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Comment survivre en réunion internationale ?
Tôt ou tard, vous allez devoir participer à une réunion internationale en anglais. Eh oui. Vous n’y échapperez pas. Si si, même si vous êtes 15 Français et 1 Américain dans l’équipe, pour une raison totalement illogique, vous parlerez… anglais ! C’est dingue, mais c’est aussi ça la mondialisation.
Donc vous paniquez. Et c’est légitime. La dernière fois que vous avez suivi une formation, c’était il y a 2 ans, quand, votre employeur a décidé que « de toute façon, tout le monde doit parler anglais aujourd’hui ». Sauf que dans votre travail, personne ne parle anglais et que depuis cette formation, votre pratique de l’anglais est réduite à vos soirées « séries-américaines sous-titrées en français sinon je comprends que dalle. »
Mais demain, c’est réunion avec des nouveaux collaborateurs internationaux. Donc réunion en anglais. Plutôt que de passer une nuit blanche avec votre bouquin TOEIC de la fac, préparez plutôt vos stratégies d’évitement. Ça marchera à tous les coups !
Voici 5 techniques de survie pour sortir d’une réunion en anglais l’égo intact et la tête haite, et cacher habilement que vous êtes une quiche en anglais.
1. Utiliser des questions complexes
Quand l’autre vous pose une question, regardez-le droit dans les yeux et contre-attaquez avec une question extrêmement complexe (que vous aurez préparé avec l’aide d’un collègue moins quiche en anglais que vous). Quelques questions génériques, comme « Taking into consideration the current situation and the likelihood of future inaccuracies, how can we do that reliably? » Vous ne comprenez pas? Nous non plus, et c’est le but. Faites cela plusieurs fois et éventuellement, ils arrêteront de vous demander votre avis. Pratique !
2. Être attentif au langage corporel
Même si vous ne comprenez pas grand chose, soyez attentif au langage corporel de vos collaborateurs. Quand vous voyez qu’ils risquent de se tourner vers vous pour demander votre avis, riez de manière hystérique puis terminez avec un « OK » très sérieux. Cette technique est particulièrement efficace lors des brainstormings et autres discussions où il faut donner son avis. Vous passez pour fou à lier, certes, mais personne ne vous demandera d’élaborer. Par peur, ils éviteront de vous demander de contribuer aux discussions.
3. Laisser votre collègue prendre la parole (aussi longtemps que possible)
Plutôt que vous sentir obligé de prendre la parole, laissez votre collègues parler, parler, parler… Quand il semble avoir fini son discours, sortez des phrases telles que « I see. But can you give me more details », « Right, OK. Continue », « Uuhmm. And Then? » ou encore « Can you be more specific? » Une fois votre stock de phrase épuisé (ou que la situation commence à tourner à l’absurde) terminez avec « OK, can you send me a summary in writing? »
4. Éviter les regards
Pendant la discussion, évitez de regarder les autres dans les yeux. Vous êtes trop dans vos pensées ! Hochez la tête, prenez un air très pensif comme si vous décortiquiez tout ce que l’autre dit dans le moindre détail, et gribouillez de temps en temps des notes totalement illisibles (mais qui occupent toute votre attention quand vous n’êtes pas en mode « philosophe de réunion »). Si quelqu’un ose vous interpeller, rétorquez avec « Let me think about that and get back to you, ok? »
5. Trouver une astuce pour quitter la réunion en cours
Si vous avez la chance d’avoir un assistant (ou à défaut un collègue à qui vous paierez un café), décidez d’un signe secret. Quand vous faites ce signe, il doit vous extraire de la réunion en prétextant une urgence. Il explique aux autres que cette intervention va sûrement prendre au moins 2 heures à régler? Excusez-vous en ajoutant « Duty-calls » à la fin. Le devoir vous appelle, vous devez quitter la réunion !
Ainsi vous survivez à cette maudite réunion en anglais, les autres ne s’apercevront de rien, et vous pourrez retourner voir votre employeur pour lui redemander une formation en anglais avant la prochaine réunion.
On croit qu’on a des problèmes ……

6 hacks cerveau pour dépasser la peur et continuer à avancer dans l’aventure de votre vie
S’engager pour l’aventure de votre vie, que ce soit créer un business, quitter votre emploi, changer de carrière, entreprendre, est vraiment le frisson de votre vie. Hackez votre cerveau pour dépasser la peur!
Quand j’ai décidé de prendre un nouveau départ dans la vie, en quittant le salariat, en 2011, je ne savais pas vraiment ou j’allais. J’étais au chômage, je construisais juste ce blog, et je me disais que ça m’aiderait à m’ouvrir de nouvelles opportunités pour être à mon compte, indépendant.
On va dire que j’ai eu 2 ans de vraiment incertitude intense à être effrayé jour et nuit. 2 ans à recréer des conditions pour gagner ma vie financièrement. Quand vous n’avez de diplôme, n’avez exercé que des petits-jobs, je peux vous dire que passer de salarié à indépendant représente un sacré défi.
Je suis devenu entrepreneur un peu par la force des chose, et en même temps j’avais envie de ça.
Si vous voulez devenir entrepreneur, vous allez être face à la peur. Vous avez quotidiennement de l’incertitude à combler. Vous allez vous demander si votre « rockette » va tenir le coup. Vous allez vous demander si vous n’allez pas mourir. J’ai eu des périodes plus ou moins fortes d’incertitudes. J’ai eu des mois ou je ne voyais pas d’argent arriver. Pour la première fois de ma vie j’ai commencé à avoir des dettes.
C’est parfois le noir complet, et ça peut tourner à l’humiliation publique.
Je peux avoir des jours où d’un coup je prend conscience d’où je suis. Je me dis « il te reste 1 mois d’économie, tu as zéro client, zéro prospect en vue, tu ne pourras pas payer tes factures. » J’ai pas le moral, je suis fatigué, et je crois que cette situation va être éternelle, que je n’aurais ni la force ni la capacité de changer le court des choses.
Avant je pouvais rester dans cette situation 1 semaine. Tétanisé. Cloué au sol. Maintenant, le lendemain, ou en 2 jours c’est oublié, et je suis reparti de l’avant, en ne laissant pas la peur court-circuiter mon cerveau.
Se retrouver face à ces choses et inévitable. Non-négocitable. Tous les entrepreneurs connaissent ça.
La force, quand vous venez de vous lancr dans le vide, vous là trouvé dans ce simple constat: Si vous ne faites rien, l’épée de Damoclès au dessus de votre tête tombera à brève échéance…
AFFRONTER LA PEUR
La plupart des gens ne vivent jamais à leur plein potentiel qu’ils ont en eux. Ils se retrouvent à 50 ou 60 ans avec une expérience de vie qui n’est qu’une fraction de ce qu’ils étaient vraiment capable. Pourquoi? Qu’est-ce qu’y les a arrêtés? Une seule chose: la peur.
La peur peut bloquer et enterrer votre potentiel.
Beaucoup de gens qui ne se lancent jamais dans les montagnes russes entrepreneuriales sont des gens qui pensent que les entrepreneurs sont immunisés contre la peur, qu’ils sont de courageux preneurs de risques qui ne doutent jamais de rien.
C’est très loin de la vérité.
C’est la flippe intense pour tous. Surtout au début de l’aventure.
Le courage n’est pas l’absence de peur. Comme l’a dit Nelson Mandela « Le courage c’est le triomphe par dessus la peur. L’homme brave n’est pas celui qui n’a pas peur, mais celui qui conquiert cette peur. »
Ceux qui décident ce s’engager et continuer dans l’aventure de leur vie ne le font par absence de peur, mais parce qu’ils mettent juste un pied devant l’autre chaque jour.
LA PEUR N’EST PAS RÉELLE
Oui, vous ressentez la peur. Mais la peur elle-même n’a aucune réalité. C’est juste une invention de votre mental pour vous protéger contre un évènement que votre cerveau pense comme dangereux pour votre vie.
C’est pourquoi certains peuvent se balader à 400m de haut sur une antenne de gratte-ciel, sans aucune protection, et s’amuser, alors que d’autres sont tétanisés par se jeter d’un avion en parachute.
La réalité est la même, c’est juste l’interprétation du cerveau qui est différente. La réponse émotionnelle est différente.
2 personnes peuvent regarder un chien. L’une va le trouver adorable. Et l’autre va l’interpréter comme une menace, un danger, et ressentir la peur.
Appelez un prospect, ou un client de rêve n’a rien d’effrayant. Il n’y a rien de dangereux là. La seule chose de dangereuse vient du fait de comment votre cerveau l’interprète. La peur est un phénomène qui réside uniquement dans votre cerveau. Une fois que vous avez compris que c’est votre imagination qui s’emballe, alors vous commencez à comprendre comment gérer la peur.
(Ressource: lien affronter la peur)
6 HACKS DE CERVEAU POUR DÉPASSER LA PEUR, LA CONQUÉRIR
1. REMETTEZ LES CHOSES EN PERSPECTIVE
Séparez la réalité de la fantaisie. Ce n’est pas un lion — c’est un téléphone. Si vous appelez votre client de rêve, et qu’il répond, il ne va pas vous manger.
Si vous avez une présentation à faire face à une large audience, ils ne vont pas vous attaquer. Vous n’êtes pas en danger mortel.
Donc de quoi avez-vous peur? Du film délirant que vous vous faites…
Une bonne question à vous poser c’est: « Si je fais ça, est-ce que je vais mourir? »Si la réponse est non, alors c’est que vous êtes trop dramatique. Ça ne devrait pas avoir de pouvoir sur vous.
2. C’EST LA PEUR DE LA PEUR DONT VOUS AVEZ PEUR
Étrangement, ce n’est même pas appeler un étranger ou faire ce speech qui génère notre peur, c’est l’anticipation de le faire — ce qui est, encore une fois, une illusion de l’esprit.
En 1960, le chercheur Seymour Epstein est devenu curieux à propos des skydivers. Il découvrit que le rythme cardiaque des parachutes augmentait à mesure que l’avion monté. Plus il montait, plus l’anxiété montait. Mais ce à quoi il s’attendait pas, c’est que dès que les parachutistes avaient sautés, leur rythme cardiaque déclinait drastiquement. Ils prenaient même du plaisir.
Donc en fait, la partie la plus effrayante de l’expérience était l’illusion de comment l’évènement allait se passer. En d’autre termes, c’était de l’anticipation de la peur…
Dès que vous êtes engagé dans l’activité, le cerveau réalise que vous n’êtes pas nez à nez avec un prédateur. Vous n’allez pas mourir.
« Souvenez-vous: La peur fait plus mal que la chose dont vous êtes effrayé. »
3. JUSTE 20 SECONDES DE COURAGE
Si vous y réfléchissez de quoi avez-vous vraiment besoin pour faire avancer votre business, où aller plus loin dans votre aventure entrepreneuriale? Un coup de téléphone.
Nous sommes en fait des lâches 99,9305556% du temps. Sauf pour 3 fois dans la journée pour 20 secondes où ils nous faut nous lancer. Pourquoi 20 secondes? Parce qu’en 20 secondes, vous pouvez….
- Prendre le téléphone et appeler ce prospect « Grand Kahuna »
- Vous pouvez vous introduire à un client de rêve lors d’un évènement networking
- Vous pouvez aller voir un cercle étranger, et dire « salut »
- Vous pouvez activer le jet d’eau froid pour une douche écossaise
- Vous pouvez la ou le demander demander pour un rendez-vous
- Vous pouvez sauter d’un avion
- Vous pouvez dire « non » quand vous savez que ça être impopulaire
Une fois passé ces 20 premières secondes, vous êtes dedans, et dans 99% des cas, vous découvrez que vos appréhensions étaient une imagination de votre cerveau, et qu’en fait vous n’avez déjà plus peur.
Vous n’arriverez jamais à convaincre votre cerveau que vous jeter d’un avion est une bonne idée. Alors comment vous faites? Vous vous prenez, et vous vous jetez… vous ne cogitez pas.
« En fait, les activités qui vous effraient le plus sont celles qui peuvent vous provoquer une percée dans votre succès. Jetez-vous! »
Imaginez à quel point votre vie pourrait changer, et comment vous pourriez accomplir, multiplier votre succès, devenir important si vous aviez 20 secondes de braverie 3 fois par jour.
Se jeter 20 secondes…. juste le temps d’avoir une éphémère frayeur.
4. FOCALISEZ VOUS SUR LA TÂCHE, PAS SUR LES CONSÉQUENCES
Votre cerveau est une reine du drama! Il fait des montagnes de taupinières. Il voit un insecte est il en fait un Tyrannosaurus rex. On pourrait appeler ça l’effet distordu.
Vous savez, c’est comme cette famille qui perd de vu son enfant au supermarché. 2minutes perdu de vu. D’un coup c’est la panique. Ils demandent à tous les passants s’ils n’ont pas vu leur enfant. Ils appellent la sécurité. La sécurité arrive. 2 policiers du coin en poste arrivent aussi. Ils imaginent les pédophiles, les meurtriers. En 3minutes c’est une équipe entière qui se monte pour une recherche de grande envergure.
Puis d’un coup. La gamine arrive. Les parents criants, pleurants: « je pensais t’avoir perdu, ou étais-tu? » Et la gamine répond « j’étais là, au magasin au coin, à regarder une paire de pantalons » Elle était à 10 mètres.
En l’espace de 12minutes, le cerveau du père et de la mère est partie dans une réalité magnifiée, voyant leur fille enlevée, molestée, assassinée.
C’est ça l’effet distordu.
Ça nous arrive à tous… mêmes aux meilleurs.
« La solution c’est de se focaliser sur la tâche, et non les conséquences. Comme ça vous enlevez la pression. »
Quand Michael Jordan prend le shoot final qui décidera de la victoire ou pas pour le titre suprême, il ne pense pas aux conséquences. Il est dans l’instant. Il pense juste au shoot — il a fait ça des millions de fois. Quand Tiger Woods arrive au final de son 18 trous du Masters le dimanche, il ne pense pas au coup qui pourrait faire 500.000 dollars de différence entre la victoire ou la seconde place. Il ne pense pas aux retombées sur les contrats publicitaires qui pourraient lui rapporter des millions supplémentaires. Il pense juste à la tâche. Mettre la balle dans le trou. Il l’a fait des millions de fois.
Les mêmes règles s’appliquent partout. En entrepreneuriat aussi.
Quand vous allez voir un client pour la première fois, que personne ne se connait en fait, vous avez juste à vous pointer dire « Bonjour », être adapté socialement, bien parler, bien pitcher, et quand on vous dit « signes ici », vous signez. Vous ne pensez pas aux enjeux à long termes, aux milliers d’euros que pourrait vous rapporter ce client. Vous êtes juste dans la tâche.
Ne laissez pas votre cerveau s’emballer avec l’effet distordu qui magnifie les conséquences (et imaginent souvent des choses négatives et fausses).
5. SE DÉSENSIBILISER À LA PEUR
S’il y a bien une organisation qui comprend la peur mieux que n’importe quelle autre, c’est bien les militaires.
Quand les nouvelles recrues arrivent, ils sont indisciplinés, jamais allés bien plus loin que le nid familiale de maman. Ils les amènent à travers les camps militaires, et en font des guerriers sans peur. Ils sont confrontés à de la peur répétée, de la pression, et du stress. Comme ça, le jour où ils sont en Afghanistan et que les balles siffles au dessus de leurs têtes, ils ne partent pas courant dans le sens opposé.
Vous n’allez pas à la guerre. Mais vous avez aussi besoin de vous désensibiliser à la peur, en y faisant face régulièrement. Écrivez cet article. Osez dire vraiment ce que vous pensez souvent. Appelez régulièrement des prospects. Pitchez-vous face à des inconnus. Essayez de conclure la vente. Rencontrez des gens. Osez être vous. Lancez votre business malgré la peur, malgré le risque financier, et levez-vous chaque jour faire les actions dont vous avez peur.
Non seulement la peur perdra de l’emprise sur vous, mais la peur elle-même peut devenir la chose précise qui sépare votre succès de la médiocrité de tout le monde.
6. RENDRE LA PEUR ET L’ÉCHEC FUN
Darren Hardy avait 20 ans quand il s’est lancé dans le business immobilier. Un novice complet. A son premier séminaire immobilier, il demanda au speaker de déjeuner avec lui pour avoir ses meilleurs conseils pour avoir du succès dans l’industrie.
Il répondit: « mon meilleur conseil? Bien sur. Vas échouer. Beaucoup. »
Darren Hardy fut un peu surpris par la réponse, lui disant qu’il pensait que c’était plutôt l’opposé: éviter l’échec. Le speaker lui dit: « La clé du succès c’est l’échec massif. Ton objectif est d’échouer plus que la compétition. Dans tous les succès, celui qui échoue plus, le plus rapidement, et le plus grandement et celui qui gagne »
Pour clarifier il prend un serviette de table, un stylo et écrivit: « La vie, la croissance, l’accomplissement » Il dit, « cela fonctionne comme une pendule ». Il désigna un diagramme sur la serviette. « D’un côté l’échec, le rejet, la défaite, la tristesse, et la douleur De l’autre côté, tu as le succès, l’acceptation, la victoire, la joie, le bonheur. Si tu reste immobile dans la vie, tu n’expérimentera pas tellement d’échec et de douleur. Mais tu ne trouveras pas tellement de succès et de bonheur non plus. »
« Avec le temps, » il continua, « la plupart des gens se débrouillent pour rester dans leur zone de confort. Ils peuvent seulement permettre à la pendule de se balancer à une courte distance de la douleur, du rejet, de l’échec, en conséquence ils expérimentent seulement un petit degrés de joie, de connexion, et de succès de l’autre coté du swing. »
La clé, c’est que vous ne pouvez pas expérimenter un côté sans une égale proportion de l’autre. Les gens pensent qu’ils peuvent avoir le succès sans échec, l’amour sans les prises de tête, la joie sans le tristesse. Il y a la gravité de la pendule, et le swing de l’échec et du succès.
Il ajouta, « Maintenant, tu ne peux pas contrôler le côté du succès. Souvent ce que tu poursuit t’échappes. Mais le côté de la pendule que tu peux contrôler c’est l’échec et le rejet. C’est pourquoi ton travaille est de faire swinger la pendule aussi haut et fort que tu peux. Vas échouer. Grand. Et vite. »
Je ne crois pas qu’aucun entrepreneur aime se prendre des tôles, d’échouer souvent. Mais ça fait parti du processus. Ils ont accepté cette part du processus que beaucoup refusent.
Ils savent aussi rapidement se remettre en scelle. Ils sont résilient.

TRAVAILLONS NOTRE CLAIRVOYANCE
La clairvoyance : une vertu ou une compétence ?
La clairvoyance est certainement, dans le contexte professionnel global actuel, une qualité précieuse. Mais « voir clair » ne nous est manifestement pas si naturel que ça ; et si tout le monde est capable de voir, il semble néanmoins que la clairvoyance ne soit pas la chose du monde la mieux partagée. Qui plus est, elle comprend une dimension subjective qui rend très délicate une description objective précise de ce qu’elle est et de ses conditions d’exercice. Peut-elle s’acquérir ? Peut-elle se cultiver ? Ce que l’on peut déjà dire, c’est qu’elle repose en tous les cas autant sur un véritable travail sur soi-même, que sur une observation éclairée de ce qui se passe autour de nous.
Comprenons bien la difficulté. La clairvoyance implique une « prise de conscience », c’est-à-dire une perception renouvelée de ce qui constitue nos environnements, mais aussi nos motivations personnelles et notre façon individuelle de nous représenter le monde et ce qui s’y passe. La psychologie élémentaire nous apprend en effet que notre « conscience » est structurée par un « système de représentations ». Ceci signifie que nous ne connaissons jamais les choses telles qu’elles sont « en elles-mêmes », mais plutôt telles que nous nous les représentons, en y projetant nos propres caractéristiques, nos propres préjugés et a priori, nos propres schémas mentaux et affectifs. Ces derniers se sont tissés depuis notre enfance, tout au long de notre vie, de notre formation, de notre expérience, de nos succès… et de nos drames.
Mais nous n’avons pas, c’est un paradoxe de notre nature humaine, une conscience complète de ce système et de la tyrannie qu’il exerce sur notre pensée et sur notre imagination, sur nos affects et sur nos sentiments et par conséquent sur les conditions de notre regard sur le monde. Or, la clairvoyance nous oblige à recevoir, regarder ou concevoir des « choses » qui outrepassent, voire contredisent notre système. Mais comme c’est à partir de ce système que nous jugeons spontanément de toutes choses, cette contradiction peut devenir en nous un véritable obstacle, dès lors que nous n’avons plus la faculté de prendre du recul. Nous passons alors, tant par défense naturelle que par confort, à coté de ce qui nous dérange.
Autrement dit, nous n’avons tendance à nous représenter les choses qu’en tant qu’elles peuvent constituer un objet acceptable pour nous. Nous regardons ce qui advient sous nos yeux, mais seulement de manière à le rendre compatible avec notre système existant. Comme le disait Sir Arthur Eddington, prix Nobel de physique : « Nous ne croyons nos yeux qu’autant que nous avons la conviction préalable que ce qu’ils semblent nous apprendre est croyable. »
Dès lors, nous ne voyons plus clair ; La faiblesse de notre esprit réside dans le fait qu’il a besoin d’un peu d’espace et de sérénité pour prendre du champ, resituer les choses à une place plus juste et les faire paraître en pleine lumière. Penser que la seule augmentation de la mémoire ou de la culture donne plus de clairvoyance est un contre sens. Penser que l’urgence ou le stress la stimule en est un autre. Un système trop bien ficelé ou une mémoire saturée sont ses pires ennemis.
Ainsi, nous pouvons dire que la clairvoyance repose à la fois sur une compétence : organiser son temps et son travail pour prendre du recul régulièrement ; et sur une vertu : avoir la force de remettre en cause son système de représentation pour renouveler ses propres perspectives.
Repreneurs d’entreprises : avez-vous votre permis ?
A ma connaissance, la plupart des repreneurs d’entreprises possèdent leur permis de conduire. Pour l’obtenir, ils ont suivi des cours pour obtenir le code, puis ont bénéficié des conseils d’un moniteur pour maîtriser la conduite d’un véhicule. Viendrait-il à l’idée d’un conducteur sans permis de prendre le volant, seul et de nuit ?
C’est pourtant ce que pratiquent beaucoup de repreneurs d’entreprises qui ne font pas l’effort de passer leur « permis de reprendre ». Comme il existe un code la route, il existe un code de la reprise que dispensent les formations dans ce domaine. Elles enseignent au repreneur ce qu’il faut faire et ne pas faire sur la route, comment conduire et se conduire. Elles lui enseignent les meilleures pratiques lui permettant de rallier sans encombre un point A (salariat) à un point B (entrepreneuriat).
C’est seulement lorsque le repreneur a acquis ces fondamentaux qu’il peut envisager sérieusement de se mettre au volant pour conduire son projet de reprise.
Toutefois, pour passer de la théorie à la pratique, le repreneur averti, conscient de son inexpérience en la matière, optera pour la conduite accompagnée. Un conseil acheteur aguerri jouera le rôle du moniteur et lui évitera les fausses manœuvres et les risques inutiles.
La reprise d’entreprise s’apparentant à la conduite de nuit, le repreneur sera bien inspiré d’utiliser un véhicule bien équipé :
- Le cadrage de projet sera son GPS. Il lui indiquera la destination et le meilleur moyen d’y parvenir.
- Les antibrouillards seront d’une grande utilité pour percer l’opacité des informations à recueillir sur les cibles convoitées.
- Un airbag efficace s’avèrera souvent nécessaire pour encaisser les chocs provoqués par les négociations stoppées net par les cédants. Les repreneurs avertis disposant de dossiers alternatifs repartiront alors plus facilement sur un itinéraire bis.
- L’expert transmission d’entreprise et/ou l’avocat du repreneur constitueront les phares de la voiture. Ils éclaireront le chemin, mettront en lumière les nombreux pièges d’un trajet souvent semé d’embuches.
Comme conduire un véhicule, conduire un projet de reprise d’entreprise est une affaire sérieuse. Cela demande de la préparation (formation et cadrage de projet), et un accompagnement par les meilleurs « moniteurs » (conseil acheteur, expert-comptable et avocat).

Pourquoi avoir recours à un Coach professionnel ?
Le coaching est une forme d’accompagnement en vue d’atteindre un ou des objectifs. En fonction de la nature de ces objectifs, on distingue : le coaching professionnel, le coaching sportif et le coaching personnel.
Le coaching professionnel, c’est quoi ?
Le coaching professionnel, appelé également coaching d’entreprise, est un accompagnement professionnel d’une personne ou d’une équipe.
Le coaching professionnel est généralement prescrit et pris en charge par l’entreprise elle-même.
Il s’agit donc d’une relation tripartite entre l’entreprise, le coaché et le coach. Il se déroule en général au sein de l’entreprise mais peut également avoir lieu dans le cabinet du coach.
Le coaching professionnel vise par exemple :
à l’amélioration des performances ;
au développement de potentiel ou de savoir-faire :
à l’accompagnement lors d’un changement professionnel : changement de poste, promotion, restructuration, etc. ;
à la résolution de problèmes de communication au sein de l’entreprise ;
à atteindre un objectif professionnel ;
etc.
Il permet le développement du coaché tout en servant les intérêts de l’entreprise. Pour cela, il travaille avec des outils telles la PNL, l’analyse transactionnelle, etc.
Attention : le coaching professionnel n’est pas une psychothérapie ! Le coach aide à résoudre des difficultés professionnelles mais ne cherchera pas à découvrir la cause de ces problèmes dans l’histoire personnelle du coaché.
À qui s’adresse le coaching en entreprise ?
Tout le monde peut tirer profit d’un coaching professionnel. Il s’adresse ainsi aussi bien :
aux chefs d’entreprises ;
aux managers ;
aux employés : de façon individuelle ou en équipe.
Il est approprié aussi bien aux entreprises privées que publiques et aux travailleurs indépendants.
Comment choisir son coach professionnel ?
Tout le monde ne peut pas s’improviser coach professionnel ! Pour vous assurer des compétences de votre coach, tenez compte :
de son niveau d’étude :
Votre coach devra avoir au minimum le même niveau d’étude que le coaché.
Des diplômes universitaires sont mis en place afin de garantir une vraie formation en coaching.
le coach professionnel doit connaître la vie en entreprise : de nombreux coachs professionnels occupaient des postes de management avant de devenir coach ;
il doit vivre du coaching professionnel : principale source de revenus ;
il doit respecter un code de déontologie incluant le secret professionnel.
Confidentialité et coaching professionnel
Un coaching professionnel doit rester discret pour ne pas nuire à l’image du coaché au sein de l’entreprise, et pour que les séances de coaching se déroulent sereinement.
La personne qui suit un coaching en entreprise devra donc ne pas en faire état autour d’elle. En règle générale, ne seront au courant que sa hiérarchie et le service des ressources humaines qui rémunère le coach.
Pour plus de discrétion, les séances de coaching pourront avoir lieu en dehors de l’entreprise.
En tout état de cause, le coach se doit de respecter une confidentialité absolue sur ce qu’il entend de l’entreprise au cours des séances de coaching professionnel.
Prix d’un coaching professionnel
Le coaching professionnel, ou d’entreprise, est généralement pris en charge par l’entreprise.
Les prix des séances varient entre 200 et 700 €/h environ.
Restons authentiques
Vous posez pas la question, j’ai fait exprès de l’écrire ainsi parce que, justement, ce mot-là me chante bien comme cela, parce que j’ai la volonté d’être et de rester authentique.
Sommes-nous notre diplôme ? Est-ce notre diplôme qui nous donne de la valeur ? Je parle là de la valeur humaine, de la valeur du partage ? Pourquoi avons-nous besoin de nous exposer ici sur les réseaux sociaux avec nos diplômes juste à côté de notre nom ? Qui voulons-nous rassurer ? Nos lecteurs ou nous-mêmes ? Avons-nous besoin de cela pour être confortés dans nos compétences ?
Sommes-nous « le nombre de relations que nous avons sur LinkedIn » ? Il est si facile d’écrire à tous les inscrits et d’utiliser la loi du nombre. Il existe même un logiciel qui permet de le faire !!! Sommes- nous vraiment en « relation » , c’est à dire en échange, en entraide, en conseil, en partage ?
Sommes-nous la somme de nos compétences ? Ne les avons-nous pas acquises chez nos clients qui, pour la plupart, nous les ont payées ? Ils nous ont payé nos compétences pour que nous les conseillons, non ? Et ensuite, nous en faisons profiter d’autres clients, non ? Ce n’est pas à l’Université que nous gagnons en compétence, c’est sur le terrain, avec nos erreurs, nos réussites mais ce sont nos employeurs ou nos clients qui nous font grandir alors restons humbles quand nous donnons notre avis sur un article. Aucun de nous ne détient la vérité mais sa vérité.
Qui sommes-nous pour juger de la qualité d’un article, de son bien fondé ? Avons-nous été élus ? Par qui ? Qui représentons-nous ? Si ce n’est que notre propre expérience, notre propre vie ? Au nom de quel Dieu, de quel diplôme ou de quelle supériorité nous permettons-nous d’agresser ceux qui écrivent, qui ont pris le temps de peser leurs mots, de partager, de donner ?
N’avez-vous pas honte, vous qui répondez par exemple à un article sur l’Enfant Intérieur, de nous proposer vos services pour un Crédit entre particuliers ???? Ou est la cohérence ? Votre cohérence ? N’avez-vous pas honte vous qui, à mots couverts, chercher à nous vendre quelque chose sous couvert d’un commentaire sur un article ? Pour moi, il y a une différence entre vendre (= camelots, mercantilisme) et faire acheter (je donne envie !).
Etre authentique c’est, peut-être, annoncer la couleur :
- Proposer clairement ses services « je souhaite mettre à votre disposition mes services »
- Compléter des points de vue par sa propre expérience en expliquant avec des arguments, sans jugement, pourquoi on pense différemment
- Exprimer ses ressentis au risque de se faire vivement critiquer (votre serviteur y a pensé !!)
- Etre droit dans ses bottes. Un exemple : je m’interroge sur le fait que j’ai eu beaucoup de commentaires (mais quand je dis beaucoup, c’est vraiment beaucoup !), de conseils de la part de Managers, de Consultants sur la motivation des collaborateurs et si peu sur l’exemplarité (Etes-vous un Cul Propre ?)
- Etre soi-même sans l’utilisation de tous les artifices de communication
- Etre quelque fois lourd ou malhabile dans ses propos
- Exprimer ses émotions (même la colère) au risque de ne pas être publié
Je ne suis pas moi-même infaillible , je ne cherche pas à donner de leçons (j’ai horreur d’en recevoir), je cherche simplement comme dans la parabole du colibri à apporter ma pierre pour que ce vieux monde qui n’arrête pas de mourir se régénère dans quelque chose de plus bienveillant, de partagé. Surement un rêve ! Mais je connais de grands rêves qui ont fait avancer le monde.

Différences entre coaching, formation, mentoring, psychothérapie, etc.
Fréquemment les gens me posent la question sur les différences entre Mentoring, Coaching, Psychothérapie, Formation et d’autres approches pour le changement personnel.
Le diagramme ci-dessous essaie de clarifier les différences entre les diverses approches:
De façon, générale n’importe quel coach interviendra dans tous les domaines – et de même feront les mentors, thérapeutes, etc. Par contre, quelques-uns ont développés un style prédominant.
Par exemple, le Coach/Mentor s’oriente vers l’avenir et se concentre sur les changements comportementaux et de l’amélioration de la performance (en bas à droite), mais également sur les compétences et le développement (en haut à droite).
Vous pouvez utiliser ce diagramme pour être clair sur :
- Votre objectif de l’intervention souhaitée (résoudre le passé / alignement avec la culture d’entreprise / créer le futur)
- Le genre de changement visé (premier ou deuxième degré)
- Est-ce que l’intervention vise à s’orienter vers un futur différent ou de s’aligner avec le statut quo ?

Executive coaching
Le coaching est devenu populaire pour une raison principale – il obtient des résultats ! La recherche actuelle de l’international Coaching Fédération indique que les bénéficiaires du coaching augmentent leur valeur pour l’entreprise de 500% (en matière de croissance de productivité, de qualité, d’amélioration de la relation avec le client, du travail d’équipe et ses résultats). Mais qu’est qu’un coaching et qu’est-ce qu’il peut faire pour vous et votre organisation?
Le but du Coaching est de se concentrer sur ce que veut le client et d’utiliser un processus via une session de coaching afin de permettre au client une auto découverte afin qu’il découvre ses propres réponses. C’est le client qui détermine les objectifs et s’y engage, tout en permettant au coach de l’aider à en être responsable. Contrairement à une psychothérapie, qui repasse en profondeur les différentes questions concernant généralement le passé, le coaching est plutôt orienté vers l’action et met l’accent sur le présent et l’avenir. De nombreuses grandes entreprises mondiales perçoivent la valeur du coaching et ont elles-mêmes développé « in house » un département de coaching.
Pourquoi recruter un « coach exécutif»?
Il y a plusieurs raisons pour choisir le coaching afin de corriger ou résoudre les problèmes de comportement ou des questions de mauvaises performances. Le coaching des cadres est également choisi pour développer au niveau de la direction les compétences, le développement et au besoin la croissance qui ont un impact sur l’ensemble de l’organisation. Les raisons citées ci-dessous englobent à la fois les problèmes et les priorités de développement. Elles pourraient aussi être décrites comme orientées vers le changement, avec un accent mis sur la nécessité de compléter, de recentrer le participant, ses compétences ou les orienter vers la croissance, (en insistant sur l’accélération de la courbe d’apprentissage pour les hauts potentiels ou les cadres récemment promus).
Nous avons tous besoin d’aide pour la mise en perspective. Il n’est point facile de nous évaluer nous-mêmes, et c’est pourquoi avoir un coach perspectif amène à des conversations internes. Le coaching de cadres doit être un processus concret avec des résultats prouvés. Le développement exécutif est un aspect critique de toutes l’organisations et, cependant, souvent celui qui est le plus négligé. En outre d’être un outil puissant dans la création de résultats commerciaux tangibles, la popularité du coaching est une réponse à plusieurs autres tendances sur le marché économique et le coaching de cadres est approprié pour:
• L’amélioration ou l’apprentissage de nouvelles compétences en matière de gestion
• La gestion de changements majeurs ou de la croissance de l’entreprise
• La transition vers un nouveau rôle
• La gestion des performances
• Le Business & communication
• Les techniques d’organisation et de planification
• La stratégie et le développement des affaires
• La résolution de conflits
• Le team-building
Le processus
Beaucoup n’aiment pas demander de l’aide lorsque lorsqu’ils se sentent perdus. Un coach pourrait cependant éclairer les doutes et, de par son objectivité, il pourrait nous dire, nous communiquer certaines remarques que nous ne voulons pas forcément entendre.
L’engagement du coaching commence en principe par une session de « découverte ». C’est le moment où le client potentiel et l’entraîneur ont une conversation afin de déterminer et d’examiner plusieurs éléments. Mais comment allez-vous recruter un autocar exécutif? Et pourquoi devrait-on recruter un coach exécutif? Ces questions n’ont pas de réponses évidentes et doivent pourtant être étudiées.
Questions à poser
– Comment pourrais-je bénéficier du coaching?
– Quel défi professionnel est-ce que je rencontre?
– Dois-je lui faire confiance, à lui ou elle?
– Quel est le processus?
– Comment mon entreprise pourrait-elle bénéficier du coaching?
– Comment puis-je intégrer le coaching? Le coaching d’équipe? Le « Peer coaching »?
– Est-ce que les séances sont confidentielles. (Cela doit être une priorité pour le client!)
– Que devez-vous envisager afin de créer une culture de coaching d’entreprise réussie?
Le recrutement d’un coach est capital et plus vous aurez d’information sur le coach, le processus et votre objectif, plus vous y verrez clair. Soyez certain de communiquer vos objectifs, et les indicateurs que vous souhaitez utiliser pour évaluer la réussite. C’est quelque chose que vous pouvez travailler ensemble dans l’une de vos premières sessions, afin de savoir exactement vers quoi vous allez vous diriger. Il faut beaucoup de temps pour trouver le bon coach et déterminer ce dont on a besoin pour travailler, mais un bon coach peut vraiment faire une différence énorme pour vous, votre équipe et votre organisation et aussi, parce que vous le valez bien!