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Métiers du conseil : la grande mutation

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En réalité une multitude d’acteurs protéiformes s’y positionnent : avocats d’affaires, banques d’affaires, entreprises de services du numérique, sociétés de conseil en technologie, banques de réseau ou encore agences de communication.. On peut également ajouter les cabinets d’expertise comptable qui tentent de mieux valoriser leurs prestations de conseil auprès de leurs clientèles : les microentreprises et PME.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le marché français du conseil résiste à la crise. Après une hausse annuelle moyenne d’environ 3% entre 2009 et 2015, il pèse aujourd’hui 80 Md€. Et son dynamisme devrait se maintenir à moyen terme quel que soit le scénario macroéconomique retenu. Dans tous les cas, selon l’avis de nos experts, les acteurs du conseil doivent réinventer leurs modèles d’affaires pour profiter du potentiel du marché français et ne pas se laisser dépasser par de nouvelles formes de concurrence. En effet, les trois piliers sur lesquels ils sont construits (c’est-à-dire la marque, l’expertise et les outils intellectuels) ne permettent plus de créer ou de capturer suffisamment de valeur. En clair, les taux de marge d’exploitation baissent dans la plupart des métiers du conseil. À l’origine de ce repli : un renforcement assez net des forces concurrentielles dues à l’arrivée de nouveaux entrants et aux pressions tarifaires des clients. Ce durcissement de la compétition résulte aussi en partie des stratégies de diversification menées par les acteurs du conseil pur, par les agences de communication et les acteurs IT. Des stratégies poussées par les effets de la transition numérique et qui abaissent les frontières entre des métiers autrefois bien distincts.

La refonte des modèles traditionnels se pose donc avec acuité. Selon les conclusions de l’étude Precepta, la réussite future des entreprises de conseil dépendra de leur capacité à créer des ponts avec des expertises éloignées de leur cœur de métier afin d’améliorer la valeur perçue des offres. C’est le cas en particulier au niveau des étapes-clés de la vie d’une entreprise comme par exemple la cession-transmission. Trop souvent, à cette étape, les questions juridique, fiscale, de financement, de patrimoine ou encore l’accompagnement opérationnel du repreneur sont traitées par d’innombrables acteurs. Il est temps aujourd’hui de former des écosystèmes d’affaires afin de proposer des offres beaucoup plus cohérentes. Véritables guichets uniques pour les entreprises ou les dirigeants, ces écosystèmes permettraient de mieux répondre à leurs attentes, comme l’ont déjà compris certains acteurs « hybrides » dans la phase de création d’une entreprise, à l’image de TheFamily à la fois société de formation, société de conseil, et fonds d’investissement pour les start-up. La question qui se pose alors est de savoir quels seront les acteurs les plus à même de jouer le rôle d’acteur pivot de ces écosystèmes du conseil, c’est-à-dire quels seront ceux qui auront la capacité de créer et de faire vivre un réseau de partenaires hétérogènes et caractérisés, parfois, par de fortes individualités…

Laurent Faibis

Petit budget : 5 conseils pour se mettre quand même au Content Marketing

Le Content Marketing est à la portée de toutes les entreprises, quel que soit leur budget ! Hé non, cette stratégie n’est pas uniquement réservée aux grandes entreprises.

Différentes techniques vous permettent de réduire les coûts de production et de promotion de vos contenus. Nous allons les détailler en exclusivité dans cet article ! Vous pourrez alors partir à la conquête du marché digital en appliquant nos 5 précieux conseils. 

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Produire des contenus peu chers pour commencer

Si le terme « Content Marketing » vous fait peur, dites-vous qu’il ne s’agit pas de vous transformer en bibliothèque de ressources tout de suite. Il est possible de produire du contenu de qualité, rapidement et à moindre coût.

C’est le cas des articles de blog qui demeure le format le plus produit par les entreprises. Ces derniers peuvent s’écrire en une heure de temps et vous permettre de valoriser votre expertise. Vous offrez des conseils pertinents à vos prospects et vous pouvez vous positionner sur davantage de requêtes dans les moteurs de recherche.

C’est aussi de la matière utile à partager sur les réseaux sociaux ou dans votre newsletter.

Limiter sa présence à 3 réseaux sociaux

Les réseaux sociaux sont incontestablement un levier nécessaire pour diffuser votre stratégie Content Marketing. Cependant, vous ne pouvez pas être présent sur tous les fronts. Vous y perdrez inutilement votre énergie et votre temps. Deux denrées précieuses pour une petite entreprise !

Définissez les canaux de diffusion les plus utilisés par vos prospects et vos clients.

Analysez aussi ceux qui correspondent au type de contenu que vous pouvez produire. Si votre métier est très visuel (graphiste, agence de voyages, boutique de vêtement…), des réseaux sociaux comme Instagram ou Pinterest seront intéressants.

Si vous proposez des services aux entreprises, vos efforts devront être concentrés sur Linkedin et Twitter.

Dans tous les cas, mieux vaut avoir une présence dynamique et de qualité sur 2-3 réseaux sociaux, qu’un compte presque vide sur toutes les plateformes existantes.

Se concentrer sur la qualité plutôt que la quantité

Chaque contenu a un objectif précis : partage sur les réseaux sociaux, inscription à la newsletter, demande de devis, participation aux débats, fidélisation des lecteurs… Privilégiez alors la qualité de vos contenus pour obtenir le résultat escompté.

Certes, une publication régulière est indispensable, mais avec un ou deux articles par semaine, vous verrez déjà des résultats sur votre trafic, votre référencement et vos conversions. 

Partager des contenus déjà existants

Le Content Marketing passe aussi par la curation. Il s’agit de partager du contenu provenant d’autres médias, sur votre propre blog et sur vos réseaux sociaux. En citant toujours la source de référence, bien entendu !

Vous pouvez alors ajouter un commentaire personnalisé ou quelques paragraphes supplémentaires pour proposer un article ou une infographie complète à vos lecteurs.

Cette technique permet de créer rapidement du contenu à forte valeur ajoutée et d’attirer l’attention des personnes et entreprises dont vous partagez les articles.

Créer une section « guest-blogging »

Très courant, le guest-blogging consiste à donner la parole à d’autres auteurs sur votre blog. Le but est d’augmenter votre visibilité et votre notoriété auprès de nouveaux prospects. En effet, l’invité va certainement partager l’article auprès de sa communauté, augmentant ainsi votre audience.

Par ailleurs, puisque vous ne créez pas de contenus vous-même, vous gagnez du temps dans votre stratégie Content Marketing.

Cependant, si ce système semble très avantageux, il convient de rester vigilant dans le choix de vos guests. Contactez des personnes influentes qui peuvent contribuer à la promotion de votre image et qui officient dans le même secteur d’activité que vous. Vérifiez toujours les textes proposés et n’acceptez que des contenus de qualité.

Enfin, même si cette technique permet d’avoir du contenu gratuit, n’en abusez pas. Votre blog doit aussi valoriser votre entreprise et votre savoir-faire. Vous devez donc y participer activement !

Et mettre en place une stratégie Content Marketing n’a jamais été aussi facile ! SurRedacteur, vous trouverez de nombreux freelances prêts à vous aider dans cette démarche et à vous conseiller d’après votre budget. Postez votre annonce dès maintenant !

Portage salarial ou auto-entrepreneur

Auto-entrepreneur et portage salarial sont souvent comparés : à tort…S’ils permettent tous deux de travailler de manière indépendante, le portage salarial permet une liberté de développement et des facilités financières plus grandes.

Portage ou auto-entrepreneur

La première différence tient à la stabilité liée au versement d’un salaire dans le cadre du portage salarial, contrairement à l’auto-entrepreneur. Mais cette différence est loin d’être la seule.

Différences de charges sociales et fiscales

L’auto-entrepreneuriat est avant tout conçu comme tremplin de création d’activité : il bénéficie d’avantages sociaux et fiscaux importants (baisses des charges de 25,5% pour les activités libérales dont 2,2% pour l’impôt sur le revenu, et de 26,3 % pour les activités de prestations de services, commerciales ou artisanales dont 1,7 % pour l’IR) jusqu’à 32 600€ de chiffre d’affaires. Le portage salarial, lui, ne fait pas bénéficier de ces avantages puisqu’il est soumis aux cotisations du salariat.

Mais, une fois ce plafond dépassé (ce qui est assez rapide), l’autoentrepreneur bascule dans le régime réel dès le premier euro pour l’année en cours du dépassement. Ce statut est donc non seulement instable, mais en plus il peut freiner le développement commercial de l’auto-entrepreneur qui ne voudrait pas être pénalisé par une trop grande dynamique de ses affaires.

Différences de régime de retraite et de protection sociale

Les revenus de l’auto-entrepreneuriat tout comme ceux d’une activité en portage salarial sont cumulables pour les chômeurs ou pour les retraités mais aussi pour tout actif même salarié ou fonctionnaire.

les cotisations minimum versées par l’autoentrepreneur ne valident pas complètement certains droits. S’il souhaite une meilleure couverture en terme de retraite comme en terme de protection sociale, l’autoentrepreneur ou l’indépendant devra cotiser plus que le minimum légal.

En portage salarial, le porté cotise en tant que salarié, il valide donc des trimestres pour acquérir des droits à la retraite et ses droits sociaux de salarié.

Différences de frais de gestion

L’auto-entrepreneur ne peut déduire aucun frais de prospection, formation ou production, ni récupérer la TVA relative à ses charges. Il doit organiser sa comptabilité et procéder lui-même à ses déclarations, au détriment du temps consacré au développement de son activité. Il peut confier sa comptabilité à un tiers, mais il s’expose alors à des frais supplémentaires.

En portage salarial, les frais d’investissement (bureautique, téléphonie, transports…) sont pris en charge et l’ensemble de la comptabilité (facturation, recouvrement, déclaration) est gérée par des professionnels pour permettre au porté de se centrer sur son cœur de métier.

Depuis le 19 décembre 2014, les autoentrepreneurs exerçant une activité commerciale ou artisanale à titre principal ou complémentaire, doivent désormais s’immatriculer au Registre du commerce et des sociétés (RCS) à celui de l’artisanat (RM) ou de la batellerie (REB). Une fois de plus le candidat à l’indépendance recherchera le statut le plus adapté à sa situation

Par ailleurs, les statistiques montrent que 90 % des autoentrepreneurs déclarent un salaire inférieur au SMIC. Cette faible rémunération montre bien que le statut d’auto-entrepreneur a ses limites et qu’il n’est aujourd’hui utilisé que comme complément de revenus, pour tout type de salarié, fonctionnaires compris, ou dans les tous premiers mois de lancement d’une nouvelle activité

L’exemplarité et la production de service

Une pique ministérielle m’a fait rire à la veille des viaducs du mois de mai.

« Ce que je trouve dommage, c’est que parfois je cherche des patrons en ce moment (NDLR : pendant les ponts du mois de mai) et je ne les trouve pas. Et on me dit : oh, ils sont juste en vacances ! Donc eux aussi ils pourraient commencer par travailler »

Michel Sapin, 30/04/2015, sur Europe 1

Elle m’a fait rire pour deux raisons. La première, c’est qu’il y a un petit fond de vérité… La deuxième : c’est culotté et quand même bien envoyé. Et je suis patron également. Qui aime bien châtie bien ?

Cette interview m’a toutefois fait m’interroger sur certaines pratiques managériales et sur la notion d’exemplarité, au-delà de toute politique partisane.

Le Management de la Servuction exige de l’Exemplarité

Les activités de Services sont caractérisées par la notion de Servuction. Nous avions évoqué l’aspect managérial de cette « production du service » avec ce billet sur la symétrie des attentions :

Les sentiments négatifs du prestataire (managé) seront transmis au client et son appréciation de la Performance de la mission (de service) en sera affectée.

A l’équipe managériale, donc, de porter attention à ses salariés, surtout si en plus ils ont une activité de prestation en front-office ! Mais est-ce suffisant ?

Je ne pense pas.

Car pour paraphraser M. Le Ministre, comment est-il possible de dénoncer ce dont on profite ? De réclamer des autres ce que l’on ne donnerait pas soi-même ?

Ce week-end, mon boucher portait des lunettes. C’est la première fois que je le voyais avec. Forcément, je lui en ai fait la remarque et sa réponse était toute simple :

« ma fille de 2 ans doit porter les siennes, ça permet de montrer l’exemple ».

Montrer l’exemple. Hé oui, l’exemplarité est un deuxième élément primordial d’une relation managériale, comme en pédagogie.

Attention, ne vous méprenez pas : je ne réduis pas la relation salarié/manager à une relation de type parent/enfant… ;)

Les exemples de comportements peu exemplaires sont légion

Petit florilège de situations vécues en entreprise :

  • refuser les départs en congés sur une période et partir soi-même à ce moment-là,
  • bloquer les achats de stylos et changer de voiture,
  • exiger de la prospection commerciale dans le dur sans jamais en faire,
  • interdire les pots alcoolisés entre collègues et se permettre un écart entre associés,
  • imposer le respect des clients et leur parler comme de la m****,

Faites-ce-que-je-dis-pas-ce-que-je-fais

Tous ces comportements ne sont pas forcément rédhibitoires pour un manager (quoique) mais elles le sont pour un leader.

Car oui, il y a des différences fondamentales entre manager et leader !

L’Exemplarité est nécessaire pour le Manager ou pour le Leader ?

J’ai fortement apprécié ce billet publié en 2012 sur Viadeo : Pourquoi les managers ne sont pas des leaders ? Cet article décrit bien la différence entre les deux :

(Le leader) est défini comme « une personne ayant une influence démontrable sur la syntalité du groupe ». (NDLR : syntalité ~ activité globale du groupe)

(…)

Le manager, lui, est dans l’opérationnel. Il ne fait pas les choses mais il supervise ceux qui font. Il contrôle, fait des rapports, écoute, conseil et appuie les équipes pour qu’elles avancent.

Nous avons tendance à mélanger les 2 alors que les leaders sont beaucoup moins fréquents que les managers.

Le rôle de manager est conféré par un statut formel : il y a écrit « chef de service » ou « directeur » sur ma carte de visite. Un manque d’exemplarité vient-il diminuer ce statut de Manager ? Je ne pense pas.

A l’inverse, le rôle de leader est conféré par la résultante de nos actions (et ce n’est pas marqué sur la carte de visite !) : ce qu’on fait permet d’être perçu comme leader… ou pas. Car la résultante de nos actions peut être positive ou négative, et les comportements non-exemplaires viennent affaiblir le leadership, jusqu’à potentiellement le faire disparaître.

Ce sont les autres qui confèrent le rôle de leader :

LE LEADERSHIP NE SE DÉCRÈTE PAS.

Encore mieux : il n’y a pas de bon ou de mauvais leader, puisque c’est une forme de « reconnaissance honorifique informelle ».

Peut-on être leader en ne faisant rien ? Pas sûr du tout.

Est-il suffisant d’être exemplaire pour être un leader ? Bien sûr que non. D’autres composantes, comme le charisme, interviennent.

Est-il nécessaire d’être exemplaire pour être un leader ? Je pense que oui. Ce qui ne signifie d’ailleurs pas que le leader soit un être « parfait » :

  1. la perfection n’existe pas, les leaders, si,
  2. il est plus exemplaire d’assumer ses erreurs – humaines, comme tout le monde le sait – que de faire croire à une infaillibilité intenable dans le temps.

parenthese ouvrantePetite parenthèse : ce qui est cruel dans le cas des chefs d’entreprises, qu’ils soient créateurs ou repreneurs, c’est que très souvent, au début de leur projet entrepreneurial, leurs salariés leur confèrent ce rôle de leader – si l’exemplarité est là ! – car leur action y est propice.

parenthese fermanteToutefois, ce leadership « naturellement » conféré n’est pas éternel et il n’est pas envisageable de se reposer sur ses lauriers : le leadership doit être sans cesse renouvelé. Fin de la parenthèse.

L’Exemplarité : première voie d’accès au Leadership

En conclusion, un chef d’entreprise est forcément à minima un manager.

Mais il est aussi une personne libérée des contraintes hiérarchiques : il peut décider de s’affranchir de tout contrôle social de ses actions, au moins pendant un temps. Et ainsi, il n’a plus valeur d’exemple.

Pour faire face à ces transgressions toujours possibles, la société dispose de nombreuses instances de régulation. Le contrôle social de tous par tous est la plus importante de ces instances. C’est un contrôle communautaire informel, s’appuyant essentiellement sur une désapprobation collective explicite ou implicite lorsqu’une personne enfreint la règle commune. Par exemple, un regard réprobateur incitera à ne pas allumer une cigarette dans un endroit public clos.

Source : Cours de SES MaxiCours

La tentation peut être grande, pour quelqu’un qui contrôle davantage qu’il n’est contrôlé, d’ignorer ce contrôle informel. Mais ce faisant, le risque consiste à gâcher ses possibilités d’être perçu comme un leader.

L’exemplarité est probablement la première voie qui mène au leadership. Elle impose de sans cesse se poser la question : « si ma demande ou mon comportement émanait de l’un de mes salariés, est-ce que je l’accepterais ? ». Managers, si la réponse est « non », vous devriez creuser la question.

A l’inverse, la tentation d’ignorer cette nécessaire exemplarité est probablement la meilleure voie pour s’éloigner du leadership.

Tiens, d’ailleurs, M. Sapin : qu’en est-il de l’exemplarité des hommes politiques ? Qui aime bien châtie bien ?

Cabinet ACE , Yves Prunier , Angers

Turbulence dans la formation professionnelle : Un secteur en Berne !

Que se passe-t-il dans le secteur de la formation professionnelle ? Pourquoi les formations ne décollent plus depuis la fin du DIF ? Que se passe –t-il avec le Compte personnel de formation? Un échec annoncé ou un démarrage raté ? Des questions se posent pour nous consultants de la formation professionnelle en entreprise…ET tout cela dans un grand silence absolu et un secret bien dissimulé…. En attendant notre métier souffre de cette réalité.

« Selon le président de la Fédération de la formation professionnelle, Jean Wemaëre, le CPF, bonne idée à la base, a de grosses difficultés à se mettre en place. » source libération – 14 avril  2015

Depuis Janvier 2015, le DIF – Droit individuel pour la formation – a cessé d’exister pour laisser place à un nouveau processus : le CPF , compte personnel de formation.

Son objectif est ambitieux. Il va permettre à tous les salariés , demandeurs d’emploi et à partir de 16 ans, de capitaliser des heures de formation tout au long de sa vie professionnelle. Le salarié devient « acteur » pour choisir de développer ses compétences. Il devient responsable de son évolution professionnelle et de son « employabilité ». Mot très en vogue.

Dans les textes, c’est très bien, très élaboré, mais que se passe-t-il sur le terrain ?

Avant de pouvoir « choisir » sa formation adaptée à ses besoins, faut-il comprendre les « moyens » mis en place pour réussir cette nouvelle démarche ?

Comme tout nouveau processus, cela prend du temps …..Mais celui-ci patine très sérieusement depuis bientôt 6 mois !

En effet, depuis le 01 janvier 2015, c’est le marasme complet du CPF , autant dans sa mise en place que dans sa communication.

« Plus de trois mois après, c’est le flop le plus total : sur les 23 millions de bénéficiaires potentiels du dispositif, une seule personne a pu bénéficier d’une formation. »selon Jean Wemaëre, président de la Fédération de la formation professionnelle (FFP)  source libération- 14 avril 2015

Personne, à ce jour ne peut expliquer clairement comment le CPF pour le salarié peut réellement se construire. Les chefs d’entreprises de PME – PMI et encore plus les TPE n’ont pas reçu d’informations, les salariés pataugent dans l’incompréhension. (dans sa mise en place avec l’ouverture personnel et l’activation de son compte sur internet : www.moncompteformation.gouv.fr)

RESULTAT pour les professionnels de la formation :

« Ce cafouillage autour du CPF a-t-il un impact sur les entreprises du secteur de la formation ?

Nous sommes clairement en attente de business ! Selon les derniers chiffres de notre observatoire mensuel, la chute moyenne du chiffre d’affaires va de 15% à 20%. Nous avons encore des commandes de l’an passé, mais la baisse pourrait être plus forte dans les prochains mois si rien ne change. » source libération – 14 avril 2015

Accablant : Baisse de 15 a 20 % des offres de formation, des organismes en berne, des consultants- formateurs  sans travail et des formateurs qui se reconvertissent ailleurs… Des salariés désinformés, des chefs d’entreprises perdus dans la démarche…..

Des formations financées seulement si la finalité se traduit par unecertification, une qualification ou un diplôme. Ce qui veut dire : FINI les formations « courtes » de perfectionnement. Tout devra être en objectif de certification minimum.

Ce qui explique la baisse de 20 % des offres de formations et l’absence de propositions pour les salariés depuis 6 mois.

Si l’objectif était de faire « le ménage » dans l’offre de formation » et la qualité des « consultants » – Certes, le ménage n’est pas un luxe pour ce métier ou tout le monde devient consultant en formation – Mais, les conséquences sont graves pour le secteur d’activité en ce moment. MAIS Qui s’en préoccupe ?

Personne à ce jour n’a encore osé en parler clairement .

Quel est l’objectif recherché ? Diminuer l’activité de formation, essayer d’adapter une offre à un besoin avec moins d’acteurs de la formation sur le terrain ? Eliminer les organismes de formation ? Avoir des demandeurs d’emplois supplémentaires issus du secteur de la formation professionnelle ?…… On y va tout droit si cette situation perdure.

Les « organismes finançeurs » sont aussi en partie responsables de ce marasme. « Les organismes collecteurs de chaque branche vivent difficilement la réforme car ils manquent de visibilité sur leur financement. Résultat, ils freinent des quatre fers. Mais ils ne sont pas les seuls. » source libération -14 avril  2015

Des questions qui restent aujourd’hui sans réponses.

Quelles seraient les actions urgentes à mettre en place pour re-dynamiser la formation des salariés ?

  • 1.      INFORMER les salariés sur leurs droits d’accès au processus du CPF avec une explication claire des objectifs et des moyens disponibles.
  • 2.      INFORMER les chefs d’entreprises sur la mise en place des dispositifs de formation et du CPF. Peu d’information circule à ce sujet depuis Janvier 2015….
  • 3.      FORMER les responsables RH pour mieux communiquer ces dispositifs avec les salariés afin de « donner » envie plutôt que d’éviter d’en parler par peur de « trop de formation demandées »
  • 4.      CLARIFIER la liste des formations dites « éligibles » au CPF afin d’en faciliter la prise en charge par les OPCA.
  • 5.      Débloquer les OPCA sur leur volonté de donner l’accès plus facilement aux formations, plutôt que de « jouer » le gendarme de la formation professionnelle et ainsi pénaliser tous les acteurs de la profession.
  • 6.      Organiser une maîtrise « technique » de la gestion des comptes demandés par les salariés (Surtout pour les gestionnaires de la caisse des dépôts et de consignation qui gère l’inscription des comptes CPFs…très en retard …)
  • 7.      DONNER envie aux salariés de se former avec une communication NATIONALE, ainsi clarifier le processus pour le rendre LISIBLE et ACCESSIBLE aux entreprises.

Tout est une question de communication. Le processus CPF est très mal enclenché.

Des campagnes de sensibilisation seraient en cours dès septembre 2015 pour clarifier la situation, qui est à ce jour nébuleuse, et critique dans le secteur de la formation.

A voir comment le message va –t-il passer et surtout comment va –t-il donner envie d’ouvrir son compte CPF ?  A suivre ……..

En attendant, 6 mois de perdu, des formations reportées faute d’inscrits et absence totale de prise en charge des dossiers de formation par les OPCA.

« Le premier des dysfonctionnements est d’ordre informatique. Actuellement, près de 25 000 demandes sont bloquées dans la plateforme en ligne administrée par la Caisse des dépôts, en charge de la gestion des demandes. » Source Libération – 14 avril 2015

Silence absolu sur la mauvaise organisation et grande discrétion.

BONNE CHANCE aux consultants-formateurs, le métier est en difficulté, nous devons encore attendre en espérant mieux en 2016 ?

Une plateforme par SMS permet aux freelances sans emploi de trouver du travail

Werkly, une plateforme dédiée aux freelances, intègre les SMS à son système afin que les indépendants en recherche d’emploi puissent continuer à suivre les offres de mission même sans accès à internet.

La plupart des entreprises utilisent désormais les réseaux sociaux et les sites d’annonce en ligne comme par exemple LinkedIn, en vue d’embaucher de nouveaux collaborateurs. En parallèle, moins de 50% des foyers en Louisiane (USA) ont un accès à internet, excluant de nombreuses personnes sans emploi, ce qui représente un très grand désavantage. Espérant résoudre cela, Werkly – qui est une plateforme dédiée aux freelances qui recherchent des missions – est en train d’étendre son système en y intégrant la communication par SMS, permettant dans la foulée aux chercheurs d’emploi qui n’ont pas accès au web, de consulter des annonces et y répondre via leur téléphone mobile.

Werkly est une communauté qui a atteint pas moins de 3 000 membres entre fin 2014 et maintenant. La start-up a d’ailleurs lancé une campagne de financement participatif sur Indiegogo afin de pouvoir intégrer les SMS à son système de communication, et connecter l’API de Facebook à sa plateforme. Weekly fonctionne notamment via un système d’échange qui met en relation des personnes en recherche d’emploi, comme du baby-sitting et du jardinage, avec des personnes proposant justement des emplois à courte durée.

Actuellement, les personnes en recherche d’emploi s’inscrivent sur la plateforme et y créent un profil en détaillant leur identité et compétences. Werkly met ensuite alors en relation ces personnes avec des contacts proposant des jobs pour seulement 2 dollars à chaque fois qu’une mission est contractualisée et concrétisée.

Si elle est concluante, l’intégration des SMS à la plateforme pourrait bien rendre plus égalitaire et juste la recherche d’emploi entre les indépendants et personnes au chômage qui ont accès ou non à internet. Il y a fort à parier que de telles initiatives pourraient être transposées à des fins tout aussi utiles sur d’autres thématiques.

Le petit truc à comprendre si vous voulez entreprendre

Cette semaine, j’ai rencontré une femme entrepreneur qui utilise depuis peu internet comme vecteur pour toucher plus de monde. A la tête d’une société de décoration intérieur, elle n’arrive toujours pas à capter des prospects malgré des dépenses importantes en publicité et la mise en place de partenariats avec des sociétés de son domaine. Après analyse de sa manière de fonctionner, le constat est clair : elle ne parle que de ses services sans « saupoudrer » et évangéliser son public à sa manière de travailler, ses valeurs et ses réalisations passées en expliquant pourquoi et comment elle travaille avec ses clients.

Délivrer de la valeur avant de vendre

L’avènement des produits d’informations est le meilleur exemple de la qualité du contenu que diffuse les blogueurs et entrepreneurs sur internet sur des thématiques toujours plus diverses les unes des autres. Il n’est pas rare de tomber sur des lancements de produits durant lesquels les entrepreneurs n’hésitent pas à délivrer des astuces, axes d’études afin d’aiguiller les prospects qui cherchent à résoudre un problème. Apporter de la valeur à vos lecteurs et prospects est très important dans le processus d’achat : un internaute qui aura été familiarisé avec votre approche, vos valeurs et reçu de votre part des conseils et astuces va changer complètement votre approche de vente. Le mécanisme de réciprocité fera que votre prospect tombera toutes les barrières psychologiques et la dynamique dans laquelle vous allez les mettre permettra à vos produits ou services de passer comme une lettre à la poste aux yeux de votre audience.

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Mise en place d’une offre d’essai pour une start-up

Pour le compte de ma société spécialisée dans le marketing internet, nous avons testé différentes approches pour susciter l’intérêt de nos prospects. Il ressort de l’étude que la mise en avant d’une période d’essai gratuite sans engagement permet d’augmenter énormément la manière d’appréhender les prospects, faire en sorte qu’ils testent l’outil par eux même afin d’être conscient du plein potentiel de celui ci. Après la période d’un mois d’essai, ils possèdent un rapport de performance qu’ils peuvent analyser à tête reposée. Ce rapport de performance sert de base pour la transition vers l’argumentaire commercial. L’éducation du prospect suit ainsi un processus minutieux durant lequel il se familiarise avec notre solution, et une fois la période de test terminée, c’est déjà presque comme si la collaboration était actée. Pour votre business, si vous êtes capable de cerner son besoin et lui montrer les pistes qu’il doit emprunter pour atteindre ses objectifs, alors vous aurez en main tous les arguments pour le convaincre de marcher avec vous. Il vous suffira alors de lui présenter votre offre clef en main qui résout son problème en le prenant par la main et le tour est joué !

Événements et mise à disposition de vos produits et services

L’organisation d’événements pour vos prospects leur permettant de tester vos produits et services et de bénéficier d’informations sur des sujets proches de votre domaine d’expertise sera un bon moyen de vous introduire dans leur esprit. Allez vous promener dans les marchés de Noël avec l’approche des fêtes et observez l’attitude des vendeurs : ils vous font participer, goûter à leur produit et vous font vous projeter dans l’utilisation de leur produit en vous mettant au cœur même de ce que le produit va vous permettre de réaliser. En prenant part à l’échange, vos freins psychologiques sont comme anesthésiés et vous êtes alors dans le bon état d’esprit pour que le marchand vous communique le prix ou qu’il vous fasse une offre qui sera à vos yeux irrésistible.

Internet permet aujourd’hui de lever de nombreuses barrières et d’aller plus vite dans la réflexion d’idées de business et la mise en place de prototypes sur le marché. Si vous n’avez pas vu passé mon petit guide pour y voir plus clair dans l’analyse de la concurrence et l’identification de potentiels business, vous pouvez demander votre exemplaire juste en dessous.

Accountants: Start Living in the Future

Accountants: Start Living in the Future

As the pace of change in today’s world continues to increase, CPAs and accountants need to focus their organizations on anticipating change, rather than merely responding to it, according to futurist and technology educator Dan Burrus — and that will mean developing both a new skillset and a new mindset.

Speaking on Monday at an event called “The Anticipatory CPA” sponsored by the Maryland Association of CPAs and the Business Learning Institute, Burrus highlighted the intense disruption going on in industry after industry — from Amazon in bookselling to Uber in transportation services — and warned that the accounting profession is not immune.

“If it can be done, it will be done, and if you don’t do it, someone else will,” he explained. “If you don’t shape your future, someone else will. You should be the ones shaping the future of the profession.”

To take control of that future, however, accountants will need to start thinking differently about their businesses in a number of different ways. “Right now, every company is a technology company,” Burrus said, and that means understanding the trends in technology that will affect your organization, from mobility and virtualization to interactivity and convergence, and much more.

More important, though, is the need to shift to a mindset that welcomes — or at least proactively pursues — forward-looking transformations. “Are you changing as fast as your customers?” Burrus asked. “Are you too busy to increase your relevance to your current customers?”

When it comes to embracing change, however, “Your biggest problem right now is that you’re really busy,” Burrus acknowledged. “Well, lots of companies were really busy just before they went bankrupt.”

“You need to anticipate problems,” he advised. “You could see most of next year’s problems if you weren’t so busy.”

A NEW TOOL

The event was held to announce the impending rollout of a new educational tool co-developed by Burrus, MACPA and the BLI called The Anticipatory Organization: Accounting and Finance Edition,” which is designed to teach CPAs the skills they need to be “anticipatory” — to identify important trends and act upon them.

“The change we don’t like is the change we didn’t see coming — but we can see more change coming than we think,” Burrus noted, and the Anticipatory Organization learning modules are designed to give CPAs the tools and language to know what will happen in the future and position themselves and their clients accordingly.

The future is much easier to predict than most people think, Burrus explained: The sun will rise tomorrow, for instance, summer will follow spring, and computing power will increase in accordance with Moore’s Law. Many future events follow predictable cycles; still others are based on currently known facts — the aging of the Baby Boomers (and everyone else, for that matter) is inescapable.

Burrus wants accountants to learn how to identify these “hard” trends that will happen and how to differentiate them from “soft” trends that might happen. (He gave the example of Bitcoin: Its individual success is a soft trend that cannot be guaranteed with any certainty; the future proliferation of virtual currencies, however, is a hard trend because others are highly likely to pick up on the new model.)

Once you learn how to identify hard trends, “It’s amazing how much we can predict in a world of unpredictability,” Burrus said.

The AO modules are short videos, 3-5 minutes long, that introduce a single concept and then lead the user through “rapid application activities” to help them apply what they’ve learned in such a way that it sticks with them better. They will qualify for CPE credits, and the BLI expected to roll them out within a week.

LANGUAGE CLASSES

Perhaps most important, the program aims to teach CPAs a new language.

“Stop giving your opinion,” Burrus suggested. “Start talking in future facts. This is not, ‘Here’s what I think will happen’ — it’s ‘Here’s what will happen.’”

That may mean communicating differently with clients, he warned, and may require what he called a “time travel audit,” where you check to find out what where they are in terms of technology and their attitudes toward the future. If they’re not into digital information, for instance, then you should present them information on paper. “Be in your customer’s time zone, not yours,” Burrus said. “Give them paper, but then ask if you can show them even more on your tablet. Walk them into the future.”

To be ready for that future, though, CPAs will need to start thinking about it themselves, dedicating time to taking the long view and identifying those forward-looking hard trends, rather than being caught up in the ever-present crush of current business.

“Take an hour a week to unplug from the present and plug into the future,” Burrus counseled. “You’re going to spend the rest of your life there.”

New Research on the Visible Expert℠ Advantage in Management Consulting

As a management consulting firm, you’re constantly navigating the challenges that come with a continuously changing industry. These challenges and the marketing initiatives you prioritize in response shape the entire trajectory of your firm—but what if you could address all of your challenges and priorities with one major change to your firm’s personnel?

That’s where Visible Experts come in. But before we get into the benefits of becoming or developing these experts in your firm, let’s back up and showcase how we came to this conclusion.

Breaking Down Challenges and Priorities

Recent research from the Hinge Research Institute identified three top business challenges that management consulting firms are currently facing:

  • Attracting and Developing New Business (81.1 percent)
  • Dealing with a Difficult Economy/Competitive Marketplace (25.2 percent)
  • Finding/Keeping Good People (24.4 percent)

“Attracting and Developing New Business” was the most popular answer by a wide margin. Not surprisingly, generating new business was a top challenge for professional services firms across industries. However, management consulting firms identified it as a top challenge as a higher rate than any other industry.

When asked how they planned to address these challenges, management consulting firms reported these four marketing initiatives as their top priority:

  • Try to Generate More Referrals (47.6 percent)
  • Increase the Brand Visibility of Your Firm (43.6 percent)
  • Increase the Visibility of Firm Experts (42.7 percent)Free Report - Visible Expert Research Study: Management Consulting Edition
  • Develop a More Compelling Message to Potential Clients (42.7 percent)

All four of these priorities can be met with the expanded credibility that comes with becoming or developing high-visibility experts within your firm. However, while our research clearly demonstrated the importance of Visible Experts across all professional services industries, there were a few standout differences for management consulting firms.

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The Visible Expert Advantage in Management Consulting

Management Consulting Visible Experts Can Command Higher Rates

Top level Visible Experts in management consulting can succeed with higher billing rates than other industries. Here’s the breakdown comparison for what top level experts charge in comparison to other average professionals in other industries:

  • Technology services: 9x the billing rate of average professionals
  • AEC: 8x the billing rate of average professionals
  • Accounting and financial services: 14x the billing rate of average professionals

What about the management consulting industry? 17x the billing rate of average professionals. This suggests that Visible Experts are even more highly valued and sought after in the consulting field than they are in other professional services.

Consulting Experts Generate Leads From Multiple Sources

Our results showed that, in most other professional services industries, Visible Experts relied heavily on traditional referrals to generate leads for their firms. However, the top lead sources for management consulting experts were speaking engagements and book publications.

This directly highlights the marketing tools that management consulting experts find the most impactful—like books, keynote addresses and other speaking engagements. By seeking out leads from various sources, high-visibility experts in the consulting industry are bringing in a great deal of new business for their firms, while increasing their personal visibility.

The Accessibility of High Visibility Expertise

Management consulting experts are well-positioned to succeed at reaching Visible Expert status. Our research found a subset of experts who rose to high visibility at a much faster pace than other experts. These Fast Trackers’ journeys were distinguished by three key characteristics:

  • They focused on a niche
  • They embraced content marketing
  • They wrote a book

With these three approaches, experts in the management consulting field are able to get on the fast track to enjoying the benefits of Visible Expert status. This shows that, while building a reputation as an expert in the management consulting field certainly doesn’t happen overnight, it is more accessible to those willing to commit to a systematic process. Firms that take the time and put forth the effort to cultivate experts can reap the rewards of increased growth and a strengthened brand.

To learn more about cultivating Visible Experts in the management consulting industry, get our full research study here as a free download.