Monthly Archives: septembre 2015

L’Alsace, Rhône-Alpes et la Bretagne en tête des régions où il fait bon entreprendre

entrepreneuriat

L’étude « Où entreprendre en France ? » menée par StarOfService, désigne l’Alsace, le Rhône-Alpes et la Bretagne comme les trois régions les plus favorables à l’entrepreneuriat.


La seconde édition de l’étude « Où entreprendre en France ? » réalisée StarOfService auprès de 22 510  dirigeants d’entreprises de PME de son réseau, désigne l’Alsace, le Rhône-Alpes et la Bretagne comme les grandes championnes de l’entrepreneuriat en France (vs la Basse Normandie, l’Alsace, la Franche Comté et l’Auvergne en 2014). En queue de peloton, ce sont les régions Limousin et Languedoc-Roussillon qui obtiennent les plus mauvais scores (vs Centre et Limousin en 2014).

L’ensemble des résultats peuvent être consultés sur cette carte.

Les chefs d’entreprises interrogés se sont exprimés sur l’attractivité, l’accueil, et l’environnement de leurs régions, de leurs départements et de leurs villes. Parmi les critères évalués, ont été pris en compte : le sentiment général exprimé de l’attrait d’un lieu, la facilité à la création d’une petite entreprise, la facilité d’embauche, l’environnement réglementaire général, la simplicité des réglementations (santé et sécurité, de l’emploi, la fiscalité, l’administration, l’urbanisme…), etc. Le tout donnant une note pouvant aller de A à F.

« Le nombre de chômeurs et de sous-employés ne cesse de s’élever en France, c’est pourquoi l’environnement réglementaire rencontré par les petites entreprises compte plus que jamais. De plus, la hausse de l’auto-emploi démontre l’importance d’un environnement d’affaires favorable à de nouvelles et petites entreprises. La recherche sur le taux de création d’affaires montre combien il est important pour les économies locales d’avoir des politiques qui sont accueillantes afin que les entrepreneurs aient un rempart contre les fluctuations du marché du travail », explique Lucas Lambertini, co-fondateur de StarOfService.

« Où entreprendre en France en 2015 ? » montre une amélioration générale des points de vue des PME et des auto-entrepreneurs français vis-à-vis de la France. Mais il reste beaucoup à faire pour fournir un environnement propice au développement des entreprises. Seul un quart des dirigeants d’entreprise sondés constatent une amélioration de la situation économique de leur région comparée à celle du pays. 46,7 % ne voit aucune différence entre l’économie régionale et l’économie nationale. Le reste, soit 27,6 % des répondants, pense que la situation économique de leur région s’est dégradée.

Le réseautage: une activité essentielle à tout administrateur potentiel

Gouvernance | Jacques Grisé

À chaque semaine je donne la parole à Johanne Bouchard* qui agit à titre d’auteure invitée sur mon blogue en gouvernance. Ce billet est une reprise de son article publié le 22 juin 2015.

L’auteure a une solide expérience d’interventions de consultation auprès de conseils d’administration de sociétés américaines et d’accompagnements auprès de hauts dirigeants de sociétés publiques.

L’auteure a une solide expérience d’interventions de consultation auprès de conseils d’administration de sociétés américaines et d’accompagnements auprès de hauts dirigeants de sociétés publiques.

Dans ce billet, elle aborde le sujet de l’importance du réseautage, un préalable à l’obtention de postes d’administrateurs.

Quels conseils une personne qui connaît bien les rouages du processus de composition des CA d’entreprises privées, publiques, petites ou grandes, peut-elle prodiguer, simplement et concrètement, au sujet du thème du réseautage ?

Bonne lecture ! Vos commentaires sont les bienvenus.

Réseautez | Parce que vous ignorez qui vous ignorez!

Bien que le vieil adage «…

Voir l’article original 760 mots de plus

Pour un entrepreneur la 1ère motivation est de diriger et fédérer une équipe, un collectif

equipe entrepreneur

L’entrepreneuriat est indubitablement une tendance de plus en plus forte dans l’Hexagone. C’est pour cette raison que l’IFOP a souhaité réaliser une étude en partenariat avec Banque Populaire, pour tenter de tirer le portrait de ces entrepreneurs de demain. 500 dirigeants d’entreprise se sont ainsi prêtés au jeu pour tenter de dessiner les contours du monde économique de demain, en révélant leur vision de l’entrepreneuriat. Maddyness, partenaire de l’opération, revient sur les 3 tendances détectées au sein de cette étude.


« Entrepreneur pour moi, c’est comme une feuille vierge ! Le bonheur de pouvoir faire ce qu’on veut, de la manière qu’on le veut, avec le stress dû aux innombrables possibilités et la nécessité de garder le cap sans que personne ne nous donne d’indication… » résume Sébastien Caron, CEO de Mapstr.

1 – L’entrepreneuriat, une histoire de valeur et d’équipe

A l’heure actuelle, les jeunes diplômés sont de plus en plus enclins à monter leur entreprise, mais tous ne défendent pas les mêmes valeurs et n’ont pas les mêmes motivations. Plus de 30% des entrepreneurs interrogés aspirent être reconnus, à la fois par leurs pairs (« être une référence dans son secteur ») et par leurs salariés alors que seuls 14% d’entre eux citent la gestion des relations sociales comme étant leur ambition première.

« Seul on va plus vite ; ensemble on va plus loin ». L’adage est connu mais mérite d’être rappelé pour qualifier l’aventure entrepreneuriale d’humaine. L’entrepreneur de demain serait attaché à la défense de la notion de « collectif », ce qui aurait donc un impact sur les nouvelles formes de management et de hiérarchie. En effet, selon l’étude de Banque Populaire, 30% des entrepreneurs ont pour motivation première de diriger et fédérer une équipe, quand 17% des entrepreneurs placent la création de valeur en seconde position. Enfin, il est intéressant de noter que les notions de Liberté et d’Indépendance sont mentionnées à 14% comme la motivation première.

« Je suis libre et responsable, et donc tous les jours il faut trancher, sur des petits ou des grands sujets pour Pitchy, mais il faut prendre des décisions. L’entrepreneur est libre de ses choix, et il en est donc responsable. La liberté de l’entrepreneur n’a rien à voir avec le fait de ne pas avoir de chef au dessus et donc pas de contraintes, elle a à voir avec le fait de se sentir responsable de quelque chose, de quelqu’un, et quand l’entreprise grandit, de quelques uns », ajoute Lionel Chouraqui, cofondateur de Pitchy.

Le bien-être personnel passerait-il après l’épanouissement de l’équipe ?

2 – Des avantages généralement plus forts que les contraintes

Si la fiscalité semble être une préoccupation justifiée pour les entrepreneurs, ces derniers semblent avoir à coeur de faire évoluer le système juridique. En effet, seulement 9% des personnes interrogées ne jugent pas important l’impact juridique dans le développement de leur société. La très large majorité souhaiterait bénéficier d’une juridiction plus flexible à propos du contrat de travail (32%) ou de l’organisation du travail (30%).

Mais une prise de conscience commune semble avoir lieu sur la question de l’investissement en Recherche et Développement pour les 5 prochaines années. Un élément important et essentiel pour 75% des entrepreneurs, qui y voient une garantie de survie de leur activité.

 « Je perçois le métier d’entrepreneur comme d’une richesse inouïe. D’ailleurs ce n’est pas un métier c’est un style de vie, une expérience humaine : c’est des rencontres (d’utilisateurs, d’autres entrepreneurs), un apprentissage permanent, technique bien sur mais aussi et surtout sur soi.Depuis que je suis entrepreneur, mon horizon c’est élargit à un point incroyable : je gagne 100 fois moins qu’avant, mais je rencontre des gens extraordinaires de tout horizon, j’ai l’impression de participer à la construction de rêves, j’apprends chaque jour (parfois dans la douleur). Bref ma vie d’entrepreneur est d’une richesse inouïe » raconte Sébastien Caron, CEO de Mapstr.

3 – La place de l’Homme dans l’aventure

Et si ces entrepreneurs ne s’étaient pas lancés ? « Si je n’avais pas été entrepreneur, j’aurai surement rejoint une équipe d’entrepreneurs qui croient en leur projet et auquel je crois également. Que ce soit pour m’associer ou simplement pour être employé. Je pense qu’un des premiers critères d’épanouissement professionnel est lié à la vision de l’entreprise. Si on est en désaccord avec cela, un jour ou l’autre, on se réveille en se demandant ce que l’on fait là » annonce Edouard Petit, CEO de Bunkr, qui justifie par ces mots, la place de la vision et du projet montée par une équipe. L’entrepreneur de demain se doit d’être muni d’une feuille de route, permettant à d’autres personnes convaincues par cette vision, de le rejoindre.

Si certaines études tendent à démontrer que le salarié pourrait changer de forme dans les prochaines années, celui-ci permet toutefois à certains profils de s’épanouir dans une démarche d’intrapreneuriat.

 « Je trouve que ce qui émerge en ce moment autour de l’intrapreneuriat est assez intéressant. Le fait que les entreprises se posent la question de se réinventer est un bon point de départ ; si en plus elles donnent les moyens à des salariés en interne de pouvoir mener ces projets : pourquoi pas.Après je pense que ces projets doivent être pilotés directement avec les dirigeants des organisations, que ça soit une réelle volonté de leur part, pas uniquement « un nouveau truc à la mode »… » conclut Edouard Petit.

Mais où est passée ma productivité ?

Chronique de Laurence Lacrosaz

Lorsque notre productivité est en berne, la psychologie peut nous fournir des solutions simples pour y remédier. Comme les sportifs de haut niveau, nous pouvons améliorer notre performance en gérant notre niveau de stress.

Victoire ! Vous avez réussi à bloquer quelques heures pour avancer sur vos dossiers : pas de réunions, pas d’interruptions pour vous détourner de ce qui est vraiment important.

Vous commencez par revoir un mémo. A mi-parcours, vous réalisez que vous ne travaillez pas sur la dernière version et que vos commentaires ne servent plus à rien. Vous partez alors à la recherche de cette bonne version, mais vous vous perdez en chemin dans des échanges de mails sans rapport avec le point qui vous occupe. Déjà passablement irrité(e), vous tentez de repartir d’un bon pied avec un autre dossier, mais votre concentration n’est pas au mieux et il n’en sort pas grand-chose.

Beaucoup d’activité, peu de résultats, et une frustration croissante. Votre attention papillonne à la surface des choses sans se fixer vraiment, alors que vous ne ressentez pas de problème de motivation, ni de fatigue.

Que se passe-t-il?

Les psychologues ont une explication simple pour ce problème : la loi de Yerkes-Dodson.

Cette loi stipule  que la performance évolue en fonction du niveau de stress, ou, si l’on veut employer la terminologie plus positive des psychologues, du niveau d’activation.

De manière générale, une augmentation du niveau d’activation pousse la performance vers le haut, jusqu’à son point optimal. Au-delà de ce point par contre, la performance se détériore puis s’effondre.

La loi de Yerkes-Dodson a été formulée pour la première fois en 1908. Elle est aujourd’hui très utilisée par les psychologues du sport. Les sportifs pro apprennent ainsi à gérer leur niveau de stress pour rester dans la zone centrale de la courbe quoi qu’il arrive.

Mon opinion est qu’il n’y a pas que les sportifs qui ont besoin de performance : nous aussi. Et lorsque nous nous retrouvons dans la zone bleue du graphique, notre performance optimale est très, très loin. Nous n’arrivons pas à nous concentrer, nous faisons des erreurs que nous ne faisons pas en temps normal et nous perdons du temps.

Que faire pour augmenter son niveau de performance ?

La première chose est de remarquer ce qui est en train de se passer: dans le cas qui nous occupe, pas assez de « bon stress ». Ce bon stress est largement déterminé par les stimulations dont nous faisons l’expérience, donc :

Cherchez le contact: parmi les stimulations possibles, les échanges avec les autres sont primordiaux. Si vous n’arrivez pas à démarrer, prenez votre téléphone pour discuter d’un point de votre to-do-list avec un collègue, provoquez une réunion, envoyez des mails. S’isoler pour pouvoir avancer est tentant, mais parfois contre-productif

Bougez : le niveau d’activation est aussi déterminé par l’activité physique. Nul besoin de courir un marathon, se lever pour aller chercher un verre d’eau ou faire le tour du pâté de maisons peut suffire à augmenter votre attention.

Augmentez la stimulation sensorielle, par exemple en écoutant de la musique. Et oui, vos ados qui font leurs devoirs avec leur casque sur les oreilles n’ont donc pas forcément tort.

Enfin si rien de tout cela n’est possible, une solution éprouvée est de parcourir ses mails. Dans la masse, il y aura forcément un interlocuteur à qui vous aurez envie de faire avaler son Powerpoint page par page. Remerciez-le ! Il va peut-être sauver votre matinée grâce à la production d’adrénaline qu’il provoque.

Plus sérieusement, gérer votre niveau de stress, quand il est haut mais aussi quand il est bas, est l’un des outils les plus puissants dont vous disposez pour fonctionner au mieux de vos capacités.

Si ce sujet vous intéresse et que vous voulez plus d’informations, voici un excellent article de Daniel Goleman. Vous pouvez aussi poser vos questions ou faire vos remarques, dans les commentaires.

Ubérisation des Experts-Comptables : de quoi parle-t-on ?

En décembre 2014, interviewé par le Financial Times, Maurice LEVY, le PDG de Publicis invente un néologisme : l’UBERISATION. « Tout le monde a peur de se faire ubériser et de subir le même sort que les chauffeurs de taxi, subitement concurrencés par les véhicules de tourisme avec chauffeur d’Uber… » dixit Maurice LEVY. Si cette nouvelle expression n’a pas encore été immortalisée par l’Académie Française, il y a de fortes chances pour qu’elle apparaisse dans la prochaine édition du Petit Larousse. En moins de 6 mois, l’Ubérisation est désormais sur toutes les bouches des dirigeants, économistes, syndicats et hommes politiques français.

La Profession d’expertise comptable n’échappe pas à cette règle et une partie de notre plénière de Genève y a d’ailleurs été consacrée. D’Ubérisation, il en sera évidemment question d’ici quelques semaines au 70ème congrès des Experts-Compables à Paris avec pour thème central, le Numérique.

A l’aube de ce rassemblement annuel des Professionnels du chiffre, interrogeons-nous sur ce que pourrait être réellement l’Ubérisation chez les Experts-Comptables ?

Car trop souvent dans votre Profession, ce phénomène de concurrence soudaine et violente n’est associé qu’à l’apparition des comptabilités en ligne et d’une façon plus générale aux offres dites Low Cost.

Il n’est pas d’article sur l’Ubérisation de la Profession qui ne cite pour seul exemple le fameux cabinet on line ECL Direct. Mais au-delà du Low Cost, l’Ubérisation est aussi :

  • « Collaborative »,
  • « Désintermédiation »,
  • « Révolution sociale »,
  • « Vecteur de satisfaction ».

Panorama des menaces réelles, potentielles ou à venir au travers de 5 hypothèses.

Hypothèse N°1 – Une économie collaborative

La multiplication des plateformes de mise en relation a fait naître une nouvelle économie dite collaborative et parfois solidaire. Pour quelques dizaines d’euros, je prête mes services de bricoleur, de chauffeur, de cuisinier… je loue mon appartement, ma tondeuse ou ma voiture.

Après les particuliers, ce phénomène touche désormais le monde de l’entreprise où chacun peut être son propre patron ou arrondir ses fins de mois tout en restant salarié.

Le chiffre d’affaires de cette nouvelle économie devrait se multiplier par 25 d’ici une petite dizaine d’années d’après PwC pour dépasser les 300 milliards d’euros. On ne peut donc pas parler de phénomène de mode ou passager !

Bien sûr, tous les métiers ne sont pas touchés, car beaucoup restent protégés par leur réglementation.

C’est le cas de la tenue de comptabilité qui ne peut être réalisée pour le compte d’entreprise à titre d’indépendant. Même si beaucoup de comptables s’affranchissent de cette réglementation, cela reste un phénomène « circonscrit ».

Si une entreprise contourne la loi en imaginant un montage juridique « astucieux » (c’est le cas par exemple d’Ornikar pour les auto-écoles et bien évidemment d’Uber pour les taxis), ou si plus simplement un assouplissement de la réglementation autorise la tenue de la comptabilité par des « bookkeeper » il y a fort à parier que nous verrons fleurir des milliers d’offres de services de tenue à bas coûts.

Beaucoup d’experts-comptables disent s’y être préparés mais il n’est pas certains qu’ils en mesurent l’impact réel.

Hypothèse N°2 – Une désintermédiation de la relation client

Aujourd’hui, vos clients sont digitalisés (tablette, smartphone,…) et reçoivent en direct des offres de logiciels de comptabilité et de gestion en ligne. Elles leur proposent des outils de pilotage et des offres utiles pour gérer leur entreprise.

Un accès direct est souvent proposé à l’expert-comptable qui devient de facto « invité » de la plateforme. Son influence s’affaiblit inéluctablement.

Imaginez par exemple que le solde de trésorerie de votre client soit tendu. La plateforme lui propose immédiatement son service de recouvrement des créances clients. En ayant la main mise sur la gestion de vos clients, ces plateformes peuvent multiplier les services et les produits additifs à l’infini !… « Pour 12€ de plus par mois, accédez à tel ou tel service… ».

Et pourquoi pas des offres de paye ou de juridique (statuts en ligne…).

Contrairement à l’hypothèse N°1, l’enjeu ne se situe plus au niveau de la comptabilité mais plutôt sur l’accompagnement de gestion, et plus généralement le Full Services comme le définit l’Ordre des Experts-comptables (conseil en gestion, financement, assurance, investissements, etc.).

Or tout le monde sait que, demain, les marges se reconstruiront avec ces services… pas avec les bilans. A l’heure des choix des outils collaboratifs, les Experts-comptables devraient exiger de leur fournisseur informatique qu’il s’interdise de « vendre directement » aux entreprises. Le cabinet doit avoir la maîtrise de la relation clients a fortiori quand il a joué le rôle de prescripteur !

Les gros cabinets l’ont bien compris. A commencer par In Extenso avec le rachat de l’éditeur Ibiza qui lui assurera une totale indépendance. Fiducial poursuit aussi cette politique depuis plus de 20 ans.

 Hypothèse N°3 – Une révolution sociale du portefeuille clients

Le salariat est-il mort ? Allons-nous vers une économie d’auto entrepreneurs ?

C’est dans ces termes que Frédéric Fréry, professeur à ESCP Europe introduit sa présentation « Échapperez-vous à l’Ubérisation ? » dans une vidéo Precepta stratégiques du 16 juillet dernier.

La menace du modèle social actuel rejoint l’hypothèse N°1 décrite précédemment, mais il s’agit ici d’envisager l’Ubérisation par le prisme de vos clients et non plus de vos seuls cabinets.

Qu’adviendra-t-il si le modèle économique français était majoritairement constitué d’auto-entrepreneurs d’un côté et de plateformes de l’autre ? On imagine mal la capacité contributive et les besoins de ces microstructures équivalents à celles de vos entreprises actuelles aussi petites soient ces dernières.

Ainsi, la révolution numérique et l’Ubérisation peuvent grandement impacter les cabinets par le seul fait qu’ils modifieront la composition de leur portefeuille clients. Cette 3ème menace nous paraît inéluctable.

Hypothèse N°4 : combler une insatisfaction latente

Les deux principaux piliers de l’Ubérisation sont : le prix et la satisfaction (ou la chasse à l’insatisfaction).

Une étude récente sur l’Ubérisation (il en existe désormais des centaines sur le web !) explique clairement que l’objectif des Barbares, c’est dans ces termes que l’on appelle les « Ubérisants », est de cibler prioritairement les secteurs d’activité aux deux caractéristiques suivantes :

  1. Il existe un fort effet de levier pour baisser les prix avec le recours aux nouvelles technologies,
  2. Il existe un déficit de satisfaction de la part de la clientèle servie.

S’agissant du prix, nous l’abordons ci-après dans l’hypothèse N°5 et le Low-Cost.

Arrêtons-nous un instant sur l’insatisfaction.

Toutes les études le prouvent, à commencer par les résultats permanents du baromètre Sat Tools (un outil de mesure de la satisfaction clients des Experts-comptables), vos clients sont satisfaits pour ne pas dire très satisfaits de vos prestations.

Pour autant, il perdure un « espace d’insatisfaction », une sorte de talon d’Achille de la Profession : les Experts-comptables sont réactifs et non pas proactifs. Ils interviennent vite et n’hésitent pas à donner de leur personne, mais très (trop) souvent a posteriori.

Deux raisons pour expliquer cette situation :

  1. Il est quasiment impossible d’anticiper tous les besoins des clients et tous les événements susceptibles de toucher leur entreprise (il faudrait a minima les voir tous les mois),
  2. Les Experts-comptables vendent toujours des services aux clients qui leur demandent ; or précisément, ils devraient les convaincre de les acheter dès lors où ils sont persuadés qu’ils leur seront utiles pour la bonne conduite de leurs affaires. Cette démarche d’argumentation est trop souvent assimilée à de la vente forcée dès lors où le client n’a pas pris conscience de son besoin latent. C’est un vaste débat !…

Résultat, cette situation génère de l’insatisfaction de la part des clients accentuée par une ambiguïté dont les Experts-comptables sont pour grande partie responsables, n’en déplaise à nos lecteurs. Au moment de contracter avec leurs futurs clients, ils se présentent quasiment tous comme les co-pilotes de l’entreprise.

Or dans l’imaginaire du client, le co-pilote est celui qui prévoit tous les événements à venir. Le client est bercé par l’illusion que l’expert-comptable va lui tracer la route en permanence. C’est d’une part, techniquement difficile, et d’autre part ça serait très cher à un moment où le client est très regardant sur les tarifs.

Si nous faisons le lien avec l’hypothèse N°2, la désintermédiation de la relation client, on se rend compte très rapidement que les plateformes de gestion en ligne peuvent pallier cette insatisfaction. Ce phénomène sera accentué par le fameux « Big Data ».

Les exemples pour l’expliquer sont nombreux et pourraient faire l’objet d’un prochain article. Mais ce qui est certain, c’est qu’en analysant en permanence la position de trésorerie de votre client, ses dus fournisseurs et clients, son portefeuille de commandes avec les acomptes à venir, ses charges abonnées et récurrentes, celles à venir… la « machine » est capable de l’alerter sur un éventuel incident de trésorerie à près de 3 mois… et de lui proposer un accompagnement adapté.

Pendant que vous serez occupé par les longues périodes fiscales, les offres d’accompagnement en ligne prendront le relais de votre relation « Client » pour le plaisir de ce dernier. Certains réveils peuvent être difficiles…

Hypothèse N°5 : le Low Cost !

Nous avons gardé le plus « simple à percevoir » pour la fin. L’Ubérisation est évidemment Low Cost.

Numérisation, facture électronique, comptabilité de trésorerie, devis en ligne, communication digitale, coffre-fort électronique, portail déclaratif, Gestion Electronique des Documents, Cloud, Business Intelligence,… est-il nécessaire de rappeler toutes les technologies abordées au prochain congrès de l’Ordre et qui sont autant de possibilités pour gagner en productivité et baisser le coût des dossiers.

Bien sûr, l’Ubérisation est avant toute chose numérique, et toutes les tâches de saisie et de contrôle peuvent être semi automatisées, voire complétement automatisées. On va remplacer du temps homme par du temps logiciel. Mixées avec des modèles de commercialisation digitale, on imagine aisément la floraison à venir de cabinets 100% en ligne.

ECL Direct, comme mentionné en introduction, a ouvert le bal. Déjà plusieurs dizaines de cabinets l’ont déjà rejoint :ComptaInTouch, ça compte pour moi, Compt@Direct, Le Net Expert Comptable, Socic, la Compta Clémentine pour ne citer qu’eux.

La digitalisation de la donnée client et la simplification des seuils peuvent accélérer l’arrivée de nouveaux entrants sur le marché, à commencer par les banques : on en parle depuis 20 ans !

La Profession d’expert-comptable est donc ubérisable comme toutes les autres…

Face à cette déferlante de nouvelles technologies, et comme tous les optimistes clairvoyants aiment le rappeler, il existe autant de menaces que d’opportunités. Mais une chose est certaine, les cartes vont être rebattues. Les cabinets dont les honoraires de tenue sont encore prépondérants seront évidemment les premiers concernés. Ceux qui se sont déjà positionnés (spécialisation technique ou sectorielle) sont beaucoup mieux préparés.

Comme le rappelle le Président de l’Ordre à ses membres : « les Experts-Comptables seront de plus en plus « EXPERTS » et de moins en moins comptables. Nous allons inéluctablement vers une montée en gamme des missions pour pallier à la banalisation de la tenue.

En matière numérique, l’alternative consiste donc à innover en proposant des offres aussi compétitives voire meilleures que les plateformes « barbares ». Les Experts-Comptables doivent épouser la digitalisation sans perdre leurs valeurs (confiance, proximité, indépendance…) : ne pas changer sa façon d’être mais sa façon de faire, thème de notre dernier rassemblement à Genève.

La loi Macron du 6 août 2015 leur ouvre des perspectives de missions aux périmètres très larges. En alliant ces opportunités avec le pouvoir des nouvelles technologies (mise en réseau avec les clients, imprégnation totale dans leur chaine de valeur et travail collaboratif), gageons qu’ils pareront aux 5 hypothèses envisagées précédemment.

Par Jerome CLARISSE RCA

Cette astuce vous permettra de mieux parler en public

Les prises de parole en public sont incontournables dans le monde professionnel. Voici une méthode pour éloigner l’anxiété et mener sa présentation de main de maître.

Pour beaucoup, parler en public est un véritable cauchemar. Un cauchemar où l’on s’imagine dévêtu devant des inconnus, les jambes flageolantes et les mains moites au moment de prendre la parole. Heureusement, il existe un moyen relativement simple pour diminuer cette anxiété : adressez-vous à vous-même comme vous le feriez à une personne qui se trouverait dans la même situation que vous.

Selon une recherche menée par le psychologue et doctorant Ethan Kross, de l’université du Michigan, utiliser son prénom ou le pronom « tu » plutôt que « je » peut aider à surmonter le stress. Kross a demandé à des étudiants de faire un discours sur le sujet suivant : Pourquoi pourriez-vous exercer l’emploi de vos rêves ?

Tous les participants disposaient de cinq minutes pour se préparer. Le chercheur a également demandé à tous les étudiants de noter sur papier leur ressenti avant leur prise de parole.

Kross a demandé à un premier groupe d’utiliser le pronom « je » et à un deuxième groupe les pronoms « tu » ou « il/elle ». Les résultats sont éloquants. Les participants du premier groupe étaient en état de stress et écrivaient des phrases telles que « comment puis-je écrire un discours en seulement cinq minutes ? ». Ceux du deuxième groupe étaient plus confiants et se motivaient en disant « tu peux le faire John ». D’après l’évaluation réalisée par un jury indépendant, les discours des participants du second groupe étaient plus convaincants. Les participants du second groupe étaient également moins susceptibles de ruminer leur prestation et d’en avoir honte après être passé.

Utiliser son prénom ou le pronom « tu » plutôt que « je » peut aider à surmonter les expériences stressantes

D’autres études de Kross suggèrent que, lorsque les personnes utilisent leur prénom, elles ont tendance à considérer les situations stressantes (dont les prises de parole en public) comme un défi plutôt que comme une menace. De plus, quand elles utilisent ce procédé, elles ont l’impression d’aider un ami. « C’est très facile de conseiller ses amis, mais quand il s’agit de nous, c’est plus difficile », a déclaré Kross à Psychology Today. « Les personnes qui appliquent cette méthode et qui utilisent leur prénom prennent de la distance avec eux-mêmes, ce qui les aide à réussir. »

Cette étude vient s’ajouter à un corpus de recherches croissant sur le pouvoir de stimulation du « dialogue intérieur » et en particulier sur l’importance de s’adresser à soi-même comme à une personne extérieure.

Evidemment, il n’est pas toujours facile de mener un « dialogue intérieur » stimulant avec vous-même au bureau. Mais le simple fait d’écrire vos pensées et d’utiliser la deuxième ou la troisième personne peut vous aider (une des auteurs de l’études’envoie des e-mails quand elle est stressée). Cette simple modification linguistique peut faire une grande différence à la fois dans votre attitude et dans votre performance.

Article de Shana Lebowitz. Traduction par Manon Franconville, JDN.

Voir l’article original : Here’s a simple trick to perform better in stressful situations

Cinq (5) conseils utiles pour obtenir le poste convoité sur un CA

Gouvernance | Jacques Grisé

À chaque semaine je donne la parole à Johanne Bouchard* qui agit à titre d’auteure invitée sur mon blogue en gouvernance. Ce billet est une reprise de son article publié le 16 juin 2015.

Johanne a une longue expérience d’interventions de consultation auprès de conseils d’administration de sociétés américaines et d’accompagnements auprès de hauts dirigeants de sociétés publiques.

Dans ce billet, elle aborde un sujet qui intéressera beaucoup de candidats à des postes d’administrateurs.

Quels conseils une personne qui connaît bien différentes facettes d’une dynamique efficace des CA d’entreprises privées, publiques, petites ou grandes, peut-elle prodiguer, simplement et concrètement ?

Bonne lecture. Vos commentaires sont les bienvenus.

Vous ciblez un poste à un CA? Voici cinq (5) conseils utiles pour l’obtenir

Les conseils d’administration ont toujours attiré des candidats de calibre, mais aujourd’hui ces postes sont de plus en plus convoités. Et c’est bien qu’il en soit ainsi. Siéger à un…

Voir l’article original 1 435 mots de plus

Comment tester son projet de création d’entreprise ?

couveuse

Il existe plusieurs solutions ou« outils » pour tester son projet de création d’entreprise en grandeur nature. Couveuse d’entreprise, portage salarial, pépinière, accélérateur de startups… Le blog du dirigeant vous décline les différentes possibilités de tester son activité, leurs avantages et leurs inconvénients.

La couveuse d’entreprise

La couveuse d’entreprise (ou incubateur) est avant tout un hébergement juridique, c’est-à-dire qu’elle vous prête son numéro SIREN afin que vous puissiez facturer légalement sans devoir vous immatriculer auprès de l’organisme consulaire dont relève votre activité. En clair, vous faites tout comme une entreprise, mais vous n’en êtes pas encore une.

En tant que « couvé », votre statut social reste inchangé, et c’est là un gros avantage !  Demandeur d’emploi indemnisé, bénéficiaire des minimas sociaux… Vous conservez vos droits à taux plein. A contrario, le chiffre d’affaires que vous réalisez est bloqué sur un compte bancaire appartenant à la couveuse et vous ne pouvez récupérer cet argent que sous forme de frais professionnels. À l’issue de la période de test en couveuse d’entreprise, cette dernière vous verse le solde, sous forme de salaire, déduction faite de charges sociales.

couveuseLes couveuses d’entreprises proposent également des prestations de conseil et d’accompagnement en développement d’entreprise : des rendez-vous sont organisés régulièrement avec un conseiller dédié et les couvés ont accès à un catalogue de formations et de rendez-vous collectifs.

Les avantages de la couveuse d’entreprise

  • le maintien des indemnités chômages et des minimas sociaux,
  • un accompagnement personnalisé au développement de son entreprise,
  • des formations, ateliers, rendez-vous collectifs qui permettent (aussi) de développer son réseau et d’échanger avec d’autres couvés,
  • une assurance civile professionnelle incluse.

Les inconvénients de la couveuse d’entreprise

  • l’entrepreneur ne peut pas vivre de son activité pendant la période de test (impossibilité de récupérer son chiffre d’affaires autrement que sous forme de frais professionnels),
  • durée limitée de test, de 6 mois à 3 ans selon la couveuse, durant laquelle l’entrepreneur n’est pas immatriculé. À l’issue du test, il devra prendre une décision : créer son entreprise ou cesser son activité,
  • des tarifs variables selon la couveuse d’entreprise, pouvant inclure une somme fixe et/ou un pourcentage de son chiffre d’affaires,
  • certaines activités ne sont pas admises en couveuse d’entreprise : activités réglementées nécessitant une assurance professionnelle spécifique, activités nécessitant la location d’un local commercial…
La couveuse d’entreprise est un filet de sécurité puisqu’elle permet de démarrer son activité en conservant ses indemnités financières et en bénéficiant d’un réseau de conseillers… Avant de voler de ses propres ailes !

Le portage salarial

Ici, c’est la société de portage qui encaisse les sommes facturées par l’entrepreneur à son client. Elle rétrocède ensuite au « porté » le chiffre d’affaires qu’il a réalisé, sous forme de salaire mensuel, déduction faite des cotisations sociales et de frais de gestion. Les entrepreneurs qui évoluent dans une société de portage sont en fait salariés de celle-ci, liés par un contrat de travail, même s’ils restent totalement libres dans le développement de leur activité.

Souvent les sociétés de portage sont spécialisées par métier et proposent des formations, un carnet d’adresses, des ateliers de rencontres entre portés…

Les avantages de la société de portage

  • pépinière d'entreprisedes formations, des ateliers ou des événements organisés pour permettre aux entrepreneurs de développer leur réseau,
  • une offre de services pouvant inclure un service comptable, des prestations de conseil, de secrétariat, celle-ci variant d’une société de portage à l’autre,
  • une assurance civile professionnelle incluse,
  • la possibilité de rester indéfiniment dans cette formule.

Les inconvénients de la société de portage

  • la perte de son statut social et de ses éventuelles indemnités (contrairement à la couveuse d’entreprise) : allocations chômage, minimas sociaux…
  • le rapport qualité / prix est à analyser avant de choisir une société de portage, certains frais de gestion pouvant être élevés,
  • les modalités de versement du salaire sont à analyser avec soin,
  • certaines sociétés de portage imposent le versement d’avance sur salaires sous conditions strictes.
La société de portage peut être utilisée comme période test. Elle permet de mettre en place le modèle économique sans puiser dans ses droits Pôle Emploi avant de s’immatriculer et d’évoluer seul. Attention toutefois d’anticiper la répercussion d’un salaire plus faible sur le montant des indemnités Pôle Emploi qui pourraient-être perçues lors de la création de l’entreprise.

La pépinière d’entreprise

La pépinière d’entreprise se distingue de la couveuse ou du portage en ce qu’elle donne l’accès à des locaux pour travailler : bureaux ou ateliers, espaces de stockage, équipements et secrétariat partagés. La pépinière d’entreprise est d’abord un espace de travail, dont le tarif de location est souvent inférieur aux prix du marché.

Les pépinières d’entreprise peuvent être spécialisées par secteur d’activité ou englober plusieurs types d’activités connexes afin de faciliter les échanges entre entrepreneurs. Elles proposent en outre des prestations de conseil, des formations et événements pour leurs locataires.

Les avantages de la pépinière d’entreprise

  • pépinière d'entrepriseun espace de travail partagé avec d’autres entrepreneurs pour sortir de l’isolement et développer son réseau,
  • la possibilité de domicilier son entreprise à l’adresse de la pépinière,
  • une formule économique (partage des équipements, des bureaux, …),
  • l’accès à un réseau de conseillers spécialistes de l’entreprise,
  • l’accès à un réseau de partenaires privilégiés : financeurs, sponsors…,
  • la possibilité d’intégrer une pépinière en amont de la création d’entreprise, lorsque l’immatriculation est imminente ou au démarrage de l’activité.

Les inconvénients de la pépinière d’entreprise

  • une installation de courte durée, car les pépinières sont destinées aux entreprises en phase d’amorçage (si vous domiciliez juridiquement votre entreprise à l’adresse de la pépinière, vous devrez revoir vos statuts à la sortie),
  • les pépinières visent la plupart du temps des activités spécifiques, de nombreuses entreprises n’y ont pas accès, comme les entreprises de négoce, de restauration ou celles nécessitant un local commercial.
Les pépinières sont utilisées pour tester une activité en ce qu’elles proposent un « coup de pouce » au démarrage de l’entreprise, en matière de conseil, de partage d’ »expérience, d’accès à des réseaux et d’économies de charges. Certaines pépinières permettent parfois à des dirigeants parfois plus expérimentés est aussi un atout pour les jeunes créateurs.

L’accélérateur de startups

Tout comme la pépinière d’entreprise, l’accélérateur de startups donne accès à des locaux, des équipements partagés, un réseau de consultants, des formations, un carnet d’adresses… spécialisés startups ! Ici, tout est fait pour permettre la croissance rapide des entreprises dites « startups ». La particularité des startups est qu’en général, elles testent un nouveau modèle économique ou évoluent sur un marché incertain, innovant. Ce type d’entreprise nécessite de vendre avant même d’avoir formalisé une offre claire, aux fins de s’adapter au fur et à mesure à cet environnement nouveau. Pour ce faire, elles ont donc besoin de réactivité : la réalisation rapide et évolutive d’un business plan, un financement tout aussi accéléré, des conseillers à la page des dernières évolutions, en matière de web notamment…

Les avantages de l’accélérateur de startups

  • accélérateur de start upune offre de services spécialisée dans les problématiques de la startup (consultants, formations, accès à des informations ou à un réseau spécifique de partenaires),
  • un espace de travail partagé avec d’autres entrepreneurs pour sortir de l’isolement et développer son réseau,
  • la possibilité de domicilier son entreprise à l’adresse de l’accélérateur,
  • une formule économique grâce au partage des équipements et des bureaux,
  • la possibilité d’intégrer un accélérateur en amont de la création d’entreprise, lorsque l’immatriculation est imminente ou au démarrage de l’activité.

Les inconvénients d’un accélérateur de startups

  • une installation de courte durée, car les accélérateurs sont destinés aux startups en phase d’amorçage (si vous domiciliez juridiquement votre entreprise à l’adresse de l’accélérateur, vous devrez revoir vos statuts à la sortie),
  • les accélérateurs de startups sont réservés aux startups uniquement,
  • les places sont limitées, en général les accélérateurs fonctionnent sous forme de promotion.
Tout comme les pépinières d’entreprise, les accélérateurs de startups sont utilisés pour tester un modèle, en ce qu’ils proposent un « coup de pouce » au démarrage, en matière de conseil, d’accès à des réseaux et d’économies de charges. Ici, l’offre de services est adaptée aux problématiques de la startup, en termes de réactivité notamment.

Couveuse ou portage, besoin de bureaux, de locaux, de conseils spécifiques ? Activité innovante ou de service… À chaque entrepreneur ses besoins. À chaque entrepreneur sa formule de test. C’est à vous de choisir !