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Pour un entrepreneur la 1ère motivation est de diriger et fédérer une équipe, un collectif

equipe entrepreneur

L’entrepreneuriat est indubitablement une tendance de plus en plus forte dans l’Hexagone. C’est pour cette raison que l’IFOP a souhaité réaliser une étude en partenariat avec Banque Populaire, pour tenter de tirer le portrait de ces entrepreneurs de demain. 500 dirigeants d’entreprise se sont ainsi prêtés au jeu pour tenter de dessiner les contours du monde économique de demain, en révélant leur vision de l’entrepreneuriat. Maddyness, partenaire de l’opération, revient sur les 3 tendances détectées au sein de cette étude.


« Entrepreneur pour moi, c’est comme une feuille vierge ! Le bonheur de pouvoir faire ce qu’on veut, de la manière qu’on le veut, avec le stress dû aux innombrables possibilités et la nécessité de garder le cap sans que personne ne nous donne d’indication… » résume Sébastien Caron, CEO de Mapstr.

1 – L’entrepreneuriat, une histoire de valeur et d’équipe

A l’heure actuelle, les jeunes diplômés sont de plus en plus enclins à monter leur entreprise, mais tous ne défendent pas les mêmes valeurs et n’ont pas les mêmes motivations. Plus de 30% des entrepreneurs interrogés aspirent être reconnus, à la fois par leurs pairs (« être une référence dans son secteur ») et par leurs salariés alors que seuls 14% d’entre eux citent la gestion des relations sociales comme étant leur ambition première.

« Seul on va plus vite ; ensemble on va plus loin ». L’adage est connu mais mérite d’être rappelé pour qualifier l’aventure entrepreneuriale d’humaine. L’entrepreneur de demain serait attaché à la défense de la notion de « collectif », ce qui aurait donc un impact sur les nouvelles formes de management et de hiérarchie. En effet, selon l’étude de Banque Populaire, 30% des entrepreneurs ont pour motivation première de diriger et fédérer une équipe, quand 17% des entrepreneurs placent la création de valeur en seconde position. Enfin, il est intéressant de noter que les notions de Liberté et d’Indépendance sont mentionnées à 14% comme la motivation première.

« Je suis libre et responsable, et donc tous les jours il faut trancher, sur des petits ou des grands sujets pour Pitchy, mais il faut prendre des décisions. L’entrepreneur est libre de ses choix, et il en est donc responsable. La liberté de l’entrepreneur n’a rien à voir avec le fait de ne pas avoir de chef au dessus et donc pas de contraintes, elle a à voir avec le fait de se sentir responsable de quelque chose, de quelqu’un, et quand l’entreprise grandit, de quelques uns », ajoute Lionel Chouraqui, cofondateur de Pitchy.

Le bien-être personnel passerait-il après l’épanouissement de l’équipe ?

2 – Des avantages généralement plus forts que les contraintes

Si la fiscalité semble être une préoccupation justifiée pour les entrepreneurs, ces derniers semblent avoir à coeur de faire évoluer le système juridique. En effet, seulement 9% des personnes interrogées ne jugent pas important l’impact juridique dans le développement de leur société. La très large majorité souhaiterait bénéficier d’une juridiction plus flexible à propos du contrat de travail (32%) ou de l’organisation du travail (30%).

Mais une prise de conscience commune semble avoir lieu sur la question de l’investissement en Recherche et Développement pour les 5 prochaines années. Un élément important et essentiel pour 75% des entrepreneurs, qui y voient une garantie de survie de leur activité.

 « Je perçois le métier d’entrepreneur comme d’une richesse inouïe. D’ailleurs ce n’est pas un métier c’est un style de vie, une expérience humaine : c’est des rencontres (d’utilisateurs, d’autres entrepreneurs), un apprentissage permanent, technique bien sur mais aussi et surtout sur soi.Depuis que je suis entrepreneur, mon horizon c’est élargit à un point incroyable : je gagne 100 fois moins qu’avant, mais je rencontre des gens extraordinaires de tout horizon, j’ai l’impression de participer à la construction de rêves, j’apprends chaque jour (parfois dans la douleur). Bref ma vie d’entrepreneur est d’une richesse inouïe » raconte Sébastien Caron, CEO de Mapstr.

3 – La place de l’Homme dans l’aventure

Et si ces entrepreneurs ne s’étaient pas lancés ? « Si je n’avais pas été entrepreneur, j’aurai surement rejoint une équipe d’entrepreneurs qui croient en leur projet et auquel je crois également. Que ce soit pour m’associer ou simplement pour être employé. Je pense qu’un des premiers critères d’épanouissement professionnel est lié à la vision de l’entreprise. Si on est en désaccord avec cela, un jour ou l’autre, on se réveille en se demandant ce que l’on fait là » annonce Edouard Petit, CEO de Bunkr, qui justifie par ces mots, la place de la vision et du projet montée par une équipe. L’entrepreneur de demain se doit d’être muni d’une feuille de route, permettant à d’autres personnes convaincues par cette vision, de le rejoindre.

Si certaines études tendent à démontrer que le salarié pourrait changer de forme dans les prochaines années, celui-ci permet toutefois à certains profils de s’épanouir dans une démarche d’intrapreneuriat.

 « Je trouve que ce qui émerge en ce moment autour de l’intrapreneuriat est assez intéressant. Le fait que les entreprises se posent la question de se réinventer est un bon point de départ ; si en plus elles donnent les moyens à des salariés en interne de pouvoir mener ces projets : pourquoi pas.Après je pense que ces projets doivent être pilotés directement avec les dirigeants des organisations, que ça soit une réelle volonté de leur part, pas uniquement « un nouveau truc à la mode »… » conclut Edouard Petit.

Mentor ou psy?

Le feu sacré

La dimension de mentorat et de coaching d’affaires a son importance dans la vie des jeunes entrepreneurs et travailleurs autonomes. Je m’attarde tout au long du mois de juin à cette dernière sur le blogue Le feu sacré. Cette semaine, Isabelle Moïse, consultante à son compte depuis 1 an et demi, nous avoue pourquoi l’option du mentorat ne lui convient pas, pour l’instant.


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Le mentorat aux entreprises

Pas facile tous les jours d’être en affaires, on le sait!

Quand vient le temps d’aller chercher un regard extérieur sur nos activités d’affaires, les entrepreneurs ont de multiples options à leur disposition. Qu’on penche vers le coaching technique, le coaching de vie personnelle, le coaching de vie professionnelle, la consultation, le mentorat d’affaires, toutes ces options peuvent être pertinentes à différentes périodes, selon notre personnalité, les objectifs visés du moment et nos préférences en termes de « style » de support.

Andry Lant Rakoto, fondatrice des produits…

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Entrepreneurs, les secrets pour garder le moral

Le quotidien d’un chaf d’entreprise n’est pas toujours rose. Voici quelque conseil pour garder le moral.

Franchir le pas pour adopter un statut d’indépendant et créer son entreprise, c’est faire le choix de devenir la locomotive de son business. Il s’agit de trouver les ressources en soi qui nous permettent de continuer à avancer dans nos projets, quelques soient les circonstances. Il est également de notre devoir d’entrainer nos collaborateurs et/ou partenaires, et bien sûr nos clients et prospects dans une énergie positive et constructive, source du bon fonctionnement et de développement de l’entreprise.
A quelque période du cycle de vie de notre entreprise et surtout en période de difficultés, il est indispensable pour le chef d’entreprise de savoir garder sa confiance en soi et son moral afin de prendre le recul nécessaire sur les situations pour les gérer avec efficacité.

Continuer à construire des projets à plus long terme
Souvent passionné, le chef d’entreprise se booste lui-même par de nouvelles idées et projets. Nouveau positionnement, lancement de produit ou service, etc., la créativité dans son métier correspond à son âme d’indépendant qui a choisi d’être libre d’avancer comme il le souhaite. Il est essentiel que le chef d’entreprise qui traverse un contexte de crise continue à réfléchir à ses projets de demain, tout en assurant la gestion du quotidien et de ses difficultés.
Pour réussir à se dégager l’esprit et continuer à créer la source du business de demain, le chef d’entreprise doit apprendre à organiser différemment son temps et son planning. Des formations l’invitent à hiérarchiser ses différentes tâches dans la journée, la semaine, le mois de façon à réserver des plages horaires pour se détendre et laisser libre cours à son imagination et à sa créativité. Le plus difficile est de développer sa discipline pour conserver ces espaces de temps disponibles, quelques soient les soucis et/ou les imprévus.

Communiquer pour signer de nouveaux contrats
Le moteur de tout chef d’entreprise est la reconnaissance de sa valeur et de celle de son entreprise par ses clients. Convaincre un prospect et signer un contrat avec lui donnera toujours le moral à l’entrepreneur. Les nouveaux projets sont toujours enthousiasmants pour tous.
Pour attirer l’attention de ses prospects et les transformer en nouveaux clients, le chef d’entreprise doit réfléchir à l’image et aux messages sur lesquels il souhaite communiquer. Bien souvent, ce travail motive et stimule l’entrepreneur, et donne une énergie positive et fédératrice à toute son équipe. Communiquer est la clé de cette dynamique vertueuse.

Prendre conscience de la présence constructive de ses collaborateurs et renforcer le lien avec eux
La loyauté, le dévouement, la confiance et le professionnalisme que le chef d’entreprise perçoit de la part de ses collaborateurs lui apportent une immense satisfaction et lui permettent dans les moments difficiles de l’entreprise de garder le moral.
Pour conserver une équipe solidaire en période de crise, le chef d’entreprise doit adapter et trouver une communication juste. Car la communication vers ses collaborateurs mais aussi vers les partenaires sociaux, les banques et bien sûr vers ses clients doit être différente en période de crise. Elle doit être rassurante tout en restant authentique. Le chef d’entreprise qui ne maitrise pas sa communication dans ces situations tendues va générer lui-même d’autres problèmes et conflits. Dans notre quotidien où le jugement se base avant tout sur l’image que l’on donne et non sur nos compétences, il est important que l’entrepreneur se fasse accompagner par un coach qui lui apprendra les techniques de communication orale et comportementale. Le dirigeant renforcera son leadership naturel et déploiera ses talents d’orateur.

Gérer la pression et son stress
Une communication efficace passe par la maitrise de son comportement, quelque soit la pression à laquelle l’entrepreneur est soumis.
Développer sa capacité à prendre le recul sur les situations et savoir gérer son stress sont des compétences que tout chef d’entreprise devrait apprendre afin de traverser les périodes de crise avec calme, discernement et bon moral.
Là encore un travail avec un coach est à recommander. Il peut vous apporterles techniques issues du monde théâtral pour gérer le « trac » avant des rendez-vous difficiles (travail sur la voix, le regard, le rythme du dialogue…) pour acquérir, grâce à des exercices issus des arts martiaux et des pratiques orientales les techniques pour développer sa concentration et de retour au calme mental (travail sur le souffle, méditation sur les sons…).
Enfin, pour pouvoir traverser en gardant le moral une période difficile,l’entrepreneur doit pratiquer des activités physiques (sport…) qui lui permettent de sortir de son quotidien.
Et bien entendu, comme évoqué plus haut, s’organiser des « espaces détente » pour lui-même. Souvent considérés comme des « pertes de temps », ces moments pour soi sont essentiels pour se ressourcer, renouer avec son dynamisme au service de son entreprise, avec bonne humeur et moral au beau fixe.

Quand le burn-out devient une source d’apprentissage…

A la quelques jours de la sortie d’un ouvrage* auquel il collabore et témoigne de son expérience, Frédéric Domon, entrepreneur tenace, a accordé à Parlons RH une interview sur le burn-out dont il a été victime. Un sujet sensible qu’il évoque sans tabou. Pourtant le refus de reconnaître sa maladie a longtemps retardé sa convalescence.

Frédéric Domon
Frédéric Domon revient de loin. A l’origine, tout lui sourit. Diplôme de marketing en poche, il passe quinze ans comme directeur marketing. En 2007, avec l’avènement des réseaux sociaux, il comprend que son métier va radicalement changer. Parallèlement, l’idée de créer sa propre structure, de relever le pari de l’entrepreneuriat devient de plus en plus prégnante.

Deux réflexions sous-tendent sa démarche : réaliser un projet dont il soit fier et donner un sens à son métier à travers un accomplissement personnel. Son métier, il l’a toujours vu comme celui d’un passeur, permettant à la connaissance de circuler au sein de l’entreprise et au cœur de son écosystème. Il veut offrir une promesse de transmission des savoirs différente, construite sur de nouvelles pédagogies.

Il lance un think tank sur l’économie collaborative : Ecollab, qui fédère de nombreux experts. Il fonde une agence Socialearning, autour de deux piliers : l’apprentissage social et l’accompagnement managérial.

« J’aime les entrepreneurs, tous les entrepreneurs ! », Frédéric Domon prône l’entrepreneuriat

« J’aime les entrepreneurs. Quelles que soient leurs motivations initiales, ils sont portés par une foi sans limite dans l’avenir, un optimisme qui doit permettre de surmonter les difficultés qui  les attendent ». Les difficultés, Frédéric Domon va en rencontrer de nombreuses. Il se lance sur un créneau nouveau et il lui faut évangéliser le marché. Les salles de conférence sont remplies, les retours positifs, les premiers clients ravis. « On accepte facilement de grosses charges de travail si un minimum de succès est au rendez-vous ».

Mais le marché est lent à convertir. La crise arrive qui ajoute aux difficultés. Le chiffre d’affaires, malgré un pivot, ne décolle pas.  La fatigue s’installe. Le doute s’immisce. « On se dit que si le projet patine, c’est que l’on ne travaille pas assez. On évolue dans une sorte de sable mouvant où plus on bouge plus on s’enfonce. » Le doute commence à détruire la confiance, à attaquer l’estime de soi. Retrait par rapport aux équipes, aux proches, les signes du burn-out s’accumulent. « Tu as fait le choix de la liberté, tu vas pas te plaindre ».

Les réflexions banales pour un entrepreneur, sont ressenties comme des coups de poignards. Il va jusqu’à ne plus ouvrir son courrier. « A un  moment, on ne veut plus rien savoir ». Il entre dans une spirale vicieuse et délétère, qui le dévalorise et annihile ses capacités à rebondir, lui le battant visionnaire et audacieux. Plus il sombre, moins il accepte son burn-out. « Plusieurs fois, je me suis dit que je devais faire un burn-out. Mais j’ai refusé de consulter. Je me sentais complètement responsable de ma situation. Se dire que c’était la faute de la maladie, c’était comme fuir ses responsabilités. » Il vit seul avec ce poids. Sans en parler à ses proches pour ne pas les inquiéter, en faisant semblant que tout va bien avec ses collègues.

Il continue jusqu’à l’épuisement physique et moral. « J’étais comme une enveloppe corporelle vide. Un jour, j’ai eu un trop plein, comme si j’avais cessé de nager pour me laisser couler vers le néant ».  Il abandonne le combat. Un soir, il se retrouve au fond d’une forêt, une corde à la main.  « J’avais l’impression d’être entré dans un tunnel noir sans espoir d’en sortir. C’était la seule option qui me restait pour me libérer.  Et dans cette forêt, j’ai vu une lumière au bout du tunnel : Les visages de mes proches. » Il lui aura fallu se confronter à l’extrême pour réagir. « C’est comme si un voile néfaste disparaissait, concrètement ».

Frôler la frontière qui sépare la vie de la mort pour mieux rebondir…

Il cesse de tout voir en noir. Il s’ouvre à nouveau aux autres. Se projette dans l’avenir, retrouve son optimisme. « C’est une sensation unique que de se sentir revivre. Libéré d’un tel poids, on se demande comment on a pu encaisser cette maladie aussi longtemps ». Avec de l’énergie à revendre et une foi en l’avenir revenue, les projets affluent. D’abord renouveler son offre de consulting autour des modes d’apprentissage innovants. Et surtout un projet : Preda. « Avec Socialearning, nous avons acquis un savoir-faire unique autour des nouveaux modes de transmissions de connaissances. Avec Preda, nous allons mettre ce savoir-faire au service du Marketing. Preda va  booster l’engagement de leur public, leur taux de transformation et donc leur ROI ».

Créer une entreprise, c’est plus qu’un business plan, c’est une projection de soi. C’est pourquoi planter sa boîte se révèle une expérience douloureuse, voire destructrice. En France, on commence tout juste à estimer que l’échec est un processus naturel dans l’entrepreneuriat. « C’est un apprentissage. Et on apprend par l’expérience. Et l’expérience est un processus d’essais erreurs. Ce qui importe, c’est de savoir se relever, d’apprendre de cet échec et de se remettre en marche. »

Frédéric Domon estime qu’il a eu une chance incroyable : celle de pouvoir sortir du tunnel, de regarder à nouveau vers l’avenir. « Je pense avec une boule au ventre à ceux qui finissent fracassés, aigris, à ceux qui n’ont pas eu ma chance. Entrepreneur, cela peut être d’une violence rare. J’ai vu la lumière au bout du tunnel. J’ai pu me relever. C’est pourquoi je veux témoigner. Dire qu’il ne doit pas y avoir de tabou. Qu’il ne faut surtout pas se refermer mais au contraire oser parler lorsque les difficultés arrivent. »

C’est pour cela qu’il a rejoint un collectif d’auteurs, pour partager son témoignage dans l’ouvrage 100 conseils pratiques pour planter sa boite.  Et Frédéric Domon de conclure : « Si l’entrepreneur est le héros des temps modernes,  personne ne vous demande d’être Superman, d’être infaillible ». Un témoignage courageux, à méditer.

Entrepreneur endetté : comment faire ?

entrepreneur endette comment faire

De nombreux chefs d’entreprise ont recours aux crédits pour se financer. Mais lorsque l’entreprise cumule des pertes et se trouve incapable de faire face à toutes ses charges, une seule question leur revient quotidiennement en tête. Comment faire pour s’en sortir et surtout pour ne plus se retrouver à nouveau dans cette mauvaise posture ? Eléments de réponse.

Les raisons de l’endettement

Mieux vaut prévenir que guérir, ce dicton fonctionne également pour l’endettement. Identifier ce qui a mené à cette situation est un premier pas pour s’en sortir. Les raisons à l’origine de ce problème peuvent être dues à la gestion (au niveau de la trésorerie, recouvrement des impayés inefficaces, sous-estimation du montant des investissements, surestimation de leur degré de rentabilité). Le contexte de crise économique peut également jouer en défaveur de l’entrepreneur (ralentissement de l’activité, accumulation d’impayés des charges imprévues, prêt bancaire supérieur à la capacité de remboursement, accumulation des charges normales). Dans tous les cas, il existe des solutions pour remédier durablement à l’endettement à condition d’agir immédiatement.

Les solutions pour s’en sortir

La meilleure solution curative consiste à faire appel au tribunal de commerce compétent. Cela évitera au dirigeant endetté d’être accusé de faute de gestion ou de subir un redressement judiciaire de l’entreprise et une cessation de paiement.

Afin de prévenir le surendettement, il s’agira de renflouer la trésorerie de l’entreprise. Pour cela, le dirigeant de l’entreprise devra diversifier ses sources de financement avec d’autres, moins couteuses. Il pourra par exemple emprunter à l’un de ses proches ou prendre un microcrédit. Il peut négocier l’échelonnement des remboursements avec ses créanciers, vendre des objets de valeur ou les mettre en gage. Dans le cas où il a plusieurs dettes il peut opter pour un rachat de crédit. Si les solutions sont connues, il faut néanmoins un certain temps pour se remettre à flot.

Un entrepreneur est-il un chef d’entreprise ? Un chef d’entreprise est-il entrepreneur ?

Chef ? Sur, pas toujours, pas souvent même.
Quelles sont les motivations de ces personnes qui révolutionnent la vie d’autres ? Quelle est leur vie ?
C’est à ce type de question qu’a voulu répondre AdsVark avec le film « We Love Entrepreneurs« . Xavier Niel, Jacques-Antoine Granjon, Olivier Mathiot, Alexandre Malsch, Erwann Mentheour. Céline Lazorthes, Catherine Barba sont au rendez-vous de ces 52 minutes qui vont vous aider à mieux comprendre les aspirations d’un entrepreneur.

Un film qui est l’essence même d’euKlide et que j’ai donc plaisir à partager à chaque entrepreneur que je côtoie.

Le stress en chiffres

– Aux Etats-Unis, le coût annuel du stress est évalué à 200 milliards de dollars (source BIT).

– En France, des études sont actuellement en cours. Le ministre du Travail Xavier Bertrand a lancé en mars 2008 une enquête nationale sur le stress au travail en France, dont les résultats seront connus début 2009.

Selon le Rapport de mars 2008 remis au gouvernement réalisé par Patrick Légeron, psychiatre, et Philippe Nasse, statisticien et économiste, le stress coûte entre 3 et 4% du PIB en France, ce qui représente environ 50 milliards d’euros. C’est le même chiffre que donne le syndicat des cadres en France. On estime donc que le stress sur le lieu de travail coûte 10 fois plus cher que les conflits sociaux !

Voici quelques chiffres révélateurs :
– 86 % des cadres seraient victimes de stress négatif, en Europe.

– 28 % des travailleurs de l’Union européenne se plaignent du stress au travail (étude réalisée en 2000 par la fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail) et cela a sûrement bien augmenté depuis l’an 2000 !

– Selon un sondage du Figaro Entreprises et de la Confédération Française de l’encadrement réalisé en avril 2004, les cadres ont majoritairement l’impression que leur charge de travail est plus lourde, qu’ils doivent travailler plus vite, et que leurs efforts ne sont pas reconnus à leur juste valeur.

– Entre 50 et 60 % de l’ensemble des jours de travail perdus observés seraient le résultat du stress.

– un suicide par jour est lié au travail en Europe !

– 2 millions de travailleurs se déclarent « harcelés moralement », 500 000 sont « victimes de harcèlement sexuel » !

Conclusion :

Il est difficile de donner un chiffre précis sur le coût du stress : mais une chose est sûre, le coût du stress global doit additionner le coût professionnel et celui dû aux hasards de la vie. Ces chiffres sont notamment calculés par rapport au manque de rendement et l’absence au travail, aux accidents dus au stress et aux coûts des maladies liées à ce fléau.

Selon les travaux de la Fondation Européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail, il existe de profondes différences en matière de stress, selon le métier et le domaine d’activité. Ainsi, les moins stressés en Europe sont les ouvriers, employés… et militaires ! A l’autre bout de l’échelle, on trouve les techniciens, cadres et scientifiques.

7 habitudes des entrepreneurs optimistes

Les personnes optimistes seraient en meilleure santé, vivraient plus longtemps et connaitraient de plus beaux succès que tout le monde. Mais qu’est ce qui fait leur différence ?

  • Elles se focalisent sur le positif et cherchent à tirer le meilleur de tout ce qui leur arrive
  • Elles fréquentent des personnes positives et fuient les toxiques
  • Elles acceptent leur doutes, leur baisse de motivation, leurs mauvais jours sans les refouler
  • Elles font confiance à leur intuition pour saisir les bonnes opportunités ou fuir les mauvaises
  • Elles ne ruminent pas leurs problèmes et leur passé, elles sont tournées vers l’avenir
  • Elles font confiance aux autres auxquels elles n’hésitent pas à insuffler leur énergie
  • Elles profitent de chaque instant de bonheur que la vie leur offre

Les personnes optimistes n’ont pas moins de soucis que les autres, il s’agit juste d’une question de perception des faits et de la façon dont elles font face à l’adversité. Tout entrepreneur doit apprendre à être optimiste, jour après jour, s’il veut faire avancer durablement son entreprise : l’optimisme appelle le positif !