Monthly Archives: octobre 2015

#Start-up : Les coulisses du pitch de la levée de fonds de Swapcard

Pitch

Lever des fonds pour une startup, c’est un peu comme courir un marathon : ça ne se fait pas sans préparation, c’est long et laborieux, et on peut être tenté d’abandonner en cours de route. Suite à la levée de fonds de sa startup,  Baptiste Boulard, président cofondateur de Swapcard, a préparé une série d’articles pour Maddyness, afin d’aiguiller tous ceux qui voudraient se lancer dans l’aventure et nous présente une vingtaine de slides qui ont aidé la startup à séduire les investisseurs.


Nous avons décidé de rendre publique une grande partie de notre pitch qui nous a permis de lever 500.000 euros, en espérant que vous puissiez vous en inspirer. Nous nous étions aidés d’autres pitchs pour le faire, et nous souhaitons donc désormais apporter notre pierre à l’édifice.

Nous avons essayé d’appliquer au maximum les conseils et astuces d’un pitch réussi. Mais rappelez-vous que si chaque pitch est unique, il doit impérativement aborder ces 10 points et être le plus épuré possible.

Les slides sont tirées de la version longue de notre pitch. Nous utilisions des présentations plus condensées pour les pitchs entre 1 à 15 minutes.

Slide 1 – Swapcard in a nutshell

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La première slide doit donner un rapide aperçu de votre service avec votre identité graphique et votre pitch line.

Il est impératif que, dès votre première slide, vos interlocuteurs se projettent dans votre start-up et sachent ce dont vous aller parler. Cela vous permettra de tout de suite entrer dans le vif du sujet.

Pour Swapcard, notre challenge est de combattre une vieille habitude ancrée dans les moeurs. Nous devions montrer tout de suite la valeur du service par rapport à une carte de visite papier. C’est pourquoi nous avions défini les 3 principaux avantages d’une carte de visite numérique Swapcard:

  • numérique = compatible avec votre environnement de travail et vos outils professionnels (email, Twitter, Slack, Outlook, LinkedIn, etc.)
  • perpétuelle = une seule carte de visite à gérer tout au long de sa carrière, qui se met à jour
  • actualisable = un carnet d’adresses qui se met à jour grâce aux cartes des utilisateurs

Slide 2 – L’Equipe (noyau dur)

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Comme indiqué préalablement, il est important de présenter dès le début l’équipe centrale de votre société, afin que les personnes identifient qui vous êtes, vos rôles et votre légitimité.

Cette slide est très importante car nous permet de parler des origines de Swapcard et montrer que nous avons une équipe solide. Nous présentions uniquement les 3 cofondateurs (BaptisteGodefroy et Damien) et notre directeur technique Geoffrey, également associé au capital, mais mentionnions le reste de l’équipe à l’oral.

Pour l’histoire, nous rappelions que nous sommes des amis d’enfance (depuis plus de 10 ans) et que nous avions déjà travaillé ensemble sur des side projects pendant nos études. Puis nous présentions nos rôles respectifs en fonction de nos expériences précédentes pour montrer que nous regroupons à nous quatre des compétences essentielles à Swapcard (design + techno + marketing + développement commercial).

Pour crédibiliser davantage l’équipe et notre démarche, nous avions décidé de rajouter les logos de nos écoles et de nos précédents employeurs. Il est important de rappeler aux investisseurs que vous avez pris de vrais risques en acceptant de quitter des postes très bien payés, pour passer au chômage ou RSA. Et que vous attendez donc la même chose de vos investisseurs !

Slide 3 – L’idée

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Une fois l’équipe présentée, nous nous focalisions sur le « Why » ! Nous expliquions comment nous est venu l’idée de Swapcard et pourquoi cette idée nous tient à coeur.

L’idée de Swapcard provient d’une frustration professionnelle partagée par Baptiste, Godefroy et Damien lors de nos précédentes expériences : la gestion calamiteuse des contacts au sein des entreprises.

Pour illustrer cette problématique, nous avions représenté le cycle de vie d’une carte de visite papier, qui est à l’origine de la mauvaise gestion des contacts. Nous y avons associé les coûts et les frustrations liés à chaque stade de la vie d’un contact et montré que ces coût augmentent en fonction du temps.

Cela nous permettait d’expliquer que, pour répondre au problème de la mauvaise gestion de contact dans sa globalité, il est essentiel de s’attaquer à son origine : à savoir proposer une alternative numérique à la carte de visite papier.

Slide 4 – Notre mission

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Cette slide faisait office de transition et permettait de résumer notre ambition : apporter une solution lors de l’échange de coordonnées et dans la gestion de ses contacts, une fois l’échange effectué.

Par ailleurs, nous rappelions qu’avant de créer Swapcard, nous avons analysé toutes les sociétés qui ont tenté de résoudre ce problème universel pour comprendre pourquoi leurs initiatives n’ont pas marché (en terme de « time-to-market », positionnement, fonctionnalités, marketing, spam, etc.) afin de ne pas les reproduire leurs erreurs.

Slide 5 – Swapcard App – Event – Business

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Afin de faciliter le déroulé du pitch, nous avions séparé Swapcard en 3 services : Swapcard App, Swapcard Event et Swapcard Business.

Nous rappelions que nos services fonctionnent avec le même socle technologique mais que nous touchions 3 marchés différents et que chaque service a sa raison d’être.

  1. Swapcard App : proposée gratuitement afin d’acquérir des utilisateurs
  2. Swapcard Event : nous permet de gagner en visibilité et de toucher des utilisateurs lors d’événements ciblés
  3. Swapcard Business : des services dédiés aux entreprises qui sont le coeur de notre monétisation

Slide 6 – Swapcard App : la mission

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Cette slide introduit l’application grand public Swapcard et rappel son concept : apporter une nouvelle façon d’échanger ses coordonnées dans un monde numérique.

Nous utilisions cette slide pour les pitchs de plus de 15 minutes quand nous pouvions lancer la vidéo de présentation de l’application.

Slide 7 – Swapcard App : le marché

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Pour chaque service, nous prouvions qu’il existe un marché mature et tentions d’estimer sa taille.

Le marché de Swapcard App vient empiéter sur le marché de l’impression de cartes de visite. En effet, notre volonté est d’accompagner nos utilisateurs vers le numérique et de leur apporter plus de valeur qu’une carte papier. Par conséquent, nous créons un marché secondaire à l’impression de cartes.

A cet effet, nous rappelions qu’imprimer des cartes de visite a un coût et que celui-ci est récurrent en raison du « turnover » constaté dans les entreprises, et que Swapcard ne présente pas ces inconvénients.

Slide 8 – Swapcard App : le produit (1)

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Pour montrer les fonctionnalités de l’application, nous mettions toujours le service en situation et le rattachions à des cas concrets, pour que nos interlocuteurs s’en approprient l’usage.

Ici, nous rappelions que Swapcard est avant tout basé sur un échange de cartes de visite numériques non fermés entre utilisateurs, et que nous avons fait le pari de garder l’identité graphique de la carte de visite en proposant son alternative numérique.

A la fin de chaque pitch, nous en profitions pour récupérer les cartes de visite des investisseurs présents et leur envoyer notre carte par email en guise de follow-up avec un message personnalisé. Les investisseurs avaient donc une première interaction avec notre service. Par ailleurs, nous savions également qui avait ouvert notre email et s’était inscrit à Swapcard. Par la suite, nous nous focalisions sur ceux qui avait pris la peine de tester nos services.

Slide 9 – Swapcard App : le produit (2)

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La seconde utilité de Swapcard est de gérer son carnet d’adresses et de le maintenir à jour en le rendant collaboratif. Nous inversons la charge de la mise à jour. Aujourd’hui chaque personne met lui même à jour ses contacts, tandis qu’avec Swapcard chaque personne met à jour sa carte pour le bénéfice de tous ses contacts.

Par ailleurs, nous offrons une tracabilité de ses échanges et un contrôle sur son carnet d’adresses. Vous avez la possibilité d’accepter la carte d’un utilisateur sans échanger la vôtre (pas de réciprocité) et de récupérer vos informations à tout moment. Nous redonnons à nos utilisateurs le contrôle de leurs coordonnées.

Slide 10 – Swapcard App : canaux d’acquisition d’utilisateurs

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Cette slide montrait les différents canaux de communication pour faire connaître Swapcard et acquérir des utilisateurs, dont la viralité inhérente à l’application.

Pour une application mobile le moyen le plus efficace pour acquérir des utilisateurs est le bouche à oreille (la viralité). Nous avons donc conçu Swapcard pour être le plus viral possible, en créant des “boucles” de viralité, dont la principale est l’échange de carte de visite par email à des non utilisateurs, qui en retour s’inscrivent à Swapcard.

Avec du recul, nous nous rendons compte que nous aurions aussi dû communiquer des chiffres sur notre rétention, même en étant très « early-stage ». Enfin, nous envoyions des suivis mensuels aux personnes rencontrées pour leur montrer la progression du nombre d’utilisateurs et d’échange de cartes numériques.

Slide 11 – Swapcard Event : la mission

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Une fois la présentation de l’app faite, nous présentions notre offre dédiée aux organisateurs d’événements professionnels (salons, congrès, conventions, meet-ups etc.). Notre mission est d’aider les organisateurs à améliorer le networking entre leurs participants, qui est souvent laissé à leur bon vouloir.

Là encore, nous utilisions cette slide que pour les pitchs de plus de 15 minutes quand nous pouvions lancer la vidéo de présentation de Swapcard Event.

Slide 12 – Swapcard Event : le marché

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Nous placions tout de suite nos services dans le marché événementiel en rappelant les chiffres essentiels à sa compréhension. Par ailleurs nous ajoutions les tendances du marché et comment Swapcard y répond.

Le marché des événements est un secteur très concurrentiel dans lequel les organisateurs ont besoin de se démarquer et d’innover pour voir leur taux de fréquentation augmenté. Les salons sont donc dans une phase de transition digitale importante.

Par ailleurs, les visiteurs viennent avant tout pour networker et développer leur réseau. Les organisateurs doivent donc répondre à ce besoin et se focaliser davantage sur les visiteurs pour créer une communauté grâce à de nouveaux outils digitaux.

Slide 13 – Swapcard Event : le produit

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Ce schéma présentait le chemin d’un utilisateur de notre service événement. Nous mettions en avant la facilité du service en terme d’onboarding et le fait que nous décuplons les opportunités de networking, en offrant un networking avant, pendant et après l’événement.

Slide 14 – Swapcard Event : la valeur délivrée

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Pour montrer la pertinence de notre solution, nous rappelions que Swapcard a pour particularité de toucher à la fois les visiteurs, les exposants et l’organisateur et de leur offrir de la valeur à chacun d’entre eux.

Nous nous sommes dans un premier temps focalisé sur les visiteurs et les organisateurs, avant d’ouvrir récemment nos services aux exposants. 

Slide 15 – Swapcard Event : la stratégie

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Comme énoncé précédemment, l’exécution de votre vision fera le succès de votre start-up et pour nous cette offre est au coeur de notre stratégie. Il était important d’en expliquer sa pertinence dans notre vision long terme et ses retombées positives.

Cette offre nous permet :

  1. d’acquérir des utilisateurs par écosystèmes et de surpasser la contrainte de notre effet réseau,
  2. de convertir ces personnes en utilisateur récurrent, et
  3. de transformer les exposants en clients de l’offre entreprise.

Swapcard est contraint par un effet réseau. En effet, plus il y a d’utilisateurs, plus votre carnet d’adresses se met à jour. Par conséquent, il est préférable d’être très présent dans un secteur ciblé au début avant de toucher le plus d’utilisateurs.

LinkedIn s’est fait connaître dans le monde des VCs grâce aux contacts de l’équipe fondatrice dans la Bay area de San Franscisco. Tandis que Facebook s’est focalisé sur les étudiants des écoles de la Ivy league.

Nous nous sommes donc focalisés sur l’écosystème tech et entrepreneurial en France. Nous savons que ces personnes sont friands de nouvelles technologies et avides de networking. Ainsi, nous avons noué des partenariats avec les principales associations du numériques (France Digitale, NUMA, Salon des Entrepreneurs, Mashup, Paris & Co, Les Pionnières, Hello Tomorrow, etc.), pour proposer Swapcard à leurs membres.

Grâce à cette offre, nous avions dans notre levée de fonds une enveloppe marketing assez faible car en devenant partenaire des organisateurs nous acquérons une forte visibilité.

On ajoutait une slide sur l’évolution mensuelle du nombre de salons pour montrer la progression, que nous partagions aussi dans nos emails de suivi.

*****

Toute la partie précédente du pitch correspondait à tout ce que nous avons réalisé les 6 derniers mois. Nous présentions que des faits mesurables et réels.

A partir de cette slide, commence la seconde partie du pitch à savoir notre vision long terme. Ce que nous voulions construire à nos investisseurs : l’investment thesis de Swapcard sur 5 ans et plus.

Slide 16 – Swapcard Business : la mission

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Nous rappelions ici que nous avons toujours pensé Swapcard comme un un outil de productivité B2B. Car nous avons eu l’idée de Swapcard lorsque nous travaillions au sein d’entreprises et avons remarqué que les contacts n’étaient pas gérés à leur juste valeur.

Il était important d’expliquer à nos investisseurs que les services de Swapcard App et Swapcard Event sont en fait les fondations de l’offre business et nous ont permis de tester nos services à grande échelle, avant de les vendre aux entreprises.

Slide 17 – Swapcard Business : le marché

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Pour donner notre compréhension du marché, nous rappelions avoir rencontré de nombreuses sociétés du CAC 40, des PMEs et des start-ups, un an avant notre levée de fonds, pour valider que cette offre correspondait à un besoin ressenti par nos futurs clients. Et ainsi valider le marché.

De ces discussions nous avons appris des informations cruciales sur la manière dont ces sociétés gèrent leurs contacts en interne :

  • ces sociétés gèrent plusieurs bases de données qui contiennent des coordonnées (bases RH, Outlook, CRM, etc.)
  • un grand nombre de ces données sont erronées (pas de mise à jour, pas de nettoyage) et ces bases ne communiquent pas entre elles.
  • ces données contiennent des erreurs liées à la saisie manuelle des cartes de visite par les collaborateurs.

Nous avons appris que ces problèmes entrainent des coûts directs et indirects qui se décuplent dans le temps et entraînent des pertes d’opportunités d’affaires. Swapcard Business se focalise sur ces aspects en y apportant une solution innovante.

Slide 18 – Swapcard Business : le produit

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Notre offre aux entreprises reposent sur 3 fonctionnalités principales :

  1. Une carte de visite numérique, aux couleurs de l’entreprise, pour tous les collaborateurs comme outil commercial,
  2. Un espace privé de mise en commun de carnets d’adresses entre équipes, et
  3. Un outil transversal de gestion de contacts synchronisé aux outils de l’entreprise.

Slide 19 – Swapcard Business : la valeur délivrée (1)

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Cette slide présente la valeur offerte aux employés.

En effet, nous avons réalisé que pour qu’un produit soit vraiment utilisé en interne, il est important que l’employé s’approprie le service et en perçoive une valeur à titre individuel.

Au delà de leur offrir un moyen pour partager des contacts entre équipe, Swapcard leur apporte un carnet d’adresses qui les suit tout au long de leur vie professionnelle, même lorsqu’ils changent de société. Plus besoin de faire des exports Excel, il suffit de se reconnecter à son compte et de synchroniser Swapcard avec son environnement de travail.

Nous offrons donc une vraie transportabilité de ses contacts et un gain de temps important !

Slide 20 – Swapcard Business : la valeur délivrée (2)

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Finalement, parce que nous devons aussi convaincre les entreprises de souscrire à nos services, nous devons leur offrir une valeur propre à eux. Swapcard les aide à améliorer la productivité de leurs équipes et accélérer leur transition digitale.

Avec Swapcard les entreprises peuvent, entre autres :

  • créer un effet réseau en connectant leur annuaire interne avec leurs contacts externes et savoir qui est en relation avec quels contacts,
  • ne plus à avoir à imprimer de cartes de visite et faire une économie,
  • augmenter les résultats des campagnes marketing grâce à des adresses mails qualifiées et à jour,
  • augmenter l’action terrain de leurs commerciaux et avoir des statistiques sur leurs retombées.

Nous avons décidé de ne pas rendre publiques pour l’instant les autres slides de notre pitch, qui comportaient :

  • la stratégie et l’exécution commerciale de l’offre entreprise
  • la présentation du business model associé avec le pricing
  • l’écosystème dans lequel évolue Swapcard
  • les avantages compétitifs face à la concurrence
  • la roadmap des 6 derniers mois et des cycles de financement
  • la roadmap des 2 prochaines années avec les investisseurs
  • les prévisions financières (nombre d’utilisateurs + CA + charges + résultat) avec les explications de nos hypothèses
  • Le besoin de financement lié à notre levée de fonds avec la défiscalisation associée.

Il nous tenait à coeur de partager cette première partie de notre pitch pour contribuer à l’écosystème entrepreneurial français et dans notre mesure aider des start-ups à lever des fonds. Nous en espérons vraiment que nos conseils vous aideront ! Si vous avez des réflexions, des questions, des critiques sur notre pitch ou des conseils, n’hésitez pas à nous les partager en commentaires

Dans notre prochain article, nous partirons à la chasse aux investisseurs. Nous vous expliquerons comment et où trouver des investisseurs !

par Anais Richardin Maddynews

Pourquoi préparer une cession d’entreprise ?

 Par Fabrice LANGE ACTORIA GROUP

Pourquoi les experts disent tous qu'il FAUT préparer une cession d'entreprise ?Suite à ma dernière intervention sur BFM, vous avez été nombreux à me demander de développer la question de la préparation de la #cession d’entreprise.

Nombreux sont les chefs d’entreprise à se demander finalement pourquoi préparer une cession d’entreprise ?

C’est vrai que lorsqu’on interroge les experts en cession d’entreprise, ils disent tous de concert qu’il faut préparer, anticiper une transmission d’entreprise

Souvent les experts en transmission d’entreprise disent qu’il faut préparer et comment il faut préparer une cession mais ne donnent pas beaucoup d’explications sur le pourquoi de la préparation.

Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous mais si on ne m’explique pas pourquoi je dois faire quelque chose, le moins que l’on puisse dire c’est que je ne suis pas motivé pour le faire.

Dans un instant, je vais vous révéler pourquoi il est si indispensable de préparer votre transmission et les conséquences que cela peut avoir de ne pas préparer cette opération.

Il est en effet indispensable d’anticiper une transmission d’entreprises au minimum afin de mettre sur le marché une #PME présentable, une entreprise sous son meilleur jour.

Vous devez donc préparer votre transmission d’entreprise et le plus tôt possible.

J’entends beaucoup d’experts dire qu’il faut déclencher la préparation 5 à 10 ans avant de #transmettre une PME et dans l’absolu ils ont parfaitement raison.

Mais d’un point de vue réaliste, je dirais qu’il faut préparer 2 ans minimum avant de lancer l’opération pour avoir le temps nécessaire pour à la fois préparer l’entreprise, le dirigeant et l’opération elle-même.

Alors pour que vous soyez convaincu de l’impérieuse nécessité de bien préparer suffisamment tôt votre cession d’entreprise, je vais dans un instant vous expliquer ce qui va ce se passer si vous ne préparez pas votre transmission.

Souvent le chef d’entreprise que vous êtes ne voit plus de manière objective dans quel état se trouve son entreprise. Vous avez la tête dans le guidon et n’arrivez plus à prendre du recul. Vous ne voyez plus les faiblesses et menaces qui pèsent sur votre entreprise mais parfois vous ne voyez pas non plus les valeurs ajoutées, les forces, les opportunités de développement de l’entreprise.

Si vous ne voulez pas être victime de mauvaises surprises après la réalisation de la cession, vous devez avoir évalué les conséquences et les risques liés à l’opération tant au niveau du dirigeant (vous transmettez pour faire quoi après, quelles sont les conséquences financières, patrimoniales, fiscales de l’opération, acceptez-vous avec sérénité de redevenir un simple quidam ?)

Qu’au niveau aussi de l’entreprise : il faut se poser les bonnes questions : puis-je mettre facilement une autre personne dans mon fauteuil et quitter les manettes ? L’organigramme de l’entreprise est- –t il optimal pour un repreneur ? De même avez-vous mis en place un système informatique de suivi de la gestion de commerciale, production, sociale ou financière.

Mais aussi au niveau de l’opération : sans disposer d’un minimum d’outils tels qu’un diagnostic des forces et faiblesses, d’une évaluation financière et d’un dossier de présentation, vous serez désarmés en phase de discussions et négociations. Vous risquez d’être pris comme un véritable amateur par les repreneurs.

Comment très concrètement préparer l’opération de cession d’entreprise ?

En résumé et pour faire simple, il y a 3 choses à préparer :

. Le ou les dirigeants actionnaires partants

. L’entreprise

. L’opération elle-même de cession

Le 1er point de la préparation : le ou les dirigeants partants

Pour la plupart des propriétaires d’entreprises, la transmission d’une entreprise est un événement unique dans une vie, sans doute après la création de votre entreprise, l’un des évènements les plus importants de votre vie professionnelle.

Alors Prenez du recul et analyser objectivement votre état émotionnel qui est pour l’instant entièrement investi dans votre entreprise et comment demain votre vie va radicalement changer quand vous allez quitter votre entreprise. Serez-vous aussi heureux et comblé de faire quelque chose d’autre ?

Vous aurez également besoin de vous poser des questions difficiles au sujet de vos attentes financières. Avez-vous une idée de la vraie valeur de votre entreprise ? Quels sont vos objectifs financiers personnels ? Avez-vous besoin d’aide pour réaliser cette transaction et si oui acceptez-vous de rémunérer des conseillers ?

2e point de la préparation : l’entreprise.

Certains facteurs peuvent réduire la valeur de votre entreprise dans une transmission ou même empêchertotalement la transmission de se réaliser.

Par exemple : Avez-vous des contrats qui ne sont pas cessibles ? Avez-vous obtenu l’accord de la collectivité des actionnaires sur votre projet ? Votre clientèle est-elle concentrée sur quelques clients ?

Si vous avez répondu «oui» à l’une de ces questions vous pourriez avoir quelques problèmes sur la table à régler !

Ils peuvent sans doute être corrigés, mais cela prend du temps.

Donc il est important d’identifier les problèmes qui peuvent être repérés facilement par tout repreneur, corrigez les avant de transmettre et si ce n’est pas le cas, annoncez-les aux repreneurs potentiels ainsi que les solutions que vous avez commencées à mettre en place.

Une bonne technique est de se mettre à la place d’un repreneur qui va réaliser un audit : passez au crible votre gestion et enlever tous les cadavres des placards et nettoyer votre entreprise, pas seulement au sens propre vos bureaux ou installations mais aussi au sens figuré au niveau de son organisation, sa gestion, sa structure.

3e point de la préparation : Concernant l’opération de cession elle-même

Vous ne pouvez pas foncer tête baissée dans la recherche d’un repreneur sans disposer d’outils indispensables.

Au minimum j’en vois 3 dont vous devez disposer avant de déclencher l’opération et cela quelque soit la taille de votre entreprise, petite moyenne ou grande :

En premier lieu vous devez faire réaliser par expert, tel que Actoria par exemple, undiagnostic de votre entreprise

afin de mettre en avant la performance de l’entreprise sur au moins 3 années.

Il s’agit ici d’identifier les forces et faiblesses de votre entreprise mais aussi les menaces et opportunités.

Cette étape est essentielle car si vous ne connaissez pas bien les atouts, les valeurs ajoutées de votre entreprise vous ne pourrez justifier d’une valorisation élevée lors des négociations.

De même si vous ne connaissez pas les défauts, les faiblesses de votre entreprise, en phase de négociation vous serez désarmés face aux questions et critiques des repreneurs et vous ne serez pas en mesure d’apporter des éléments de réponse convaincants.

Une fois réalisé le diagnostic de l’entreprise, il est nécessaire de faire réaliser par un professionnel expérimenté, comme Actoria, une véritable expertise financière de votre entreprise afin de connaître sa valeur objective sur le marché.

Cette étape est très complémentaire du diagnostic car en effet on va donner ici la valeur de l’entreprise à un moment T par exemple le 31 décembre 2014 ou 30 juin 2015 alors que le diagnostic a pour objet l’analyse de la performance dans la durée en général sur une période de 3 à 5 ans.

Enfin vous devez disposer d’un véritable dossier de présentation

que vous allez remettre à des repreneurs potentiels.

Il n’est pas concevable de rechercher un repreneur sans disposer d’un dossier complet sur votre entreprise qui met en valeur son historique, son environnement géographique et économique, son positionnement sur son marché, une présentation de ses produits ou services, mais aussi de ses opportunités de développement et de croissance.

Aujourd’hui tous les repreneurs, quelque soit leur profil, un manager, une société en croissance externe ou un fonds d’investissement, demande un dossier de présentation.

Ce dossier présente par ailleurs de nombreux avantages : parfaite maitrise de l’information transmise. On peut même avoir plusieurs parties de dossier de présentation remises progressivement.

Un autre avantage est le gain de temps : un bon dossier doit répondre à 99% des questions que se pose un repreneur sur votre entreprise.

Si un repreneur confirme son intérêt et souhaite vous rencontrer après la lecture du dossier de présentation vous partez sur de bonnes bases et vous allez limiter les rendez-vous informatifs au cours desquels vous répondez toujours aux mêmes questions sur l’histoire de l’entreprise, son marché, ses concurrents, etc…Il vaut mieux garder votre énergie pour la phase de négociations et gagner du temps sur la mise en relation avec des repreneurs.

Enfin je dirais une dernière chose : n’oublions pas qu’un repreneur n’achète pas le présent encore moins le passé de l’entreprise, il parie sur l’avenir. Donc soyez convaincants sur le potentiel de croissance de l’entreprise dans votre dossier de présentation.

Les trois démons du manager (et comment les combattre)

Il est parfois contre-nature pour un chef de lâcher la bride. Et pourtant...

Il est parfois contre-nature pour un chef de lâcher la bride. Et pourtant…

Contrôler, vérifier, imposer… C’est plus fort que vous. Mu par des automatismes diaboliques, vous agissez de telle façon que vous démotivez l’équipe. Les conseils d’Isabelle Rey-Millet, coach et co-fondatrice d’EthiKonsulting, pour les réfréner.

Il est parfois contre-nature pour un chef de lâcher la bride, d’accorder pleinement sa confiance, de penser « out of the box ». Toutes ces qualités qui l’aideraient pourtant à gagner en efficacité. Le manager n’a alors pas le choix. Il doit neutraliser ses postures-réflexes instinctives, auto-protectrices et… contre-productives. Voici les trois principaux démons, bien ancrés dans son cerveau, qui menacent de lui pourrir la vie et sa carrière.

Démon n°1 : « Je suis obligé de tout contrôler »

Dans une telle position, vous serez certain que l’ouvrage avance et qu’il sera réalisé selon la meilleure des méthodes, la vôtre. Le besoin de tout voir, de tout savoir, de tout inspecter en détail, relève du micro management. Une impossibilité à lâcher prise qui s’explique par trois facteurs psychologiques. 1/ L’aversion aux pertes plus forte que le risque de réaliser un gain. 2/ L’illusion que le contrôle sur un évènement, nous rend maîtres de nos vies. Or si on peut contrôler ses actes, on ne peut pas en contrôler les conséquences. 3/ Le mythe tenace selon lequel, l’information c’est le pouvoir. Inepte à l’heure des réseaux sociaux.

Le danger. Démobiliser l’équipe qui n’effectuera que le strict minimum, voire sabotera le travail en ne donnant pas l’alerte. « Ah oui ? On ne m’avait pas dit qu’il fallait avertir du problème ». Une inertie qui vous confortera encore plus dans la position d’hyper-contrôleur, entrainant encore plus de soumission et de désengagement. Un cercle vicieux.

Les solutions. 1/Réaliser des rétro plannings pour anticiper les étapes et points de contrôle. Dans l’intervalle, laisser le salarié s’auto-organiser et faire à sa manière. 2/ Partager les informations reçues du haut. Ainsi impliqués, les collaborateurs remonteront à leur tour de précieuses informations du terrain. 3/S’accorder avec le groupe sur qui décide sur quel type de mission, selon cinq niveaux de délégation : vous décidez et informez en argumentant ; vous décidez et informez après consultation de l’équipe ; vous et l’équipe décidez ensemble ; l’équipe décide vous êtes consulté ; l’équipe décide seule en toute autonomie. L’opinion des salariés est ainsi prise en considération.

>> Lire aussi: Ne vous noyez pas dans les détails

Démon n°2 : « Pas question de me remettre en cause »

Vous n’écoutez aucune critique. Optimiste – souvent trop -, vous présupposez les effets positifs de vos décisions et de leur bon déroulement. Vous surestimez vos capacités, en particulier vos soft skills (relation aux autres, adaptabilité, imagination, etc.). En outre, vous niez la difficulté de la tâche pour autrui, lâchant « c’est facile pourtant ! ». Du coup, dans la tête du collaborateur, s’il réussit, il n’a aucun mérite, s’il rate, il est vraiment un incapable.

Le danger. Fonctionner à l’aveugle et s’enfoncer dans l’erreur, car plus personne ne vous donne de feedback ; être tenté par une posture de domination ; considérer les autres comme des exécutants.

Les solutions. Renoncer aux symboles du pouvoir (un bureau en open space et non isolé, un scooter de fonction et non une voiture …) ; se laisser évaluer par ses collaborateurs, via par exemple un système de smileys sur 4 niveaux : excellent, très satisfaisant, satisfaisant, à améliorer, ceci suscitera le dialogue et favorisera uneremise en question salutaire ; délivrer des feedbacks valorisants en rajoutant « je te fais confiance. »

Démon n°3 : « L’émotion n’a pas sa place au travail »

« J’organise un déjeuner d’équipe une fois l’an », « Avec des moyens aussi lourds, tu devrais réussir ». Pour vous, la raison, l’analyse et la logique priment, au point d’en être devenu formaliste. Or, davantage que ces trois facultés, l’intelligence émotionnelle est une clé de la performance collective, car la motivation n’est pas cartésienne. C’est un ressenti, une envie, une pulsion, qui en sont le déclencheur. Les études le prouvent, la motivation extrinsèque (salaires, récompenses,compétition…) est moins puissante que la motivation intrinsèque (créativité, challenge, sens…).

>> Lire aussi: Neuf astuces pour motiver son équipe sans moyens

Le danger. S’épuiser à vouloir se maîtriser par une gymnastique mentale permanente, puisque vous sur-sollicitez votre « pensée lente », plus réfléchie, exigeant une grosse concentration, et que vous zappez votre « pensée rapide », spontanée et intuitive, qui vient sans effort. Ce qui bloque toute capacité d’innovation et fait jaillir le stress; l’inaptitude à capter les signaux faibles autour se soi qui pousseraient à s’ajuster ou à changer.

Les solutions. Se mettre à la place de l’autre, s’il est frustré ou angoissé sur un dossier par exemple; travailler son intuition et oser les émotions ; s’acclimater à l’humeur de l’équipe; organiser des moments festifs en mode surprise et s’adresser au coeur et aux tripes : « Tiens, on a bien bossé ce matin, on va casser la croûte ensemble. »

Isabelle Rey-Millet a écrit avec Frédéric Rey-Millet « Management Game », Alisio, Editions Leduc.S, 2015.

Peut-on réussir la cession d’une entreprise sans intermédiaire ?

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Fabrice LANGE


Tôt ou tard, si vous êtes propriétaire d’une entreprise vous serez confronté à la question de sa cession. Pour réussir une opération de cession d’une société ou d’ouverture de capital, les questions à réglées sont si nombreuses qu’il est légitime de se demander si on doit impérativement se faire accompagner par un professionnel. La réponse est dépendante de votre implication dans un processus qui doit respecter certaines règles et techniques incontournables.

Lorsqu’on est à la tête d’une entreprise depuis plusieurs années, il arrive un moment où l’on souhaite passer la main. Il y a ce concurrent qui vous appelle régulièrement pour vous demander de penser à lui en priorité si vous décidez de vendre. Ou l’entreprise voisine qui vous harcèle depuis plusieurs mois pour que vous vendiez afin de lui permettre de s’étendre.

Lorsque vous vous décidez finalement à vendre, il peut être tentant d’accepter cette première proposition et d’engager des négociations avec ce repreneur providentiel.
Le repreneur providentiel n’existe pas.

Le souci est qu’un repreneur providentiel n’existe pas et bien au contraire, il s’agit souvent d’un opportuniste qui attend de faire une bonne affaire et n’est pas si pressé que cela.

Le concurrent qui s’est manifesté, ne sera pratiquement jamais intéressé par vos stocks ou votre marque. Deux actifs l’intéresseront uniquement : votre emplacement et votre clientèle. Vous risquez donc d’être fort déçu de sa proposition.

Et ne parlons pas de l’entreprise voisine qui ne souhaite qu’étendre sa surface commerciale.

Ou encore du fonds d’investissement qui cherche à acheter votre entreprise à vil prix.

Il va donc falloir mouiller la chemise pour trouver un repreneur de qualité !!

Alors comment trouver un bon repreneur ?

Vous pouvez avoir recours à l’un de ces professionnels dits « intermédiaires » en cession de entreprises. Ils sont très nombreux, de compétences très inégales mais aussi de coûts variables.

Vous pouvez aussi décider de gérer seul la cession de votre entreprise.

En théorie, la cession d’une PME sans recourir à un intermédiaire est possible mais curieusement les chefs d’entreprise qui procèdent à une vente ou ouverture de capital à un partenaire financier et/ou industriel sans l’accompagnement d’un intermédiaire, ont pour la plupart rencontré des difficultés à un moment ou à un autre du processus.

Ces difficultés proviennent en grande partie d’un manque de méthodologie et d’un certain amateurisme.

C’est tout de même étonnant de voir que beaucoup de chefs d’entreprise se relâchent lorsqu’ils vendent et ne respectent plus leurs bons principes pourtant appliqués depuis la création et qui ont fait leur réussite.

Ils ont lancé leur activité sur la base d’un plan d’actions, d’un business-plan sérieux afin d’étudier leur marché, la valeur ajoutée de leurs produits par rapport à la concurrence ainsi que le positionnement des prix des produits vendus.

De même lorsqu’ils se sont développés ils ont mis en place de véritables stratégies de développement avec des plans d’actions souvent élaborés, constitué des dossiers de présentation sérieux de leurs besoins d’investissements qu’ils ont négociés auprès de leurs partenaires financiers.

Curieusement pour transmettre le fruit d’une vie de travail, ils se relâchent et ne définissent aucun plan d’actions, aucun plan de sorties.

Définir et mettre en place un plan d’actions

La première chose à respecter si vous voulez réussir la transmission de votre entreprise, c’est donc de définir et mettre en place un plan d’actions allant de la préparation jusqu’aux conséquences de l’opération de cession ou d’ouverture de capital.

Il y a quelques années, j’ai défini une méthodologie spécifiques aux chefs d’entreprise et artisans à partir de la méthodologie que j’appliquais sur des entreprises de taille moyenne à grande.

Cette méthodologie très rigoureuse a été allégée et simplifiée afin d’être utilisable par tout chef d’entreprise.

Une fois que vous avez un plan d’actions, vous ne devez pas vous dire que le travail est terminé.

Bien au contraire, il commence !

Votre plan d’actions fixe votre trame de transmission étape par étape. Pour réussir chaque étape vous devez disposer de techniques qui vont faire la différence.

Mais comment trouver les bonnes techniques vous allez me dire ?

C’est justement l’enjeu du blog « Reussir-sa-transmission.com » qui a pour ambition de révéler les principales recettes et techniques utilisées par les experts de la transmission tel que le spécialiste de la cession d’entreprises, Actoria, établi en Belgique (http://www.actoria.be), France(http://www.actoria.fr), Luxembourg (http://www.actoria.lu), Maroc (http://www.actoria.ma), Suisse (http://www.actoria.ch), Grande-Bretagne (http://www.actoria.co.uk), Canada (http://www.actoria.ca), et Allemagne (http://www.actoria.at).

Vous ne pourrez pas réussir seul la transmission de votre entreprise si vous ne connaissez pas les erreurs à ne pas commettre à chaque étape du processus, les méthodes qui vous permettront de donner plus de valeur à votre entreprise, les techniques qui vous permettent de choisir le bon repreneur ou encore les meilleures techniques de négociation des professionnels.

Donc oui vous pouvez faire l’économie d’un spécialiste en cession d’entreprises même du niveau d’Actoria (http://www.actoria.eu) si vous avez la ferme intention de mettre en place un véritable plan d’actions et suivre les techniques des professionnels pour réussir chaque étape de l’opération.

Pour en savoir plus : http://www.actoria.eu

Dirigeants de SAS, quels sont vos pouvoirs et responsabilités ?

dirigeant

Focus sur les pouvoirs et la responsabilité des dirigeants de SAS, cette forme juridique très prisée des créateurs de startups.


Diriger une société demande une grande implication et présente aussi des risques : en effet, le dirigeant de société peut voir sa responsabilité engagée à plusieurs titres en raison des actes qu’il effectue dans le cadre de son mandat. Les chefs de responsabilité des dirigeants sont directement liés aux pouvoirs qu’ils exercent : connaître ces deux aspects de la vie de dirigeant est donc essentiel pour tout dirigeant ou futur dirigeant de société.

Les pouvoirs des dirigeants de SAS

Au sein d’une SAS, une fonction seule est impérative : le président de la SAS. Ce dernier est chargé  par la loi de représenter la société à l’égard des tiers et de conclure en son nom les différents actes nécessaires à son fonctionnement et à son activité. A ce titre, il dispose de pouvoirs très larges : l’article L227-6 du Code de commerce prévoit en effet qu’il peut agir « en toutes circonstances au nom de la société dans la limite de l’objet social. »

Certaines décisions doivent cependant être prises collectivement par les associés en vertu de la loi et selon les modalités prévues par les statuts de la société : il s’agit des décisions relatives à l’augmentation, l’amortissement ou la réduction de capital, à la fusion, scission, dissolution ou transformation de la société en une autre, aux comptes annuels et aux bénéfices ainsi qu’à la nomination du commissaire aux comptes. Les statuts peuvent prévoir d’autres décisions devant être prises collectivement.

Par ailleurs, il est possible de désigner un ou plusieurs autres dirigeants pour exercer les pouvoirs confiés à ce président, notamment le pouvoir de représentation de la société à l’égard des tiers, sous le titre de directeur général ou de directeur général délégué.

Ainsi, le directeur général et le directeur général délégué auront également le pouvoir d’engager la société même s’ils ne disposent pas d’une délégation de pouvoirs. Quant à leurs autres pouvoirs, ils devront être déterminés dans les statuts : ils peuvent en effet se voir attribuer tous les pouvoirs dont dispose le Président, ou seulement une partie d’entre eux.

La responsabilité des dirigeants de SAS

L’article 227-8 du Code de commerce renvoie pour la responsabilité du président et des dirigeants de SAS (directeur général et directeur général délégué) aux règles relatives aux membres du conseil d’administration et du directoire des sociétés anonymes. L’article L227-7 du Code de commerce prévoit que si le dirigeant de la SAS est une personne morale, ses dirigeants ont les mêmes pouvoirs et supportent les mêmes responsabilités que s’ils étaient dirigeant en leur nom propre, solidairement avec la personne morale qu’ils dirigent.

Ainsi, le dirigeant de SAS, qu’il soit président, directeur général ou directeur général délégué, peut voir sa responsabilité engagée à trois titres :

  1. La responsabilité civile du dirigeant

La responsabilité civile du dirigeant peut être engagée par la société, par un associé à titre individuel ou par un tiers, s’il leur a causé un préjudice en commettant l’une des fautes suivantes :

  • un manquement aux dispositions légales et réglementaires applicables aux SAS. Ce sera le cas par exemple si les formalités de publicité prévues par la loi ne sont pas effectuées.
  • une violation des statuts de la société. Ainsi, le fait pour le directeur général délégué de licencier un salarié alors que les statuts réservent cette prérogative au président et au directeur général constituera une faute susceptible d’engager sa responsabilité civile.
  • une faute de gestion (c’est-à-dire une prise de décision ou un acte non conforme à l’intérêt de la société). Par exemple, la fixation d’une rémunération excessive au profit Président de la SAS par rapport au chiffre d’affaire prévisionnel a été reconnu comme une faute de gestion. De même, le fait pour le directeur général de ne pas tenir de comptabilité constitue également une faute de gestion.

Le dirigeant est tout d’abord responsable des fautes qu’il commet à l’encontre de la société : un ou plusieurs associés pourront engager une action sociale pour obtenir réparation du préjudice subi par la société. Cette action sera exercée pour le compte de la société.

Le dirigeant peut également être responsable du fait des fautes qu’il commet envers un associé à titre individuel, si celui-ci peut démontrer un préjudice personnel qu’il aurait subi de ce fait, et qui ne serait pas une simple conséquence du préjudice subi par la société (comme une dévaluation de ses titres par exemple). En conséquence, la responsabilité du dirigeant n’est que rarement engagée à ce titre.

Enfin, le dirigeant est également responsable vis-à-vis des tiers. Cependant, sa responsabilité personnelle ne peut être engagée que s’il a commis une faute détachable de ses fonctions, à défaut, la société fera écran et c’est la responsabilité de la personne morale qui sera engagée. Pour être reconnue comme une « faute détachable des fonctions » du dirigeant, la faute doit être intentionnelle et présenter une particulière gravité. Une telle faute a pu être reconnue par exemple pour un dirigeant ayant participé activement à la réalisation d’un acte de contrefaçon.

Si la faute détachable n’est pas retenue et que la responsabilité de la société est engagée, celle-ci pourra ensuite éventuellement se retourner contre le dirigeant.

  1. La responsabilité pénale du dirigeant

Le dirigeant peut être condamné en raison de fautes pénales qu’il commet au cours de l’exercice de son mandat et qui ont causé un préjudice à la société ou à des tiers. Il existe des infractions pénales spécifiquement prévues par le droit des sociétés pour réprimer les fautes commises par le dirigeant de société.

Certaines infractions pénales sont spécifiques au dirigeant de SAS :

  • le fait de ne pas avoir consulté conformément aux statuts les associés pour une décision nécessitant leur accord (c’est-à-dire en cas d’augmentation, d’amortissement ou de réduction du capital et de fusion, de scission, de dissolution ou de transformation en une société d’une autre forme) est réprimé pénalement par une peine de 6 mois d’emprisonnement et 6500 euros d’amende.
  • le fait de procéder à une offre au public de titres financiers ou de faire admettre des actions aux négociations sur un marché réglementé est puni d’une amende de 18 000 euros

D’autres infractions sont communes au dirigeant de SAS et au dirigeant de société anonyme : il s’agit des infractions prévues aux articles L 242-1 à L242-6, L242-8 et L242-17 à L242-24 du Code de commerce, parmi lesquelles :

  • les infractions relatives à la constitution de la société
  • l’abus de biens sociaux
  • la distribution de dividendes fictifs
  • l’abus de pouvoirs ou de voix
  • le défaut d’établissement des comptes sociaux
  • les infractions relatives aux modifications du capital social
  • les infractions relatives aux opérations sur les titres de la société
  • les infractions relatives au contrôle des comptes sociaux

Le fait pour le Président de la société d’encaisser sur son compte des chèques émis au nom de la société, ou encore de faire prendre en charge par la société une amende pour contravention au Code de la route, même si elle est relative à un déplacement effectué dans le cadre de ses fonctions, constitue une faute susceptible d’engager la responsabilité pénale du dirigeant : il s’agit d’un abus de biens sociaux.

En outre, le dirigeant peut voir sa responsabilité pénale engagée pour la commission d’infractions pénales de droit commun (escroquerie, abus de confiance…), d’infractions à la législation du droit du travail (manquement aux devoirs de sécurité, travail dissimulé…), ou à la réglementation spécifique de son activité (transport routier, débit de boisson…). Le fait pour un dirigeant de se livrer à du harcèlement moral sur ses salariés, ou encore d’employer tous ses salariés en CDD sans remplir les conditions prévues par la loi pour ce type de contrat, pourra donc par exemple engager sa responsabilité pénale.

Le dirigeant peut cependant s’exonérer de cette responsabilité pénale s’il démontre ne pas avoir personnellement pris part à l’infraction et rapporte la preuve qu’il avait délégué ses pouvoirs à une personne pourvue de la compétence, de l’autorité et des moyens nécessaires pour faire respecter la réglementation.

  1. La responsabilité fiscale du dirigeant

Le dirigeant de la SAS est également responsable à titre fiscal : en effet, en cas de manœuvres frauduleuses qu’il aurait commises ou de l’inobservation grave et répétée des obligations fiscales qui ont rendu impossible le recouvrement des impositions ou des pénalités dues par la société, le dirigeant peut être déclaré solidairement responsable du paiement de ces dettes.

par Anais Richardin

7 choses à faire avant 30 ans

A en croire les anciens trentenaires, il existe quelques règles simples pour profiter pleinement de cette période de votre vie.

La trentaine est le moment idéal pour se poser. Vous ne pouvez pas continuer à avancer sans vous défaire de certains risques ou mauvaises habitudes que vous aviez pris lors de votre vingtaine.

Nous avons étudié et noté les points récurrents de 2 fils de discussion Quora: « Quelle est la plus grosse erreur de vos 30 ans et quelle leçon en avez-vous tiré ? » et « Avec le recul, qu’auriez-vous aimé faire au cours de vos 30 ans, que vous n’avez pas fait ?« . Nous avons également analysé l’article de Mark Manson « 10 Life Lessons To Excel In Your 30s« .

Beaucoup de trentenaires semblent tellement obnubilés par l’idée de fonder une famille et par leur carrière qu’ils négligent des relations importantes et ignorent des opportunités qui ne se représenteront peut-être plus.

Nous avons rassemblé ci-dessous les conseils fréquents de ceux qui ont déjà atteint 40 ans.

Passer du temps avec les personnes que l’on aime

Manson a reçu plus de 600 retours de lecteurs qui ont déjà passé la quarantaine. L’un des conseils les plus récurrents est d’arrêter de passer du temps avec des personnes qui ne vous respectent pas et, à la place, en consacrer plus aux personnes que vous appréciez.

Ne passez pas tout votre temps au travail, créez-vous des souvenirs

« Ne passez pas tout votre temps au travail. Créez-vous des souvenirs. Plus vous prenez de l’âge, plus il devient difficile de construire des relations durables », écrit sur QuoraMichael Dorian Bach, concepteur de produits chez Microsoft.

L’entrepreneur et blogeur James Altucherrappelle qu’il ne faut pas oublier que les parents vieillissent en même temps que nous. « Quand j’avais 34 ans, j’ai raccroché au nez de mon père après une dispute et je ne l’ai jamais rappelé. Six mois après, il a eu une crise cardiaque et est décédé. Une semaine avant, il m’avait envoyé un e-mail pour prendre des nouvelles et je n’ai pas répondu. Je suis désolé papa. »

Avoir plus d’ambition

Les jeunes de vingt ans commencent souvent leur carrière avec de grands objectifs qu’ils finissent par mettre de côté pour se contenter d’un travail qui ne les passionne pas. Avant d’avoir eu le temps de dire ouf, un travail temporaire devient un emploi fixe.

Un(e) internaute anonyme écrit sur Quora que l’une des plus grandes erreurs de ses 30 ans a été de devenir « accro à un salaire mensuel », dans le sens où il/elle a choisi la sécurité de l’emploi au détriment d’une carrière épanouissante.

Monter une entreprise ou changer de secteur d’activité est certainement plus difficile à 35 ans qu’à 25, néanmoins ce n’est pas impossible. Et c’est peut-être la bonne décision à prendre.

Vera Wang, par exemple, n’est entrée dans le monde de la mode qu’après 40 ans. Elle est aujourd’hui l’une des meilleures créatrices au monde.

Ne pas être obsédé par l’avenir

Manson raconte que ses 20 ans lui ont appris qu’il n’y a pas un déclic après lequel vous vous sentez un adulte responsable qui contrôle tout. Il a été soulagé de voir que ses lecteurs plus âgés disent la même chose à propos de leurs 30 ans.

« Arrêtez de penser de manière obsessive à ce qui va se passer parce que de toute façon rien ne se passera comme prévu »

« Sauf si vous êtes déjà mort (mentalement, émotionnellement et socialement), vous ne pouvez pas anticiper la vie que vous aurez dans 5 ans. Tout ne se passera pas comme vous l’attendez. Alors arrêtez. Arrêtez de penser que vous pouvez planifier trop longtemps à l’avance. Arrêtez de penser de manière obsessive à ce qui va se passer parce que de toute façon rien ne se passera comme prévu. N’essayez plus de contrôler la direction que prend votre vie », écrit Thomas, l’un des lecteurs de Manson.

Avoir des objectifs pour vous et votre famille est salutaire, mais ne vous stressez pas outre mesure pour des détails. Reconnaissez qu’il vous reste encore beaucoup de choses à apprendre et que vous continuerez à vous construire de manière inattendue.

Décider d’avoir des enfants, ou pas

Tout le monde n’est pas fait pour avoir des enfants, mais la majorité des personnes qui a écrit à Manson ou qui a posté un commentaire sur Quora dit avoir pris conscience que c’est une mauvaise idée de reporter son envie d’avoir des enfants au profit de la recherche d’une situation idéale. Si vous voulez des enfants, faites-les avant qu’il ne soit trop tard.

« Vous n’avez pas le temps. Vous n’avez pas suffisamment d’argent. Vous voulez d’abord évoluer dans votre carrière. Avoir des enfants c’est la fin de la vie sociale. Oh taisez-vous… Avoir des enfants est la plus belle chose au monde. Ils vous rendent meilleurs, à tous les niveaux. Vous vous dépassez pour eux. Ils vous rendent heureux. Vous ne devriez pas reporter ce projet », écrit Kevin, un lecteur de Manson.

Faire attention à sa santé

Faire du sport est un investissement sur le long terme. © Melia Robinson/Business Insider

Avec une liste de responsabilités croissantes, manger équilibré et faire du sport sont deux des premières choses à passer à la trappe. Mais pensez à faire quelques efforts des deux côtés et voyez ça comme un investissement à long terme.

« Ayez un mode de vie sain. C’est LA priorité. N’abordez pas la trentaine sans énergie et fatigué tout le temps. Ça craint, » écrit Michael Dorian Bach sur Quora.

« À 41 ans, je souffrais de troubles physiques qui ne seraient peut-être pas arrivés si j’avais eu un mode de vie plus sain », déplore Adam Dehner sur Quora.

Établir une base financière pour l’avenir

Espérons que vous ayez profité de vos 20 ans pour trouver un moyen de rembourser le prêt étudiant. Espérons également que vous ayez commencé à mettre de côté. Si vous atteignez la trentaine les poches vides, il n’est pas trop tard. Par contre, il est temps de commencer à épargner pour la retraite.

Altucher raconte les nombreuses fois où, quand il avait 30 ans, il a investi presque tout son argent dans une entreprise puis a tout perdu. Il s’est bien rattrapé depuis, mais il considère ses échecs passés comme le résultat d’une témérité stupide.

Déterminez la part de votre salaire dont vous pouvez facilement vous passer et pensez à mettre en place des virements automatiques vers des plans épargne retraite, ou tout autre type de compte d’épargne.

Continuer à s’amuser

Sortir de la vingtaine ne signifie pas que vous ne devez plus vous amuser. Bachécrit sur Quora qu’au cours de ses 30 ans, il a passé beaucoup de temps à courir après l’argent, et que cela l’a rendu malheureux et désabusé.

Jeff Miller, un utilisateur de Quora ajoute qu’il a pris conscience que les meilleurs moments de ses 30 ans sont ceux qu’il a passé avec sa femme ou à jouer avec ses enfants. Parmi tous les participants, un sujet revient régulièrement : vous efforcer de travailler dur pour gagner de l’argent n’a aucun intérêt si vous ne profitez pas de la vie.

Article de Richard Feloni. Traduction par Manon Franconville, JDN.

Voir l’article original : 7 Things Successful People Do In Their 30s

5 TACTIQUES SEO QUE VOUS DEVRIEZ COMMENCER À APPLIQUER IMMEDIATEMENT !

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Le référencement n’est pas le sujet favori de tout le monde, je sais. Mais si vous voulez que votre contenu soit bien classé sur les moteurs de recherche, travailler le SEO de votre site web est une incontournable nécessité.

Pour rendre le processus d’optimisation de votre contenu un peu plus facile, je vous ai concocté cette liste de : cinq tactiques SEO que vous devriez commencer à appliquer immédiatement !

1. UTILISEZ LES BALISES « HEADING TAGS » POUR PRÉSENTER VOTRE CONTENU

Cela peut sembler compliqué, mais croyez-moi – ça ne l’est pas. Les balises heading tags sont tout simplement des titres utilisés pour indiquer à Google et à vos lecteurs de quoi parle votre contenu. Présentes au nombre de six, elles permettent de mieux hiérarchiser vos contenus en indiquant les titres, les sous-titres, les rubriques, les axes d’argumentation, Etc.

Dans le code HTML de votre page, les balises heading tags vont ressembler à quelque chose comme ceci : <h1> Ceci est mon titre </ h1>. Si vous voulez que votre contenu soit bien classé sur les moteurs de recherche, je vous recommande fortement d’utiliser des titres uniques et non dupliqués.

Voici un rapide aperçu de comment utiliser les heading tags pour obtenir un bon classement de votre contenu :

Balise de titre H1 : Chaque page doit avoir un titre H1. Ce sera généralement le titre de votre page ou de votre article de blogue et il est important à la fois pour le positionnement sur les moteurs de recherche et pour l’expérience de l’utilisateur.

Balise de titre H2 : ce sont en général des sous-titres qui vont servir a diviser votre texte en blocs d’information distincts ou en paragraphes. Ils aident vos lecteurs à comprendre la progression logique de votre contenu et permettent aux moteurs de moteurs de comprendre les principaux thèmes de votre page.

Balise de titre H3, H4, Etc. : Il s’agit en fait des sous-rubriques. D’une manière générale, les balises H1 et H2 sont celles sur lesquelles vous devriez vous concentrer le plus. Toutefois, des articles plus longs peuvent bénéficier de l’utilisation de ces sous-titres pour mieux structurer et aérer le texte.

2. RÉDIGEZ UN CONTENU PLUS LONG

Avant, il était possible d’écrire un texte court (moins de 400 mots), autour du mot-clé cible et obtenir un bon classement sur les moteurs de recherche. Mais de plus en plus, Google montre une nette préférence pour un contenu textuel plus long, susceptible de couvrir un sujet plus en profondeur.

Selon une récente étude SEO & référencement de Searchmetrics, le nombre moyen de mots des pages bien classées est d’environ 1285. Donc, si vous voulez que votre contenu soit bien positionné sur les moteurs de recherche, assurez-vous qu’il couvre bien le sujet traité.

Ne vous attardez pas trop sur atteindre un nombre de mots précis, assurez-vous juste d’offrir des informations de qualité et des points de vues uniques.

seo et referencement etude de serchmetrics

3. ASSUREZ-VOUS D’UTILISER UNE VARIÉTÉ DE MOTS-CLÉS ET D’EXPRESSIONS PERTINENTES DANS VOTRE CONTENU

Au cours des dernières années, nous avons vu un énorme changement s’opérer dans la manière d’utiliser les mots-clés. Tandis que l’utilisation de mots-clés dans les balises meta, dans les balises de titres et dans le corps du texte reste importante, Google veut maintenant voir que vous utilisez une grande variété de termes et d’expressions connexes, en lien avec le sujet que vous traitez.

D’ailleurs, Searchmetrics a constaté lors de sa dernière étude SEO & référencement que ce point est de plus en plus important pour bien se positionner sur les résultats de recherche Google. Par termes et expressions connexes, je désigne des mots qui seront naturellement inclus si vous couvrez un sujet en profondeur. Par exemple, si vous écrivez sur le web design, vous allez naturellement inclure des mots comme Internet, site web et design.

Si vous avez besoin d’une aide supplémentaire pour vous assurer d’inclure différentes expressions et termes liés, je vous recommande d’utiliser l’outil de suggestion de mots-clés basé sur Google Suggest. Cet outil vous propose en temps réel pendant que vous tapez votre requête une liste de 10 mots ou expressions se rapprochant de votre recherche ; à vous ensuite de sélectionner dans la liste ce qui vous intéresse le plus.

Voici l’exemple d’une recherche sur Google Suggest, effectuée avec le mot-clé « référencement » :

outil google suggest mots-cles referencement naturel

4. ASSUREZ-VOUS QUE VOTRE SITE S’ADAPTE AUX APPAREILS MOBILES

Vous avez probablement entendu parler de la récente décision de Google qui a fait de l’adaptabilité mobile un facteur de classement sur son moteur de recherche. Cette mise à jour de l’algorithme Google a été désignée par certains par le terme ‘Mobilegeddon‘. Pour l’expliquer simplement, depuis avril 2015, les sites non adaptés à l’affichage sur tablettes et smartphones auront, beaucoup de mal à atteindre un bon classement dans la recherche mobile !

Pas sûr si votre site est mobile-friendly ? Utilisez le test de compatibilité mobile de Google. S’il s’avère que votre site n’est pas en design adaptatif, envisagez de passer à une conception de site qui l’est. Si vous avez un site WordPress, il est possible d’utiliser un plugin gratuit comme Jetpack pour convertir instantanément votre thème à une conception adaptative !

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5. UTILISEZ DES LISTES ET DES ÉLÉMENTS INTERACTIFS POUR STRUCTURER VOTRE CONTENU

Nous savons depuis longtemps que le fait d’avoir des textes aérés, bien structurés et faciles à lire améliore grandement l’expérience des utilisateurs. N’hésitez pas à y intégrer des éléments multi-médias tels que des images de démonstrations ou des vidéos quand cela s’avère utile ou nécessaire.

Gardez à l’esprit que beaucoup de vos visiteurs vont consulter votre site web sur leur appareil mobile, l’utilisation des images, des liens, des boutons et des listes peut rendre votre contenu plus agréable visuellement et plus facile à lire !

J’espère que cet article va vous aider à mieux optimiser votre site en SEO pour les moteurs de recherche. Avant toute chose, concentrez sur la rédaction d’un contenu de qualité, qui répond parfaitement bien aux besoins, aux attentes ou aux questions que peut se poser votre audience et surtout, prenez le temps de bien soigner votre mise en page etstructurer votre contenu d’une manière qui a du sens pour vos lecteurs.

Ce sont des éléments clés pour obtenir un bon référencement naturel et un bon classement sur les moteurs de recherche!

Quelles sont les qualités d’un bon orateur ?

La prise de parole en public n’est jamais facile. Un petit incident et vous perdez vos moyens. Ces éléments vous permettront de garder votre auditoire attentif.

Si vous avez peur de parler en public, sachez que vous n’êtes pas un cas isolé. En 2014, un sondage a établi que la première crainte des américains était de prendre la parole en public. Selon eux, cela serait même plus effrayant que les insectes, les serpents ou les seringues.

Pourtant, s’adresser à un auditoire plus ou moins large est une compétence indispensable pour tout leader qui se respecte.

Skip Weisman, expert de la communication au travail, propose des conseils pour améliorer ses compétences à l’oral. Pour lui, un bon orateur possède quatre qualités fondamentales.

Un bon orateur sait s’adapter

Tout commence par un peu de bon sens. Un bon orateur cherche à transmettre quelque chose à son public et à s’adresser à lui en adoptant son point de vue. Vous ne devez pas vous contenter de mettre en avant votre expertise ou vos connaissances. Donnez des exemples et racontez des anecdotes pour créer un lien avec votre public.

Un bon orateur a de l’assurance

L’assurance est cruciale dans n’importe quelle forme de communication, en particulier quand vous vous adressez à un public nombreux. Le langage corporel est important. Faites notamment attention à maintenir un contact visuel avec votre public et à adopter une position ouverte pour l’impliquer et donner plus de poids à vos arguments.

Un bon orateur sait raconter des histoires

Votre public n’a pas envie de recevoir de leçon. Dans ces conditions, un bon orateur « sait raconter des histoires et lier les anecdotes à des enseignements importants contenus dans sa présentation, » explique Weisman.

Un bon orateur est patient

Quand vous vous adressez à un public, il est crucial de faire des pauses afin de le laisser réfléchir aux points clés que vous évoquez, recommande Weisman. Un orateur compétent « reprend son souffle et attend quelques instants après une information importante. » Il peut également amener le public à réfléchir via des questions qui lui permettront de s’identifier au discours.

Article de Steven Benna. Traduction par Manon Franconville, JDN.

Voir l’article original : 4 skills you need to master to become a great public speaker