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La restauration rapide en panne de croissance?

restauration rapide

Un marché multiforme et évolutif

Quand on parle restauration rapide, on pense généralement fast-food, ou bien McDo.
Mais ce n’est pas si simple, le marché est difficile à cerner, car à côté des grandes chaines à l’anglo-saxonne (McDo, Quick, KFC, Subway…), on trouve les baraques à frites, les sandwicheries, les vendeurs de tacos, de kebabs, les wagons-bars, les restauroutes – stations-service, les sandwiches vendus dans les cafés et même les repas préparés par votre boulangerie, votre supermarché, votre épicier ou votre boucher.
En additionnant les ventes des établissements spécialisés dans la restauration rapide, avec une partie des ventes des débits de boissons, les ventes à emporter de certains restaurants traditionnels, et l’essentiel des ventes des circuits alimentaires alternatifs (service de restauration proposé par des non-restaurateurs : ventes à emporter des boulangers, charcutiers, GMS, stations-services, distributeurs automatiques…), on peut estimer le marché de la restauration rapide à une trentaine de milliards d’euros, soit un niveau très proche de la restauration traditionnelle (mais avec une dynamique bien différente).

Une forte progression jusqu’en 2011, tirée par l’évolution du mode de vie

Le marché de la restauration rapide progresse très rapidement, +5% chaque année sur la période 2000-2010, tiré par l’évolution du mode de vie :

Raccourcissement de la pause déjeuner ou simple changement des habitudes, le français qui trainait plus d’une heure au restaurant il y a 40 ans, ne consacre plus qu’une demi-heure au déjeuner.

Et enfin, le Français veut manger moins cher
La crise est passée par là, le Français ne veut plus (ou ne peut plus) dépenser 15 euros pour déjeuner.
En moyenne, il déjeune pour moins de 10 euros, et souvent il ne veut pas dépasser le prix du ticket restaurant. Et, à défaut de restaurant d’entreprise, cela passe bien sûr par le fast-food (env. 7 euros par repas pour McDo ou KFC), ou par les sandwiches ou salades.

Panne de croissance depuis 2012

Le marché de la restauration rapide, en forte croissance depuis la fin des années 90, a à peine éternué au plus noir de la crise (+9,4% de 2007 à 2009), alors que le marché de la restauration traditionnelle souffrait déjà d’anorexie (-0,2% de 2007 à 2009).

Mais, depuis 2012, après une douzaine de très belles années, la restauration rapide s’essouffle à son tour (-0,2% de 2011 à 2014). Cette stagnation, bien que contrastant avec les performances passées, reste une belle performance par rapport à la restauration traditionnelle qui plonge de 6%, et par rapport à l’ensemble de la restauration (-3% de 2011 à 2014, puis stabilisation début 2015).

A qui la faute ?

Surtout au consommateur, qui, plus soucieux de sa bourse par temps de crise, va moins au restaurant, préfère des menus moins chers, se prive de dessert, ou de vin, et fréquente plus la cantine (restauration collective +6% de 2011 à 2014).
La consommation en restaurant augmente moins vite que les autres dépenses des ménages depuis 2002, et la tendance s’accélère depuis 2012 après un rebond post crise.

Au consommateur qui finit par se convaincre du bien-fondé des avertissements sur les risques pour sa santé d’une nourriture mal équilibrée.

Mais aussi, aux deux hausses successives du taux de TVA dans la restauration, en partie répercutées au client.

Aux scandales alimentaires à répétition qui rendent le consommateur méfiant (vache folle, intoxication mortelle chez Quick Avignon en 2011, grippe aviaire, poulets à la dioxine ou aux antibiotiques…).

Tous ces éléments impactent l’évolution de la restauration, mais le principal driver à moyen terme reste le pouvoir d’achat des consommateurs (on parle de pouvoir d’achat arbitrable en euros courants) :

Depuis 1998, le marché de la restauration traditionnelle progresse chaque année moins vite que le pouvoir d’achat alors que celui de la restauration rapide progresse plus vite.
Deux exceptions notables, le vif rebond post-crise de la restauration traditionnelle en 2010-11 et la poursuite de la baisse des dépenses de restauration (même rapide) en 2014 malgré un rebond du pouvoir d’achat.

Tout porte à croire que le trou d’air 2012-2014 de la restauration rapide n’est que le reflet d’une forte baisse du pouvoir d’achat des Français (et que l’anomalie 2014 sera corrigée si le pouvoir d’achat se maintient).

Un ensemble d’acteurs très hétéroclite

Plus de 60 000 entreprises servent des repas rapides en France et emploient plus de 170 000 ETP (salariés ou non).

Mais dans ces 60 000 entreprises, une multitude de très petites entreprises (quelque 25 000 auto-entrepreneurs et micro-entreprises, et 35 000 TPE de moins de 2 MEUR de chiffre d’affaires) côtoient 2 700 PME et seulement une douzaine d’entreprises de plus de 100 MEUR de chiffre d’affaires.

Les chaines de restauration rapide ne regroupent qu’environ 5 000 établissements mais, avec des ventes de quelque 9 000 MEUR, totalisent une part importante du chiffre d’affaires du secteur.
La franchise y est très majoritaire, environ 70% en moyenne, 45% pour Brioche Dorée, 50% pour KFC, 65% pour Subway, 80% pour Quick et McDonald’s. Elle peut prendre des formes diverses où notamment les murs peuvent être propriété du franchiseur, du franchisé ou d’une foncière.

Beaucoup de nouveaux entrants chaque année

Depuis 2007, le nombre de défaillances du secteur hébergement-restauration ne cesse d’augmenter pour atteindre 7 800 en 2014 (contre moins de 5 000 par an au début des années 2000).
Le taux de défaillance est, à 3,1% par an en 2014, l’un des plus élevé, proche de celui du BTP. C’est aussi celui qui a le plus fortement progressé depuis 10 ans.

Et les autoentrepreneurs ne sont pas les seuls nouveaux entrants dans le métier : le monde des chaines de restauration rapide évolue également, avec la pénétration rapide de Subway ou KFC et maintenant le retour de Burger King, mais aussi le développement des chaines de sushi ou des coffee shop. Et puis le lancement de « el Rancho express » ou l’ouverture de salons de café Starbucks dans les magasins Monoprix…

Avec tous ces nouveaux entrants dans un marché en panne, la concurrence est rude !

Facteurs clés de succès

Dans un marché fortement concurrentiel, les nouveaux entrants doivent apporter une attention particulière aux facteurs clés de succès :

L’emplacement est primordial en restauration rapide. Le client est pressé et ne va pas faire des kilomètres pour trouver un restaurant. Il faut être implanté dans un endroit très fréquenté, proche par exemple d’un hypermarché, d’un centre commercial, d’un cinéma, d’une gare, d’une zone de bureaux…

La qualité de service est également importante, même si on ne parle pas de service à table. Il faut que le client soit servi rapidement, il ne supporte pas l’attente. Un accueil agréable est évidemment un plus.

Et le prix bien sûr, qui doit rester en dessous de 10 euros. Le prix bas est une des raisons du succès de la restauration rapide ces dernières années, il ne faut pas l’oublier.

La qualité des produits, qui n’a pas toujours été le point fort de la restauration rapide, prend aux yeux du client une importance croissante.
L’offre doit être simple (nombre limité de plats), toujours dans un souci de service rapide et de coût bas.
La tendance est à l’adaptation des produits internationaux au goût français, aux produits diététiques voire bio.
La tentation de proposer des produits halal pour toucher une nouvelle partie de la population s’est soldée par un demi-échec, KFC faisant machine arrière alors que Quick conserve 22 restaurants servant des produits halal.

Les horaires d’ouverture peuvent être très larges. Même si l’affluence est maximale au moment du déjeuner, le client grignote à toute heure du jour et de la nuit. L’équation n’est pas simple pour un petit établissement spécialisé qui doit maintenir du personnel pendant les heures creuses (c’est plus facile pour les boulangeries, supermarchés ou cafés pour qui la restauration rapide est une activité annexe).

Le respect de la réglementation et notamment des règles d’hygiène et de sécurité.

Et, pour les chaines notamment, la notoriété (qui passe par un effort publicitaire qui peut être important).

Enfin, la maîtrise des coûts passe par une optimisation des frais de personnel (le plus gros poste, souvent 1/3 des coûts) avec recours à des temps partiels, et un contrôle des coûts matière (le deuxième poste, env. 25% des coûts) avec standardisation des produits et limitation de l’offre.
C’est sur ce second poste que l’effet d’échelle joue le plus (achats centralisés en grande quantité, répartis sur un petit nombre de fournisseurs, fabrication industrielle des produits…).

Loin derrière McDo, une dizaine de chaines à plus de 100 MEUR

Le classement est un peu différent en nombre d’établissements du fait de la grande taille des restaurants de McDonald’s (3,4 MEUR / établissement) et Burger King (4,7 MEUR) par rapport à Subway (nombreux petits établissement de 0,4 MEUR), Broche Dorée (0,6 MEUR) ou Mie Caline (0,7 MEUR).

Malgré ces performances un peu décevantes les dernières années, le groupe conserve une rentabilité robuste et son EBITDA couvre très largement les investissements (chiffres McDo Europe dans le graphique ci-dessous).

Quick, bientôt Burger King

Depuis le LBO, Quick a lancé un vaste programme de rénovation et restructuration de son réseau de restaurants (avec fermeture d’établissements peu performants).
Le groupe consacre environ 20 MEUR par an à la rénovation, maintenant ainsi un niveau élevé d’investissements malgré le ralentissement du rythme d’ouvertures et de la croissance.
Les investissements représentent 50% de l’EBITDA (contre 30% chez McDo Europe), alors qu’on aurait attendu une baisse pour maximiser les cash-flows dans un contexte de LBO.


Ce qu’il faut retenir sur la restauration rapide en France

Un secteur porteur qui a bénéficié d’une croissance exceptionnelle jusqu’en 2011, tiré par l’évolution du mode de vie des Français, mais qui traverse un passage à vide temporaire lié à la baisse du pouvoir d’achat ;

Une offre pléthorique de nouveaux entrants (auto-entrepreneurs aussi bien que chaines) qui exacerbe la concurrence et conduit à de nombreuses défaillances ;

Un marché atomisé où 60 000 très petites entreprises côtoient 2 700 PME et quelques ETI ;

Une douzaine de chaines de plus de 100 MEUR, aussi bien de type anglo-saxon (dominées par McDonald’s, suivi de loin par Quick), que de type « à la française » (Paul, Brioche Dorée, la Mie Caline…) ;

Et Quick, qui n’a pas su se désendetter après un LBO trop chargé, et qui va être repris par Olivier Bertrand pour intégration au réseau Burger King.

Dans les années qui viennent, les restaurants vont devoir continuer d’adapter leur offre aux souhaits de clients devenus plus exigents sur les prix et la qualité ; les chaines ont de bons atouts pour continuer de progresser rapidement dans un marché encore atomisé qui doit renouer avec la croissance dès que les effets de la crise s’estomperont.

Cet article a été rédigé à partir d’une étude Finalysis sur ce secteur de l’économie française

La mention « Fait maison » dans la restauration évolue

La mention « Fait maison » ne concerne désormais que les produits crus transformés sur place.

Les conditions dans lesquelles la mention « Fait maison » peut être apposée sur les cartes des restaurants viennent d’être clarifiées.

Rappelons que la mention « Fait maison » a été mise en place en juillet dernier par les pouvoirs publics pour mieux informer les consommateurs sur les plats qui leur sont servis dans les restaurants (ou qui leur sont proposés par les entreprises de plats préparés à emporter) et pour mettre en valeur le métier de cuisinier.

Jusqu’à présent, cette mention concernait les plats qui étaient cuisinés dans les locaux de l’établissement (ou conçus dans un lieu différent mais uniquement pour les activités de traiteur ou de commerce non sédentaire) à partir de produits bruts n’ayant subi aucune modification importante. Sachant que de nombreuses exceptions étaient prévues puisque des produits congelés, surgelés, conditionnés sous vide ou encore déjà épluchés (à l’exception des pommes de terre), de même que la pâte feuilletée toute faite, pouvaient entrer dans la composition d’un plat « fait maison ». Ce qui rendait le dispositif peu crédible et peu clair…

Des produits crus transformés sur place

Par souci de simplification et de clarification, la secrétaire d’État chargé du Commerce et de la Consommation a indiqué récemment que le « Fait maison » s’applique, non pas aux produits bruts, mais aux produits crus transformés sur place, c’est-à-dire non cuits ou non dénaturés par quelque procédé que ce soit. Autrement dit, les produits surgelés n’ont désormais plus leur place dans le « fait maison ».

De même, il est précisé que pour pouvoir porter la mention « Fait maison », la pâte feuilletée doit être cuisinée par le restaurateur.

Exceptions :les produits que le consommateur ne s’attend pas à ce qu’ils soient confectionnés sur place, tels que les pâtes, les fromages ou le pain, peuvent entrer dans la composition d’un plat « fait maison ».

Enfin, un plat ne peut pas être « fait maison » lorsque le restaurateur utilise un produit d’une marque de renom. L’utilisation de ce produit de marque devant d’ailleurs être précisée.

Un choix du restaurateur

Autre évolution importante, l’inscription de la phrase : « Les plats faits maison sont élaborés sur place à partir de produits bruts [qui deviendra « produits crus » ?] », qui était une obligation pour les professionnels concernés, est désormais facultative. Ainsi, elle ne figurera que sur les cartes des restaurateurs souhaitant mettre en avant les plats « Fait maison ».

Repas d’affaire méthodologie

Le choix du restaurant

« On choisira le lieu de rencontre en fonction de l’objet du repas, ainsi que le temps consacré à l’événement, le menu et la décision de prendre du vin ou pas »

» Choisir le restaurant en fonction de l’objet du repas : dans déjeuner d’affaires il y a l’aspect convivial du déjeuner et le côté sérieux des affaires. Il convient de juger a priori quelle sera la teneur principale du repas : s’il s’agit de fêter la conclusion d’un accord ou de négocier les termes d’un contrat, l’ambiance sera différente. On choisira le lieu de rencontre en fonction, ainsi que le temps consacré à l’événement, le menu et la décision de prendre du vin ou pas. Ainsi dans la deuxième hypothèse, il faut prévoir une salle calme où l’on peut parler. Dans tous les cas, privilégiez un restaurant que vous connaissez afin d’éviter les mauvaises surprises (service trop lent, musique omniprésente…).

» Avant la date prévue (quelques jours au préalable), il est bon de rappeler par email le rendez-vous en précisant les détails pratiques (adresse du restaurant et heure). C’est également l’occasion de glisser à votre interlocuteur les sujets que vous souhaiterez aborder. « Nous aurons l’occasion de discuter de notre future collaboration », « …pour fêter la fin du contrat et discuter de l’avenir de notre collaboration », etc. Cela vous permettra d’entrer plus facilement dans le vif du sujet le moment venu.

Avant de passer à table

» Le Jour J, prévoyez d’arriver 10 minutes en avance afin d’accueillir vos invités – qui devraient être à l’heure. On les attend dans l’entrée du restaurant ou bien à table après avoir pris soin de donner des instructions au serveur pour diriger les invités. Si vous les retrouvez devant le restaurant, c’est à vous de pénétrer en premier dans la salle et de vous adresser au serveur.

« Plus les échelons hiérarchiques se tassent, plus la galanterie prime »

» Le cas échéant, vous devrez faire les présentations de vos collaborateurs respectifs. Passage obligé qui doit respecter un certain formalisme. Ainsi, on présente la personne la moins importante à la plus importante. Vous introduirez donc votre adjoint auprès de votre client, plutôt que l’inverse (« Monsieur Dupont, laissez moi vous présenter mon bras droit, Jacques Tavernier »). Ensuite, pour présenter les personnes appartenant à la même entreprise, la notion de hiérarchie prime mais plus les échelons hiérarchiques se tassent, plus la galanterie prime.

S’installer à table

» S’installer à table : là encore, pas question de s’asseoir n’importe comment. Un premier principe consiste laisser la place la plus confortable à son invité et aux femmes. On les laissera profiter de la vue sur la salle, de la banquette et on se satisfera de la place dans le couloir avec le passage des serveurs… Pour faciliter son rôle d’animateur, on s’installe généralement en milieu de table, son interlocuteur principal en face de soi. L’idéal étant ensuite de respecter une alternance homme femme et de mélanger les équipes (évitez de créer des clans qui se font face). Une astuce : Gabrielle de Lesquen explique que les angles sont des places stratégiques car ils donnent vue sur l’ensemble de la table. En cas de négociation importante, prévoyez d’y installer un proche collaborateur.

Une fois assis, il faut veiller à maîtriser sa position

Exemple à ne pas suivre : les coudes sur la table. En revanche, le dos reste bien droit et détaché du dossier
» Une fois assis, il faut veiller à maîtriser sa position : on ne s’avachit pas sur son siège même si l’on a passé la matinée à courir. On reste droit en laissant un léger espace entre soi et le dossier de la chaise. « Un chat doit pouvoir passer », plaisante Gabrielle de Lesquen. Quant aux mains, elles se trouvent sur la table (et non sur les genoux, à l’anglaise). En revanche, les coudes, non ! Une exception à cette règle : les dames peuvent se permettre de poser les coudes à partir du fromage.
On évitera également d’allonger les jambes (au risque de donner un coup de pieds à son voisin d’en face) ou de les croiser.

Le choix des plats et du vin

» Un menu ou à la carte ? Pour Gabrielle de Lesquen, il est aujourd’hui tout à fait admis de conseiller un menu, sans pour autant passer pour un radin. D’autant plus que votre temps, et celui de vos convives, est compté et que le menu garantit généralement un repas plus rapide. D’ailleurs, si vous avez un impératif de temps (une réunion à 14 h par exemple), précisez-le d’emblée. Vous pouvez inciter vos convives en indiquant votre propre choix (« je pense prendre le menu… »). Si votre invité souhaite prendre une entrée alors que vous non, mettez-le à l’aise : « C’est une bonne idée, ce plat est très bon, il faut l’essayer ». Si cela vous ennuie de le laisser commencer à manger tout seul, vous pouvez préférer prendre une entrée légère afin de l’accompagner.

« Si votre invité souhaite prendre une entrée alors que vous non, mettez-le à l’aise »

» En tant que personne invitante, il vous revient de vous occuper du vin. Il faut d’abord proposer à la table de commander du vin car de nombreux déjeuners d’affaires se font dorénavant sans alcool. Le cas échéant, c’est également à vous de choisir mais vous pouvez tout à fait consulter votre invité, surtout si vous savez ce dernier connaisseur. Sauf si le serveur s’en charge, c’est enfin à vous de veiller à proposer du vin lorsque les verres de vos invités sont vides. Pour Gabrielle de Lesquen, une petite difficulté peut survenir lorsque l’invitation provient d’une femme. « En théorie, les femmes ne doivent pas toucher une bouteille », précise-t-elle. Attendez de voir si votre invité prend l’initiative de faire le service, sinon suggérez-lui poliment.
Et si la table opte pour du vin mais que vous ne souhaitez pas en consommer, la façon la plus habile de procéder consiste à accepter une petite quantité de vin et à ne pas le boire. Votre verre restant rempli, on ne vous en proposera plus.

Rentrer dans le vif du sujet

» C’est à vous de donner le signal que les convives peuvent commencer à manger. Pour cela, attendez que tout le monde soit servi et commencez simplement votre assiette. On bannit le « bon appétit » lancé à la cantonade, qui suggère à vos invités de bien digérer leur repas…

» Pour rappel, le pain se place à gauche de son assiette (il ne fait pas très bon effet de piocher allègrement dans le morceau de pain de son voisin). Tout comme le vin, il faut mieux éviter de le consommer avant d’avoir débuté le repas, ou alors en petites quantités.

il faut garder sa veste à table

Si vous souhaitez ôter votre veste, il faudra aussi enlever la cravate © Aurélie Fardeau / JDN Management

» Si Gabrielle de Lesquen observe que les discussions professionnelles arrivent généralement très tard dans le repas, elle déconseille d’attendre autant. S’il est clair pour les deux parties que l’on se voit pour parler business, on peut entamer la conversation après avoir passé la commande ou à l’arrivée des entrées. Auparavant, il faut entretenir une conversation agréable en évitant les sujets politiques et religieux. On sera également attentif à ne pas poser de questions trop personnelles. « Vous pouvez parler des vacances mais ne demandez pas à votre interlocuteur s’il part avec ses enfants si vous ne savez pas s’il en a », cite en exemple Gabrielle de Lesquen. En revanche, s’il les mentionne, vous pouvez l’interroger sur leur âge, leur classe…

» Même si le potage vous a donné chaud, n’oubliez pas qu’il faut garder sa veste à table. Si vraiment la chaleur est insoutenable et semble importuner vos invités, vous pouvez leur proposer de l’ôter. « Mais dans ce cas, prévient Gabrielle de Lesquen, il faut également enlever la cravate. »

Du bon usage de la serviette

» Pendant que vous mangez, gardez votre serviette sur vos genoux, dépliée à moitié. Même si l’on vous sert un plat en sauce, il est formellement interdit d’attacher sa serviette autour du coup ou de la caler sur le ventre. D’ailleurs, si vous avez des doutes sur vos capacités à manger proprement, évitez les sauces et autres coulis.

» Vous avez cependant le droit de vous essuyer la bouche avec votre serviette. Dans ce cas, sachez qu’on ne la frotte pas énergiquement mais qu’on la tapote négligemment.

» Si, pour quelque raison que ce soit, vous devez vous absenter de table, l’erreur courante est de poser la serviette sur la table. Le bon geste consiste en fait à laisser tomber sa serviette sur sa chaise. Au moment de partir, seulement, vous pourrez la déposer sur la table, sans la plier ni la chiffonner.

S’y retrouver parmi les couverts

» De l’extérieur vers l’intérieur : depuis Pretty Woman, tout le monde sait que les couverts s’utilisent de l’extérieur vers l’intérieur. Il peut être bon de préciser que la grande cuillère se trouve à droite et que le petit couteau placé devant les verres sert pour le fromage.

Se dépêtrer de ses couverts

Lorsque vous avez fini de manger, posez vos couvert manches vers la droite

» Les erreurs sont bien plus fréquentes sur la position à donner à ses couverts. Lorsque vous n’utilisez pas votre couteau, ne le remettez pas sur la nappe, au risque de la tacher, mais posez-le sur l’arc de cercle extérieur droit de votre assiette. Entre deux bouchées ou si vous faites une petite pause dans votre plat, les couverts se posent en croix dans l’assiette et non sur les rebords.

» Lorsque vous avez fini votre plat, posez vos couverts alignés, en travers de l’assiette vers la droite. En effet, dans un restaurant digne de ce nom, on vous apporte les plats vers la gauche mais on vous dessert vers la droite. Ce positionnement évitera tout risque de chute au moment où le serveur vous desservira.

Payer discrètement

« La technique la plus discrète consiste à laisser sa carte bleue au serveur en arrivant »
» Plusieurs techniques prévalent pour payer discrètement, sans mettre votre invité mal à l’aise. La plus discrète – mais qui demande que vous connaissiez bien le restaurant – consiste à laisser votre carte bleue au serveur en arrivant. Si vous êtes un régulier, prenez l’habitude de payer de cette façon en vous faisant envoyer la facture à votre bureau.

» La méthode la plus courante consiste sinon à s’éclipser après le café – pour aller se laver les mains – et en profiter pour faire un détour par l’accueil où vous réglerez la note.

» Si malgré vos efforts la note arrive sur la table – le serveur vous ayant pris de vitesse – privilégiez la carte bleue aux espèces ou au chèque.

S’absenter de table

» En règle générale, on ne se lève pas de table avant la fin du repas. Si vous n’avez pas pu prendre vos précautions avant d’arriver au restaurant, il est toutefois possible de vous éclipser avant de vous mettre à table. Sinon il vous faudra attendre après le fromage, en cas d’extrême nécessité.

On éteint son téléphone ou son PDA lors d’un repas d’affaires

Si vous attendez un appel important, posez votre téléphone sur la table en mode silencieux

» Tout comme pour une réunion de travail, on éteint son téléphone ou son PDA lors d’un repas d’affaires. C’est d’abord une politesse pour la salle mais c’est aussi en façon de montrer à votre interlocuteur que vous êtes entièrement à sa disposition. Si vous attendez un coup de fil urgent, prévenez vos invités. Vous pouvez alors déposer votre téléphone sur la table, en mode vibreur bien entendu. Lorsque l’appel attendu survient, vous devez vous lever et quitter la table pour converser. Il est en effet désagréable pour le ou les autres personnes présentes de « subir » votre dialogue. Au moins, si vous n’êtes pas là, ils pourront discuter entre eux ou bien jeter un regard à leur propre messagerie… Si l’interruption survient au milieu d’un plat, pensez à croisez vos couverts sous peine de risquer de ne pas retrouver votre assiette en revenant.

» Quant à la cigarette, depuis que la loi interdit de fumer dans les lieux publics, on l’oublie jusqu’à la fin du repas.

Les erreurs qui discréditent

» L’ordre de service des plats : si la question du service se pose moins au restaurant que lors d’une invitation chez quelqu’un, il faut toutefois veiller à respecter quelques règles de bienséance. Ainsi, si vous avez tous commandé le même plat, laissez la priorité aux femmes (dans le cas où le serveur ne le fait pas naturellement). Ensuite, à vos invités. Si la table est grande et qu’il serait malaisé de faire circuler les plats de main en main, veillez à ce que vos voisines soient servies avant vous.

On ne soulève pas son assiette à soupe

» On ne trinque généralement pas lors de repas d’affaires. Si toutefois vous célébrez une bonne nouvelle et que votre invité souhaite trinquer, garder à l’esprit que l’on ne soulève pas le verre plus haut que le menton et que l’on regarde non seulement celui qui porte le toast mais également les autres personnes de l’assemblée.

» S’il est autorisé de saucer son assiette avec un morceau de pain, il faut éviter de « nettoyer » son assiette. Vous passeriez pour un gourmand ou pour quelqu’un qui n’a pas mangé à sa faim. Il en est de même pour l’assiette à soupe. Soulevez son assiette pour racler le fond n’est guère indiqué. Efforcez-vous de la laisser à plat.

» Les erreurs de couverts sont les plus fréquentes et également les plus visibles : pensez à respecter les quelques règles vues précédemment.

Les détails qui font la différence

» « L’art de vivre à table découle d’une relation de confiance, en France », ironise Gabrielle de Lesquen. C’est pour cela qu’on utilise au minimum son couteau, toujours moins dangereux posé sur la table que dans les mains d’un convive. De plus, les couverts étaient historiquement recouverts d’un produit qui altérait le goût des aliments. Le couteau ayant une surface supérieure à la fourchette, on l’utilise avec parcimonie. Quant à la salade, on ne la coupe pas. Cette fois c’est parce que le vinaigre oxydait les lames. Si les feuilles sont trop longues, on les plie avec sa fourchette.

Le sel ne se passe jamais de la main à la main

» C’est pour cette raison, et parce qu’il s’agit d’un met raffiné, qu’il est préférable de déguster son foie gras à la fourchette, à la différence du pâté ou du fromage. Dans ce cas, on porte la fourchette à la bouche et l’on prend un morceau de pain ensuite. De même pour les desserts : si vous avez une fourchette à gâteau dans vos couverts, utilisez-la plutôt que la cuillère tant que possible.

» Encore une coutume inspirée de l’histoire : le sel, condiment autrefois précieux, ne se passe pas de la main à la main. Si votre voisin vous demande le sel, il faut lui poser la salière à portée de main. Cela évite d’en renverser.

Votre pire souvenir de repas d’affaires

Repas beaucoup trop arrosé, ambiance très électrique avec un client, grosse maladresse d’un de vos collaborateurs… Racontez-nous votre repas d’affaires le plus difficile à avaler. Témoignez.

Comment mincir avec des plantes ?

Les efforts d’un régime peuvent être boostés par l’action de cinq plantes naturelles, qui accélèrent le processus d’élimination des graisses. Elles complètent merveilleusement bien une phase de régime combinant activité physique et alimentation équilibrée. Découvrez les 5 plantes qui font maigrir.

Le maté

Le maté possède un atout majeur pour la santé : il est très riche en caféine. Son action est essentielle sur les lipides, graisses et sucres, qui sont très rapidement brûlés. On trouve le maté en Amérique du Sud, où il est généralement consommé sous forme d’infusion de feuilles de maté.

Le guarana

Le guarana contient dans chacune de ses graines une quantité impressionnante de caféine. C’est un aliment naturel qui stimule de façon incroyable les catécholamines et l’adrénaline. La libération de ces hormones motive ainsi l’organisme de façon accrue, afin de brûler et éliminer les graisses efficacement.

Le thé vert

Les propriétés amincissantes du thé vert sont particulièrement efficaces, grâce à son action diurétique. Les feuilles de thé vert sont en effet riches en caféine, et leur action permet de détruire les graisses très rapidement. Leur action est notamment très importante sur les graisses dites « de réserve », un vrai fléau qui provoque des excédents de poids.

La reine-des-prés

Pour une cure d’amincissement et une aide à la résorption de la cellulite, la reine-des-prés est une plante très appropriée. Grâce à sa teneur riche en sels de potassium, elle permet d’éliminer l’eau (action diurétique) de façon rapide. Elle est recommandée pour les régimes amincissants et réduit les capitons graisseux de la cellulite.

Le pissenlit

Au niveau des plantes dépuratives, le pissenlit est également un allié de choix. Avec son action spécifique, il permet à l’organisme de libérer facilement ses toxines ; qui plus est, grâce à ses propriétés diurétiques, il favorise la digestion des graisses et régule le taux de glycémie du corps.

Et pour aller encore plus loin

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Un fruit à la couleur de l’or : le citron

Un fruit à la couleur de l’or pour toutes les richesses de santé qu’il nous offre.

Le citron est un fruit que nous associons facilement à la confection de boisson pour lutter contre les refroidissements tels que rhume et grippe. Nous sommes tous conscients de la richesse en vitamine C de ce fruit. Cependant, le citron a bien plus à nous offrir.

Athénée vanta le pouvoir antivenimeux du citron. Il révèle que deux condamnés devaient être livrés aux vipères. Ils eurent l’idée de consommer des citrons. Tout à fait immunisés, les terribles morsures des reptiles n’eurent aucun effet sur eux.

Le naturopathe français Raymond Dextrait écrivait, à propos du citron: « Nous ne nous étonnons même plus devant les résultats merveilleux dûs aux citrons, tellement ceux-ci nous sont devenus coutumiers ».

Le Dr Ed Bertholet, pour sa part, disait ceci: « les citrates de soude et de potasse ont un pouvoir dépurateur remarquable; ils diminuent la viscosité sanguine, en débarrassant le sérum des substances mucoïdes qui l’encrassent et qui diminuent sa vitalité ainsi que sa capacité de fournir la thrombine (ferment coagulent), utile pour la cicatrisation et l’oblitération des vaisseaux lésés. Le sang ayant perdu sa viscosité anormale, devient plus fluide et circule plus aisément dans les vaisseaux sanguins, d’où rapide diminution de la pression artérielle; son sérum peut alors filtrer plus librement au travers des parois capillaires, ce qui permet un apport plus régulier et plus abondant de substances nutritives aux cellules constitutives des organes dont les fonctions biologiques s’accomplissent alors avec beaucoup plus de facilité. »

En d’autres termes, le citron contribue favorablement à améliorer la qualité et la circulation du sang dans l’organisme, ce qui a pour effet de nourrir adéquatement les cellules de l’organisme, pour notre plus grand bien et une meilleure santé.

Composition:

Le citron contient un peu de vitamine A, de vitamines B1 et B2 ainsi que des bioflavonoïdes et de la pectine. Mais c’est la vitamine C qui est de loin la plus présente dans ce fruit. On estime une moyenne de 50 mg de vitamine C pour 100 g de fruit. Il contient également des caroténoïdes et des coumarines. Tous ces composants sont de puissants antioxydants et confèrent également au citron de puissantes qualités antiseptiques.

Le citron étant particulièrement riche en vitamine C, rappelons que celle-ci joue un rôle important dans le développement des os et des dents, dans l’intégrité du tissu sanguin et des capillaires; elle tend à normaliser la pression sanguine et le taux de sucre dans le sang; elle protège le cristallin et stimule la surrénale et la fonction ovarienne. Elle est un puissant antioxydant et permet également de contrer favorablement les effets néfastes du stress.

Un fruit acide qui alcalinise le sang! 

Certains praticiens déconseillent le citron pour son acidité, en l’accusant de déminéraliser l’organisme. Cette condamnation du citron est tout à fait non fondée. Il est établi que les citrates sont brûlés dans l’organisme et laissent un résidu moyennement alcalin. Les sels acides des acides organiques perdent par oxydation, au cours du métabolisme, leur acidité primitive et donnent lieu à la formation de carbohydrates alcalins possédant les propriétés et les caractéristiques des bases. Loin de décalcifier l’organisme, de nuire au squelette, l’acide citrique a un effet déterminant dans la rétention du calcium. De plus, il est établi que le calcium a besoin d’acidité pour être assimilé.

Utilisation thérapeutique du Citron:

Pouvoir antiseptique:

Puissant antiseptique, il combattrait efficacement une vingtaine de germes. Il est donc très utile pour combattre toutes infections, particulièrement les refroidissements, grippes, rhumes. Il contribue à abaisser la fièvre par son action sudorifique. Ce pouvoir antiseptique est également efficace dans les problèmes d’infections urinaire, vésicales et rénales. Son action diurétique accélère également l’élimination des toxines. Il préserve l’appareil digestif des infections, dont les diarrhées.

Circulation sanguine:

Au niveau du système circulatoire, le citron contribuerait également à abaisser le taux de cholestérol. Son action sur le système sanguin est digne d’intérêt. En effet, en cardiologie on a régulièrement recours à l’aspirine pour fluidifier le sang et prévenir ou traiter la formation de caillots sanguins. Cependant, l’aspirine présente l’inconvénient de favoriser également des hémorragies. Nous avons vu que le citron possède la propriété de fluidifier le sang. Mais, contrairement à l’aspirine, selon le Dr Paul Nègre, il a également la propriété d’améliorer très rapidement la majorité des syndromes hémorragiques. La propriété hémorragique de l’aspirine cesse par administration concomitante de citroflavonoïdes. De nombreux oeudèmes rétrocèdent aussi sous leur action.
Le citron est, par exemple, très efficace contre les saignements de nez.

Citron et digestion: 

On reproche souvent au citron d’augmenter la sécrétion d’acide chlorhydrique et de provoquer des aigreurs. Certains allant même jusqu’à l’accuser de favoriser l’apparition d’ulcères gastriques. Certaines personnes peuvent en effet éprouver des sensations de brûlures après la consommation de citron, mais il s’agit en réalité d’un signal d’alarme qui doit les inciter à revoir leur façon de s’alimenter. Le plus souvent les aigreurs ressenties à la suite de l’absorption du citron sont le résultat d’une mauvaise composition des menus. Abondance de pâtes, féculents, pain blanc, riz blanc, sucres et alcool sont incompatibles avec le citron. Le citron ne devrait être consommé qu’après complète digestion de ceux-ci. En fait, les meilleurs effets seront obtenus du citron que lorsque consommé loin des repas. Les personnes à constitution fragile, et tempérament nerveux, devraient également éviter de consommer le citron le matin à jeun. Le meilleur moment serait en après-midi, plus de deux heures après le repas.
Loin de provoquer de l’hyperchlorhydrie, le citron a une action eupeptique, c’est à dire qu’il favorise la digestion.

Citron et peau:

Rien de tel que le citron pour rajeunir la peau. Celui-ci contribuera à maintenir l’équilibre du PH de la peau. Vous pouvez composer un masque pour la peau en mélangeant en proportions égales du citron à du miel. Pour soigner une blessure, quelques gouttes de citron agiront comme antiseptique. Pour traiter l’eczéma on peut l’utiliser mélangé à de l’huile d’olive ou d’amande douce. Pour le pied d’athlète on l’utilisera mélangé à du jus de papaye.

Vieux remèdes

Un peu de jus de citron frais ajouté à une infusion d’herbes ou pris tel quel avec un peu de miel est un vieux remède utilisé contre les maux de gorge et infections des voies respiratoires supérieures.

Le jus de citron aide à réduire la congestion et à éliminer le mucus qui entrave la respiration.

Un autre vieux remède traditionnel consiste à appliquer une tranche de citron épaisse et fraîchement coupée, à un abcès ou à un autre type d’éruption cutanée.

Boisson au citron contre les refroidissements:

Un des meilleurs remèdes contre la grippe, le rhume, la fièvre et autres maladies hivernales est la boisson à base de citron et gingembre. Voici la recette:

  • 1 tasse d’eau
  • 1 petit morceau de racine de gingembre
  • 1 c. à soupe de reine des prés
  • 1 c. à soupe de fleurs de sureau
  • le jus d’un petit citron
  • miel selon le goût

Mettre dans un poêlon les 250 ml d’eau, la racine de gingembre et les fleurs de sureau. porter à ébullition et ensuite éteindre le feu. Attendre quelques secondes pour que la température de l’eau baisse légèrement et ajouter la reine de prés. Laisser infuser 10 minutes.
Filtrer dans une tasse et ajouter le jus du citron et le miel.

Maigrir avec le citron

Selon le Dr Mark Moyad M.D. de l’Université du Michigan, des récentes recherches sur le citron révèlent que la vitamine C, dont le citron est riche, réduit le taux d’hormones qui stimulent le centre de l’appétit dans le cerveau.

Conseil de consommation: 
Il est important de consommer des fruits bien mûrs, idéalement le citron aura complété sa maturation sur l’arbre, au soleil. Il est cependant difficile de se procurer ce genre de fruit dans les climats nordiques. Privilégier dans la mesure du possible le fruit issu de culture biologique, qui sont exempts de tout pesticides et sont cueillis à un stade de maturation plus avancé. Toujours consommer le citron au moins deux heures après un repas et attendre vingt minutes avant de consommer d’autres aliments après consommation.

Le citron offre une multitude d’usages et de propriétés.

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Une alimentation saine

1. Mangeons des aliments variés !

Il y a plus de 40 nutriments différents et ils sont tous nécessaires à notre santé. Il n’existe aucun aliment capable de tous les apporter à lui seul. Les aliments proposés aujourd’hui permettent d’avoir une alimentation très variée, que nous achetions des produits frais pour cuisiner, ou des repas tout-préparés. Equilibrons nos choix au fil du temps ! Si nous prenons un déjeuner riche en graisses, faisons un dîner  » léger « . S’il nous arrive un jour de manger au dîner une grosse portion de viande, nous pourrions peut-être choisir du poisson le jour suivant. Varions nos plaisirs!

2. Basons notre alimentation sur des aliments riches en glucides

La plupart d’entre nous ne mange pas assez d’aliments tels que le pain, les pâtes, le riz, les céréales ou les pommes de terre. Plus de la moitié des calories devrait provenir de ces aliments. En plus, essayons d’augmenter notre apport en fibres en mangeant davantage de pain complet, et de céréales.

3. Mangeons une grande quantité de fruits et de légumes

Là encore, nous ne mangeons pas assez de fruits et de légumes, alors qu’ils fournissent d’importants nutriments protecteurs comme les vitamines et les fibres. Il faudrait en manger au moins cinq portions par jour, en essayant différentes variétés et de nouvelles recettes.

4. Gardons un poids optimal pour la santé et le bien-être

Notre poids optimal dépend de nombreux facteurs : sexe, taille, âge, hérédité… Une surcharge pondérale augmente le risque de maladies telles que les affections cardiaques ou le cancer. Un excès de poids résulte d’un apport calorique alimentaire supérieur aux besoins. Ces calories excédentaires peuvent être apportées par tous les nutriments énergétiques – protéines, matières grasses, glucides ou alcool – mais les matières grasses constituent la source énergétique la plus importante (9 kcal/gramme contre 4 pour les glucides et les protéines). L’activité physique est un bon moyen d’augmenter notre dépense énergétique quotidienne et notre bien-être. Le message est simple : si nous avons pris du poids, nous devons manger moins et faire davantage d’exercice physique.

5. Mangeons des portions raisonnables, réduisons les portions sans pour autant réduire la variété

Si nous prenons des portions raisonnables, il sera plus facile de profiter de tous les aliments que nous aimons. Nous n’aurons pas besoin d’en éliminer. Par exemple, on considère comme portions raisonnables : 100g de viande, un fruit de taille moyenne, une tasse de pâtes (avant cuisson) et 50ml de crème glacée. Les plats tout-préparés peuvent être un moyen pratique de contrôler les portions que nous mangeons car ils présentent souvent sur leur emballage la quantité de calories. Si nous mangeons à l’extérieur, partageons une portion avec un ami.

6. Mangeons régulièrement !

Sauter un repas, en particulier le petit-déjeuner, peut provoquer une faim entraînant la prise d’un repas trop copieux à midi. Prendre une collation entre les repas peut aider à apaiser la faim, à condition de ne pas en faire des repas supplémentaires. N’oublions pas d’inclure nos collations ou goûters dans le décompte de notre apport calorique total.

7. Buvons suffisamment !

Nous avons besoin de boire au moins 1,5 litres d’eau par jour ! Davantage s’il fait très chaud ou en cas d’exercice physique. L’eau et les boissons froides ou chaudes permettent de couvrir nos besoins.

8. Bougeons !

Comme nous l’avons vu, un excès de calories et une activité physique insuffisante peuvent entraîner une prise de poids. L’activité physique aide à brûler ces calories excédentaires. Elle est également bénéfique pour le cœur, pour le système cardio-vasculaire, pour la santé en général et favorise une sensation de bien-être. Autant de raisons qui doivent nous inciter à pratiquer quotidiennement une activité physique. Utilisons les escaliers plutôt que l’ascenseur (que ce soit pour monter ou descendre !) ; accordons-nous une petite marche lors de la pause déjeuner… Pas besoin d’être athlète pour se remuer !

9. Commençons dès maintenant, en modifiant progressivement nos habitudes !

Il est plus facile de modifier progressivement son style de vie que de le changer radicalement. Faisons la liste des aliments et des boissons que nous consommons pendant trois jours. Avons-nous mangé assez de fruits ou de légumes ? Pour commencer, essayons seulement d’inclure à notre menu une portion supplémentaire de fruits ou de légumes chaque jour. Nos aliments favoris ne sont-ils pas trop riches en graisses et ne nous font-ils pas prendre du poids ? Ne les éliminons pas, cela nous déprimerait ; essayons plutôt de manger plus léger (moins de matières grasses), ou prenons des portions plus petites… et commençons par utiliser les escaliers sur notre lieu de travail !

10. Rappelez-vous, c’est une question d’équilibre

Il n’y a pas de  » bons  » ou de  » mauvais  » aliments, il n’y a que de bons ou de mauvais régimes. Ne nous sentons pas coupables d’aimer tel ou tel aliment. Au contraire, consommons-les avec modération, et choisissons d’autres aliments afin d’équilibrer et de varier notre alimentation, ce qui est vital pour être en bonne santé.

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A bientôt