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Le business plan pour une start-up

Vous êtes en plein projet de start-up ? Attention, la réalisation de son business plan suit des règles spécifiques qui diffèrent du business plan pour une création d’entreprise « classique ». Le blog du dirigeant zoome sur la définition d’une start-up puis énumère les points essentiels qu’il convient de formaliser dans son business plan.

Qu’est-ce qu’une start-up ?

Steve Blank, spécialiste de la création d’entreprise, lui-même successfull entrepreneur de la Silicon Valley, définit la start-up comme « une organisation temporaire à la recherche d’un modèle économique industrialisable, rentable et permettant la croissance ».

Une start-up se différencierait donc d’une entreprise traditionnelle par son modèle économique, non encore défini, mais aussi par son objectif de croissance à long terme. La start-up vise la position de leader sur son marché, grâce à un modèle économique « répétable et scalable », ajoute Steve Blank (« scalable » signifiant extensible, évolutif).

En bref, vous pouvez affirmer être créateur de start-up si :

  • vous cherchez un modèle économique permettant une croissance exponentielle, soit multiplier votre chiffre d’affaires sans augmenter vos charges (sans embauche ou frais proportionnels au développement de l’activité),
  • vous utilisez les innovations technologiques pour faire évoluer un marché, en créer un nouveau, développer un marché naissant ou s’affranchir de barrières devenues obsolètes (géographiques, technologiques, réglementaires, …),
  • vous mettez en place un concept qui bouscule les habitudes de consommation, modifiant les relations, les rapports de forces, l’accès à la technologie, à l’information ou au service pour un prix plus abordable.
  • votre entreprise est en phase de test, prête à refonder son modèle économique au fur et à mesure de son développement.

La start-up face aux évolutions technologiques

Souvent, la start-up modifient, créé ou re recréé un nouveau modèle économique. Elle peut partir de zéro : d’une innovation pure et dureou d’une amélioration d’un produit, d’un service, du mode organisationnel de son cœur de métier… Cherchant à bouleverser les codes de son secteur d’activité.

À ce titre, bon nombre de start-ups naissent des évolutions technologiques majeures : d’internet, des objets connectés, de l’imprimante 3D. Une entreprise comme BlaBlaCar se sert du web pour créer un nouveau modèle, jusqu’à casser les codes habituels du secteur.D’autres start-ups s’appuient sur des technologies de pointe pour apporter des solutions innovantes sur le marché (biocarburant, batteries révolutionnaires, nettoyage des toitures par drone, création d’ampoules électriques intelligentes, …). Pour bien des start-ups l’évolution technologique est un terreau qui leur permet de modifier notre consommation et notre communication.

 

Créer une start-up est un marathon

Évidemment, concrétiser de telles visions prend du temps. Créer une start-up n’est pas un sprint. C’est un marathon. Cela demande du temps, de la persévérance et ça nécessite de savoir évaluer régulièrement sacapacité à aller jusqu’au bout.

L’entrepreneur doit réaliser un prototype ou un service, tester son modèle, évaluer la valeur ajoutée apportée, se frotter au terrain et l’adapter au fur et à mesure. Ici, point d’étude de marché d’abord ; de création d’entreprise ensuite. L’entreprise se façonne sur le terrain, par le terrain ; la première étape étant de bâtir les fondations de son entreprise, à savoir le fameux modèle économique répétable et scalable, l’essence même de la start-up.

Ensuite, la start-up peut prendre son envol, réaliser un chiffre d’affaires conséquent, mais elle continuera à évoluer, pour rester sans cesse leader de son marché. Après une phase de croissance puis de stagnation, elle re bouleversera son modèle, le ré adaptera encore, le re testera sur le terrain jusqu’à trouver une nouvelle organisation, et ainsi de suite. C’est ce que l’on constate dans les grandes entreprises d’aujourd’hui, comme Uber qui connaît des poussées de croissance exponentielle entrecoupées de moments de stagnation. Facebook a commencé au fond d’un garage pour finir en haut d’un bulding !

Les conséquences en matière de financement d’une start-up

Dans ces conditions, la start-up nécessite bien souvent des investissements conséquents, en recherche et développement, en prototypage, mais aussi en phase de concrétisation. La découverte de son marché, les différents tests stratégiques, leur réadaptation constante demandent du temps et entraîneront également un certain budget qu’il conviendra d’anticiper dans les prévisions financières… rebelote pour l’étape suivante de croissance !

De fait, le plan de financement initial d’une start-up s’élève en général à plusieurs milliers, voire centaines de milliers d’euros pour la phase d’amorçage. Ses ambitions de croissance nécessitent ensuite une seconde, une troisième et encore d’autres levées de fonds à travers le temps.

Les besoins de la start-up se composent en outre d’un besoin en fonds de roulement (BFR) conséquent.

Dans ces conditions, solliciter des investisseurs externes via des réseaux de business angels semblera nettement plus judicieux que le classique crédit bancaire, bien trop coûteux pour une entreprise en recherche de souplesse.

Le business plan d’une start-up : les fondamentaux

Ainsi, pour séduire les investisseurs, le business plan de votre start-up devra appuyer un certain nombre d’éléments clés.

Le compte de résultat prévisionnel

Le compte de résultat de votre prévisionnel financier doit montrer l’impact à terme du nouveau modèle économique. Celui-ci met souvent du temps à se mettre en place ;  l’offre met du temps à rencontrer la demande d’une manière optimale, mais une fois défini, votre prévision de chiffre d’affaires devra refléter la réalité des perspectives attendues comme dans un business plan classique.

Ensuite, votre prévisionnel financier devra montrer un taux de rentabilité en adéquation avec les attentes du réseau d’investisseurs que vous visez (n’hésitez pas à vous renseigner sur leurs propres critères de financements en amont de la réalisation de votre business plan).

Le modèle économique ne naît pas du prévisionnel financier ; c’est le prévisionnel financier qui est une conséquence du modèle économique.

La qualité de l’équipe

Les qualités du ou des créateurs mais aussi celles des intervenants à la création de votre start-up jouent un rôle primordial dans saréussite. Ce sont eux qui analysent le marché, refondent la stratégiecommerciale au fur et à mesure de son développement (offre, positionnement, prix, stratégie de distribution, de communication…).Qu’ils soient partenaires externes ou membres fondateurs de la start-up, leur histoire, leur implication, leurs compétences devront largement être mises en avant dans le business plan. Convaincre de la complémentarité de votre équipe est fondamental. Certaines qualités comme la vision, la curiosité, la capacité de travail, la réactivité, le leadership, la ténacité, la clairvoyance, … sont des atouts indispensable pour réussir.

Enfin, votre expert-comptable joue un rôle clé, car c’est lui qui vous aide à mettre en place votre fameux modèle économique, à chacune des étapes de son développement. Il vous accompagne au quotidien dans le pilotage de votre entreprise, vous conseille sur vos décisions stratégiques, réalise vos tableaux de bords et vous aide à les analyser. L’expert-comptable vous soutient dans votre recherche de financement et crédibilise votre démarche.

Dans ce contexte, choisir un expert-comptable adapté à votre projet de start-up (visionnaire, curieux, clairvoyant, …) est un élément clé à prendre en compte.

L’ouverture du capital de la start-up

C’est le capital social qui donne la capacité à l’entreprise de se développer. L’entreprise démarre avec un petit budget, elle se cherche, elle profite de l’open innovation. Puis elle évalue, elle met en place, elle modifie pour exploser enfin. C’est à ces moments que ses premiers besoins apparaissent.

L’ouverture au capital de votre start-up à des investisseurs externes nécessite d’opter pour la forme juridique de la SASU/SAS plutôt que pour la SARL/EURL. En effet, la grande souplesse statutaire conférée au statut de SAS vous permet de garder la main sur les grandes décisions stratégiques de votre entreprise, prises lors des assemblées générales, malgré le caractère minoritaire de votre détention à son capital social.

Vous l’avez compris, le business plan d’une start-up comporte des axes de réflexion spécifiques.N’hésitez pas à faire appel à un expert-comptable pour vous aider à réaliser vos premières prévisions financières, valider les prémices de votre modèle économique et procéder au montage juridique si particulier pour une start-up.

Un article de Laurent Dufou

Business plan : les 5 erreurs fatales

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Le business plan est l’arme fatale pour obtenir un prêt à la création d’entreprise. Il sert de fil conducteur, de base de dialogue avec les banques. Force est de constater que ces dernières ne sont pas toujours aussi enthousiastes que prévu…

Mais alors, qu’est-ce qui rebute nos banques à financer nos projets ? Le blog du dirigeant vous énonce les 5 erreurs les plus courantes qui compromettent un business plan.

1re erreur : privilégier les chiffres

Si le prévisionnel financier reste l’élément central du business plan, la présentation du projet et de ses atouts joue son rôle dans l’attribution d’un prêt. Séduire avec une série de chiffres ne suffit pas. D’ailleurs, comment justifier vos objectifs sans avancer une vision, une stratégie et une bonne connaissance de votre marché ? Approfondissez chaque étape de votre business plan. Elles sont toutes primordiales pour séduire la banque.

2e erreur : ne pas maitriser ses chiffres

Il ne suffit pas de montrer un prévisionnel parfait, encore faut-il le comprendre ! Les banques sauront vous piéger par des questions clés relatives à vos données chiffrées. Pour éviter les sueurs froides, sachez décortiquer vos coûts, justifier vos charges et expliquer en quoi les ratios que vous avez mis en avant sont pertinents !

3e erreur : présenter un business plan incohérent

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Vous sollicitez un prêt en totale inadéquation avec votre capacité d’apport personnel. Vous n’avez pas assez de garanties. Vos avantages concurrentiels ne s’accordent pas avec le profil de votre clientèle. Les ressources à mobiliser pour concrétiser votre stratégie commerciale coûtent beaucoup plus cher que le montant de votre plan de financement…

Un business plan peut rapidement regorger d’incohérences si on ne prête pas attention à chaque détail.

4e erreur : penser que l’executive summary est réservé aux business angels

L’executive summary est tout à la fois : une introduction et une conclusion de votre business plan. Il se rédige sur deux pages maximum et récapitule les éléments forts de votre business plan. Il donne envie de l’approfondir, ou non. Largement utilisé par les porteurs de projets en contact avec les réseaux d’investisseurs,il est complètement délaissé dans le cas d’une sollicitation de prêt. Pourtant, nos banquiers apprécient tout autant les qualités de l’executive summary !

5e erreur : négliger la présentation

Des fautes d’orthographe, une syntaxe à couper au couteau, des phrases incompréhensibles. Votre business plan est un pavé. Si, en plus, il est illisible… Eh bien, personne ne le lira !

business planPour susciter l’envie, commencez par aérer votre texte. Créez un sommaire et une pagination, rédigez des mini-résumés en encadré sous chaque paragraphe. Ces astuces permettent au lecteur de trouver rapidement l’information qui l’intéresse.

Enfin, uniformisez votre police d’écriture, insérez votre logo et les couleurs de votre entreprise tout au long du business plan. Ces éléments cassent l’aspect scolaire (et soporifique)

Les banques traquent la moindre incohérence. Votre business plan doit être logique. Vos prévisions financières doivent respecter votre stratégie. Votre stratégie doit respecter votre étude de marché et vos valeurs. Enfin, toutes les informations soumises doivent se compléter pour ne former qu’une seule et même vision : la vôtre !

Business Plans And Marketing Schemes

The corporate community makes use of various terms in talking about business planning – business strategy, sales planning, marketing technique, business plans, and marketing schemes. But as different as these terms sound or spell, they cover same concepts — how to improve sales and getting the company “out there”. Efficient business plans and marketing schemes have to be strong, cost-effective, and most of all, practical.

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As such, an efficient business plan takes several important elements: products, services, market size, competitor activity, marketing, and production costs.

Since a business’s’ selling point and source of income are the type of products and service it offers, it’s reasonable to pay these much attention. Product and service evaluation ought to be part of all business plans and marketing schemes a business formulates. Product evaluation entails product testing, improving quality control, product style, and marketing. In product testing and quality control, it’s essential to ensure that the company’s product is all it claims to be. For example, if company A wants to claim that its product washes off stains in less time than the leading brand B, it must test and enhance its product An against product B. Doing this permits company A to adjust the formulation of product A to beat product B. The testing process can also serve as evidence if the company A puts advantage of product An in their advertisements.

Business plans and marketing strategies aren’t complete without including service assessment. A company’s employees can make or break the business by attracting or turning customers and possible clients off. The business might think about hiring the services of a mystery shopper who can pretend to be a client to get a more objective service evaluation. The mystery shopper has the benefit of anonymity and the staff would treat him as an regular client. The company’s head honcho will not get the same results because, naturally, the staff would act their best with the big boss around. Let us again take the example of An and B and make them competing groceries. If company A hires a mystery shopper to visit both stores, A gets the benefit of assessing its own shop and that of its competitor. Company A, with the help of the evaluation, can fire unproductive workers, reward the very good ones, and implement new courtesy policies that beat that of B’s. Statistics show that clients are more likely to support company with effective and courteous staff over a competing business that offers the same products. Therefore, by enhancing service, a company has the advantage of being more cost-effective (firing unproductive employees) and increasing sales.

Expansion is one goal of entrepreneurs. It could be physical expansion or putting up new stores, or an expansion in terms of market size. Market size expansion has an excellent deal to do with efficient marketing. It is essential for business plans and advertising schemes to have provisions for ads. There are many ways in which a company can advertise its services and goods: paid email-reading sites, promotions, print ads, radios, televisions, along with other audio and visual media. Consulting statistics about the media habits of its target market, a company can identify what medium is more effective. Though taking risks is part of business, it helps to be realistic and supported by fact.

Business plans and marketing schemes play important roles in the success of a business. Business analysts affirm this by saying that by coming up with new business plans and marketing schemes regularly, businesses prevent being stagnant and are able to continuously deliver great services and products. With time, these are the companies that last.

Repreneurs d’entreprises : avez-vous votre permis ?

Repreneurs d entreprises avez vous votre permis

A ma connaissance, la plupart des repreneurs d’entreprises possèdent leur permis de conduire. Pour l’obtenir, ils ont suivi des cours pour obtenir le code, puis ont bénéficié des conseils d’un moniteur pour maîtriser la conduite d’un véhicule. Viendrait-il à l’idée d’un conducteur sans permis de prendre le volant, seul et de nuit ?

C’est pourtant ce que pratiquent beaucoup de repreneurs d’entreprises qui ne font pas l’effort de passer leur « permis de reprendre ». Comme il existe un code la route, il existe un code de la reprise que dispensent les formations dans ce domaine. Elles enseignent au repreneur ce qu’il faut faire et ne pas faire sur la route, comment conduire et se conduire. Elles lui enseignent les meilleures pratiques lui permettant de rallier sans encombre un point A (salariat) à un point B (entrepreneuriat).

C’est seulement lorsque le repreneur a acquis ces fondamentaux qu’il peut envisager sérieusement de se mettre au volant pour conduire son projet de reprise.

Toutefois, pour passer de la théorie à la pratique, le repreneur averti, conscient de son inexpérience en la matière, optera pour la conduite accompagnée. Un conseil acheteur aguerri jouera le rôle du moniteur et lui évitera les fausses manœuvres et les risques inutiles.

La reprise d’entreprise s’apparentant à la conduite de nuit, le repreneur sera bien inspiré d’utiliser un véhicule bien équipé :

  • Le cadrage de projet sera son GPS. Il lui indiquera la destination et le meilleur moyen d’y parvenir.
  • Les antibrouillards seront d’une grande utilité pour percer l’opacité des informations à recueillir sur les cibles convoitées.
  • Un airbag efficace s’avèrera souvent nécessaire pour encaisser les chocs provoqués par les négociations stoppées net par les cédants. Les repreneurs avertis disposant de dossiers alternatifs repartiront alors plus facilement sur un itinéraire bis.
  • L’expert transmission d’entreprise et/ou l’avocat du repreneur constitueront les phares de la voiture. Ils éclaireront le chemin, mettront en lumière les nombreux pièges d’un trajet souvent semé d’embuches.

Comme conduire un véhicule, conduire un projet de reprise d’entreprise est une affaire sérieuse. Cela demande de la préparation (formation et cadrage de projet), et un accompagnement par les meilleurs « moniteurs » (conseil acheteur, expert-comptable et avocat).

Choisir son business model – modèle économique

le modèle économique ou business model

Le business model ou modèle économique en français peut être rapidement défini comme la stratégie mise en place par une entreprise pour gagner de l’argent. Étape indispensable dans la création d’une entreprise, il doit être construit pendant la rédaction du business plan. En effet, une fois l’idée présentée aux financeurs potentiels, il est nécessaire de démontrer la capacité de la structure à générer des gains. C’est pourquoi on considère souvent le business model comme le cœur du business plan. Pour bâtir un projet de création solide il faut donc créer un modèle économique cohérent en s’inspirant de ceux déjà existants…

Les différents Business Models

Le choix du business model pour une entreprise dépend de son identité, de son offre et de sa stratégie. Il faut donc bâtir son modèle économique à partir de ces trois éléments. Il est effectivement conseillé de combinerplusieurs business models pour sécuriser l’activité de l’entreprise. Pour ce faire voici les principaux modèles économiques utilisés par les entreprises :

  • les enchères, dans ce business model ce sont les clients qui fixent eux-mêmes le prix du produit ou du service. Il est à noter qu’un système d’achat immédiat doit être mis en place pour satisfaire les clients pressés.
  • le freemium, contraction de free (gratuit) et de premium (haut de gamme), ce business model consiste à fournir une partie de l’offre gratuitement aux utilisateurs mais à bloquer certains contenus réservés aux membres premium. Au final ce sont ces derniers qui payent pour les utilisateurs free. Ex : Viadéo
  • le modèle de l’abonnement consiste simplement à commercialiser un produit ou un service contre une inscription d’une durée déterminée. Ex : Le Monde.
  • le cashback, business model qui consiste à donner un avantages aux meilleurs clients sous la forme de points ou de remboursements. Le modèle de cashback le plus connu est celui des « Miles » des compagnies aériennes.
  • l’affiliation, c’est le business model de nombreux site internet, vous proposez des publicités pour d’autres entreprises qui vendent leurs produits ou services. Dès lors qu’un internaute clic sur la bannière publicitaire et réalise une action (inscription ou achat) vous percevez une commission. Ex : les comparateurs mobile.
  • la vente à domicile, les ventes se concentrent sur des cercles de clients réduits et mise sur le bouche à oreille et les recommandations pour se développer. Ex : réunion tupperware
  • la ventes flash – ré-intermédiation – dé-stockage, la création de partenariats avec des marques permet de revendre leurs invendus ou produits des collections passées à des prix cassés. Ex : Ventes privés
  • le modèle low cost, consiste à utiliser un business model existant et qui a fait recette mais en proposant une offre réduite à sa plus simple expression, c’est à dire en supprimant toutes les options et tous les avantages « super fluts ». Ex : Easy Jet.
  • l’adaptatif, ce business model permet d’optimiser les ventes des entreprises proposant un produit ou un service qui non vendu est perdu. Ce business model est basé sur la variation des prix en fonction de la demande et des habitudes de consommation des clients. Ex : la SNCF
  • le modèle de l’utilisation, qui est le plus basique de tous, l’utilisateur paye un prix unique pour chaque utilisation du service. Ce prix doit être faible pour inciter le client à répéter plusieurs fois l’acte d’achat. Ex : machine à café
  • le modèle au temps passé, qui comme son nom l’indique permet aux consommateurs de profiter de services et de ne payer que le temps d’utilisation. Ex Cyber-café.
  • la transaction sur des ventes, l’entreprise génère son revenu en prenant une commission sur les ventes qu’elle organise. Elle permet à l’offre de rencontrer la demande. Ex : le bon coin.
  • le tout gratuit, dans ce business model ce sont les annonceurs qui financent les supports (sites internet, magazines, journaux, etc). Il permet ainsi d’offrir un service de qualité gratuit aux utilisateurs. Ex : 20 Minutes
  • le modèle dit de l’imprimante, il fonctionne en deux étapes, tout d’abord vendre un produit de base à perte avec une marge très faible, puis commercialiser les recharges pour ce produit à des marges élevées. Ex : Nespresso.

Exemple : Le business model d’un Food Truck

Le propriétaire d’un camion restaurant propose des déjeuners à ses clients. Il vend principalement à des salariés qui mangent « sur le pouce » entre 12h et 14h. Il réalise lui même l’ensemble des plats dans son camion et effectue aussi la vente en Business to Customers. Son camion est son outil de production. Il travaille seul et représente donc l’intégralité des Ressources Humaines. Enfin il fait lui même ses courses sur le marché pour proposer des produits de qualité (matières premières) qu’il transformera. Le panier moyen des clients est de 10 euros, les charges variables de production représentent 20 % et les frais fixes représentent 30 %. Il peut donc espérer dégager une marge maximale de 50 % de son chiffre d’affaires. Son business model basé sur la vente de repas est donc viable.

Mon conseil :

Il est important de garder à l’esprit que chaque entreprise est unique et donc que son business model doit aussi l’être. Inspirez-vous de cette liste non exhaustive pour bâtir votre propre business model. Enfin, une fois figé vous pouvez utiliser la matrice des 9 blocs de Alexander Osterwalder pour le présenter aux financeurs.

60 questions à se poser pour construire un business plan

POUR PEAUFINER L’ÉQUILIBRE FINANCIER ET COMMERCIAL DE VOTRE PROJET, MAIS AUSSI POUR CONVAINCRE BANQUIERS ET INVESTISSEURS DE VOUS PRÊTER DE L’ARGENT, VOTRE BUSINESS PLAN SERA VOTRE MEILLEUR ATOUT. VOICI UNE CHECK-LIST POUR VOUS AIDER À LE PRÉPARER ET À ÉVALUER SI VOUS ÊTES FIN PRÊT.

Business plan : les 60 questions à se poser pour l'élaborer

Pour créer votre activité, vous allez avoir besoin d’argent. Pour en trouver, il vous faudra convaincre votre banquier ou des investisseurs en leur présentant un business plan crédible. Non une simple compilation de chiffres, mais le résumé de votre réflexion qui atteste de votre préparation et de votre capacité à relever le défi. Pour l’établir, pose–vous les bonnes questions. Définissez le marché sur lequel vous allez intervenir. Analysez votre offre, appréciez votre environnement concurrentiel, déterminez les ressources dont vous aurez besoin pour atteindre vos objectifs. Notre check-list établie vous aide à évaluer votre projet.

CONNAITRE SON MARCHE

1.Quelle est la taille de votre marché ? Est-il local, national, mondial ?

2. Combien de clients pouvez-vous espérer ?

3. Sur ce marché, y a-t-il pénurie ou excès d’offre ?

4. De nouveaux acteurs peuvent-ils apparaître à brève échéance ?

5. Votre activité est-elle B to B (business to business) – sous-traitance, en relation avec la grande distribution – ou B to C (business to consumer) – en relation directe avec le consommateur final ?

6. Votre offre est-elle en phase avec les attentes du marché ?

7. Quels sont les critères d’achat de vos clients ? Sont-ils loyaux et captifs ?

8. Quels sont les bénéfices clients de votre produit ou service ?

9. Etes-vous en concurrence, frontale ou partielle, avec une offre existante ?

10. Pouvez-vous facilement vous différencier et trouver une position de  » niche  » ?

11. Combien d’années d’expérience du secteur faut-il pour être crédible auprès de vos clients ?

12. Qui sont vos concurrents ?

13. Votre savoir-faire vous donne- t-il un réel avantage ?

14. Où se crée la valeur ajoutée dans la filière ?

15. Quel est le poids des différents acteurs (clients, fournisseurs, sous-traitants, autorités réglementaires…) ?

16. Comment évoluent les prix ?

17. Les changements réglementaires et les normes risquent-ils de rendre plus complexes et plus coûteux le démarrage et l’exercice de votre activité ?

18. Qui sont vos fournisseurs ? Sont-ils nombreux ? Concentrés ?

19. Est-il facile d’en changer ?

20. Auront-ils un pouvoir d’influence sur la qualité et le coût de votre offre ?

Etes-vous prêt à passer à l’étape suivante ?

> Feu vert pour l’étape suivante : Votre savoir-faire, l’originalité de votre offre, son adéquation avec les attentes (nouvelles) des clients doivent vous permettre de vite vous imposer à l’échelon local, voire national. Même si vous ne maîtrisez pas tous les paramètres, lancez-vous !

> Feu rouge pour l’étape suivante :
Enthousiasmé par la réussite de certains, vous voulez les imiter. Aller sur un marché très concurrentiel, où l’offre est pléthorique et les prix tirés à la baisse, est une mauvaise idée. Vous aurez beaucoup à perdre et peu à gagner.

AVOIR LE PROFIL ADAPTE ET LE SOUTIEN DE SES PROCHES

21. Avez-vous déjà dirigé une entreprise ou un centre de profit ?

22. Etes-vous formé au management ?

23. Votre environnement familial peut-il faciliter la réalisation de votre projet ? Avez-vous le soutien de votre conjoint ?

24. Combien de contacts  » activables  » contient votre carnet d’adresses professionnel et personnel ?

25. Connaissez-vous une personne avec qui vous pouvez faire régulièrement le point sur l’avancement de votre projet ?

26. Avez-vous rencontré une association de créateurs et d’accompagnement ?

27. Etes-vous prêt à faire des sacrifices financiers par rapport à votre rémunération actuelle ?

28. Quels seront vos besoins financiers dans les prochaines années (emprunts, scolarité des enfants…) ?

Etes-vous prêt à passer à l’étape suivante ?

> Feu vert pour l’étape suivante :
Vous avez suivi des formations à la création d’entreprise. Vous savez décider vite, choisir un cap et vous y tenir. Vous êtes prêt à travailler (beaucoup) plus et à gagner moins (dans un premier temps tout au moins ). Vous disposez d’une source de revenus complémentaires pour faire vivre votre famille (salaire du conjoint, revenus du patrimoine), lancez-vous !

> Feu rouge pour l’étape suivanteLes problèmes de fin de mois difficile vous angoissent, vous n’avez jamais dirigé d’équipe. Vous voulez des week-ends et partir en vacances. Restez salarié ! Pour devenir patron, il faut savoir prendre des risques.

FORMER UNE EQUIPE

29. Pouvez-vous vous appuyer sur une équipe  » soudée « , complémentaire, expérimentée ?

30. Les compétences clés pour la réussite de votre projet y sont-elles représentées ?

31. A défaut, pouvez-vous compter sur des partenaires extérieurs ?

32. Vos objectifs sont-ils compris et partagés par tous ?

33. Avez-vous prévu et organisé la fidélisation de vos  » hommes clés  » ?

Etes-vous prêt à passer à l’étape suivante ?

> > Feu vert pour l’étape suivante :
Vous avez une équipe motivée, compétente, prête à tenter l’aventure, un entourage qui accepte les risques (y compris financiers). Avec les savoir-faire (techniciens, commerciaux, gestionnaires) indispensables au démarrage du projet. Ce collectif crédibilise votre projet. Lancez-vous !

Feu orange pour l’étape suivante :
Vous êtes seul avec votre idée. Vous n’avez pas encore trouvé les compétences complémentaires dont vous aurez besoin. Prudence. Si votre projet ne suscite pas l’adhésion de vos proches, c’est peut-être qu’il n’est pas encore mûr.

BLINDER SA STRATEGIE MARKETING ET COMMERCIALE

34. Savez-vous à quels types de clients vous allez vous adresser ?

35. Votre marché est-il segmenté ?

36. Avez-vous défini des cibles prioritaires ?

37. Ferez-vous face à un réseau de prescripteurs actifs ?

38. Quels sont les moyens commerciaux à mettre en oeuvre pour atteindre votre objectif de chiffre d’affaires ?

39. Votre processus de commercialisation est-il défini ?

40. Comment allez-vous organiser votre force de vente ?

41. Avez-vous prévu un système de prévision et de reporting ?

42. Vous faut-il une fonction marketing ?

43. Avez-vous chiffré votre budget de communication ?

44. De quels outils de communication disposez-vous ?

Etes-vous prêt à passer à l’étape suivante ?

> Feu vert pour l’étape suivante :
Vous connaissez le profil de vos clients. Vous avez défini le nombre de commerciaux dont vous aurez besoin, leur statut, chiffré votre budget de communication, défini les cibles, les moyens à mettre en oeuvre. Vous avez compris que vendre est le concept clé dont dépend la réussite de votre entreprise. Lancez-vous !

> Feu rouge pour l’étape suivante :
Vous êtes un brillant technicien, un génie de l’informatique ou des biotechnologies. Mais vous n’avez pas la moindre idée de la façon dont vous allez commercialiser votre produit ni même s’il est vendable. Renoncez ou trouvez un associé qui saura mettre sur les rails votre réussite.

PPROTEGER SON SAVOIR-FAIRE ET PRODUITE

45. Votre savoir-faire technologique peut-il faire l’objet d’une protection juridique ?

46. Votre solution peut-elle s’imposer comme un standard dans le secteur ?

47. Allez-vous devoir convaincre d’autres acteurs technologiques ?

48. Votre innovation risque-t-elle d’être rapidement dépassée ?

49. Avez-vous chiffré vos besoins de recherche-développement ?

50. Votre outil de production de départ sera-t-il suffisamment  » calibré  » ?

51. Savez-vous arbitrer entre production interne et sous-traitance ?

Etes-vous prêt à passer à l’étape suivante ?

> Feu vert pour l’étape suivante : Vous avez déposé des brevets pour protéger votre invention. Votre capacité à innover et à trouver des partenaires technologiques renforce la dimension opérationnelle de votre projet. Lancez–vous !

> Feu rouge pour l’étape suivante : Votre invention peut être facilement copiée, améliorée. Laissez tomber ! Vous ne pourrez jamais convaincre un banquier de vous suivre sur ce terrain miné.

TROUVER DES FINANCEMENTS

52. Quel est votre besoin financier global ?
53. Avec quelle répartition entre capitaux propres et endettement ?

54. Votre business est-il générateur ou consommateur de cash ?

55. Quels seront vos besoins de trésorerie en première année d’activité ?

56. Quel sera le délai d’encaissement des clients ? Pourrez-vous obtenir des fournisseurs des délais de paiement ?

57. Au bout de combien de mois vos flux de trésorerie seront-ils, de manière récurrente, positifs ?

58. Quel est le montant prévisionnel de votre besoin de financement cumulé avant d’atteindre le point mort en trésorerie ?

59. Quand pensez-vous atteindre le seuil de rentabilité ?

60. La rentabilité dégagée à l’horizon de trois à cinq ans est-elle suffisante ?

Etes-vous prêt à passer à l’étape suivante ?

> Feu vert pour l’étape suivante :
Votre business nécessite peu d’investissement de départ et sera immédiatement générateur de cash avec du chiffre d’affaires récurrent. Vous avez les fonds propres pour votre capital et votre compte courant. Vous trouverez des financements complémentaires une fois votre activité lancée. Lancez-vous !

> Feu rouge pour l’étape suivanteVous prévoyez le premier euro de recettes à échéance de plusieurs mois, vous n’avez pas assez de fonds propres pour créer la société et financer vos besoins de trésorerie jusque-là. Vous aurez du mal à trouver l’argent qui vous fait défaut. Pensez-y !

FAITES LE POINT SUR VOS MOTIVATIONS

Vous voulez être votre propre patron… Avant de faire le grand saut, faites le point. D’abord sur vos motivations. On crée sa boîte pour gagner plus, pour assouvir une passion en en faisant son métier, pour défendre un idéal ou obtenir de la reconnaissance sociale. Mais aucun projet n’est jamais à 100 % passionnel, sociétal ou financier.
Envisagez l’avenir. Décrivez votre projet à échéance d’un an, de trois ans, à plus long terme pour fixer votre cap. Puis revenez à cette feuille de route régulièrement pour vérifier que les bonnes options ont été prises et respectées, au besoin pour corriger la route. Mesurez avec précision les risques que vous allez prendre.
 » Combien de temps vais-je attendre avant de me verser mon premier salaire ? Puis-je me permettre de ne pas être payé pendant trois mois, six mois ? Quel investissement en fonds propres suis–je prêt à engager sur mes biens personnels ou familiaux ?  » A vous de tracer la ligne blanche qu’il ne faudra pas franchir. Trop de porteurs de projet, faute d’avoir su s’arrêter au bon moment, sont ensuite incapables de rebondir.

 » La seule façon de réussir, c’est de trouver une niche « 

En 1997, DESS d’ingénierie financière en poche, Yariv Abehsera entre dans une banque d’affaires parisienne. Un an plus tard, il a déjà l’impression de tourner en rond et quitte l’entreprise.  » L’ambiance était trop feutrée.  » Un temps associé dans un tour-opérateur, il décide en 1999 de prendre le large seul, pour fonder Travelfactory. Son idée : proposer sous la marque Golden Voyage des séjours et des week-ends organisés spécialement pour les étudiants. Le capital de 8 000 euros de la SARL est réuni grâce à la vente de ses parts dans son ancienne société. Foisonnant de projets, Yariv Abehsera multiplie les expériences.  » On a un paquebot qui avance, autant le charger.  »