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Crowdfunding: Kickstarter débarque en France

La célèbre plateforme de financement participatif Kickstarter vient d’annoncer une nouvelle que beaucoup de start-up françaises vont apprécier… Elle arrive en France !

Kickstarter arrive en France le 27 mai

La plateforme de crowdfunding Kickstarter vient tout juste d’annoncer qu’elle allait proposer une version française dans quelques jours. Les entrepreneurs français, les artistes ou les start-up vont pouvoir enfin utiliser ce service pour toucher de généreux donateurs, afin de développer leurs activités.

Kickstarter arrive en France le 27 mai

La plateforme de financement participatif Kickstarter fait un carton depuis sa création en 2009 aux États-Unis. Une réussite qui lui a rapidement donné des ambitions internationales, c’est pourquoi la plateforme de crowdfunfding est partie à la conquête de l’Europe en 2014 et elle est aujourd’hui présente dans déjà 11 pays. La France disposera donc de sa propre version localisée à partir du 27 mai.

Kickstarter permet à des personnes de mettre en ligne leur projet, de fixer une somme pour le mener à bien et un délai pour la durée de la collecte des fonds. Si le projet intéresse les internautes il est financé, sinon il tombe dans les oubliettes. Jusqu’à présent, il était presque impossible pour des français d’utiliser ce service, mais à partir de la fin du mois cela va changer. Plusieurs présentations ont été organisées en France par la société, afin de dévoiler le fonctionnement de son service de financement participatif, Kickstarter sera notamment présent du 18 au 22 mai à Paris et à Lyon.

L’entreprise a déclaré : « Les créateurs installés en France auront donc la possibilité de lever des fonds en euros via Kickstarter et en utilisant leurs coordonnées bancaires locales ».

Crowdfunding: comment fonctionne Kickstarter ?

La plateforme Kickstarter permet donc à des internautes de financer très facilement et à leur échelle, un projet en lequel ils croient. En contrepartie de ce don, le porteur de projet s’engage à réaliser le projet et à donner une « récompense ». De son côté, la plateforme de financement participatif touche 5% des sommes collectées. Lorsque le porteur de projet, n’atteint pas la somme qu’il souhaitait, le projet est considéré comme n’intéressant pas la communauté et personne ne doit payer sa promesse de don.

Actuellement, la société de crowdfunding a déjà levé plus de 1,7 milliard de dollars pour financer plus de 84000 projets, allant de la création d’une nouvelle imprimante 3D, à la réalisation d’un film ou au financement de l’enregistrement d’un disque… Plus de 8,5 millions de personnes auraient fait un don via Kickstarter.

Source.

Les financements de la reprise d’une entreprise

Comme dans le cadre d’une reprise d’entreprise, et avec l’aide d’un ou plusieurs crédits, vous allez devoir établir un plan de financement. Celui-ci mettra en évidence votre apport personnel dans le projet, ainsi que les financements à solliciter.

Votre apport personnel

Un apport personnel est à prévoir dans le financement de votre projet de reprise d’entreprise.

Non seulement votre apport personnel démontre votre implication dans votre projet, mais il limite votre dépendance au crédit et votre exposition, si les débuts de votre entreprise sont moins favorables que prévu.

Cependant, il n’existe pas de règle générale d’apport personnel, il peut vous être demandé d’apporter entre 20% et 50% du montant de l’opération.
La demande d’apport est fonction de nombreux paramètres, comme le secteur d’activité, l’emplacement, votre expérience professionnelle dans ce métier, mais aussi votre expérience en tant qu’entrepreneur.

Si votre apport personnel provient d’un don familial, il est entièrement assimilé à votre apport personnel. Mais si cet apport personnel provient d’un prêt familial, donc remboursable, vous devez en tenir compte dans votreplan de financement comme étant un prêt , et donc tenir compte des charges de remboursement correspondantes.

L’épargne acquise sur un LEE (Livret d’Epargne Entreprise) peut être utilisée pour un projet de reprise d’entreprise, ainsi que le prêt rattaché.

Le crédit vendeur

Le crédit vendeur est un prêt, avec ou sans intérêts, consenti par le vendeur et d’un commun accord avec l’acquéreur.
Cette pratique est courante à la condition indispensable que le vendeur n’ait pas besoin des fonds issus de la vente en totalité au jour de la signature.
Le crédit vendeur peut porter sur la vente du fonds de commerce, reprise du stock, …

Ce type de crédit démontre également la confiance qu’accorde le vendeur au repreneur en acceptant de se faire payer , en plusieurs fois.

Les parties négocient alors le montant du crédit vendeur, la durée, et donc le montant de l’échéance mensuelle ou trimestrielle.
Ensuite, au moment de la signature de l’acte définitif, le rédacteur d’acte prévoit généralement de faire signer plusieurs billets à ordre (un par échéance), en précisant le montant, et chaque date d’échéance de règlement.

Les aides publiques à la reprise

L’Etat ou les collectivités territoriales peuvent aussi participer sous différentes formes à un projet de reprise d’entreprise.

Ces aides peuvent revêtir différentes formes comme :

  • le versement d’une subvention (non remboursable)
  • le versement d’une aide (remboursable)

Mais aussi l’octroi de congés aidés pour le salarié d’une entreprise qui souhaite entreprendre sous la forme d’une reprise d’entreprise.

Les financements aidés

Des associations ou organismes dont la vocation est d’aider et favoriser la création et la reprise d’entreprises peuvent aussi participer au financement.

Ces aides peuvent revêtir la forme d’un prêt d’honneur ou d’un prêt solidaire; ils sont remboursables, parfois sans intérêts et viennent en complément de l’apport personnel ou d’un prêt bancaire principal.

Le PCE (Prêt Création d’Entreprise) diffusé par Bpifrance est particulièrement destiné à la reprise d’entreprise. Ce prêt PCE vient obligatoirement en complément d’un prêt bancaire principal.

Les financements classiques

Enfin, une fois obtenue ou non une aide publique ou financière, le complément peut être financé par votre banque sous la forme d’un prêt classique professionnel.

Ce type de prêt fait l’objet d’une analyse de votre projet de reprise, et dépend de nombreux éléments comme la nature et la qaulité de l’affaire reprise, l’importance de votre apport personnel, votre professionnalisme, votre expérience d’entrepreneur, vos garanties,…

 Les garanties

Comme dans tout dossier de crédit, une garantie est généralement demandée par le prêteur.

Cette garantie peut être constituée par :

La théorie des dix ans

La théorie des 10 ans….

Par Michael Damiati (chroniqueur exclusif)

Lorsque j’étais étudiant, il y avait une théorie qui nous expliquait qu’en France, les produits, les modes, les habitudes d’utilisation ou de consommation nous arrivaient avec un décalage de dix ans par rapport à nos amis américains. À ma connaissance, il n’existe pas de recherche sérieuse sur cette théorie, mais force de constater qu’en effet nous appliquons quasi tous cette règle.

Mettons néanmoins un bémol à cette idée, en effet d’une part les nouveaux moyens de communication nous donnent l’impression que cette durée se trouve plus limitée, et d’autre part, nous arrivons à une limite du American way of life.

Pourquoi cette légère introduction ?

Simplement pour signaler le lancement du fonds créé par Orianne Garcia, Pierre Kosciusko-Morizet, Tariq Krim, Ouriel Ohayon, Geoffroy Roux de Bezieux et Stéphane Treppoz .
Ces noms vous disent forcement quelque chose …
Ce sont nos champions de l’économie numérique, les fondateurs de sites à succès, qui permettent à la France de tenir la dragée haute dans ce domaine par définition mondial.
Mais si « Price Minister, phone house, ou encore Net Vibes »

Ils s’associent pour créer le fonds de business angels ISAI.

Aider les autres à réussir :

ISAI se donne pour objectif de financer des projets du secteur Internet et mobile essentiellement, sélectionné, au stade de la création ou de l’amorçage, pour leur potentiel de croissance.

Le besoin de financement des PME devenant de plus en plus crucial, ISAI a pour vocation d’investir dans chaque projet typiquement entre 500K€ (qui est souvent la limite supérieure des business angels) et 1,5M€ (en général la limite inférieure des fonds de Capital Risque).

Les fondateurs d’ISAI souhaitent aussi partager leur expérience et leur réseau pour apporter un véritable accompagnement au delà du simple financement grâce à leur compétence entrepreneuriale prouvée.

Il existe évidemment d’autre source de financement ou d’accompagnement, (www.spratley-conseil.com) et au vu du lancement récent de ce fond, il est impossible d’avoir un avis, mais….

La théorie des 10 ans est respectée, et c’est vrai qu’en ce moment c’est toujours agréable d’entendre que l’investissement et l’accompagnement des entreprises demeure.

Comment financer son projet de création d’entreprise

Chaque année, des milliers de Français tentent leur chance en créant leur entreprise. Challenges vous dévoile les étapes indispensables pour bien créer son entreprise« . Après Trouver l’idée, construire un business plan et choisir le bon statut juridique, il faut parfois savoir gagner des concours pour bien financer son projet.  

En France, c’est entendu, la recherche de fonds tient du parcours du combattant. Mais deux faits nouveaux ont changé la vie des entrepreneurs. D’abord, la création, fin 2012, du supermarché des financements publics Bpifrance. On y trouve tout. Bourses, prêts, garanties bancaires, capitaux… Ensuite, l’irruption du financement participatif, ou crowdfunding. En 2014, plus de 150 millions d’euros (deux fois plus qu’en 2013) ont été récoltés auprès du grand public par une quarantaine de plateformes. Une grande partie de ces fonds sont destinés aux créateurs d’entreprise. Panorama des possibilités, de 10 000 euros à 1 million d’euros.

Lever 10.000 euros

Pour se lancer, on rassemble généralement ses économies et on demande un coup de pouce financier (« love money ») à son entourage. Pour convaincre les amis ou la famille, il peut être opportun de leur rappeler un avantage : investir en direct dans une start-up permet de déduire 18 % de la somme investie de son impôt sur le revenu. Encore mieux, un contribuable assujetti à l’ISF peut déduire jusqu’à 50 % de son investissement, dans la limite de 45 000 euros.

Dorénavant, un porteur de projet peut aussi solliciter la générosité des internautes. Les plateformes Ulule ou KissKissBankBank permettent de lancer des appels aux dons. « 1083, une jeune marque de jeans Made in France a financé sa première production grâce à une campagne sur Ulule », se réjouit Nicolas Lesur, président de l’association -Financement Participatif France et fondateur du site Unilend.

Pour les entrepreneurs prêts à remplir des formulaires, une kyrielle d’aides publiques ou parapubliques existe. Initiative France, l’Adie, France Active ou le Réseau Entreprise attribuent des prêts d’honneur, à taux zéro. Les montants s’étalent de 2 000 à 50 000 euros.

Pour se repérer dans un maquis de 6 000 financements publics et bancaires, le site So-Fi.fr, lancé à l’automne, est un outil très pratique : un simulateur permet d’avoir une réponse immédiate à une demande. Ensuite, So’Fi propose un audit complet (de 150 à 400 euros) d’éligibilité aux financements. Et ses experts peuvent suggérer à un entrepreneur des financements ciblés, souvent méconnus. « Des organismes tel l’IFCIC [Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles] peuvent apporter des subventions », note Sadia Podlunsek, la fondatrice de So’Fi.

S’ils présentent un projet innovant – au sens large –, les créateurs d’entreprise peuvent aussi briguer la bourse French Tech, attribuée par Bpifrance. Jusqu’à 30 000 euros, elle finance l’étude de faisabilité ou les premiers investissements.

… 100.000 euros

Une fois son projet validé par quelques réalisations (prototype, premiers clients, site Internet…), l’entrepreneur pourra solliciter un prêt d’amorçage à Bpifrance. Réservé aux entreprises de moins de cinq ans, celui-ci accorde jusqu’à 150 000 euros, à des conditions très favorables. Les start-up innovantes peuvent percevoir, en prime, une avance innovation : Bpifrance -finance 50 % des fonds nécessaires à un projet.

Gagner un concours (lire p. 45) peut aussi rapporter gros. Piloté par Anne Lauvergeon, le Concours mondial d’innovation, organisé tous les deux ans, attribue ainsi jusqu’à 200 000 euros de subventions à des projets répondant à sept thématiques. Quant aux lauréats du concours i-Lab (l’ex-Concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes), ils décrochent jusqu’à 200 000 euros.

Les banques et les sociétés de capital-risque ne se hasardent pas à financer en capital une toute jeune entreprise. Trop risqué. A ce stade, d’autres acteurs interviennent. Le Fonds national d’amorçage (FNA) alloue 600 millions d’euros aux jeunes pousses innovantes via seize fonds gérés par des équipes d’investisseurs. Les entrepreneurs peuvent aussi convaincre des business angels :des particuliers qui investissent de l’argent, et souvent du temps, dans de jeunes entreprises. Ils sont généralement organisés en clubs, eux-mêmes affiliés à la fédération France Angels. Quelques « serial entrepreneurs » français ont monté leur propre structure, tel Xavier Niel (Kima Ventures), Pierre Kosciusko-Morizet (Isai) ou Marc Simoncini (Jaïna). Et la plateforme Fundme, créée en juin 2012, met en relation des business angels chevronnés et des entrepreneurs.

Enfin, l’entrepreneur peut lever des capitaux auprès du grand public via des sites de crowdfunding, comme Anaxago, WiSEED ou SmartAngels. « A la frontière entre le coaching et le financement, les accélérateurs peuvent apporter de l’argent », complète Paul-François Fournier, patron de la division innovation à Bpifrance. L’Accélérateur, Sparkling Partners, TheFamily ou 50 Partners sont parmi les plus actifs.

… 1.000.000 euros

Quand on vise une telle somme, on aborde le royaume des VCs, pour venture capitalists, ou sociétés de capital-risque. A ce stade, la start-up doit avoir validé son concept. En France, les fonds dédiés aux jeunes entreprises de croissance s’appellent Alven Capital, Sofinnova, Partech, Demeter, Idinvest… Bpifrance gère, en direct, trois fonds de capital-risque thématiques : InnoBio, Ambition numérique et Ecotech.

Récemment, les acteurs du crowdfunding ont aussi fait irruption dans le jeu. Autorisés légalement à apporter jusqu’à 1 million d’euros, ils collectent des tickets de plus en plus gros : en novembre dernier, PayPlug a levé 900 000 euros via Anaxago.

Phénomène moins connu, les grands groupes financent, de plus en plus, les start-up. Le corporate venture est en plein essor. Allié à Publicis, Orange a dédié 300 millions à des start-up, Safran est en train de constituer son fonds, l’américain Cisco a promis 90 millions aux start-up françaises… Et même les mutuelles se muent en VC : la MGEN a débloqué 50 millions pour les jeunes entreprises.