Monthly Archives: Mai 2015

Choisir des dirigeants capables de réussir la révolution numérique

Romain Eyherabide, consultant en charge des activités digital et médias de Kienbaum.

Selon une étude du cabinet de recrutement Kienbaum, les patrons qui ont le plus d’atouts pour mener cette transformation doivent être des entrepreneurs qui imposent leur vision et travaillent en équipe.

Axa, L’Oréal, Michelin, la SNCF ont un point commun. Ces entreprises ont lancé des stratégies ambitieuses pour s’adapter à la révolution numérique, qui bouleverse les relations avec les consommateurs, la manière de travailler et le management. «Depuis deux ans, Axa se réinvente en investissant dans les nouvelles technologies», explique Henri de Castries, PDG d’Axa, au Figaro économie (nos éditions du 26 février). La deuxième compagnie d’assurances européenne a investi 950 millions d’euros dans le digital entre 2013 et 2015. «La révolution digitale est l’équivalent de Gutenberg et de l’imprimerie», assure Jean-Paul Agon, PDG de L’Oréal, le numéro un mondial des cosmétiques,

Michelin veut devenir «un leader du monde digital», déclareJean-Dominique Senard, le président et gérant associé commandité du numéro deux mondial du pneumatique àL’Usine nouvelle. «Le digital est devenu le core business de notre métier de transporteur. Il est le levier de la transformation de l’entreprise bien au-delà du commerce électronique et de l’information client», a affirmé Guillaume Pepy, président de la SNCF, le 10 février, en dévoilant un plan numérique ambitieux. D’autres PDG et directeurs généraux suivent personnellement ce dossier essentiel pour l’avenir des entreprises. Car les sociétés qui rateront la révolution numérique sont menacées de disparation. Quelle que soit leur taille.

«Il est devenu impossible de cantonner les décisions et les process relatifs au digital à une direction à part. C’est désormais la direction générale qui doit avoir une vue claire des enjeux de la transformation numérique», constate Romain Eyherabide, consultant en charge des activités digital et médias du cabinet de recrutement de dirigeants Kienbaum, qui a mené une enquête auprès de 100 responsables français pour comprendre quels sont les dirigeants capables de relever ce défi.

Accepter l’erreur

Premier constat, le dirigeant doit avoir les qualités d’un défricheur et d’un conquérant. «Le bagage académique et le parcours professionnel comptent moins que les qualités entrepreneuriales», analyse Romain Eyherabide. Le manager doit être capable de prendre des risques, de faire preuve d’audace tout en se souciant des clients. «Il doit se montrer humble et ouvert et être une personnalité inspirante et fédératrice», poursuit Romain Eyherabide.

Le nouveau patron de l’ère digitale doit aussi être capable d’humilité et de recul sur soi. Il doit savoir s’entourer de personnes très compétences dans leur domaine.

Deuxième constat, les hommes et les femmes capables de mener à bien ces missions sont ceux qui ont les qualités pour mener à bien un changement. Mais les profils recherchés peuvent varier selon les entreprises et les marchés. Car toutes les entreprises ne se transforment pas au même rythme. Certaines choisissent de créer une filiale pour défricher les nouveaux marchés du numérique.

Troisième constat: les compétences techniques ne sont pas les plus importantes. Avoir une appétence pour la technologie suffit. «Le dirigeant doit savoir prendre des décisions rapidement dans un environnement qui se complexifie et agir. Il doit être capable de faire preuve d’esprit critique, de remise en cause personnelle et d’accepter de promouvoir des échecs pour construire un succès», observe Romain Eyherabide.

Les dirigeants de l’ère numérique doivent donc posséder des qualités traditionnelles exigées pour tout responsable de haut niveau et de nouvelles qualités. Les entreprises qui sauront les recruter seront les gagnantes de demain.

L’ART DE L’ARBITRAGE

L’art de l’arbitrage : une fonction délicate du dirigeant

Tout dirigeant ou manager qui opère des délégations est soumis, tôt ou tard, à devoir arbitrer des conflits d’objectifs entre ses collaborateurs ; cela se ramène en général à départager deux décisions possibles, soutenues par des acteurs qui s’opposent.

Le plus utile s’oppose parfois à l’idéal

L’arbitrage touche donc tout directement, au premier chef, l’orientation des décisions à prendre, et non le fait de départager deux personnes qui défendent leurs propres idées, par ailleurs certainement utiles. En effet, la justification des décisions ne repose pas sur celle d’une utilité quelconque, car la quantité de choses utiles à faire est infinie, alors que les ressources pour les faire – en temps, en argent, en matériel, en hommes… – sont finies. Il s’agit donc d’arbitrer en faveur des actions « les plus utiles », en fonction des ressources à allouer et de la mise en perspective d’un temps concret et conditionné.

Entre opportunisme et conservatisme

Tout arbitrage se heurte ainsi à la double difficulté de l’opportunisme et du conservatisme.

Opportunisme, car il peut se transformer en une perpétuelle adaptation à la modification de l’environnement – selon les circonstances –, et partant à la modification constante de la mise en oeuvre des moyens et ressources.
Conservatisme, car le succès et la responsabilité d’une décision – et le mérite éventuel qui y est attaché et espéré – porte toujours à combattre ce qui viendrait modifier, changer, transformer la précédente.

L’arbitre est donc toujours pris dans un paradoxe : soit il fait évoluer en continu la nature même des décisions à prendre, dans une recherche indéfinie de « la bonne décision » ; soit il rigidifie le processus, et faute de n’avoir pas pris « la bonne décision », il essaie, à marche forcée, de rendre bonne la décision qu’il a prise et qui ne saurait être remise en question.

Le discernement : une vertu majeure !

Dans les deux cas, c’est le sens même de ce qui est « le plus utile » qui se trouve perdu. Car le discernement du « plus utile » se fait au regard de l’orientation stratégique d’ensemble, et non de l’utilité opérationnelle ponctuelle, fonctionnelle, ou circonstancielle. C’est donc le sens stratégique, et non le simple concept d’utilité, qui sert de critère d’arbitrage. Cette affirmation, pour être probablement la plus connue de tous les dirigeants et des managers, est cependant la moins appliquée.

La règle partagée plutôt que l’arbitraire des individus

La notion d’arbitrage repose ainsi sur la transformation d’un débat essentiellement subjectif – chacun des impétrants défendant sa propre idée, son propre projet – en un consensus éclairé par une règle objective antérieure au débat lui-même, et dont le dirigeant est censé être le garant. Elle s’appuie donc sur un équilibre entre la subjectivité et l’objectivité. La subjectivité pousse toujours chacun à préférer spontanément son propre arbitraire à celui de la règle commune. La conscience de l’implication du « sujet » dans toute considération d’un objet ramène chaque acteur à une position rationnelle permettant une communauté d’intention, sans laquelle il n’est pas de bien commun.

En définitive, il faut concevoir l’arbitrage comme un véritable acte stratégique et non comme une réaction du supérieur hiérarchique départageant deux intérêts particuliers.

Par Patrick Bouvard 

Les meilleurs outils d’analyse pour médias sociaux

Les meilleurs outils d’analyse pour médias sociaux

C’est connu de tous, les médias sociaux prennent une place énorme dans notre quotidien. Que ce soit pour une utilisation personnelle ou pour votre entreprise, il est de plus en plus facile et intuitif de rejoindre précisément l’audience et les champs d’intérêt recherchés.

Mais bien qu’un nombre très élevé de personnes utilisent les médias sociaux, comme Facebook par exemple, avec pour objectif d’augmenter leur audience ou même l’audience d’un client, un nombre très minime de ces gens savent véritablement comment suivre tout le développement. Restez assuré, vous n’avez pas besoin d’être un génie des médias sociaux pour analyser et maximiser le tout comme un pro.

Dans cet article, nous avons testé huit différents outils disponibles afin de faciliter vos démarches d’analyses et vos stratégies sur les médias sociaux.


Les meilleurs outils d’analyse pour les réseaux sociaux

Twitter Analytics

twitter analytics

Savoir précisément l’interaction de vos tweets peut s’avérer assez complexe si vous êtes seul à exécuter cette tâche. Heureusement, Twitter offre un outil d’analyse très efficace vous permettant de suivre et analyser pratiquement tout, directement à partir de votre compte.

L’outil vous permet d’analyser l’activité durant une période précise afin de voir le nombre d’impressions reçues sur vos tweets. Il est aussi possible de voir le niveau d’engagement de chacune de vos publications ainsi qu’un sommaire des engagements, des cliques, des retweets, des favoris et des réponses. Twitter Analytics vous permet même de voir le nombre de nouveaux abonnés que vous avez gagnés durant la période choisie.

L’interface est très simple et facile à utiliser. Twitter Analytics est un outil parfait même pour quelqu’un faisant son entrée dans le monde des analyses de données.

Pinterest Analytics

pinterest analytics

Pinterest est un réseau social très populaire, mais bien particulier. Ce réseau social cible uniquement le partage de photos et peut donc s’avérer très puissant pour la visibilité de vos produits ou de vos nouvelles idées créatives. Pour créer votre compte, il vous suffit de changer votre compte personnel en compte affaires.

La mise en place de votre compte Pinterest Analytics est simple et rapide. L’outil vous permettra de voir le nombre de vues quotidiennes sur chacune de vos publications, ainsi que le niveau d’engagement. De plus, il vous est possible d’analyser le niveau d’activité sur votre blogue (vous devez par contre vous assurer d’avoir relié votre site web à votre compte Pinterest).

Sumall
sumall analytics

Si vous êtes à la recherche d’une méthode gratuite et efficace pour suivre la majorité de vos comptes de médias sociaux, assurez-vous d’aller jeter un coup d’oeil sur l’outil d’analyse de Sumall.

Sumall est de loin l’un des meilleurs outils d’analyse pour médias sociaux. Sumall vous permet de suivre plusieurs comptes en même temps, dont Google+, Facebook, Twitter et Instagram et bien plus. Il n’y a aucune limite au nombre de réseaux sociaux que vous pouvez suivre.

Il n’y a pas de coût relié à l’utilisation de base de cet outil. Il vous est possible de passer au forfait supérieur, au coût de 9$ par mois, afin de vous donner accès à de nouvelles fonctionnalités. Si vous désirez envoyer des rapports automatiques à vos clients avec votre logo, il vous est possible de le faire avec le forfait à 50$ mensuel. Sumall ne se limite pas qu’aux réseaux sociaux, puisque l’outil vous permet aussi de suivre des campagnes d’infolettres, Google Analytics, Etsy, Shopify et bien d’autres.

Il est important de noter que Sumall ne vous permet pas de publier à partir de l’interface, puisque l’outil se spécialise uniquement dans l’analyse de données.

SproutSocial

sprout social

SproutSocial fait tout (ou presque); publications, analyses, gestion d’équipes et bien plus. L’interface est clairement l’une des meilleures dans le domaine, en plus d’être très intuitif et facile d’utilisation. Il vous est aussi possible de répondre à vos tweets et autres publications directement à partir de l’interface.

SproutSocial fonctionne avec Facebook, LinkedIn, Google+ et Twitter. De plus, les rapports générés sont incroyablement simples à comprendre. Les coûts associés sont par contre un peu plus dispendieux, puisque le forfait de base est de 59$ par mois. Si vous n’êtes pas convaincu de son efficacité avant de payer une telle somme, il vous est tout de même possible d’essayer l’outil avec une période d’essai gratuite de 14 jours.

Buffer

buffer analytics

Buffer est connu de plusieurs comme étant un outil de publication, mais peu d’utilisateurs réalisent que Buffer a également un outil d’analyse directement intégrer sur leur interface.

La version gratuite de Buffer vous permet de voir exactement toute l’interaction de vos tweets (favoris, réponses, cliques, etc.). Si vous désirez débloquer toutes les fonctionnalités de l’outil, il vous faudra passer au forfait supérieur au coût de 10$ par mois. À ce prix, même si l’outil peut s’avérer limité au niveau des fonctionnalités, il n’est pas à laisser de côté. Buffer va même jusqu’à offrir une extension pour Google Chrome ainsi qu’une application mobile. Bref, cet outil pourrait vous faire sauver beaucoup de temps!

Hootsuite
hootsuite analytics

Hootsuite est principalement connu comme étant une plateforme de gestion de vos réseaux sociaux. Par contre, cet outil vous permet de faire beaucoup plus que de la simple gestion, puisqu’il vous est possible de générer des rapports d’analyses directement à partir de l’interface.

Vous pouvez créer des rapports de la complexité désirée pour des réseaux sociaux comme Twitter, Facebook, LinkedIn et même Google Analytics. Le plan de base gratuit vous permet simplement de générer des rapports de vue d’ensemble. Pour seulement 10$ il vous est possible d’avoir accès à plusieurs autres fonctionnalités ainsi qu’une capacité de gestion de 100 différents comptes de réseaux sociaux.

Oktopost

oktopost analytics

On pourrait facilement classifier Oktopost comme étant l’enfant de Hootsuite adapté pour les entreprises. Oktopost offre pratiquement les mêmes fonctionnalités que Hootuiste, à l’exception que leur interface est beaucoup plus facile d’utilisation et beaucoup plus adaptée pour les entreprises. Si vous êtes une entreprise offrant des services de gestion de réseaux sociaux pour d’autres entreprises, Oktopost est une option à être grandement considérée.

Le seul point négatif de cet outil reste le prix, puisqu’ils n’offrent pas de version gratuite et que le prix de base est de 55$ par mois.

Mention

mention analytics

Mention est assez différent des autres outils d’analyses. Cet outil se limite uniquement à une seule fonction d’analyse: les citations.

L’interface vous permet d’analyser pratiquement tout le web et fonctionne avec un système d’alerte vous permettant de savoir dès que quelqu’un mentionne votre entreprise à travers les multiples réseaux sociaux. Leur interface est très intuitive et simple à utiliser. Les fonctions d’analyse étant assez limité, il est par contre assez puissant d’être en mesure d’identifier qui parle de vous en temps réel et ce, peu importe d’où provient la citation.

Le plan de base est de 30$ par mois et vous permet de suivre 3 citations différentes, pour un maximum de 3000 alertes mensuel.

En résumé

Il y a une multitude de façons d’analyser les différentes plateformes de médias sociaux et toutes ont leurs points positifs et négatifs. Avant de choisir la bonne plateforme, vous devez avant tout vous poser les bonnes questions afin de bien cibler vos besoins.

Sumall est un moyen simple et gratuit afin d’avoir une belle vue d’ensemble sur l’activité de vos réseaux sociaux. Hootsuite et Buffer vous permettent de facilement publier et analyser votre audience. Si vous offrez vos services uniquement à des entreprises, Oktopost est la solution. Et finalement, Mention est l’outil idéal pour savoir exactement qui parle de vous en temps réel.

Bien entendu, il y a plusieurs autres plateformes disponibles sur le web et je n’en mentionne que quelques unes dans cet article afin de vous guider vers un meilleur choix. Il est très possible que vous soyez déjà en train d’utiliser la plateforme idéale pour vous et si tel est le cas, n’hésitez pas à nous la partager!

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L’art de parler de ses échecs

Il est surprenant de voir les réactions radicalement opposées que peut provoquer la question parfois posée par les recruteurs : parlez-moi de vos échecs?

La définition de l’échec(objectifs non remplis, licenciement, faillite, réorganisation subie..) tout comme la réaction à ce dernier sont très intimes. Elles dépendent autant de l’éducation (le français a été éduqué dans la peur de l’échec) que de la psyché et donc, de notre façon de gérer ou non l’évènement.

Certains candidats bafouillent, se laissent submerger par leurs émotions et sombrent, au final, dans un discours reflétant leur perte de confiance en leurs capacités et en leur estime de soi. L’échec non digéré, l’entretien tourne à l’amertume, à la critique de « l’autre ». Or les explications fournies dans un tel élan pénalisent le candidat qui se montre sous un jour peu glorieux. L’étape d’acceptation/ de restructuration n’étant pas encore franchie, le candidat n’est pas ouvert à une suite.

D’autres, en revanche, expliquent pourquoi et comment ils ont échoué, puis comment suite à l’échec ils ont accompli les étapes cruciales pour rebondir et de nouveau atteindre leurs objectifs. Pour Olivier Hascoat, « mon expérience en tant que DG de Myspace fut un ratage total que je revendique comme tel sur mon CV ». Son succès a été de savoir expliquer et analyser son échec.

Loin d’en faire un secret inavouable, les anglo-saxons ont choisi, eux, de le valoriser.

Triomphe de cette attitude décomplexée: l’avènement des FailCon (contraction en anglais de Failure et de Conference), qui ont traversé (tout n’est pas perdu!) l’Atlantique en 2011. Ces conférences dédiées aux ratés de parcours, permettent d’expliquer pourquoi et comment on a échoué, failli et surtout de partager ses erreurs et les stratégies employées par la suite pour rebondir et réussir. Car, finalement, l’idée de l’échec est plutôt celle que l’on s’en fait. Echouer n’est pas grave, c’est humain et même très sain. Cela fait partie de l’expérience, apprend l’humilité, et c’est à ce prix que l’on se construit.

Cette vision positive est permise par la résilience, cette capacité à pouvoir surmonter une épreuve pour passer à autre chose. Il ne s’agit pas là de s’accommoder de l’échec, mais d’en tirer toutes les leçons possibles pour l’avenir. Un échec ne remet pas en cause la valeur d’une personne. Cerner les raisons qui ont fait échouer, adapter sa stratégie et mettre en place des moyens concrets pour réussir sont des étapes nécessaires pour se remettre d’un échec et le surpasser.

Si l’échec subit a d’abord tendance à tout recouvrir il prendra, peu à peu, moins de place. Pour s’aider, il est nécessaire de repenser à tout ce qui a été réussi jusque-là pour reprendre conscience de sa valeur sur le marché du travail.

Se tromper, c’est construire. Analyser son échec, c’est grandir. C’est à ce prix qu’on retrouve la capacité d’aller de l’avant. Sans ce processus de deuil, il est quasi impossible de présenter de façon analytique et constructive cette anicroche que l’on considère comme un échec.

Ne négligez pas les capacités d’indulgence et de compréhension du recruteur: elles seront plus fortes pour des candidats ayant osé (quitte à s’être trompés) et retenu les leçons de leurs actions.

Bill Gates a ainsi faite sienne la maxime du samouraï:« je lui fais confiance parce qu’un jour il s’est trompé » en préférant embaucher les candidats ayant connu l’échec à ceux -tant valorisés en France- ayant eu un parcours sans anicroche.

L’erreur est humaine, persévérez!

Concevoir un tableau de bord agile en 5 étapes clés

 

création d'un tableau de bord agile en 5 étapes

De nos jours, lorsqu’on dirige un service de TI, il faut souvent gérer deux types d’initiatives : les initiatives lancées par les lignes d’affaires et les initiatives TI. Ces deux types d’initiatives, bien qu’elles ne proviennent pas des mêmes services au sein de l’entreprise, se retrouvent toutes deux dans l’arrière-cour du directeur des TI. Afin de pouvoir mener à terme ces initiatives, il sera donc primordial de connaître l’étendue de ces dernières et l’engagement nécessaire pour y arriver.

Une initiative de tableau de bord, qu’importe son demandeur, ne fera pas exception à la règle. Je m’appliquerai donc, dans ce blogue, à vous présenter les différents éléments à prendre en compte au cours de la mise en place d’un projet de tableau de bord et de son intégration dans un environnement de projet agile.

Lorsqu’on doit répondre à une demande de création de tableau de bord, on pensera forcément à une phase d’analyse puis à une phase de réalisation. La phase de réalisation comporte en général deux étapes de travail : la première est d’arrière plan (back-end) et vise à récupérer et à agréger les données au niveau de détail requis par le tableau de bord, tandis que la deuxième est de premier plan (front-end) et vise à créer le visuel et le fichier de solution en tant que tel.

La durée et la complexité de ces deux étapes de réalisation seront déterminées par la phase d’analyse. L’importance de celle-ci est donc primordiale pour être capable de déterminer l’étendue du projet. Mais que comporte vraiment cette phase d’analyse et comment sera-t-elle menée?

Lorsque je pense à cette phase d’analyse, je vois ressortir trois grands éléments qui la composent :

  • L’analyse des besoins client
  • L’analyse de faisabilité de premier plan (front-end)
  • L’analyse de faisabilité d’arrière plan (back-end)

#1 – L’analyse des besoins client

L’analyse des besoins client comprendra toutes les rencontres avec le client du tableau de bord. Cette personne (ou ces personnes selon le cas) est celle qui exprime le besoin d’obtenir un tableau de bord où pour qui le tableau de bord sera fourni. Il ne s’agit pas forcément de la personne qui amorcera l’initiative, mais seulement celle qui sera consommatrice de la solution finale.

En rencontrant le client du tableau de bord, nous pourrons déterminer la portée de ce dernier. En effet, les différentes rencontres au cours de cette analyse permettront de cibler le besoin lié au tableau de bord, les utilisations qui en seront faites et les indicateurs qui devront être présents.

Après la collecte des besoins et la validation de la compréhension commune de l’utilisation du tableau de bord, l’analyste sera en mesure de créer une ébauche de maquette de tableau de bord pour présenter au client la vision de la solution à livrer.

Si je fais l’analogie avec la construction d’une maison, lorsque je décide de m’en faire construire une, avant de dessiner les plans, l’architecte vérifiera combien de chambres je souhaite avoir, à quel étage je désire la salle de bain ou encore quel type de cuisine je souhaite utiliser. La phase de rencontre avec le client pour le tableau de bord correspond à cette étape.

Je ne mettrai jamais assez l’accent sur cette partie de l’analyse, car elle constitue le fondement même de la réussite d’un projet de tableau de bord. Il est important de prendre le temps nécessaire pour effectuer cette phase, quitte à faire plusieurs allers-retours afin de rencontrer le client pour confirmer les hypothèses et les éléments d’analyse. Le client doit être engagé dans le projet pour que l’analyse soit concluante. En l’engageant dans un projet agile, il fera partie de l’équipe de réalisation et aura donc une responsabilité sur la livraison de la solution.

#2 et 3 – L’analyse de faisabilité de premier plan (front-end)et d’arrière plan (back-end)

Les deux autres phases d’analyse que j’ai mentionnées ci-dessus (analyse de premier plan [front-end] et analyse d’arrière plan [back-end]) pourront être menées en parallèle. En effet, le but commun de ces deux phases sera de vérifier la faisabilité des éléments présents dans la maquette, tant sur le plan technologique que sur le plan de la disponibilité des données nécessaires.

Dès que les premiers besoins seront mis sur papier par l’analyste et que les premières ébauches de maquettes seront réalisées, la vérification de la faisabilité prendra tout son sens. Dans un environnement de projet agile, il sera simple d’intégrer plusieurs des éléments d’analyse d’arrière plan (back-end) et de premier plan (front-end) dans une même itération. Ceci permettra un échange constant entre les deux analyses, ce qui permettra une meilleure efficacité et une meilleure rapidité de réajustement des maquettes au fur et à mesure que les itérations avanceront.

Des rencontres avec les clients auront lieu à la fin de chaque itération pour valider la maquette ébauchée et son évolution en fonction des nouveaux éléments analysés.

#4 et 5 – La phase de développement de premier plan(front-end) et d’arrière plan (back-end)

À la suite de la phase d’analyse, la phase de développement pourra elle aussi être parallélisée. En effet, dès la première itération de réalisation, une partie du développement de premier plan (front-end) ayant trait au visuel et à la mise en place de la solution pourra commencer. Par exemple, la mise en place du cadre, des codes de couleurs, des différents éléments de sélection, etc. Pendant ce temps, l’équipe d’arrière plan (back-end) s’appliquera à fournir les premiers indicateurs à intégrer.

Dans un fonctionnement complètement agile, il serait aussi possible de concevoir la livraison du tableau de bord en plusieurs itérations. Le tableau de bord, dès la fin d’une ou deux itérations, pourrait être utilisable par le client avec seulement quelques indicateurs disponibles. À chaque itération, de nouveaux indicateurs viendraient s’ajouter au visuel, et ce, jusqu’à l’achèvement du tableau de bord.

Pour résumer, la mise en place d’un projet de tableau de bord devra passer par les grandes étapes suivantes :

  • La phase d’analyse
    • Analyse des besoins client
    • Analyse de faisabilité de premier plan (front-end)
    • Analyse de faisabilité d’arrière plan (back-end)
  • La phase de développement
    • Développement d’arrière plan (back-end)
    • Développement de premier plan (front-end)

Chacune de ces phases, dans un environnement agile, sera découpées pour permettre une livraison de solution en itérations permettant ainsi une utilisation et une acceptation de la solution simplifiées pour le client.

Les 3 ingrédients magiques : passion, vision et action

passion, vision et action

Passion, vision et action, les 3 ingrédient sans lesquels… rien ou presque ne se passe.

Que se passe-t-il avec deux sur trois ? Rien ou presque. Cela peut vous permettre d’avoir une activité qui fonctionne tant bien que mal… avec les frustrations inhérentes à une base incomplète. 

Et dans le désordre, qu’est-ce que cela donne… Quelque chose de chaotique… hé oui.

La passion est indispensable mais pas suffisante

C’est vrai, mais… sans passion…  autant vendre des tapis.

Oui, oui et oui la passion votre ingrédient de base. Parce que la passion rejoint et inclus vos valeurs. Elle est votre moteur. Mais voilà un moteur tout seul… ça ne va pas loin, mais le potentiel est là.

Ce qui se passe après l’appel de la passion, c’est d’aller chercher les bons outils : formations ou autres. C’est le carburant pour faire rouler le véhicule.

Toute la question est… rouler vers quelle destination ?

Votre vision

Pour reprendre la même analogie, votre vision c’est votre destination. Mais pas seulement…

Votre destination dépend de votre pourquoi. Pourquoi voulez-vous aller à X ? Et le plus important qu’est-ce que cela vous apporte à vous ? Quelle satisfaction allez-vous en retirer ?

Vous ne pourrez « tracer l’itinéraire » que lorsque vous aurez choisi votre destination.

Votre vision ne doit pas se limiter à ce que vous désirez faire. Le faire est le plus facile à trouver. Votre vision englobe ce que vous voulez être. c’est votre pourquoi du pourquoi du pourquoi qui vous permet de trouver ce que vous voulez pour vous. Et c’est là que vos propres réponses peuvent littéralement vous déstabiliser.

La réponse pourrait vous paraitre « égoïste », centrée sur vous… Oui mais la personne avec qui vous êtes… c’est vous. Et vous le savez tout doit partir de l’intérieur !

Et… action !

Vous savez où vous allez et pourquoi vous y allez, il est temps de tracer l’itinéraire de choisir les voies que vous allez emprunter et de choisir vos étapes.

Vous devez donc commencer par rassembler vos idées, les trier et les prioriser.

C’est le moment de faire l’inventaire de vos ressources : matériel, compétences, outils à votre disposition. Cela vous permet de savoir ce qui est acquis, ce qui vous manque dans l’immédiat et ce que vous devrez éventuellement acquérir dans le futur.

Et là je vais vous révéler un truc qui va déplaire à certain et en rassurer d’autres ; Pour arriver à destination… vous devez remettre du carburant régulièrement et entretenir votre véhicule.

Il se passe un peu la même chose dans n’importe quelle activité, pour continuer à agir et avancer, il faut s’adapter et acquérir de nouvelles compétences…

 Alors, passion, vision et action, les 3 ensembles…

Sans passion, pas de moteur. Vous allez vous épuiser très vite.

Sans vision, pas de destination. Vous risquez de tourner en rond ou… de cloner la destination d’un autre… et cela risque de devenir inconfortable. En décalage avec ce que vous êtes.

Sans action… un rêve restera un rêve !

Et dans le désordre ? qu’est-ce que cela fait… Je vous laisse faire ce petit jeu !

Les 3 ingrédients magiques : passion, vision et action

passion, vision et action

Passion, vision et action, les 3 ingrédient sans lesquels… rien ou presque ne se passe.

Que se passe-t-il avec deux sur trois ? Rien ou presque. Cela peut vous permettre d’avoir une activité qui fonctionne tant bien que mal… avec les frustrations inhérentes à une base incomplète. 

Et dans le désordre, qu’est-ce que cela donne… Quelque chose de chaotique… hé oui.

La passion est indispensable mais pas suffisante

C’est vrai, mais… sans passion…  autant vendre des tapis.

Oui, oui et oui la passion votre ingrédient de base. Parce que la passion rejoint et inclus vos valeurs. Elle est votre moteur. Mais voilà un moteur tout seul… ça ne va pas loin, mais le potentiel est là.

Ce qui se passe après l’appel de la passion, c’est d’aller chercher les bons outils : formations ou autres. C’est le carburant pour faire rouler le véhicule.

Toute la question est… rouler vers quelle destination ?

Votre vision

Pour reprendre la même analogie, votre vision c’est votre destination. Mais pas seulement…

Votre destination dépend de votre pourquoi. Pourquoi voulez-vous aller à X ? Et le plus important qu’est-ce que cela vous apporte à vous ? Quelle satisfaction allez-vous en retirer ?

Vous ne pourrez « tracer l’itinéraire » que lorsque vous aurez choisi votre destination.

Votre vision ne doit pas se limiter à ce que vous désirez faire. Le faire est le plus facile à trouver. Votre vision englobe ce que vous voulez être. c’est votre pourquoi du pourquoi du pourquoi qui vous permet de trouver ce que vous voulez pour vous. Et c’est là que vos propres réponses peuvent littéralement vous déstabiliser.

La réponse pourrait vous paraitre « égoïste », centrée sur vous… Oui mais la personne avec qui vous êtes… c’est vous. Et vous le savez tout doit partir de l’intérieur !

Et… action !

Vous savez où vous allez et pourquoi vous y allez, il est temps de tracer l’itinéraire de choisir les voies que vous allez emprunter et de choisir vos étapes.

Vous devez donc commencer par rassembler vos idées, les trier et les prioriser.

C’est le moment de faire l’inventaire de vos ressources : matériel, compétences, outils à votre disposition. Cela vous permet de savoir ce qui est acquis, ce qui vous manque dans l’immédiat et ce que vous devrez éventuellement acquérir dans le futur.

Et là je vais vous révéler un truc qui va déplaire à certain et en rassurer d’autres ; Pour arriver à destination… vous devez remettre du carburant régulièrement et entretenir votre véhicule.

Il se passe un peu la même chose dans n’importe quelle activité, pour continuer à agir et avancer, il faut s’adapter et acquérir de nouvelles compétences…

 Alors, passion, vision et action, les 3 ensembles…

Sans passion, pas de moteur. Vous allez vous épuiser très vite.

Sans vision, pas de destination. Vous risquez de tourner en rond ou… de cloner la destination d’un autre… et cela risque de devenir inconfortable. En décalage avec ce que vous êtes.

Sans action… un rêve restera un rêve !

Et dans le désordre ? qu’est-ce que cela fait… Je vous laisse faire ce petit jeu !

Professionnels du mieux-être,  faites votre auto-bilan, trouvez vos points forts et vos points faibles et boostez votre activité !

Faire une pause

« Débranche, débranche tout, revenons à nous » … conseillait France Gall 1988. En sommes-nous encore capables aujourd’hui ? Tous nos appareils intelligents qui nous relient à la terre entière sont-ils nos pires ennemis ? 

C’était quand la dernière fois ?

… La dernière fois que vous avez passé quelques jours sans vous connecter ? Moi, c’était début avril : 1 semaine de vacances. Sans l’avoir prémédité, aucune connexion pendant cette semaine-là mais 4 romans avalés comme au temps de ma jeunesse. Des balades au soleil, des discussions en famille, des jeux de société. Mince alors ! On aurait dit des vacances des années 80. Le résultat ? Un peu déconnectée au retour, il faut bien l’avouer. Peut-être pas complètement efficace le lundi matin. Mais à quoi sert cette vacance accordée à mon cerveau ? A produire des idées nouvelles comme l’écriture de ce billet par exemple ou une idée originale partagée avec un cadre lors d’un entretien. Bref, remettre en perspective mes activités et gagner en efficacité ? Vous savez, cet œil neuf que revendiquent les candidats en entretien de recrutement.

Le multitasking nous guette … et il ne nous veut pas que du bien

Connaissez-vous ce nouveau terme anglo-saxon ? Non ? Qu’est ce qui se cache derrière ? C’est le fait de pratiquer plusieurs activités en même temps et plus précisément d’utiliser plusieurs moyens de communication de manière simultanée. Je passerai sur les débats d’experts qui se questionnent sur la possibilité pour le cerveau de traiter deux informations en simultané. Ce qui est sûr, c’est que cette courte définition s’applique à nombre de réalités quotidiennes de cadre, non ? En conférence téléphonique avec caméra ou pas, des applications ouvertes pour naviguer en même temps, le smartphone qui sonne …  Et la problématique réelle étudiée par les chercheurs : ces données que nous accumulons lors du multitasking, les assimile-t-on durablement ? Le multitasking nous rend-il plus productif avec un renouvellement permanent des intérêts ou nous sature-t-il d’informations que nous n’analysons plus et ne traitons plus convenablement ?

Prendre de la hauteur

Dans l’organisation de notre activité professionnelle, nous pouvons subir ou bien accentuer ce phénomène. Toutefois, quand on décide d’un STOP pour des congés, doit-on maintenir cette multi-activité permanente sans s’accorder de temps de déconnexion ? Ou chercher à s’organiser pour se mettre sur pause. Quand on met une vidéo sur PAUSE, l’image s’arrête. Elle ne continue pas d’avancer à un rythme ralenti. Pause signifie suspension momentanée d’une activité. Nos congés sont-ils des moments de pause ? Ou deviennent-ils des moments de moindre activité ? Un coup d’œil journalier sur ses mails prend certes peu de temps mais ne permet pas de vraie coupure … avec pour danger principal que le cerveau à terme n’arrive plus à gérer la complexité. Or, c’est bien ce qu’une entreprise attend de ses cadres, non ?

Pour conclure et inviter à la discussion, je reprendrai le texte de France Gall (1988 je vous le rappelle) : « rester maître du temps et des ordinateurs » et s’autoriser des espaces de procrastination. Un véritable enjeu pour nos années prochaines ?

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Open Data : quand les organisations partagent leurs données pour créer de la valeur


Aux balbutiements du Big Data, dont le concept a pris forme avec l’explosion des usages digitaux et des objets connectés, toutes les organisations se sont interrogées sur la manière d’aborder cette notion et sur le parti à en tirer. Quand certains se sont vite passionnés pour ce sujet, d’autres se sont montrés méfiants vis-à-vis de ce qu’ils percevaient comme une expression à la mode, voire effrayés par sa dimension « big », certes intimidante.

Puis, au fur-et-à-mesure que les enjeux business se sont précisés, les usages et les gains potentiels se sont ébauchés. Les organisations ont désormais pris conscience de la valeur de leurs données. Elles explorent aujourd’hui une tendance très en vogue : l’Open Data (ouverture des données). Libérer ses données pour créer de la valeur, tel pourrait être l’enjeu pour un bon nombre d’organisations.

Apparu en France il y a quelques années, le mouvement Open Data ne cesse de prendre de l’ampleur. Dès lors, l’ouverture des données devient un vecteur d’innovation ou de développement de nouveaux modèles de coopérations.

L’ouverture des données est également un levier de transparence dans le secteur public par exemple où l’information est alors considérée comme un bien commun, pouvant servir l’intérêt général.

Un sujet citoyen pris en main par le secteur public

Les premières initiatives d’Open data sont nées d’élans citoyens (Wikimedia, OpenStreetMap) ou ont été portées par le secteur public. En France, le conseil de modernisation des politiques publiques a initié en 2011 la création d’un portail unique, data.gouv.fr, afin de permettre « la réutilisation libre, facile et gratuite des informations publiques […] pour favoriser la dynamique d’innovation qui sera portée par la communauté des développeurs et des entrepreneurs à partir des données mises en ligne ».

Ainsi, la politique d’ouverture et de partage des données publiques, officiellement portée par la mission Etalab, a déjà donné lieu à de nombreuses réutilisations, comme par exemple une application pour organiser des campagnes électorales plus efficaces (« 50+1 : Dis-moi où tu habites, je te dirai pour qui tu votes »), ou encore une application de vérification des mises à jour du code du Travail crée par le groupe Revue Fiduciaire (GRF+), etc.

Les initiatives menées sont encourageantes mais le potentiel de développement de l’Open Data reste encore important pour soutenir l’optimisation des missions du service public et renforcer le cadre d’une communication transparente avec le citoyen.

Open data : le secteur privé doit aussi se lancer

La transparence n’est pas le seul fait du secteur public, d’autant que les clients des entreprises sont de plus en plus regardants envers celles-ci. L’ouverture des données est donc l’une des composantes de la relation de confiance, et de la redevabilité de l’entreprise envers la société.

Les démarches d’ouverture sont en train de gagner de plus en plus d’acteurs privés, qui misent sur les données pour développer une communication transparente avec leurs clients ou pour développer de nouveaux modèles de coopération avec leurs partenaires.

Dès lors, l’Open Data devient un véritable moyen pour co-innover et mobiliser de nouveaux partenaires extérieurs. La Data serait-elle en passe de générer de nouveaux modèles économiques plus axés sur les services collaboratifs et l’innovation ? C’est ce qui semble se dessiner à travers les quelques initiatives menées par les organisations du secteur privé.

Cependant, ouvrir ses données, c’est d’une part en donner l’accès, mais aussi en permettre la réutilisation, avec différents niveaux d’ouverture possibles, que ce soit en interne ou à l’externe. Cette stratégie n’est pas toujours comprise et/ou acceptée par l’ensemble des dirigeants suscitant parfois de réels freins. Pour réussir en ce sens, il faut donc réunir volonté politique et moyens adaptés. Cette démarche participe nécessairement à la transformation des organisations, encourageant l’usage, l’exploitation et la valorisation des données. Ce faisant, la donnée participe à un mouvement plus vaste de prise de conscience sur la nécessité de décloisonner les structures et de favoriser une collaboration active.

Light phone : le téléphone de la taille d’une carte de crédit.

Le light phone est un téléphone incroyablement fin et pratique, doté d’une autonomie de plus de 20 heures et disponible pour 100$. Pour toutes ces raisons, ce téléphone surprend puisqu’il va à contre courant de ce qu’il se fait actuellement sur le marché de la téléphonie avec l’apogée de téléphones toujours plus intelligents. Pas question d’installer des applications ni d’y stocker ses photos, ce téléphone minimaliste sert à… téléphoner.

L’origine de ce projet (site officiel) vient d’un besoin de certains utilisateurs de smartphones, dans certaines circonstances, de se débarrasser des distractions qu’apporte un téléphone intelligent, en ne gardant que sa fonction minimale mais principale, téléphoner.

Le light phone

Deux manières d’utiliser le light phone

Étant équipé d’un logement pour micro-SIM, il peut se suffire à lui même et recevoir ou émettre directement des appels. Il est également possible de l’utiliser comme relais en installant l’application dédiée sur son smartphone principal. Dès la réception d’un appel sur son smartphone, celui-ci est directement transféré sur le light phone. La startup vante ainsi la possibilité de laisser son portable principal chez soit, en gardant le light phone dans sa poche ou dans son porte feuille pour profiter du moment sans les distractions du smartphone.

Le smartphone transfère seulement les appels au light phone

20 jours, 10 numéros, 500 minutes pour 4mm

Avec sa batterie susceptible de garder le téléphone 20 jours en état de marche, le light phone de 4mm d’épaisseur veut se faire une place forte dans l’univers des téléphones et répond aux problèmes mis en avant par les utilisateurs de téléphones énergivores. Le téléphone au look transparent dispose d’une horloge à LED et est capable d’enregistrer 10 numéros en « speed dial ».  Il est livré avec une carte prépayée de 500 minutes.

Créé par Joe Hollier et Kaiwei Tang, le projet est né d’une collaboration expérimentale entre Google et Hyper Island qui permet aux designers de devenir créateurs de produits innovants. Les deux créateurs mènent actuellementune campagne Kickstarter, qui, à l’heure où ces lignes sont écrites, a déjà dépassé les attentes de ses créateurs.

Le light phone est un téléphone qui fait de belles promesses. Mais ce projet d’artiste a-t-il un nom à se faire dans le milieu des télécommunications ? Son arrogance face au marché actuel sera-t-elle un atout ? Réponse en mai 2016, à l’heure des premières livraisons du produit.

 The light phone