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Droit à l’oubli : la CNIL demande à Google de déréférencer les liens à l’échelle modiale

Google MacBook Pro PIxabay

L’année dernière, la Cour de Justice de l’Union Européenne a décidé qu’un citoyen européen a le droit de demander le déréférencement de liens embarrassants par le moteur de recherche. En substance, si une personne a par exemple fait une erreur de jeunesse dans les années 90, il a le droit de demander à Google et ses concurrents de déréférencer les liens vers des pages de sites d’actualité (même si il n’est pas question de diffamation) qui évoquent cette erreur. On appelle ça le droit à l’oubli.

Google a ainsi un rôle d’arbitrage entre le droit à la vie privée d’un demandeur et le droit à l’information des autres. Lorsqu’une demande est acceptée, les liens mis en cause disparaissent des recherches Google mais pas du web. Et la firme de Mountain View n’applique pas ces déréférencements à l’échelle mondiale.

Cela signifie que si un internaute français demande au moteur de recherche de déréférencer un lien concernant, par exemple, une condamnation qui date des années 90 et que la demande est acceptée, celui-ci disparaîtra des résultats de Google.fr pour certaines requêtes. En revanche, il sera toujours possible de le trouver sur Google.com en faisant par exemple une recherche avec le nom de la personne concernée.

Le régulateur français et le géant américain ne sont pas d’accord sur la manière dont il faut appliquer le droit à l’oubli

En effet, la CNIL a mis en demeure Google pour qu’il déréférence les liens sur tous les sites du moteur de recherche et pas seulement sur les sites européens.

Plus précisément, la CNIL demande à Google de procéder au « déréférencement des demandes favorablement accueillies sur l’ensemble du traitement et donc sur toutes les extensions du moteur de recherche. »

La firme de Montain View à un délai de 15 jours pour se conformer à cette mise en demeure. Sinon, le régulateur envisagera des sanctions.

Intelligence artificielle : le rêve de Facebook… à Paris

Le réseau social californien ouvre à Paris un centre dédié à la recherche sur l’intelligence artificielle. Pourquoi Paris ? Et pour y faire quoi ?

Mike Schroepfer, CTO Facebook, et Yann LeCun dans les bureaux de Facebook France dans le 17e arrondissement de Paris.
Mike Schroepfer, CTO Facebook, et Yann LeCun dans les bureaux de Facebook France dans le 17e arrondissement de Paris. © Denis ALLARD/REA

Facebook a annoncé la création d’un bureau dédié à l’intelligence artificielle. Et il a choisi Paris. « C’est la première fois que nous ouvrons un bureau sur l’intelligence artificielle en dehors des États-Unis », a expliqué Mike Schroepfer, directeur technique du réseau social, et bras droit de Mark Zuckerberg, le 2 juin à Paris. « Jusqu’ici, nous opérions de Menlo Park, ou encore de Greenwich Village à New York. »Cette unité parisienne de FAIR (Facebook Artificial Intelligence Research) sera dirigée par Florent Perronnin, un ancien de Xerox à Grenoble.

« L’équipe parisienne comptera d’abord six membres, puis douze à la fin de l’année, et, à terme, une trentaine de permanents », détaille le Français Yann LeCun, professeur à l’université de New York (NYU) et qui chapeaute, depuis deux ans, l’activité liée à l’intelligence artificielle du réseau social au niveau mondial. La nouvelle unité multipliera les collaborations avec des doctorants, et nouera des partenariats avec différents instituts français, comme avec l’Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique).

« Ce type d’accord nous permet de voir quelles sont les attentes du marché », explique François Sillion, directeur général délégué à la science de l’Inria. Les royalties issues des brevets déposés par les différentes entités seront partagées entre elles. « La France a une des plus grosses communautés autour de l’intelligence artificielle dans le monde, et c’est pour cette raison qu’elle est la localisation idéale pour notre nouvelle équipe », a expliqué Mark Zuckerberg… sur Facebook après cette annonce.

Déceler l’humour

D’ores et déjà, le site basé à Menlo Park propose sur notre « timeline » des actualités en fonction de nos centres d’intérêt. Mais il veut aller plus loin.  « On va travailler sur le sens de chaque mot afin que la machine puisse s’approprier le sens d’un texte, soit capable de la résumer, ou encore de montrer un éclairage différent, voire opposé », a détaillé Yann LeCun. Autre champ d’exploration : la traduction des textes. « Un de nos chantiers est de déceler les traits d’humour, ou encore les émotions dans les expressions écrites, même si cela va prendre du temps. »

Le labo va également travailler sur les images. À terme, le réseau social sera capable de reconnaître un animal, pourra juger de l’intensité d’une compétition sportive, et pourra même dialoguer avec les individus », explique Yann LeCun, qui a tenu à préciser que « chacune de nos recherches se déroulerait dans le domaine public ». Une précision qui vise à rassurer les plus inquiets : le physicien Stephen Hawking, par exemple, qui a récemment redouté que l’intelligence artificielle ne signe, à terme, la mort de l’humanité.

Humble, Yann LeCun, dont le film préféré est 2001, l’Odyssée de l’espace, a toutefois expliqué qu’il restait beaucoup de problèmes à résoudre. « Un ordinateur n’apprend pas comme un enfant. » Il a détaillé quelques techniques d’apprentissage de la machine, comme le « reinforcement learning », qui permet de « faire comprendre à une machine quand elle a raison ou tort ».

Réalité augmentée

Enfin, Le Point.fr a pu profiter de la présence de Mike Schroepfer à Paris pour faire un point sur les nouveaux plans de développement du réseau social, qui s’est par ailleurs fixé comme objectif de connecter la planète, tout comme de renouveler la réalité virtuelle avec son masque immersif Oculus Rift. « Nous sommes conscients que 1,2 milliard d’habitants n’ont jamais été connectés à Internet et nous aimerions y parvenir à l’aide notamment d’un drone solaire, baptisé Aquila, et sur lequel nous planchons en ce moment. »

À quoi va donc servir Oculus Rift, qui va devoir affronter la concurrence de Sony, Carl Zeiss ou encore HTC ? Mike Schroepfer, dont le Forever Peace de Joe Haldeman ne quitte pas la table de chevet, a donné quelques exemples concrets d’utilisation du masque qui sera accessible auprès du grand public en 2016. « Il sert déjà à former des conducteurs de bus en Nouvelle-Zélande, et elles révolutionneront l’apprentissage de l’histoire et de la géographie. »

Quid de la montre connectée, comme celle d’Apple ou encore des lunettes interactives de Google ? « Il ne faut pas que l’écran soit trop petit, car cela perd tout son intérêt, sauf à transformer son sac à dos en écran, ce qui n’est pas encore le cas. Par ailleurs, bien sûr, nous aimerions avoir des lunettes qui affichent l’heure du prochain rendez-vous. Mais il faut pouvoir le faire sans donner l’impression d’être un cyborg. »

Oubliez Airbnb : l’économie du partage va s’étendre bien au-delà

Sécurité, santé, énergie : le phénomène de l’économie collaborative va encore grandir, selon un expert du secteur invité à la conférence Le Web.

Extension du domainde de l'économie collaborative, présentée ici en ruches, par Jeremiah Owjang Crowd Companies
Extension du domainde de l’économie collaborative, présentée ici en ruches, par Jeremiah Owjang Crowd Companies

Airbnb, qui a révolutionné l’hébergement, approche le million d' »hôtes » (640.000, au dernier décompte) louant leur appartement.

La bête noire des taxis, l’application Uber, qui permet à tout le monde de devenir chauffeur, est valorisée 40 milliards de dollars. Les plateformes de financement participatif (« crowdfunding »), comme KissKissBank, explosent.

« Pourtant, vous n’avez encore rien vu », lanceJeremiah Owyang, à l’ouverture de la conférence sur l’innovation Le Web. « 2015 sera l’année de la foule. »

Pour ce gourou de l’économie du partage, ou plus précisément « collaborative », de nouveaux acteurs vont bouleverser d’autres secteurs, plutôt inattendus :

  • Santé et bien-être. Des start-up comme Cohealo proposent aux hôpitaux de mutualiser et échanger certains équipements coûteux. D’autres proposent de partager des chambres.
  • Sécurité. Vous sortez de votre voiture, seul(e), la nuit, dans un quartier que vous ne connaissez pas ? La start-up Musketeer, sur le point de se lancer, propose qu’un « ange gardien »,  habitant dans les environs, vienne vous accompagner. Encore faut-il avoir confiance en votre ange gardien. Priez pour que les critères d’admission soient stricts.

Et encore :

  • Bannerman vous permet de « louer » des gardes du corps comme une voiture.
  • Un premier rendez-vous avec un inconnu ? Kitestring vous permet d’alerter votre entourage si vous ne rentrez pas. Sympa.
  • Transport. L’application Shipster s’attaque au secteur de DHL pour livrer n’importe quel colis en quelques minutes. Friendshippr va plus loin : votre réseau élargi transporte et vous livre des colis de l’autre bout du monde.  Des « mules », mais légales. Encore un peu de place dans votre valise ? Pensez de suite à Pacmanz Air.
  • Logistique. Et si votre voisin faisait vos courses ? C’est le principe d’Instacart, une sorte d’Uber de supermarché, qui serait sur le point d’être valorisé 2 milliards de dollars.
  • Stockage. Votre cave n’est pas pleine à craquer ? Votre garage est vide ? Bravo. Pourquoi ne pas louer une partie de cet espace à votre entourage ? C’est le principe de ShareMyStorage.
  • Entreprises. De la gestion des ressources humaines aux services généraux, de nouveaux services apparaissent. WarpIt  vous permet de refiler vos paquets de stylos ou de cartouches d’imprimante à l’entreprise d’à côté.
  • Télécommunications. Partager son wifi ? Des start-ups se lancent sur le créneau. Après tout, si on partage déjà son canapé…
  • Energie. Les Néerlandais de Vandebron proposent d’acheter directement votre électricité au producteur (l’éolienne dans le champ du voisin), sans passer par un énergiticen.
  • Villes. Pour les municipalités, échanger des équipements comme des bulldozers ou tractopelles, avec Munirent.
  • Enseignement. Après les cours en ligne, des plateformes comme SkillShare permettent de partager votre savoir-faire dans des domaines très particuliers, comme la découpe de viande, l’illustration de livres, ou le marketing.

En 2014, le secteur de l’économie collaborative a levé 8 milliards de dollars. Combien en 2015 ?

Qui sont les influenceurs sur internet ?

5 SOURCES PAYANTES DE TRAFIC QUE TOUT BON MARKETEUR DEVRAIT CONNAÎTRE

Les outils marketing sont devenus tellement nombreux que choisir parmi toutes ces offres devient de plus en plus compliqué. Pour éviter que vous ne vous éparpilliez lors de la conception de votre mix marketing nous en avons sélectionné 5 que vous devriez maitriser, ou au moins essayer.

1. GOOGLE ADWORDS

Evidemment Google Adwords fait partie de la panoplie de tout marketeur qui se respecte. Adwords est une des solutions de Paid trafic les plus faciles à utiliser, tant pour le search que pour le display. Cibler quelqu’un grâce à ses recherches sur internet permet de comprendre assez rapidement ses intentions d’achats. On utilise souvent cet outil pour la “fin du tunnel“ de conversion, car Adwords est très efficace quand il s’agit de s’adresser à un internaute déjà prêt à acheter. Le problème c’est que cette partie du tunnel est souvent très étroite, et le plus difficile est encore d’entrer dans la phase de considération de l’internaute, avant de le mener jusqu’à la conversion, grâce à du contenu intelligent et un marketing proactif. Aux débuts d’internet cela aurait été possible avec le Google Display Network (GDN), mais depuis que nous ne voyons plus les bannières ça risque d’être plus compliqué…

Ci dessous vous pouvez voir une heat-map qui révèle là où les internautes regardent ou pas, tiré d’une étude du Nielson Norman Group.

Banner blindness heatmap

Ceci dit, le retargeting est une très bonne façon d’utiliser le GDN. Associé avec quelques une des pratiques listées ci-dessous, le retargeting permet de s’adresser seulement à des internautes intéressés par vos produits, ayant visité votre site. Et pas n’importe quelle page sur le site, par exemple, une page produit ou tarifs.

En Bref:

  • Si vous savez quels mots votre cible utilise sur Google, Adword devrait être un jeu d’enfant.
  • Le reach du GDN est énorme, mais pensez au retargeting avant de bombarder de bannières des utilisateurs qui cliqueront par curiosité et n’achèteront pas derrière.

2. FACEBOOK ADS

Ces dernières années la plateforme Facebook ad a beaucoup évolué. Sans grand intérêt à ses débuts, elle est désormais inévitable pour tout marketer qui cherche du trafic de qualité. Non seulement vous pouvez choisir le type de personnes que vous allez cibler, mais en plus vous pourrez cibler des profils similaires à ceux de votre base client. En effet, Facebook peut trouver des profils similaires à ceux qui achètent vos produits. Et au delà de toutes les études démographiques, géographiques, contextuelles ou comportementales, la meilleure façon de cibler un nouveau prospect, c’est de se baser sur le comportement de vos clients réels.

Ci-dessous une courte démo de Jon Loomer pour aller un peu plus loin.

Le problème avec ce genre de plateformes en constante évolution c’est qu’il va falloir suivre son évolution via des blogs ou séminaires. Cependant une fois que vous aurez compris et que vous serez Updated, le succès est à portée de main (ou de clavier).

En Bref:

  • Trouvez l’audience qui ressemble à vos clients!
  • Suivez des Jon Loomer de près pour rester à jour.

3. OUTBRAIN AMPLIFY

Bon ok, c’est pas forcément très partial de parler d’Outbrain ici, en attendant on ne peut pas contredire les faits. Quand une société fait mieux que Google et Facebook en terme de visiteurs unique selon la liste Top 30 de Comscore, et que vous cherchez du trafic payant, il vaut mieux s’y attarder.

comScore ranking - Outbrain, Google, Facebook

via comScore Media Matrix study

Alors nous ne prendrons pas vos pubs comme Facebook ou Google, mais nous vous permettrons d’amplifier tous ces superbes articles, blogs, vidéos, que vous créez, pour les mettre en face de votre audience. Et c’est précisément par le contenu que commence la relation avec votre potentiel client, avant sa longue descente dans le tunnel de conversion, entrainé par vos contenus drôles, intéressants, divertissants, ou informatifs. Comme Facebook ou Adword, Amplify fonctionne au coût par clic (CPC) et permet de tester plusieurs accroches pour un même contenu, en plus d’options tel que le geo-targeting et le device-targeting. Notre réseau d’éditeurs premiums vous assure un trafic de qualité et de source sûre, et nos algorithmes sont en constante amélioration pour vous apporter une audience toujours plus engagée selon les contenus que vous faites découvrir. En effet, l’audience que nous générons, sélectionnée par affinité avec vos contenus, est toujours plus engagée que celle qui provient du search ou du social, et nous pouvons le prouver ! Ci-dessous un aperçu des résultats de notre étude Discovery vs Search vs Social Audience Engagement Study:

Outbrain est donc le meilleur moyen de trouver une audience intéressée (si, si), mais ce n’est pas pour autant qu’il faut mettre de coté les autres outils. Beaucoup de nos clients ont eu beaucoup de succès en amplifiant un article de presse ou de blog, dont ils ont retargété l’audience grâce au Google Display ou avec l’outil Facebook Custom Audience Retargeting. Le social, le search, et le discovery ont énormément à gagner en travaillant de façon complémentaire.

En Bref:

  • Outbrain supplante Google & Facebook en terme de visiteurs uniques par mois, donc si vous cherchez du trafic payant, Outbrain est un Must Have.
  • Utilisez Outbrain Amplify pour générer un trafic de qualité sur votre contenu, puis retargetez cette audience via d’autres outils.

4. LINKEDIN ADS

Pour ceux d’entre vous qui s’adressent à une cible B2B, Linkedin Ads peut s’avérer être une excellente source de trafic. Leurs 3 principaux outils sont : liens sponsorisés, publicité en texte ou display, et les InMail. Il est difficile pour un marketer B2B de ne pas être intrigué par une plateforme qui permet de cibler selon l’emploi et la fonction dans l’entreprise. Les autres options de ciblage sont la location, l’âge, le genre, les compétences, l’entreprise par nom, le secteur, la taille de l’entreprise, l’école, ou les groupes affinitaires. Le réseau Linkedin fonctionne aussi au coût par clic mais il est plutôt cher. Vous ne trouverez pas de ciblage à moins de 2$ par clic, et beaucoup commencent à 4$50, par exemple :

LinkedIn paid traffic campaign manager

Linkedin ne permet malheureusement pas encore de cibler uniquement mobile ou desktop, mais selon leur Product & User Experience Senior VP, en 2015, plus de 50% de leur audience globale sera sur mobile. Assurez vous donc que vos liens soient responsives sur mobile. Linkedin vient d’annoncer l’ouverture de leur API aux Ad Partners, gardez donc un œil sur l’évolution de leurs services.

En Bref:

  • Linkedin est peut être un peu cher pour débuter dans le paid trafic
  • Pour les marketers B2B, le ciblage Linkedin est indispensable, vérifiez cependant la responsivité de vos liens sur mobile.

5. TWITTER ADS

Twitter a quelques options de targeting plutôt efficaces. La plus originale est la possibilité de cibler les internautes qui tweet sur un programme télé particulier, bien que ce ne soit pas forcément la meilleure façon de générer du trafic. Vous pouvez aussi cibler par mot clé, intérêt et followers. Il existe une option de ciblage personnalisé, semblable à celle de facebook : leur page “Tailored Audiences“, qui mérite définitivement le coup d’œil. Une de mes options préférées est celle qui permet de récolter des adresses mail sans quitter Tweeter.

Twitter cards lead generation example

Le point négatif est le CPC de twitter, un peu élevé, assurez vous donc que votre cible passe du temps sur twitter avant de vous lancer. Par contre si vous arrivez déjà à obtenir quelques conversions, n’hésitez pas à faire un test, le trafic en provenance de twitter étant souvent très connecté, et enclin à consommer en ligne.

En Bref:

  • Possibilités intéressantes de ciblage
  • Assurez vous que votre audience est présente sur ce réseau

CONCLUSION

Le trajet de l’internaute est très varié, gardez donc en tête que dans la réalité la meilleure façon d’amener un internaute au bout du tunnel de conversion est de combiner ces différents outils pour trouver le mix adapté à votre modèle. Tant que vous comprenez l’importance de créez la confiance et de la valeur pour l’internaute sans rien demander en retour (si ce n’est de l’attention), vous obtiendrez les résultats attendus de ces outils. Et ne vous attendez pas à voir l’internaute traverser tranquillement ce tunnel de conversion que vous leur réservez, qui ressemble plus à ceci qu’à un tunnel :

Actual marketing funnelForrester blog

Quelles sont vos cinq sources de trafic payés que chaque acheteur en ligne devrait tester?

Une nouvelle façon de naviguer sur le net : Vivaldi

Encore un navigateur web me direz vous ? Pourquoi changer ? Voici quelques points qui différencient ce logiciel, proposé par l’ex co-fondateur d’Opéra, de la concurrence (Chrome, Firefox, Internet Explorer…etc) :

– Un design actuel et les couleurs qui s’adaptent en fonction du site visité! La classe!
– Vous avez toujours plein d’onglets ou de fenêtres ouvertes ? Avec Vivaldi, empilez les onglets automatiquement par domaine ou manuellement comme vous le souhaitez.
– Sur chaque onglet, empilé ou non, vous avez un petit aperçu de la page qui s’affiche avant même de l’ouvrir.

vivaldi
– Faites une capture d’écran de la page visitée et prenez des notes sur celle-ci pour ne rien oublier!
– Quand vous ajoutez une page dans les signets (l’équivalent des favoris), vous pouvez donner un surnom à la page. Surnom qui sera accessible en le tapant tout simplement dans la barre d’adresse, pratique!
– Vous voulez aller plus vite ? Utilisez les raccourcis disponibles dans la fenêtre « Navigation » des réglages. Fini l’utilisation alternée des clavier/souris.

vivaldi

Mais aussi :

– Il est basé sur Chromium (utilisé entre autre par le navigateur Chrome), donc en termes de rapidité et de fonctionnalités, on retrouve les principaux avantages de Chrome.
– La possibilité d’utiliser des filtres visuels à la manière d’Instagram, pas vraiment utile selon moi, comme la fonction qui permet de n’afficher/charger aucune image, mais pourquoi pas!

A savoir :

– Il s’agit à la date d’aujourd’hui d’une « technical preview » du navigateur, autrement dit, de nouvelles fonctionnalités seront très certainement ajoutées par la suite, comme la gestion intégrée d’emails et de contacts.
Pour les inconditionnels d’AdBlock, il n’y a pas d’installation automatisée de cette extension, néanmoins, vous pouvez suivre ce petit tuto pour l’ajouter au navigateur.

Bon surf!

Télécharger Vivaldi

Google bientôt « mobile-friendly » : les 5 ressources pour bien se préparer

SEO gratuit : bien se préparer à la mise à jour mobile-friendly du 21 avril Google

Plusieurs outils gratuits peuvent aider à bénéficier du label « mobile-friendly » qui sera privilégié dans les résultats sur mobile à partir du 21 avril.

Les SEO ne sont plus les seuls, tous les acteurs du Web commencent à le savoir : le 21 avril prochain, Google va changer les résultats qui remontent sur smartphones. A partir de cette date, le moteur de recherche va privilégier les pages optimisées pour mobile, et plus précisément celles qui bénéficient du label « site mobile » (ou « mobile-friendly » en anglais). Des salariés du moteur l’ont clairement annoncé : une page ayant ce label sera favorisée dans les résultats après ce 21 avril. Il reste donc 8 jours avant le déploiement de cette mise à jour majeure.

Pour les sites qui n’ont pas de pages bénéficiant du label « site mobile », il n’est pas trop tard.

Un label attribué en temps réel

Pour les sites qui n’ont pas de pages bénéficiant de ce label, il n’est pas trop tard. Certes, ils pourront difficilement obtenir le label avant cette date, mais ils pourront toujours effectuer le travail nécessaire pour en bénéficier plus tard : Google l’a bien dit, le label sera attribué presque en temps réel. Plus exactement, dès que les robots de Google auront parcouru et indexé une page récemment optimisée, et apprécié sa compatibilité mobile, cette page pourra bénéficier juste après du label « site mobile ».

Plusieurs ressources peuvent aider à mener à bien le travail d’optimisation qui vise à être récompensé par le label. Le moteur a en effet mis en place de la documentation, des outils de test, et de nouveaux rapports dédiés dans Google Webmaster Tools

 1- La documentation. Ce n’est pas franchement la partie la plus ludique ou excitante du travail d’optimisation, mais cette documentation a le mérite d’exister en français, de s’adresser à tous les niveaux, et d’employer des termes clairs, parfaitement compréhensibles par des non techniciens. Google explique par exemple de manière assez pédagogique comment migrer un site WordPress vers un site mobile-friendly toujours basé sur ce CMS. Des ressources plus techniques et tout aussi claires existent également.

Des outils de tests et de nouveaux rapports dédiés dans Google Webmaster Tools

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Exemple d’une page qui ne passe pas le test mis au point par Google. © Capture – Google

 2- Mis en place par Google, un outil de test permet de vérifier si une URL est jugée optimisée pour les mobiles par le moteur. N’importe quelle URL peut être analysée. Attention, certaines pages peuvent passer ce test avec succès, mais sans remonter dans les pages de résultat avec le label… Il est donc préférable de bien vérifier et de se fier aux résultats remontés réellement par le moteur sur smartphone, finalement plus exigeants. L’outil de test donne toutefois de précieuses indications, et peut expliquer pourquoi une page ne bénéficie pas du label – autant de points qu’il restera donc à améliorer.

Des ressources très utiles ont aussi été ajoutées à Google Webmaster Tools ces derniers mois.

 3- Baptisé « Compatibilité mobile« , un nouveau rapport relève notamment les problèmes d’ergonomie que Google n’apprécie pas. Accessible en bas du menu « Trafic de recherche », il est pensé pour résoudre les problèmes d’ergonomie et de SEO mobile d’un site. Parmi les erreurs qu’il peut relever et lister : « éléments tactiles trop proches », « utilisation de contenu Flash », « fenêtre d’affichage non configurée », « petite taille de police », « taille du contenu non adaptée à la fenêtre d’affichage » ou encore « fenêtre d’affichage non configurée ». Cliquer sur les erreurs permet de voir sur quelles pages du site Google les a rencontrées, et la date de leur dernière détection. Là aussi des pages d’explication peuvent aider à résoudre des problèmes bloquant l’obtention du label « site mobile ». Pas de panique toutefois : un site peut avoir de nombreux problèmes relevés dans ce rapport « d’ergonomie mobile » et bien bénéficier du label dans les pages de résultats.

 4- Une autre nouveauté a fait son apparition dans Google Webmaster Tools en 2014 : de nouveaux indicateurs concernant les déclinaisons mobiles des sites web (type m.monsite.fr). Quand une déclinaison mobile est étudiée par l’outil, ces indicateurs apparaissent lorsque le filtre « mobile » (à la place de « web ») est activé. Ils révèlent notamment les mots-clés qui ont fait remonter la déclinaison mobile du site. Très intéressant également, ils incluent aussi les requêtes faisant remonter des URL desktop mais qui redirigent vers la déclinaison mobile.

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Les sites ayant une mauvaise note en matière d’expérience utilisateur sur mobile pourront travailler une liste de points détaillés par Google. © Capture – Google

 5- Des tests réalisés sur le service PageSpeed Insights peuvent aussi révéler des points à améliorer.Travailler la rapidité d’affichage des sites et plus globalement leur « performance web » est souvent conseillé par les SEO qui ont pu observer des bénéfices en termes de crawl comme d’expérience utilisateur. Pour l’heure, Google ne prend pas en compte la rapidité d’affichage sur mobile, et a admis se limiter à celle sur desktop. Mais un salarié du moteur a aussi bien dit que Google envisageait de changer cela… Google a pu d’ailleurs déjàeffectuer des tests dans ses pages de résultats sur mobile qui affichaient en rouge « sites lents » à côté de certaines pages, comme si le moteur voulait les pénaliser….

Autre intérêt de réaliser des tests sur PageSpeed Insights : une étude réalisée par Synodiance a révélé que les pages obtenant via cet outil un score finale d’UX mobile de moins de 75% ne pouvaient pas obtenir le label mobile-friendly. Et rares sont ceux qui ont plus de ce score et qui ne l’obtenaient pas… PageSpeed Insights aidera les pages qui écopent d’un mauvais score en listant clairement tous les points à améliorer.