Category Archives: communication

Quelles sont les qualités d’un bon orateur ?

La prise de parole en public n’est jamais facile. Un petit incident et vous perdez vos moyens. Ces éléments vous permettront de garder votre auditoire attentif.

Si vous avez peur de parler en public, sachez que vous n’êtes pas un cas isolé. En 2014, un sondage a établi que la première crainte des américains était de prendre la parole en public. Selon eux, cela serait même plus effrayant que les insectes, les serpents ou les seringues.

Pourtant, s’adresser à un auditoire plus ou moins large est une compétence indispensable pour tout leader qui se respecte.

Skip Weisman, expert de la communication au travail, propose des conseils pour améliorer ses compétences à l’oral. Pour lui, un bon orateur possède quatre qualités fondamentales.

Un bon orateur sait s’adapter

Tout commence par un peu de bon sens. Un bon orateur cherche à transmettre quelque chose à son public et à s’adresser à lui en adoptant son point de vue. Vous ne devez pas vous contenter de mettre en avant votre expertise ou vos connaissances. Donnez des exemples et racontez des anecdotes pour créer un lien avec votre public.

Un bon orateur a de l’assurance

L’assurance est cruciale dans n’importe quelle forme de communication, en particulier quand vous vous adressez à un public nombreux. Le langage corporel est important. Faites notamment attention à maintenir un contact visuel avec votre public et à adopter une position ouverte pour l’impliquer et donner plus de poids à vos arguments.

Un bon orateur sait raconter des histoires

Votre public n’a pas envie de recevoir de leçon. Dans ces conditions, un bon orateur « sait raconter des histoires et lier les anecdotes à des enseignements importants contenus dans sa présentation, » explique Weisman.

Un bon orateur est patient

Quand vous vous adressez à un public, il est crucial de faire des pauses afin de le laisser réfléchir aux points clés que vous évoquez, recommande Weisman. Un orateur compétent « reprend son souffle et attend quelques instants après une information importante. » Il peut également amener le public à réfléchir via des questions qui lui permettront de s’identifier au discours.

Article de Steven Benna. Traduction par Manon Franconville, JDN.

Voir l’article original : 4 skills you need to master to become a great public speaker

FRENCH: LINGUA FRANCA

The French are a proud bunch, especially when it comes to their mother tongue. So it must have been hard for them to take a backseat and watch English become the lingua franca of the 21st century.

But revenge could be on the horizon: The language beloved by Parisian poets, Russian aristocrats and pretentious grad students is set to reclaim its title when it becomes theworld’s most commonly spoken language by the year 2050, according to a study by Natixis, an investment bank.

French is currently ranked sixth among world languages, after Mandarin Chinese, English, Spanish, Hindi and Arabic. But it is gaining speakers quickly and, the study reports, will be spoken by 750 million in 2050, up from 220 million today.

A boom in these African states could bump the percentage of global French speakers from 3 percent to 8 percent by 2050.

C’est possible? English enjoys an indisputable global popularity, and Mandarin has long been touted as the language of the future, given the size of China’s population and its growing economic power, but French has a demographic ace up its sleeve: French-speaking populations are growing faster than English- and Mandarin-speaking ones.

Besides France and its best-known former colonies, Morocco, Tunisia and Algeria, the language of Molière and Manet is spoken in 28 other states — which happen to be some of world’s fastest-growing nations. In Africa, French is the official schooling language of countries with increasingly high fertility rates like Mali in the north, and Guinea, Chad and Democratic Republic of Congo in the sub-Saharan region.*

A demographic boom in these African states could bump the world’s percentage of French speakers from 3 percent today to 8 percent by 2050.

BW photo of Eiffel tower

Source: Getty

Meanwhile, China and many English-speaking countries are likely to experience ademographic slowdown, which could lead to an expected decline in the number of English speakers — from 8 percent to 3 percent of the world’s population. For Mandarin, a drop from 10 percent to 8 percent is anticipated.

While this sounds like cause for celebration for Francophiles who might cringe at the notion of studying Mandarin, it’s not time to pop open the Dom Perignon quite yet. Some skeptics think the predictions are overstated.

The study labels all the citizens of the states where French is the official language as “French speakers,” which is not strictly true. Countries like Belgium, for example, have more than one official language and, in some African nations, the tongue of the former colonial power is losing ground. Even in Algeria, only a third of the population can write in French.

“The number of people who speak French continues to increase, and the projections are indeed impressive, but they do not take into account the coexistence of languages, which is the reality in many countries,” says Alexandre Wolff from the Observatory of the French Language.

So while French is on the rise, it may be a while before it can challenge the hegemony of English or the growing appeal of Mandarin Chinese. Which makes it a good time to dust off your old French phrasebook — but don’t bid adieu to those Mandarin lessons just yet.

*Correction: An earlier edition of this story incorrectly spelled the name of a former French colony, and listed a country that is not in Africa.

BY LAURA SECORUN PALET

Le nouveau jargon de la distribution à retenir

CHARLÈNE LERMITE 

Beacon, webrooming, narrative retailing… Le jargon de la distribution a bien évolué, les nouvelles technologies prennent d’assaut le secteur qui s’enrichit de nouveaux termes. Présentation du top 9 des nouveaux mots de la distribution.

Les nouvelles technologies envahissent la distribution. Elle s'accompagne d'un nouveau vocabulaire qui vient enrichir le jargon du secteur.
Les nouvelles technologies envahissent la distribution. Elle s’accompagne d’un nouveau vocabulaire qui vient enrichir le jargon du secteur.© WavebreakmediaMicro – Fotolia

Comme dans tous les domaines, la distribution évolue, et avec le temps le jargon change et bien sûr, les anglicismes se multiplient au passage. Perdu au milieu des beacons, webrooming et autres mots barbares ? Petit tour d’horizon des 9 nouveaux mots de la distribution à retenir.

1. Le webrooming 

Il s’agit de l’activité de recherche des informations sur un produit à partir d’un site internet, avant d’aller l’acheter dans une enseigne physique. Cette pratique est l’exact contraire du showrooming qui consiste à aller s’informer dans un magasin physique avant de commander le produit en ligne. Si le showrooming inquiète particulièrement les détaillants, le webrooming devrait les rassurer. Une étude de 2014 de Merchant Warehouse, menée aux Etats-Unis, révèle que 69% des détenteurs de smartphones âgés de 18 à 36 ans s’étaient livrés au webrooming, contre 50% au showrooming. Le webrooming profite surtout des avantages que procure un achat en magasin, avec le service après-vente et la facilité de remboursement.

2. Le showrooming 

Une pratique bien connue des détaillants : le client va s’informer et découvrir le produit dans une enseigne physique avant de le commander en ligne immédiatement, car il y est moins cher qu’en magasin. Le showrooming inquiète particulièrement les distributeurs, d’autant plus qu’une des seules techniques pour lutter contre le phénomène consiste à aligner les prix en magasin sur ceux des sites d’e-commerce. Pourtant, le webrooming et le showrooming sont des pratiques plutôt complémentaires : suivant le produit recherché, le consommateur choisira l’une des deux techniques.

3. Le f-commerce

Le mot tient son abréviation d’un célèbre réseau social : f-commerce pour Facebook. Il s’agit de l’activité de vente réalisée directement sur une page ou une application Facebook. Il désigne aussi l’utilisation des fonctions de partage du réseau social sur un site marchand ou en point de vente. Le f-commerce peut être rattaché au s-commerce pour social-commerce. Si on prend la notion au sens strict il s’agit réellement de l’utilisation du réseau social pour réaliser directement des transactions. Dans une définition plus marketing, le s-commerce pourrait englober aussi les partages et recommandations sociales.

4. Le m-commerce

M-commerce s’entend du mobile commerce, c’est-à-dire l’achat via un smartphone ou une tablette, à l’aide notamment d’une application ou d’un site web dédié. On peut lui relier le l-commerce, c’est-à-dire le located based commerce : une application mobile qui reçoit en temps réel les bons plans, des coupons, et des informations sur les lieux à proximité. Dans la même veine le t-commerce, comme télévision commerce, permet de réaliser des achats depuis sa télévision grâce à la télécommande.Ikea avait lancé une télévision intégrant cette fonctionnalité en 2012. Visiblement cette technologie n’a pas eu le succès escompté.

5. Le B to R et le B to I

Après le B2B, le B2C, et autres acronymes, le B2R. Il désigne les relations entre une entreprise et ses différents clients. On peut parler de relation entre le producteur et ses détaillants. Le terme recouvre l’ensemble des actions marketing et commerciales à destination de la distribution externe. Dans la même veine, le B2I désigne la relation entre professionnels et actionnaires. Encore un anglicisme, I désignant les « investors ». Il concentre l’ensemble des activités et actions de communications des entreprises à destination des actionnaires actuels et potentiels.

6. L’e-couponing

Cette technique de marketing consiste en la distribution de coupons imprimables en ligne : ils donnent lieu à des réductions dans les points de vente physiques. L’e-couponing vient dépasser l’ancienne technique du coupon donné à la sortie de caisse. A l’heure du ciblage et du digital, les initiatives personnalisées se multiplient. Aujourd’hui grâce à l’application française de Catalina, c-Wallet, le consommateur n’a même plus à sortir ses coupons ou son smartphone en magasin, il peut choisir ses produits du quotidien et ses réductions.

7. Le beacon

Le beacon est un mini capteur Bluetooth placé au sein d’un point de vente, qui dispose d’un faible rayon d’émission. Il envoie des offres personnalisées, avec des informations, des promotions et enregistre les visites pour créditer des points de fidélité par exemple. Seul bémol du beacon : le consommateur doit disposer d’une application spécifique à l’enseigne et avoir accepté de recevoir des notifications. Certains capteurs beacon ne fonctionnent pas par Bluetooth, mais à ultrasons. Le beacon prend de l’ampleur de jour en jour, Carrefour l’utilise dans ses magasins en Roumanie, Next One dans ses panneaux publicitaires, et le centre commercial des Terrasses du Port à Marseille y recourt aussi. ABI Research table sur 60 millions de Beacon dissimulés aux Etats-Unis à l’horizon 2019. Une technologie particulièrement intéressante quand on sait qu’elle permet aussi de récolter des informations précises sur le comportement du consommateur.

8. Le géofencing

Le géofencing ou « localisation à faible échelle », est une technique de marketing utilisant la géolocalisation : dès que le consommateur pénètre dans une certaine zone, il reçoit des messages, et alertes personnalisées sur son smartphone, s’il a téléchargé l’appli mobile de la marque, de l’enseigne, ou du centre commercial. Cette technique de marketing peut fonctionner à partir de beacon, de puce NFC, ou de balises à ultrasons. Le but est de toucher le client au bon moment et au bon endroit, en le poussant à rentrer dans un point de vente ou un rayon. Le géofencing est particulièrement utile pour la liquidation de stock, malgré son aspect intrusif. L’appli mobile Bonial recourt depuis mai 2015 à cette technologie qui ne nécessite aucune collecte de données personnelles.

9. Le narrative retailing 

En Français théâtralisation du point de vente. Le but est simple : mettre en scène un produit unique et exclusif, en racontant une histoire. Le magasin gagne une approche plus conceptuelle, il est expérimental, a un côté musée, mais surtout c’est un lieu d’expérience sensorielle et de divertissement. En tête des narrative retailing peuvent se placer les boutiques Apple. On crée finalement une connexion émotionnelle entre la marque et le consommateur.

Synergie entre le chef de la direction et le président du CA : les quatre piliers

Avatar de Gouvernance des entreprises | Jacques GriséGouvernance | Jacques Grisé

Sous l’entête « What I write about », blogs in French, l’on retrouve tous ses articles en français.

L’auteure a une solide expérience d’interventions de consultation auprès de conseils d’administration de sociétés américaines et d’accompagnements auprès de hauts dirigeants de sociétés publiques.

Dans ce billet, elle aborde l’importance de créer une synergie  entre le président du CA et le premier dirigeant. Elle décrit les quatre piliers essentiels à de bonnes relations entre les deux parties : la confiance, le respect, la communication et la collaboration.

Bonne lecture ! Vos commentaires sont les bienvenus.

Synergie entre le chef de la direction et le président du CA : les quatre piliers

par

Johanne Bouchard

Tant le président d’un conseil d’administration…

Voir l’article original 1 016 mots de plus

La culture d’entreprise, un outil de recrutement et de communication à ne pas négliger

 

50prtns

La culture d’entreprise est aujourd’hui un formidable outil de communication pour attirer les talents, mais surtout pour les conserver, en rassemblant tous les collaborateurs autour d’une même philosophie. S’il est de bon ton d’afficher ses valeurs sur les murs de sa société, comment mettre en place une véritable culture d’entreprise, qui ne soit pas qu’un simple gimmick pour l’externe ? Fin juin, l’accélérateur 50 Partners répondait à ces interrogations avec une conférence sur le thème « Culture d’entreprise & startups : don’t panic ». Retour sur l’événement.


Devant une nuée de startupers tout ouïe, Laure Wagner de Blablacar, Xavier Zeitoun de 1001menus,Nicolas Ferrary d’Airbnb et Carl Azoury de Zenika, ont échangé à propos de leur vision de la culture d’entreprise et ont dispensé quelques conseils sur sa mise en place à l’aune de leurs propres histoires. En tant que société américaine, Airbnb a ainsi dû adapter sa culture d’entreprise pour la filiale française. Blablacar a elle su transmettre sa passion du covoiturage auprès de ses salariés grâce à son histoire. Xavier Zeitoun, fondateur de 1001menus, a du faire face à une crise de culture au sein de sa société, et Carl Azoury, CEO de Zenika a crée la société dont il rêvait et a porté ce rêve avec ses collaborateurs.

La culture d’entreprise permet de conserver un « esprit de tribu »

Les quatre intervenants ont été unanimes : la culture d’entreprise existe de manière informelle, elle est véhiculée par des valeurs et portée par le CEO / fondateur de la société en lien avec la mission de la société. Il arrive pourtant un moment où la startup connait un élément déclencheur qui pousse son(a) fondateur(rice) à formaliser et à coucher sur le papier cette culture d’entreprise. Les différents cas de figure ont été illustrés par les société présentes.

50p

Xavier Zeitoun, fondateur de 1001menus, est ainsi revenu sur son expérience en expliquant qu’au sein de sa société s’était petit à petit cristallisé une crise de culture lorsque le recrutement s’est effectué de manière trop rapide et que les profils ne collaient pas à l’esprit de la société.

« Chez nous, l’équipe est composée d’énormément de commerciaux, pas forcément des gens qui ont travaillé dans des startups, qui ont des codes de plus grandes entreprises. L’équipe est passée de sept/huit personnes à quarante en un an seulement. Cette crise a posé de vrais problèmes et a impacté le chiffre d’affaire de la société. Nous avons été obligés de nous séparer de certaines personnes. Nous avons réussi à passer cette étape-là en trouvant des valeurs communes avec des personnes qui ne se connaissaient pas »

De son côté, Laure Wagner, première employée de Blablacar, devenue depuis porte-parole et « culture captain » de la société, a évoqué l’inévitable moment où la croissance rend presque obligatoire la formalisation de cette culture d’entreprise.

« Une culture d’entreprise ne se créée pas de toute pièce, à l’époque nous étions 60 personnes, l’existant était génial, une super culture de manière spontanée. Nous savions que la levée de fonds arrivait et indirectement le recrutement pour l’équipe. Nous avions peur de cette croissance, il était temps de formaliser. Nous voulions garder cet esprit de tribu, il fallait donc l’ancrer pour pas qu’il ne disparaisse »

Un « esprit de tribu » qu’évoque également Carl Azoury, qui a souhaité que ses collaborateurs s’impliquent à 100% dans la définition de leur culture d’entreprise.

« Nous étions une trentaine lorsqu’il a fallu définir nos valeurs, tout le monde a peur de grossir, la culture d’entreprise revient tout le temps. Elle permet de garder cette idée de tribu, de garder son âme en évoluant, on peut garder le même état d’esprit qui est souvent basé sur l’esprit startup. Nous voulions vraiment impliquer les collaborateurs dans les décisions, c’est leur entreprise, ils sont acteurs de leur destin. Les bases de notre culture d’entreprise ont été définies par 80% d’entre eux »

Comment formaliser sa culture d’entreprise ?

La culture d’entreprise est donc informelle jusqu’a ce que la startup soit obligée d’en poser les bases. Au coeur du réacteur : les valeurs et la mission de la société sont deux éléments à prendre en compte lors de ce processus.

Chez Blablacar, les valeurs sont là pour aiguiller les employés dans leur développement personnel au sein de l’entreprise. « Les dix valeurs de Blablacar ne sont pas des principes mais des actions fortes appliquées au quotidien, ajoute Laure Wagner. Les valeurs clés de la culture d’entreprise donnent des directions aux collaborateurs, et non des interdictions. »

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C’est autour de valeurs communes que Xavier Zeitoun, qui expliquait dans un billet pourquoi il était si difficile de créer une culture startup, a rassemblé des profils très différents :

« Nous faisions trois ou quatre recrutements par mois à une époque, mais il s’agissait de personnes qui ne correspondaient pas à nos valeurs. Nous avons donc fait appel aux six responsables de pôle pour brainstormer sur ce qu’on ne voulait pas, pour ensuite parler réellement des valeurs de l’entreprise. Nous avons appris des personnes que l’on n’a pas gardées à l’époque. Il a fallu cultiver notre différence à l’intérieur de la boîte : nous avons rassemblé des gens différents et nous en avons fait une force en les réunissant autour de valeurs communes »

Instillée et portée par les fondateurs, la culture d’entreprise est donc à la fois un outil interne utile pour le management des équipes et un outil de communication pour attirer les talents. Et gare à qui ne collerait pas avec cette culture, « nous faisons deux entretiens de recrutement pour tester les candidats sur les core values. 50 personnes sont formées en interne », explique par exemple Nicolas Ferrary. Core values, culture d’entreprise, moto… peu importe le nom pourvu que les collaborateurs connaissent les lignes directrices de leur entreprise et que les profils intéressés sachent en un coup d’oeil si la société pourrait leur convenir.

Le nouveau jargon de la distribution à retenir

CHARLÈNE LERMITE
LSA|

Beacon, webrooming, narrative retailing… Le jargon de la distribution a bien évolué, les nouvelles technologies prennent d’assaut le secteur qui s’enrichit de nouveaux termes. Présentation du top 9 des nouveaux mots de la distribution.

Les nouvelles technologies envahissent la distribution. Elle s'accompagne d'un nouveau vocabulaire qui vient enrichir le jargon du secteur.
Les nouvelles technologies envahissent la distribution. Elle s’accompagne d’un nouveau vocabulaire qui vient enrichir le jargon du secteur.© WavebreakmediaMicro – Fotolia

Comme dans tous les domaines, la distribution évolue, et avec le temps le jargon change et bien sûr, les anglicismes se multiplient au passage. Perdu au milieu des beacons, webrooming et autres mots barbares ? Petit tour d’horizon des 9 nouveaux mots de la distribution à retenir.

1. Le webrooming 

Il s’agit de l’activité de recherche des informations sur un produit à partir d’un site internet, avant d’aller l’acheter dans une enseigne physique. Cette pratique est l’exact contraire du showrooming qui consiste à aller s’informer dans un magasin physique avant de commander le produit en ligne. Si le showrooming inquiète particulièrement les détaillants, le webrooming devrait les rassurer. Une étude de 2014 de Merchant Warehouse, menée aux Etats-Unis, révèle que 69% des détenteurs de smartphones âgés de 18 à 36 ans s’étaient livrés au webrooming, contre 50% au showrooming. Le webrooming profite surtout des avantages que procure un achat en magasin, avec le service après-vente et la facilité de remboursement.

2. Le showrooming 

Une pratique bien connue des détaillants : le client va s’informer et découvrir le produit dans une enseigne physique avant de le commander en ligne immédiatement, car il y est moins cher qu’en magasin. Le showrooming inquiète particulièrement les distributeurs, d’autant plus qu’une des seules techniques pour lutter contre le phénomène consiste à aligner les prix en magasin sur ceux des sites d’e-commerce. Pourtant, le webrooming et le showrooming sont des pratiques plutôt complémentaires : suivant le produit recherché, le consommateur choisira l’une des deux techniques.

3. Le f-commerce

Le mot tient son abréviation d’un célèbre réseau social : f-commerce pour Facebook. Il s’agit de l’activité de vente réalisée directement sur une page ou une application Facebook. Il désigne aussi l’utilisation des fonctions de partage du réseau social sur un site marchand ou en point de vente. Le f-commerce peut être rattaché au s-commerce pour social-commerce. Si on prend la notion au sens strict il s’agit réellement de l’utilisation du réseau social pour réaliser directement des transactions. Dans une définition plus marketing, le s-commerce pourrait englober aussi les partages et recommandations sociales.

4. Le m-commerce

M-commerce s’entend du mobile commerce, c’est-à-dire l’achat via un smartphone ou une tablette, à l’aide notamment d’une application ou d’un site web dédié. On peut lui relier le l-commerce, c’est-à-dire le located based commerce : une application mobile qui reçoit en temps réel les bons plans, des coupons, et des informations sur les lieux à proximité. Dans la même veine le t-commerce, comme télévision commerce, permet de réaliser des achats depuis sa télévision grâce à la télécommande.Ikea avait lancé une télévision intégrant cette fonctionnalité en 2012. Visiblement cette technologie n’a pas eu le succès escompté.

5. Le B to R et le B to I

Après le B2B, le B2C, et autres acronymes, le B2R. Il désigne les relations entre une entreprise et ses différents clients. On peut parler de relation entre le producteur et ses détaillants. Le terme recouvre l’ensemble des actions marketing et commerciales à destination de la distribution externe. Dans la même veine, le B2I désigne la relation entre professionnels et actionnaires. Encore un anglicisme, I désignant les « investors ». Il concentre l’ensemble des activités et actions de communications des entreprises à destination des actionnaires actuels et potentiels.

6. L’e-couponing

Cette technique de marketing consiste en la distribution de coupons imprimables en ligne : ils donnent lieu à des réductions dans les points de vente physiques. L’e-couponing vient dépasser l’ancienne technique du coupon donné à la sortie de caisse. A l’heure du ciblage et du digital, les initiatives personnalisées se multiplient. Aujourd’hui grâce à l’application française de Catalina, c-Wallet, le consommateur n’a même plus à sortir ses coupons ou son smartphone en magasin, il peut choisir ses produits du quotidien et ses réductions.

7. Le beacon

Le beacon est un mini capteur Bluetooth placé au sein d’un point de vente, qui dispose d’un faible rayon d’émission. Il envoie des offres personnalisées, avec des informations, des promotions et enregistre les visites pour créditer des points de fidélité par exemple. Seul bémol du beacon : le consommateur doit disposer d’une application spécifique à l’enseigne et avoir accepté de recevoir des notifications. Certains capteurs beacon ne fonctionnent pas par Bluetooth, mais à ultrasons. Le beacon prend de l’ampleur de jour en jour, Carrefour l’utilise dans ses magasins en Roumanie, Next One dans ses panneaux publicitaires, et le centre commercial des Terrasses du Port à Marseille y recourt aussi. ABI Research table sur 60 millions de Beacon dissimulés aux Etats-Unis à l’horizon 2019. Une technologie particulièrement intéressante quand on sait qu’elle permet aussi de récolter des informations précises sur le comportement du consommateur.

8. Le géofencing

Le géofencing ou « localisation à faible échelle », est une technique de marketing utilisant la géolocalisation : dès que le consommateur pénètre dans une certaine zone, il reçoit des messages, et alertes personnalisées sur son smartphone, s’il a téléchargé l’appli mobile de la marque, de l’enseigne, ou du centre commercial. Cette technique de marketing peut fonctionner à partir de beacon, de puce NFC, ou de balises à ultrasons. Le but est de toucher le client au bon moment et au bon endroit, en le poussant à rentrer dans un point de vente ou un rayon. Le géofencing est particulièrement utile pour la liquidation de stock, malgré son aspect intrusif. L’appli mobile Bonial recourt depuis mai 2015 à cette technologie qui ne nécessite aucune collecte de données personnelles.

9.Le narrative retailing

En Français théâtralisation du point de vente. Le but est simple : mettre en scène un produit unique et exclusif, en racontant une histoire. Le magasin gagne une approche plus conceptuelle, il est expérimental, a un côté musée, mais surtout c’est un lieu d’expérience sensorielle et de divertissement. En tête des narrative retailing peuvent se placer les boutiques Apple. On crée finalement une connexion émotionnelle entre la marque et le consommateur.

30 outils Twitter à connaître pour gagner des followers

Découvrez 30 outils qui vous aideront à avoir plus de followers et à mieux utiliser et analyser Twitter. N’hésitez pas à partager l’article sur les réseaux sociaux.

Augmenter le nombre de followers sur Twitter

Twitfox

TwitFox ajoutera automatiquement à vos favoris les tweets relatifs aux mots clés de votre choix. Intéressés par votre profil, ces utilisateurs de Twitter vous assurent une réelle valeur ajoutée. Cet outil propose des options avancées pour une meilleure qualité d’audience.
Twitfox - Automatically favorite tweets that are relevant to your niche

SocialBro

SocialBro est une plateforme de marketing pour Twitter. L’outil permet à la fois d’analyser, engager et de monétiser vos audiences. Proposant de puissantes options de recherche, il vous permet d’orienter efficacement vos audiences cibles : clients ou influenceurs. Un bon outil très pratique pour commencer augmenter le nombre de ses followers sur Twitter.
Socialbro

Twibble

Twibble permet l’ajout des RSS (blog, Pinterest, YouTube…) et de choisir le moment pour envoyer vos tweets et d’accroitre votre audience. L’outil marketing ajoute de belles images à chacun de vos tweets, les envoie aux moments voulus et incite vos audiences cibles à vous suivre et à les partager de façon automatique.

twibble

BirdSong

Le BirdSong est un outil d’analyse pour des réseaux sociaux de type Twitter, Facebook et Instagram. Il vous permet de rendre vos campagnes marketing plus efficaces et d’identifier de nouvelles possibilités pour accroitre votre audience. En vous permettant d’analyser n’importe quel compte public en seulement cinq étapes, il vous assure une meilleure qualité d’audience.
Bird-Song

Tweepi

Tweepi, c’est un outil de gestion de compte gérer le follow / unfollow pour Twitter. En un simple clic, il vous permet d’arrêter de suivre les personnes qui ne vous suivent pas, de suivre celles qui vous suivent, de supprimer les inactives et de découvrir de nouveaux auditoires afin de les suivre.
Tweepi :: manage your Twitter account

JustUnfollow

Le JustUnfollow est un outil de gestion des comptes Twitter et Instagram. Il vous permet de trouver les utilisateurs inactifs, d’identifier les unfollowers afin de vous désabonner et de garder la trace des actions ayant affecté vos abonnés et unfollowers.
Right friends, everywhere | Find and unfollow twitter users who unfollowed me

TweetAdder

Tweetadder est un outil de gestion automatisé permettant d’accroitre le nombre des followers sur Twitter. L’outil vous aide à séduire vos lecteurs potentiels et à développer des relations étroites avec les clients existants. Il permet d’accroitre les trafics vers votre site web en réalisant la promotion de votre activité pour maximiser les conversions.
TweetAdder Software- Social Promotion, Twitter Management, Marketing, Build Twitter Followers, | Building your Twitter Follower Base

Partager du contenu sur Twitter

Link Plug

Linkplugapp propose des fonctions permettant à vos abonnés de partager automatiquement votre nouvelle publication. En créant une fiche sur votre activité, vous faites de chaque partage social une occasion de promouvoir votre marque.
Grow Brand Awareness Sharing on Social Media | Link Plug

Sniply

Sniply, outil de partage de contenu, vous aide à générer du trafic en attachant un appel à l’action avec chaque lien que vous partagez. Il vous permet de transformer vos followers en utilisateurs et clients.
sniply

Pay with a Tweet

Pay With a Tweet, vous aide à donner aux membres de la communauté l’accès à votre contenu ou votre produit dès qu’ils tweetent ou réalisent un post à ce sujet. L’outil fait ainsi en sorte de créer une réaction en chaîne virale de façon à vous générer un « buzz » social.
Pay with a Tweet - The First Social Payment System

Click to Tweet

Click to Tweet permet de promouvoir plus facilement un message fort sur votre site ou dans votre contenu. Il suffit de rédiger le message à partager par les autres, de créer un lien personnalisé et de le partager. Toute personne qui clique sur le lien verra votre message ajouter automatiquement dans leur boite de statut. En cliquant dessus, ils tweetent votre message.
Click to Tweet | The easy, tweet about this link generator | Twitter advertising & marketing tool · ClickToTweet.com

Twilighter

Twilighter, vous permet de rendre plus facile pour vos lecteurs, le partage de votre contenu sur Twitter. L’outil met également en évidence les contenus les plus partagés pour guider les nouveaux visiteurs sur les contenus les plus populaires qu’ils devraient partager à leur tour.
twilighter

Programmer facilement un tweet

Sociallymap

SociallyMap est une solution pour vous permettre de diffuser automatiquement vos contenus vers vos différents profils de réseaux sociaux. Les publications se font avec les bons formats et dans des timings adaptés. L’outil relaye également des contenus en provenance d’autres sources dans vos différents réseaux sociaux. Des fonctionnalités qui vous permettent de vous concentrer sur les tâches les plus importantes.
Sociallymap

Buffer

Bufferapp, outil de programmation des tweets, vous permet de publier facilement dans des réseaux sociaux : Twitter, Facebook et Linkedin. Une solution simple pour programmer rapidement la diffusion d’un contenu en provenance de n’importe quel autre site Internet dans vos médias sociaux, collaborer avec les membres et avoir une analyse sur la portée de vos messages.
buffer

 

Twitterfeed

TwitterFeed, comme son nom l’indique, est un outil vous permettant de gérer et de planifier vos flux sur Twitter. Il possède des fonctions vous permettant de configurer correctement vos tweets.
twitter-feed

DLVR

Dlvr, est un outil permettant de délivrer des articles avec plus de simplicité et d’efficacité. Il se veut une solution pour gagner du temps, partager intelligemment et engager des audiences sur Twitter, Facebook, Linkedin Google+… Vous pouvez diffuser des flux, des fichiers images et des promotions via une seule et même plateforme.
dlvr

IFTTT

Ifttt, vous permet de créer facilement des connexions entre les services. Les connexions se font via plus de 153 canaux parmi lesquels on peut citer Facebook, Evernote, Weather, Email et LinkedIn. À chaque action de votre part, Ifttt prend le relais pour la diffuser en y attachant un élément déclencheur qui incite vos auditoires à réagir.

Ainsi, vous pourrez facilement partager du contenu automatiquement, changer automatiquement l’avatar de votre profil Twitter quand vous changez celui de votre Facebook etc.
ifttt

Clocktweets

ClockTweets vous permet de programmer vos tweets dans le temps. Il vous suffit de vous connecter à Twitter, d’accepter cet outil et de commencer à programmer vos tweets.
Programmez vos tweets avec amour • Clocktweets.com

Hootsuite

HootSuite est une application conçue pour gérer plus facilement votre ou vos comptes Twitter, seul ou en équipe.
hootsuite

Tweriod

Tweriod est une application conçue pour vous permettre de mieux connaitre les heures de présence de vos followers. Elle analyse vos tweets et celles de vos followers de façon à vous indiquer les meilleurs timings pour diffuser vos tweets. Cet outil de Twitter gratuit vous aide ainsi à atteindre le maximum de monde.
Tweriod - Get to know when your Twitter followers are online the most.

Mesurer et monitorer Twitter

Bringr

Bringer est un outil de monitoring et de mesure pour les réseaux sociaux. Il surveille et analyse en temps réel les conversations autour de votre activité et vous alerte par email, SMS en proposant des recommandations d’actions.
Bringr - Gérer votre présence sur les réseaux sociaux de la conversation à la conversion

Twitter Counter

TwitterCounter est un outil de statistiques pour Twitter. Il donne un aperçu global sur l’activité de votre compte afin de vous permettre d’atteindre plus d’impact avec vos tweets.
Check your own Twitter Stats - Twitter Counter

TweetStats

TweetStats est un outil conçu pour vous donner des données statistiques sur l’activité de votre compte Twitter. Il donne une progression de l’impact de vos tweets par heure, par jour et par mois afin de vous permettre de programmer vos tweets pour les meilleurs timings.
TweetStats :: Graphin' Your Stats

Colibri

Colibri, outil d’écoute et de monitoring, vous permet de savoir ce que les gens disent de votre marque et de vos concurrents. Des données importantes pour aller directement à la rencontre des clients et mettre en place une stratégie d’influence des décisions d’achat. Il vous aide à mesurer votre réputation.
Maximize Online Brand Visibility - Colibri IO (Free Trial)

Social Mention

SocialMention est un moteur de recherche sur les réseaux sociaux. Vous aurez accès en temps réel à l’impact de vos actions sur les réseaux sociaux, blogs, commentaires etc.
Real Time Search - Social Mention

Followerwonk

FlollowerWonk est un outil d’analyse complet pour votre compte Twitter. Il vous permet de comprendre les comportements de vos followers, de trouver et de suivre de nouveaux influenceurs dans votre secteur d’activité. Il vous offre également la possibilité de comparer votre performance avec celle des autres et de partager vos rapports avec tout le monde.
Followerwonk: Twitter analytics, follower segmentation, social graph tracking, & more

Divers outils Twitter

Trends24

Trends24 est l’outil qui vous permet de connaitre les dernières tendances Twitter aussi bien dans votre ville et votre pays qu’à l’échelle mondiale. Il vous donne une vision globale sur les sujets-chocs de dernières 24 heures.
Worldwide | Top Twitter trends today | trends24.in

Tame

Tame vous aide à suivre et regrouper les conversations de vos followers cibles sur Twitter. Vous recevrez un rapport des sujets, des liens et des intérêts de vos followers.
Tame | Welcome

Topsy

Topsy permet de rechercher et d’analyser tous types d’informations présents sur Facebook ou Twitter : liens, tweets, photos, vidéos ou influenceurs. Il vous aide également à avoir l’œil sur les tendances et les sujets-chocs de dernières heures.
Twitter Search, Monitoring, & Analytics | Topsy.com

Twinitor

Twinitor est un outil de recherche et de surveillance pour Twitter. Grâce à lui, vous pouvez rechercher et surveiller en temps réel tout type d’information (mots-clés, expressions clés…).
Twinitor: twitter search and monitoring.

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L’executive summary ou l’art de présenter votre projet

Avant même le business plan, l’executive summary est le premier document de présentation du projet. Sa rédaction est complexe et répond à des objectifs et à des règles précis.

Principe et objectif de l’executive summary

L’executive summary est un résumé du projet. Le business plan est indispensable, mais il n’intervient que lorsque l’investisseur a déjà marqué un intérêt pour le projet d’entreprise. L’objectif de l’executive summary est de susciter l’intérêt du lecteur en un minimum temps.

Vous devez le considérer comme le CV de votre entreprise ! Il doit donner envie à l’investisseur d’en savoir plus, et de vous demander votre business plan ou de vous proposer un entretien. L’executive summary est donc un véritable outil de marketing et de vente.

Aussi, bien qu’il s’agisse du premier document qui sera envoyé aux investisseurs, c’est un document qui se rédige en dernier, lorsque la rédaction du business plan est finalisée, et seulement lorsque toute l’argumentation est parfaitement maîtrisée.

Comment rédiger un executive summary ?

La rédaction de ce document demande un certain formalisme, et certaines informations essentielles doivent y figurer. En voici les principales règles :

• Comme pour un CV, ce document doit être très court et synthétique. N’oubliez pas  que  vos  interlocuteurs  reçoivent de nombreux dossiers et ne disposent que de quelques minutes pour effectuer un premier tri. Idéalement, l’executive summary doit tenir dans une page, et au maximum dans deux pages (police d’usage comprise entre 10 et 12). Surtout, il doit contenir des phrases synthétiques et des mots clés !

• Ce     résumé     doit     être     percutant, pédagogique  et  didactique.  Bien  qu’il soit très court, sa rédaction est complexe car chaque mot doit être pertinent. N’hésitez pas à le relire plusieurs fois et à le faire lire par d’autres (dans l’idéal un public non averti), pour vous assurer de sa clarté. Assurez-vous qu’il ne reste pas de redondances, et que vous avez traité tous les aspects du projet, Il doit refléter l’essence de votre projet ainsi  que  ses  chances  de  réussite.  Il doit contenir les points forts du projet et permettre de s’en faire une idée globale. Il doit répondre à des questions essentielles: Quel est mon projet? Qui suis-je? A qui vendre? Comment vendre? Combien ça coûte aux investisseurs? Combien ça leur rapporte? Et en combien de temps?

• Il doit être rédigé de façon à raconter une histoire : Quelle est la vocation de l’entreprise ? Quelle est son ambition (quels marchés veut-elle conquérir) ? Et comment va-t-elle atteindre ses objectifs (stratégie commerciale et marketing) ?

• Comme tout document de prospection commerciale, la première phrase est déterminante.   L’investisseur  doit  tout de suite comprendre quels produits ou services l’entreprise propose, faute de quoi, il ne prendra peut-être pas la peine de lire la suite. Cette première phrase doit éclairer la proposition de valeur de l’entreprise,

Pour exprimer la proposition de valeur, construisez une phrase selon le modèle suivant : ma société (nom) développe (une offre claire) pour aider (une cible identifiée) à résoudre (un problème)
avec (un avantage unique
)

Ou répondre aux trois questions suivantes : Quel(s) besoin(s) / manque(s) adressez-vous ? L’endroit qui fait mal… En quoi votre proposition de valeur est unique ?  Le remède qui fait du bien Pour quel retour sur investissement ? Le bénéfice client

Il n’existe pas de plan type, mais l’executive summary reprend la structure du business plan. Il doit comprendre plusieurs parties, qui répondent aux questions citées ci-dessus :
• Description  de  l’activité  et  de  l’offre (produits/services),
• Société   :    date   de   création,   forme juridique, actionnariat, ressources humaines (nombre de salariés, comités…), historique et étapes franchies, barrières à l’entrée,
• Marché   et   vision   :   les   cibles   et   le positionnement actuels… et la part de rêve,
• Équipe : les  talents  derrière  le  projet (Direction, commercial, R&D et production),
• Stratégie : la déclinaison opérationnelle de la vision : développement technique, développement commercial, stratégie de protection industrielle, partenariats…,
• Perspectives financières : résumées dans un tableau (en termes de chiffre d’affaires et de rentabilité, et éventuellement d’investissements et effectifs). La projection doit être établie sur au moins trois ans,
• Recours aux investisseurs : besoin global et montant de fonds propres recherché, valorisation précédente ou attendue pour ce tour, perspectives de sortie envisagées.

Concrètement, dans l’executive summary, reprenez les principaux points du business plan en les résumant en quelques phrases. Vous devez ensuite relire l’ensemble pour vous assurer de la concision, de la cohérence, et de l’attrait de l’histoire racontée.
Tout comme il faut mettre en avant ce qui peut intéresser et rassurer l’investisseur, il faut être attentif à éviter tout ce qui peut l’inquiéter, car vous ne pourrez le justifier que lors d’un échange.

À titre d’exemple :
• Un  projet  qui  ressemble  plus  à  de  la recherche qu’à un projet d’entreprise,
• L’éparpillement et un foisonnement de pistes,
• La présence d’un industriel au capital (qui peut complexifier la sortie du financier),
• Un projet trop loin de son marché : mettez en valeur vos contacts clients, même s’ils ne sont pas aboutis, car ils montrent votre vision marché.

Il faut l’adapter à la typologie de l’interlocuteur. Comme un CV, il s’écrit en fonction de la typologie de l’investisseur ciblé.

• Vous   pouvez   avoir   deux   ou   trois executive summary différents selon la cible, notamment si ces cibles ont des différences fortes en termes d’attentes et de contraintes, et correspondent à une stratégie d’entreprise différente. C’est le cas par exemple si vous contactez d’une  part  des  industriels  et  d’autre part   des   investisseurs   institutionnels de capital-risque (pour une levée d’un montant élevé correspondant à la totalité de votre besoin en financement) ou  encore  des  business  angels  (pour une première levée réduite, en vue d’une seconde ultérieure)…,

• Cependant,  sachez  que  le  milieu  des investisseurs est petit. Ils se parlent, donc vous devez être clairs sur cette stratégie et ne pas envoyer des messages qui peuvent sembler contradictoires, qui pourraient laisser croire que vous ne savez pas ce que vous voulez ni où vous allez.
Quelques règles complémentaires que vous devez prendre en compte :

• Quantifiez au maximum vos propos,

• Positionnez l’entreprise par rapport à l’existant et aux concurrents,

• Evitez les détails (par exemple : pas de référence aux sources des informations) : ces éléments seront précisés dans le business plan.

Comment les investisseurs lisent un executive summary ?

Pour l’investisseur, l’executive summary doit répondre à plusieurs objectifs :

Lui permettre de savoir rapidement si votre projet est dans sa cible d’investissement, notamment en termes de :

• Montants d’investissement et de taille de tour de table,

• Secteur  ou  de  type  d’activité : pour certains, exclusion de certains secteurs comme l’artisanat, du commerce de gros et de détail, de la prise de franchise…, ou pour d’autres, ciblage de certains secteurs bien précis…,

• Stade de développement de l’entreprise : amorçage, création, développement…,

• Situation  géographique  pour  certains (notamment les SCR régionales).

Le renseigner sur votre projet d’entreprise et ses perspectives de rentabilité financières. Ces éléments découlent de plusieurs aspects qu’il doit percevoir :

• La proposition de valeur,

• Le potentiel de croissance,

• La crédibilité du projet et de l’équipe : notamment la mise de fonds personnelle du porteur de projet et bien sûr la crédibilité du porteur de projet,

• Le besoin financier,

• Les perspectives de sortie et de gain de valorisation.

Le convaincre de l’intérêt du projet et de la pertinence d’aller plus loin, en vous demandant votre business plan et en vous recevant pour échanger plus en détails sur votre projet.

En résumé
L’executive  summary  est   le  CV   de   l’entreprise. Premier document que l’investisseur reçoit,  il doit vous permettre de  susciter  son intérêt et de décrocher un rendez-vous.
Il possède  ses codes  et sa rédaction consiste en un véritable challenge. Vous devez tenir compte de ses enjeux pour vous et pour l’investisseur.

En savoir plus sur http://business.lesechos.fr/outils-et-services/guides/guides-levee-de-fonds/l-executive-summary-200190.php?xtor=EPR-22-%5Bentrepreneurs%5D-20150804-%5BProv_LEE_hebdo_lot1%5D-1855918%402&SUyfRLwYKCu9l8EQ.99

5 questions à poser pour décomplexer une première rencontre.

Lors d’un événement réseau, pour faire de nouvelles connaissances le temps est compté. Comment briser la glace, dépasser les propos superficiels et stimuler la qualité des échanges. Les clés de contact pour démarrer au quart de tour.

La question enthousiaste.
« Qu’est-ce qui vous passionne le plus (dans votre activité, dans la vie) ? ».

Cette question incite chacun à réveiller son dieu intérieur. Naturellement, l’échange va devenir plus vif, plus animé : tout le monde aime parler d’une passion et se montrer sous un jour passionné. De plus, c’est une question qui va au fond des choses et peut aider à très vite mieux se connaître. Une règle : lorsque votre interlocuteur s’exprime sur ce sujet, demandez-vous comment vous pouvez l’aider à réaliser sa passion et n’hésitez pas à proposer une mise en relation avec un de vos contacts ou une information utile.

La question projective : « Quel est le prochain grand projet sur votre liste ?»

Qu’il s’agisse de courir un marathon ou de développer d’une nouvelle activité, vous incitez votre interlocuteur à faire un pont vers le futur et à vous y associer. Il peut d’ailleurs avoir matière à partager (vous avez vous-même couru 3 fois le marathon de New York). Là encore, demandez-vous de quelle façon vous pouvez, même très modestement, contribuer à cette aventure.

La question transgressive : « C’est quoi votre péché mignon (et pourquoi) ? »

Elle offre une occasion de décompresser, de fendre l’armure et de passer par-dessus les conventions. Les réponses peuvent être drôles et créer une complicité. Deux règles : veiller à la réciprocité (tout le monde se dévoile) et attendre qu’un climat convivial soit déjà installé…

La question piédestal : « De quoi êtes-vous le plus fier ? »

Rien de tel pour faire briller votre interlocuteur. Il peut hésiter un moment, mais une fois lancé, il peut devenir intarissable ! Le bénéfice pour vous est très riche. N’hésitez pas à relancer avec des questions précises : « comment avez-vous fait pour surmonter telle ou telle difficulté… Vous l’avez compris, vous pouvez apprendre beaucoup de quelqu’un qui vous raconte un succès et comment il y est parvenu…

La question business : « Au cas où je pourrais parler de vous, quel est votre client ou votre partenaire idéal ? ».

Évidemment, cette question ne peut pas laisser insensible. Parler d’un contact idéal montre par ailleurs que vous êtes exigeant sur vos mises en relation. Autre avantage : une fois cette question posée et la réponse donnée, il est difficile à votre interlocuteur de ne pas vous retourner la question. « Idéal » donc pour clore l’entretien.