Monthly Archives: septembre 2015

22 signes annonciateurs d’une réunion difficile

 par dans 1 – Emploi des Cadres : Marché et Offres

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Avec la rentrée, c’est le retour des réunions en tout genre : de cadrage, de pilotage, d’objectifs… Vous avez encore du sable coincé entre les orteils mais vous ne pourrez pas y échapper !

Un homme averti en vaut deux, dit-on. C’est pourquoi nous avons souhaité vous aider à évaluer le degré de gravité des situations que vous vous apprêtez à vivre. Voici donc plusieurs indices qui vous permettront d’anticiper à quel point cette réunion à laquelle vous devez assister va être un calvaire.

1 – Quand vous découvrez avec effroi que le PowerPoint de votre manager comprend 92 slides

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2 – Quand vous constatez que le contrôleur de gestion et le responsable comptable sont présents à la réunion et qu’ils ont, eux aussi, prévu un PowerPoint.

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3 – Quand vous arrivez en retard et déployez tous les efforts du monde pour vous faire discret

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4 – Quand vous vous rendez à la 7e réunion de la semaine

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5 – Quand votre manager annonce qu’il vient de mettre au point un nouvel outil de reporting

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6 – Quand vous savez que vous allez repartir avec plus de questions que de réponses

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7 – Quand l’animateur demande à tous les participants de ranger les portables, vous privant ainsi de toute échappatoire digitale

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8 – Quand, finalement, tenter « la petite pointe d’humour » n’était pas votre meilleure idée

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9 – Quand votre manager vous prend par surprise en citant votre nom au milieu de la réunion

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10 – Quand vous réalisez que la réunion a surtout pour objectif de caler les dates des prochaines réunions.

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11 – Quand, pour une visio-conférence, vous passez 3/4 d’heure à attendre que tout le monde soit connecté et que le matériel fonctionne.

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12 – Quand vous surprenez un collègue en train de fayoter

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13 – Quand vous réalisez que vous n’êtes pas du tout concerné par l’ordre du jour.

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14 – Quand votre collègue qui a une lourde tendance à se perdre dans les détails entame sa 7e minute de prise de parole

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15 – Quand l’objet de la réunion est le « mieux travailler ensemble »

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16 – Quand un des participants prononce le mot « synergie » pour la 4e fois en moins de 10 minutes

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17 – Quand après 2 heures de réunion vous revenez de pause et constatez que la salle n’a pas été aérée entre temps

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18 – Quand le manager demande si tout le monde a bien pris connaissance des documents envoyés en amont de la réunion et que tout le monde semble l’avoir effectivement fait, sauf vous.

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19 – Quand votre manager félicite l’équipe et surjoue sa satisfaction

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20 – Quand le manager demande un volontaire pour rédiger le compte rendu de la réunion

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21 – Quand l’un de vos collègues prend la parole pour donner son avis sur un sujet qu’il ne maîtrise pas

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22 – Quand la Direction Générale débarque à l’improviste dans la réunion

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Mais quand la réunion se termine, enfin…

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Ce billet est le second (avec le test pour les managers) que j’ai eu l’immense plaisir de co-construire avec Héloïse Guy, alternante au centre Apec de Rennes. Elle nous quitte le mois prochain pour continuer sa formation. Je lui souhaite toute la belle réussite qu’elle mérite pour la suite.

Franchise : les secteurs dynamiques

Choisir son secteur d’activité et son futur franchiseur, c’est sans doute ce qu’il y a de plus anxiogène pour un futur franchisé. Entre les concepts éphémères et les effets de mode, il s’agit de ne pas se tromper. Que sont devenus les bars à sourire, les boutiques d’achat d’or ? Comment va évoluer le marché de l’e-cigarette ? Entre les quelque 1 800 réseaux de franchise existants et les 100 à 150 nouveaux concepts de franchise qui se lancent chaque année, il faut choisir celui qui vous amènera sur le chemin de la réussite. L’Observatoire de la franchise a retenu quatre secteurs dynamiques et porteurs dont les perspectives sur le long terme sont pour le moins enthousiasmantes. Zoom sur quelques segments et enseignes à étudier de plus près.

Beauté / bien-être

Les parfumeries et instituts de beauté poursuivent leur développement dans l’Hexagone. Beauty Success continue ainsi de s’implanter en France et croît également à l’international. Passion Beauté regroupe, plus de 20 ans après sa création, quelque 170 parfumeries en France, dans les DOM TOM et à Madagascar et ouvre environ une quinzaine de nouvelles unités chaque année. Oïa Beauté se lance dans la franchise après un développement en propre, tout comme les instituts Bulle de Soins. Et le secteur a vu naître de nouveaux concepts prometteurs comme l’épilation définitive à la lumière pulsée avec des enseignes telles que Depil Tech ou Unlimited Epil. Les centres d’aquabiking, et depuis peu d’aquarunning, se sont également multipliés. Enfin, les concepts dédiés à l’amincissement comme Naturhouse, dietplus, BodySano mais aussi, dans un autre genre, LipoPerfect trouvent une clientèle…

franchise depiltech

Selon la Fédération française de la franchise, les réseaux de franchise du secteur de la coiffure et de l’esthétique a réalisé 1,9 milliard d’euros en 2014.

Retrouvez toutes les réseaux de franchise du secteur de l’esthétique et des produits debeauté/parfumerie/beauté/diététique .

Restauration rapide

On observe sur ce secteur une multiplication des concepts. Après les pizzas, les sushis, on a vu fleurir les enseignes de burger, de bagel et on observe désormais la croissance d’enseignes dédiées aux yaourts glacés ou encore aux tacos. Fortement concurrentiel, ce segment continue pourtant de se développer. Selon les estimations du cabinet Gira Conseil, le marché de la restauration rapide, ou Vente au Comptoir VAC, a progressé 2,56% en 2013 avec 7,236 milliards de repas servis et un chiffre d’affaires de 45,86 milliards d’euros. Selon la Fédération française de la franchise, les enseignes franchisées de restauration rapide ont réalisé un chiffre d’affaires de 4,21 milliards d’euros en 2014.

Pour réussir en restauration rapide, trois ingrédients sont fondamentaux : l’emplacement, la qualité et l’originalité du concept ainsi que le rapport qualité/prix. Des critères parfaitement maîtrisés par des enseignes telles que Manhattan Hot Dog, Bagel Corner, Quick, La Mie Câline ou encore Steack’n Shake

Retrouvez toutes les enseignes de restauration rapide qui se développent en franchise ici .

Aménagement de la maison/Habitat

L’environnement est devenu une préoccupation majeure pour beaucoup d’entre nous. Les franchiseurs ont saisi l’opportunité et exploitent ce filon porteur. Les constructeurs de maison à ossature bois comme Natilia ou Maisons Kozi tirent leur épingle du jeu sur un marché où les ventes ont triplé depuis 10 ans. Plus largement l’entretien et la rénovation de l’habitat sont en bonne forme avec des concepts qui se développement rapidement à l’instar de Repar’Stores, Attila Système ou encore Isocomble.

franchise natilia

Retrouvez tous les réseaux de franchise du secteur de l’habitat ici .

Services aux entreprises

Selon la Fédération française de la franchise (FFF), on dénombrait, en 2014, 106 réseaux de franchise dédiés aux services aux entreprises et plus de 2149 franchisés pour un chiffre d’affaires de 69 millions d’euros, contre 58 millions d’euros en 21013.

Les franchises BtoB sont en plein essor. En effet, de plus en plus d’entreprises décident d’externaliser une partie de leur activité à des prestataires extérieurs, offrant une multitude d’opportunités dans la franchise. Que ce soit sur le segment des RH avec des enseignes comme Temporis, Aquila ou Lynx RH, de la conciergerie avec Zen&Bien, du marketing digital avec Netin’Up ou encore de la formation, le marché des franchises BtoB  n’a donc  pas fini de grandir. L’année passée, le réseau Temporis a ouvert 16 nouvelles unités. Enseigne nationale d’agences d’experts en solutions digitales, Inwin démarre son déploiement en franchise avec l’objectif d’ouvrir quatre agences d’ici la fin 2015 et l’intégration de dix nouveaux franchisés chaque année à partir de 2016.  Mail Boxes Etc., après l’implantation de son siège social et de son unité pilote en France en 2012, regroupe déjà une quinzaine de points de vente. Il existe désormais, sur le secteur des franchises BtoB, des enseignes aussi spécialisées que Hydroparts Assistance dédiée à la maintenance des hayons élévateurs ou encore Guidae, spécialiste des voyages d’entreprise. Autant de marchés de niche avec lesquels les franchisés peuvent désormais composer.

Business plan : les 5 erreurs fatales

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Le business plan est l’arme fatale pour obtenir un prêt à la création d’entreprise. Il sert de fil conducteur, de base de dialogue avec les banques. Force est de constater que ces dernières ne sont pas toujours aussi enthousiastes que prévu…

Mais alors, qu’est-ce qui rebute nos banques à financer nos projets ? Le blog du dirigeant vous énonce les 5 erreurs les plus courantes qui compromettent un business plan.

1re erreur : privilégier les chiffres

Si le prévisionnel financier reste l’élément central du business plan, la présentation du projet et de ses atouts joue son rôle dans l’attribution d’un prêt. Séduire avec une série de chiffres ne suffit pas. D’ailleurs, comment justifier vos objectifs sans avancer une vision, une stratégie et une bonne connaissance de votre marché ? Approfondissez chaque étape de votre business plan. Elles sont toutes primordiales pour séduire la banque.

2e erreur : ne pas maitriser ses chiffres

Il ne suffit pas de montrer un prévisionnel parfait, encore faut-il le comprendre ! Les banques sauront vous piéger par des questions clés relatives à vos données chiffrées. Pour éviter les sueurs froides, sachez décortiquer vos coûts, justifier vos charges et expliquer en quoi les ratios que vous avez mis en avant sont pertinents !

3e erreur : présenter un business plan incohérent

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Vous sollicitez un prêt en totale inadéquation avec votre capacité d’apport personnel. Vous n’avez pas assez de garanties. Vos avantages concurrentiels ne s’accordent pas avec le profil de votre clientèle. Les ressources à mobiliser pour concrétiser votre stratégie commerciale coûtent beaucoup plus cher que le montant de votre plan de financement…

Un business plan peut rapidement regorger d’incohérences si on ne prête pas attention à chaque détail.

4e erreur : penser que l’executive summary est réservé aux business angels

L’executive summary est tout à la fois : une introduction et une conclusion de votre business plan. Il se rédige sur deux pages maximum et récapitule les éléments forts de votre business plan. Il donne envie de l’approfondir, ou non. Largement utilisé par les porteurs de projets en contact avec les réseaux d’investisseurs,il est complètement délaissé dans le cas d’une sollicitation de prêt. Pourtant, nos banquiers apprécient tout autant les qualités de l’executive summary !

5e erreur : négliger la présentation

Des fautes d’orthographe, une syntaxe à couper au couteau, des phrases incompréhensibles. Votre business plan est un pavé. Si, en plus, il est illisible… Eh bien, personne ne le lira !

business planPour susciter l’envie, commencez par aérer votre texte. Créez un sommaire et une pagination, rédigez des mini-résumés en encadré sous chaque paragraphe. Ces astuces permettent au lecteur de trouver rapidement l’information qui l’intéresse.

Enfin, uniformisez votre police d’écriture, insérez votre logo et les couleurs de votre entreprise tout au long du business plan. Ces éléments cassent l’aspect scolaire (et soporifique)

Les banques traquent la moindre incohérence. Votre business plan doit être logique. Vos prévisions financières doivent respecter votre stratégie. Votre stratégie doit respecter votre étude de marché et vos valeurs. Enfin, toutes les informations soumises doivent se compléter pour ne former qu’une seule et même vision : la vôtre !

3 Situations Where Leaders Should Keep Their Mouths Shut

The toughest part of leadership is learning when to speak up, and when you to delegate to someone else.
IMAGE: Getty Images

Being a leader can be a daunting task. Everyone on the team expects you to know the answer, and rarely can you go an entire day without having to make a critical decision. The toughest part is learning when to speak up, and when you to delegate to someone else. Finding the perfect balance is one of the toughest parts of leadership.

For most first-time leaders, it seems that the default is to make a decision even if you don’t know the answer. Unfortunately, when leaders approach the problem this way, it can lead to serious consequences. From my own experience, I’ve learned one of the most important parts of being a great leader is knowing when to keep your mouth shut. Below, I’ll highlight three situations where as the leader you should not speak up, but shut up instead. Use these tips to keep your sanity, hold your team together, and be an effective leader.

1. When your team gets in dumb arguments.

Studies have shown that humans have a limited number of effective decisions they can make in a single day. Once the number is exceeded, we start to get off our A-game. Orders are given without proper thought, emotion clouds logical thinking, and we rush to make a final decision.

To prevent this from happening, make sure to avoid dumb arguments that your team brings to you. Examples include things outside of the business or who should be able to pick which lunch spot everyone goes to on a certain day. These things are not fundamental to the success of your startup. Unfortunately, everyone wants to go to the leader when they need something done no matter how small it is.

When this happens to you, don’t be afraid to keep your mouth shut and walk away. You’ll quickly find out that when you walk away, the argument magically solves itself.

2. When someone needs to vent to you.

There are times when team members just need to vent to you. It may be things about their business or their personal life, or they just need a friend to bounce ideas off of.

In these situations, doing less is more. Sit there, listen attentively, and get the other person to talk as much as possible. Too many leaders feel that they need to speak up to solve the problem, but sometimes saying nothing is the right answer. Or if you feel that you must speak, use the five whys rule. Ask why the problem exists and then ask four more whys to get to the root of the problem. More questions than answers is a good rule of thumb to follow in these instances.

3. When you don’t know the right answer.

If you don’t know the answer to a question, don’t pretend like you do. This has been one of the toughest things for me to remember in my own startup. Sometimes, the right answer is saying you don’t know and delegating to another team member. In a startup, these instances should be happening all the time to you.

This is why investors look at the team so closely before investing. When you are lost, do you have the resources on your team to help you get to the right answer? If the answer is no, you need to identify the missing person to get you the right answer. But if you always try to answer everything yourself, you’ll might not be able to even figure out what the problem is.

La période de tous les changements ?

Avatar de Benoit BEconomie et Europe

La rentrée de 2015 est propice à de nombreux changements, fortement positifs.

Le premier exemple est le débat sur la prime de départ de Michel Combes. La position de la Gauche, y compris gouvernementale, est logique et cohérente. Mais plus étonnant, le Medef est très critique. Certes, il s’agit de pouvoir montrer que le code d’autorégulation fonctionne, plutôt que de devoir subir une loi. Néanmoins, le Medef commence à accepter des contraintes à l’entreprise. Premier renversement.

Deuxième renversement, de l’opinion cette fois, la crise des réfugiés permet, enfin, à l’opinion français de basculer : elle devient favorable à un accueil. Autre renversement au niveau politique, faisant suite au vote de la réforme sur le droite d’asile, une réunion avec des maires montrent une volonté de financer les conséquences de l’asile, pour les syriens, mais aussi pour les 60 000 demandeurs d’asiles.

Toujours sur cette crise, la Commission européenne fait preuve d’une volonté politique…

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25 Simple Things to Give Up If You Want to Succeed

Everyone is entitled to success; we just have to make room for it. Learn to give up what is keeping you stuck and start moving closer to the things you want out of life.
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The best way to invite good new things into your life is to make room for them. Just as you declutter your office and home, from time to time do a check and throw out anything that isn’t helping you make your success achievable.

Here are some good places to start.

1. Trying to be perfect.

Perfectionism sets us up for failure. It’s not a quest for the best but a way of telling yourself you’ll never be good enough.

2. Playing small.

Expand your horizons. Go big. Grow! Sometimes the process is painful, but it’s worth it.

3. Faking it.

Vulnerability sounds like truth and feels like courage. Truth and courage aren’t always comfortable, but they’re always strong.

4. Waiting for luck.

Luck builds its foundation on preparation. Coming across good opportunities may be partly a matter of luck, but it’s also a matter of knowing where to find them and being prepared to make the most of them.

5. Waiting for anything.

We have been fooled into thinking that if we wait for the right time, right place, and right person we will be successful, but opportunity is where you find it, not where it finds you.

6. Needing approval.

Don’t let the opinions of others consume you. What a waste of time!

7. Trying to do it alone.

Even if you can pull it off, it’s twice as much work and half as much fun when you do it alone.

8. Making empty promises.

Make your promises rare and 100 percent reliable.

9. Fixating on your weaknesses.

We all have our weak points. Work on them, but focus on your strengths.

10. Blaming others.

It’s cowardly and it costs you respect.

11. Overlooking your negative thoughts.

You may believe that you are responsible for what you do but not for what you think. The truth is those things can’t be separated.

12. Living in the past.

Your future starts now.

13. Trying to please everyone.

The surest path to failure is trying to please everyone. Work to please only yourself and those who are important to you.

14. Small goals.

Small goals yield small results; big goals, big (and sometimes huge) results.

15. Holding on to grudges.

They’re a waste of time and a thief of contentment and happiness.

16. Avoiding change.

Change will happen with your permission or not. Manage it when you can and always make the best of it.

17. Trying to never make a mistake.

Avoiding risk and never daring is the biggest mistake you can make.

18. Saying « I can’t. »

Don’t give up just because things are hard, and don’t talk to yourself in negative terms.

19. Minimizing yourself.

Being a shrinking violet doesn’t help you, it doesn’t put anyone else at ease, and it’s a bore.

20. Gossiping.

Small people indulge in gossip. Talk about ideas instead–and when you do talk about people, be compassionate and supportive always.

21. Staying down.

Failure does not come from falling down. Failure comes from not getting up.

22. Complaining.

If you spend time complaining about yesterday, you won’t have time to make tomorrow better.

23. Spending time with negative people.

If those around you are trying to bring you down, maybe it’s time to lift yourself up.

24. Comparing yourself with others.

Comparison is another thief of your happiness. Don’t worry about what others are doing.

25. Thinking you can’t make a difference.

Each of us can make a difference–and together we make a change.

We all have traits and tendencies we need to give up so we can let something great come in. Everyone is entitled for success; we just have to make room for it. Learn to give up what is keeping you stuck and start moving closer to the things you want out of life.

Les box mensuelles : nouvel eldorado des entrepreneurs ?

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Les box mensuelles ont le vent en poupe : qu’elles s’adressent aux hommes, aux femmes, aux chiens, qu’elles soient orientées cosmétiques, food ou déco, cette nouvelle manière de consommer semble toucher tous les secteurs. Michael Maarek, fondateur des comparateurs touteslesbox.fr et laboxdumois.fr dresse pour Maddyness un état des lieux du secteur.


Les box mensuelles se présentent sous forme d’abonnement, et permettent de recevoir des produits originaux et surprises, chaque mois, à domicile. L’offre permet de découvrir de nouveaux produits, que les consommateurs n’auraient pas forcement pensé à acheter, et est un formidable moyen de mise en avant pour des marques qui délaissent de plus en plus les média traditionnels, à la recherche d’un contact direct avec les consommateurs. Il existe aujourd’hui des Box dans de nombreux domaines : la beauté, le thé, la cuisine, le vin, la bière – pour donner seulement quelques exemples… Mais comment le concept des Box est-il né, et comment a t-il connu un tel succès en si peu de temps ?

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Des États-Unis au reste du monde

L’histoire des box par abonnement commence aux États-Unis, lorsque Katia Beauchamp et Hayley Barna, deux étudiantes de l’université d’Harvard présentent en septembre 2010 la BirchBox qui était la première box beauté sur le marché. Vendu à un prix de dix dollars par mois, l’offre permet de recevoir une box surprise contenant cinq produits de beauté de marque, sélectionnés par les membres de l’équipe BirchBox, directement à domicile. Le succès est immédiat.

C’est en 2011 que les box beauté arrivent France, avec le lancement de JolieBox conçue par Mathilde Lacombe du blog La Vie en Blonde, et quatre autres associés (JolieBox sera racheté par l’americainBirchBox en septembre 2012) et de GlossyBox créée par le groupe d’investisseurs allemands Rocket Internet. Ce sera ensuite le lancement de My Little Box par le site de bonnes adresses, My Little Paris, avec le succès qu’on lui connait.

Par la suite, de nouveaux concurrents feront leur entrée sur le domaine de la beauté, dont My Sweetie Box, ou encore Betrousse (qui font partie du même groupe) qui connaissent également un nombre grandissant d’abonnés.

Une offre qui se diversifie

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Encouragés par le succès des box beauté, de nombreux entrepreneurs se sont lancés dans la course avec une popularité croissante.  Envouthé et La Thé Box proposent à leurs consommateurs de recevoir du thé sélectionné chaque mois ; chez Kitchen Trotter, c’est tout le nécessaire pour concevoir un repas d’un pays différent qui est envoyé mensuellement. Les box gourmet comme La Bonne Box,La Gourmibox ou encore Bonjour French Food sont elles positionnées sur des produits culinaires haut de gamme.

On ne compte plus les box qui se sont lancées dans le domaine du vin, dont les précurseurs sont Le Petit Ballon et My Vitibox, et plus récement, se sont les Box bières qui ont fleuries, avec sept box différentes lancées à quelques mois d’intervalle.

La diversité est telle, qu’il est possible aujourd’hui de trouver des box dans à peu près tous les domaines, le fromage, le Bio, enfants, geek, sport, loisirs, vêtements, le concept ne semble plus avoir de limites.  Si certaines Box ont dû arrêter, faute de clients, nombreuses sont les levées de fond dans le domaine, preuve de l’intérêt grandissant des investisseurs pour le concept. Le Petit Ballon a levé un million d’euros auprès de Wonderbox, La Bonne Box a levé 500 000 euros notamment auprès du cofondateur de Priceminister Pierre Kosciusko-Morizet, ou encore très récemment, c’est la Chouette box, une box éducative pour enfants, qui vient d’annoncer avoir bouclé une levée de fonds de 300 000 euros auprès de Paris Business Angels. Le marché se porte bien, et intéresse plus que jamais les entrepreneurs.

Quel modèle pour demain ?

Si le concept des box mensuelles explose aujourd’hui, c’est bien le business du commerce par abonnement qui est en train de voir le jour. Ainsi, nous avons vu éclore récemment des concepts qui vont plus loin que la simple box, en proposant leur propres produits, plutôt que des produits de grandes marques sélectionnées.

L’exemple de la box Gula, qui envoie des snacks chaque mois de sa propre production, inspiré par l’américain NatureBox, nous montre bien la direction que pourrait prendre le concept, avec des entrepreneurs qui désirent plus que jamais fidéliser les consommateurs.

D’ailleurs, les box traditionnelles ne s’y sont pas trompées, et nous avons vu récemment du thé produit par Envouthé dans sa box, ou encore des produits de la marque Kitchen Trotter dans la box du même nom. My Little Paris a également rapidement fait le pari de lancer sa propre marque de cosmétique, afin de gagner en indépendance par rapport aux marques.  Nul doute que nous sommes bien aux prémices du concept, et encore loin de la maturité.

3 tendances qui vont transformer l’industrie agroalimentaire d’ici 2020

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Capteurs, objets connectés, imprimantes 3D, ces trois tendances lourdes marqueront à coup sur l’industrie agroalimentaire dans les années à venir. Analyse avec Christophe Breuillet, Directeur du pôle de compétitivité Vitagora.


Les nouvelles technologies ont des atouts indéniables pour les secteurs industriels. Elles permettent une meilleure performance, des systèmes de production plus intelligents, des contrôles qualité optimisés, une traçabilité améliorée, des services personnalisés aux clients mais aussi et elles apportent surtout des réponses aux nouveaux usages.

Face à ces constats, l’agroalimentaire doit prendre en marche ce train de l’innovation. C’est une évolution inéluctable, qui transforme nos sociétés à grande échelle, dans les comportements individuels mais aussi dans les activités industrielles. La raison principale, est simple, à savoir que le « food » a toujours fait avec la « tech ». Si l’une progresse, l’autre suit.

Si l’on parle de tendances purement technologiques, trois d’entre-elles tirent particulièrement leur épingle du jeu. Elles devraient avoir un poids grandissant dans les années à venir.

#1 Les capteurs

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Ils jouent un rôle essentiel dans le développement de ce que l’on appelle « industrie 4.0 » ou « usines intelligentes » – une industrie qui pèse déjà 23 600 milliards d’euros, soit 46% de l’économie mondiale. Automates, robots, et équipements de production dotés de capteurs sont désormais capables de communiquer à la fois entre eux et avec des dispositifs d’organisation et de contrôle de l’activité.

Les capteurs sont également indispensables pour concevoir la « cuisine intelligente », cette cuisine connectée qui permettra bientôt aux consommateurs d’adapter leurs recettes, leurs repas, leurs achats alimentaires, selon leurs envies, leurs contraintes nutritionnelles, leurs budgets, leurs compétences, etc.

« Au sein de Vitagora®, c’est une tendance que l’on remarque très nettement. En plus de l’emblématique projet Open Food System, coordonné par le groupe SEB et qui vise justement à développer la cuisine intelligente du futur, trois nouveaux projets intégrant la technologie des capteurs ont été admis au FUI (Fonds Unique Interministériel) en 2014 » , explique Christophe Breuillet, directeur du pôle de compétitivité Vitagora

#2 L’internet des objets

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L’internet des objets est ce réseau composé de quelques dizaines de milliards d’appareils connectés dans le monde. Les résultats de l’étude prospective sur les tendances alimentaires en 2020 réalisé par l’institut IPSOS en 2014 ont confirmé l’essor phénoménal de cette tendance . On y estime que plus de 80 milliards d’objets connectés existeront en 2020. Dans l’alimentaire, cet internet des objets s’exprime à toutes les étapes de la filière : au champs, en usine, mais également dans l’assiette au plus proche des consommateurs.

#3 L’imprimante 3D

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L’impression 3D est une technologie en plein essor. L’impression 3D de nourriture permet la personnalisation à l’infini des plats, une liberté dans le design des produits, l’augmentation de l’acceptabilité de certains aliments (insectes, algues..), etc.

Très récemment, une startup allemande a dévoilé son imprimante 3D (la « Bocusini ») destinée au secteur culinaire. Elle fonctionne avec des cartouches de produits alimentaires : des sauces, des colorants, mais également de la purée de pommes de terre ou de la viande.

Au-delà d’une curiosité anecdotique, l’impression 3D de nourriture a de réelles cartes à jouer : dans la production agroalimentaire (moins de déchets, prototypage moins coûteux, …), dans l’alimentation des seniors ou des personnes malades (texturation de produits mixés), ou dans la réalisation automatisée à domicile de plats préparés (lasagnes, pâtisserie), par exemple.