Category Archives: transmission d’entreprise

Vous avez dit capital-investissement ?

Le capital-investissement se décompose en plusieurs segments aux caractéristiques suivantes :

  • Capital d’amorçage (dit aussi Capital-amorçage) : les investisseurs en capital d’amorçage, le plus souvent des personnes physiques, apportent du capital, ainsi que leurs réseaux et expériences à des projets entrepreneuriaux qui n’en sont encore qu’au stade de la Recherche et Développement. L’objectif de cette phase, très risquée sur le plan financier, est de finaliser le développement d’une technologie sous la forme de prototype permettant de valider la réussite du pari technologique, et de commencer à tester l’existence d’un marché. La signature d’un premier client assure la transition au stade du capital risque.
  • Capital-risque : les investisseurs en capital-risque apportent du capital, ainsi que leurs réseaux et expériences à la création et aux premiers stades de développement d’entreprises innovantes à fort potentiel. Le terme « risque » utilisé en France (dans les autres pays, l’on emploie le plus souvent le terme de Venture capital), traduit mal l’aspect d’ « aventure entrepreneuriale », qui rend le métier d’investisseur en capital fondamentalement différent des métiers purement financiers. Les quelques projets qui réussissent doivent plus que compenser les pertes en capital de ceux qui échouent.
  • Capital-création : investissements intervenant au moment de la création de la nouvelle entreprise (start up). Appelé aussi Capital post-création en phase du tout premier développement3.
  • Capital-développement : le capital-développement concerne des entreprises qui ont franchi le stade du capital risque, et donc validé le potentiel de leur marché, et qui ont besoin de financements additionnels pour supporter et accélérer leur croissance; soit leur croissance interne (financement de leur besoin en fonds de roulement), soit leur croissance externe (acquisitions).
  • Capital-transmission : également connues sous le terme anglais LBO, (Leveraged buy-out), ces opérations d’acquisition par emprunt consistent à acquérir la totalité du capital d’une société rentable, évoluant généralement sur un marché mûr, par une combinaison de capitaux et de financements bancaires (dette structurée). Ils permettent à un dirigeant, associé à un fonds de capital-investissement, de transmettre son entreprise, ou plus généralement de préparer sa succession en cédant son entreprise en plusieurs étapes (LBO à double détente).
Article détaillé : Financement mezzanine PME.
  • Capital-retournement : les investisseurs en capital-retournement acquièrent généralement la totalité (voire une part majoritaire) du capital d’une société en difficulté, puis y injectent les ressources financières permettant la mise en œuvre d’un plan de redressement.

Pourquoi vendre son entreprise ?

Chaque année en France, quelque 45 000 TPE ou PME font l’objet d’une cession ou transmission. Pour Economie Réelle, Fabrice Lange, PDG d’Actoria et spécialiste de la transmission d’entreprise*, distille ses conseils pour bien gérer une période plus délicate qu’il n’y paraît.

Savoir pourquoi vous voulez vendre

transmission entreprise fabrice lange actoria conseils expertUn mot-clé : anticipation. Fabrice Lange, qui a à son actif la gestion de plusieurs centaines de dossiers de transmission, s’étonne encore « du nombre de chefs d’entreprise qui [le] contactent en ne sachant pas ce qu’ils veulent faire après avoir transmis ». Problème, pour l’expert, cette incertitude risque de parasiter de futures négociations avec un repreneur. « Beaucoup d’acquéreurs refusent d’entrer dans les discussions quand ils ne comprennent pas pourquoi vous quittez l’entreprise, qui peut souffrir alors d’une image négative », insiste-t-il. La transmission doit donc s’accompagner d’un projet personnel. Selon l’édition 2015 de l’Observatoire mis en place par l’Association nationale pour la transmission d’entreprise, 70% des cessions sont dues à un départ en retraite, 20% à des raisons de santé ou à un changement de vie et 10% à une réorientation professionnelle. Votre situation doit être claire aux yeux du repreneur, faute de quoi « il aura peur que vous quittiez les discussions à tout moment et les banquiers pensent souvent la même chose », confie Fabrice Lange.

Laisser une entreprise mature

Pour bien transmettre, la psychologie doit s’accompagner d’une dose de stratégie. A vous de trouver le moment le plus opportun pour vendre votre entreprise. « La transmission doit être liée à la courbe de vie de l’entreprise, qui est la même que celle d’un produit, avec une création, un développement, une maturité et un déclin, explique Fabrice Lange. Or souvent, les chefs d’entreprise viennent nous voir trop tard, au début du déclin. » Ennuyeux lorsque le repreneur « achète le futur de l’entreprise», poursuit l’expert. Mieux vaut donc céder une structure en bonne santé, avec un dirigeant qui ne montre pas de signes de lassitude, quand bien même se séparer d’une activité qui a atteint son rythme de croisière peut être un crève-cœur. « On constate que lorsque l’on dépasse ce stade de maturité, le chef d’entreprise a tendance à se mettre en roue libre. Or quand on n’a plus de fraîcheur, on perd très vite des parts de marché », répond Fabrice Lange.

Bien préparer le terrain

Restent quelques détails à régler pour rendre l’ensemble attrayant. « Pensez à vérifier si certains de vos contrats sont incessibles ou que l’ensemble des actionnaires est d’accord pour transmettre l’entreprise », avertit Fabrice Lange. Un cas complexe : « Si un seul client pèse 80% de votre chiffre d’affaires, il faudra travailler l’aspect commercial », histoire de ne pas accentuer la défiance naturelle qui peut s’installer entre votre ex-client et la nouvelle direction. Pour le PDG d’Actoria, l’erreur classique est de se consacrer pleinement au processus de transmission. Au contraire, selon lui, « il faut continuer à booster l’activité, faire comme si l’entreprise n’allait pas se vendre. Si un gros contrat se présente, il faut le signer ».
Bien préparer le terrain, c’est aussi faire un diagnostic de l’entreprise, identifier ses forces et ses faiblesses ou en analyser les comptes « sur trois ans minimum » pour démontrer sa vraie rentabilité. Viendra enfin le temps de la rédaction d’un dossier de présentation, « un document de référence remis au repreneur, qui doit être un document marketing, à savoir beau, de très haute qualité et respectueux de la confidentialité de certaines informations », explique Fabrice Lange.

Vendre au bon prix : soignez la marge et l’organisation

Pour obtenir un bon prix de la vente de son entreprise, la vitrine doit être alléchante pour le repreneur. Selon Fabrice Lange, « le principal élément est la marge et non pas le montant du chiffre d’affaires. Il faut faire en sorte qu’elle soit très bonne », explique Fabrice Lange. D’où l’intérêt, selon lui, de booster son entreprise jusqu’au dernier moment, afin de lui faire gagner toujours plus de valeur en vue de sa cession. Plus subtile, l’organisation de l’entreprise aussi pèsera lourd dans la balance. « Il ne faut pas concentrer l’ensemble des pouvoirs de décision entre les mains d’une seule personne, sinon le repreneur aura du mal à s’appuyer sur d’autres personnes pour la suite », avance l’expert. Selon lui, « il est très important d’apprendre à déléguer avant de transmettre, cela donne de la valeur à l’entreprise ».

Comment identifier le meilleur repreneur ?

Que vous décidiez de vous débrouiller seul ou de passer par un professionnel, il est important d’avoir le choix entre plusieurs repreneurs potentiels. « Surtout, ne pas se concentrer à 100% sur le repreneur providentiel », prévient Fabrice Lange. Attention aux investisseurs, en recherche de rendement, qui paient rapidement mais ne proposent pas forcément beaucoup. Mais le plus gros danger, c’est le rachat par un concurrent. « C’est l’option à envisager en dernier. On risque de ne pas obtenir un bon prix car le concurrent s’intéresse surtout à votre clientèle, il a déjà le reste. » Autre cas de figure, sonder son marché pour y trouver un repreneur risque d’éveiller une curiosité pas toujours saine. « Face à une entreprise qui n’est pas en phase d’acquisition, il y a une probabilité énorme de fuites d’informations », confie l’expert.
Dans tous les cas, pour Fabrice Lange, tout passe par le feeling entre cédant et repreneur. « Que cela soit au niveau des valeurs, des méthodes de gestion ou de management ». Une opposition de style visible risquant d’entraîner un rejet de la nouvelle direction par le personnel. A noter que selon l’Association nationale pour la transmission d’entreprise, en 2014, 45% des TPE/PME cédées l’ont été à une structure externe (30% en interne, dont une sur cinq au sein de la famille).

S’armer pour les négociations

Le repreneur trouvé, la phase de négociation débute. Il est important de savoir qui est en face de soi et d’avoir affûté ses arguments. « Ils ne vont pas être les mêmes selon que l’on ait affaire à une personne physique qui met son épargne en jeu ou une société en croissance qui cherche le développement », explique Fabrice Lange. Lequel précise que la présence d’un professionnel peut être bénéfique au chef d’entreprise cédant, histoire qu’il ne se retrouve pas toujours en première ligne à l’heure de devoir aborder les sujets qui fâchent. En tous les cas, pensez à garder de bonnes relations à l’issue des négociations. La période de transition guette.

Comment gérer la transition ?

La cession de l’entreprise actée, tout n’est pas terminé pour autant. S’ouvre alors une période que Fabrice Lange estime « entre trois et douze mois », qui a pour objet de passer la main en douceur. Un retour au calme propice au transfert d’expérience et de contacts, qui a toutefois aussi ses règles. « Il faut notamment penser à bien gérer la question de la rémunération, car beaucoup de repreneurs pensent que le cédant n’est pas rémunéré durant cette période, or ça doit être le cas », rappelle Fabrice Lange. Pour une harmonie totale, les deux parties doivent aussi s’accorder sur le calendrier de cette période de transition (durée et étendue de la mission du cédant, agenda de présence des uns et des autres, etc.).

http://economiereelle.lemonde.fr/comment/reussir-la-transmission-de-son-entreprise/

Pourquoi préparer une cession d’entreprise ?

 Par Fabrice LANGE ACTORIA GROUP

Pourquoi les experts disent tous qu'il FAUT préparer une cession d'entreprise ?Suite à ma dernière intervention sur BFM, vous avez été nombreux à me demander de développer la question de la préparation de la #cession d’entreprise.

Nombreux sont les chefs d’entreprise à se demander finalement pourquoi préparer une cession d’entreprise ?

C’est vrai que lorsqu’on interroge les experts en cession d’entreprise, ils disent tous de concert qu’il faut préparer, anticiper une transmission d’entreprise

Souvent les experts en transmission d’entreprise disent qu’il faut préparer et comment il faut préparer une cession mais ne donnent pas beaucoup d’explications sur le pourquoi de la préparation.

Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous mais si on ne m’explique pas pourquoi je dois faire quelque chose, le moins que l’on puisse dire c’est que je ne suis pas motivé pour le faire.

Dans un instant, je vais vous révéler pourquoi il est si indispensable de préparer votre transmission et les conséquences que cela peut avoir de ne pas préparer cette opération.

Il est en effet indispensable d’anticiper une transmission d’entreprises au minimum afin de mettre sur le marché une #PME présentable, une entreprise sous son meilleur jour.

Vous devez donc préparer votre transmission d’entreprise et le plus tôt possible.

J’entends beaucoup d’experts dire qu’il faut déclencher la préparation 5 à 10 ans avant de #transmettre une PME et dans l’absolu ils ont parfaitement raison.

Mais d’un point de vue réaliste, je dirais qu’il faut préparer 2 ans minimum avant de lancer l’opération pour avoir le temps nécessaire pour à la fois préparer l’entreprise, le dirigeant et l’opération elle-même.

Alors pour que vous soyez convaincu de l’impérieuse nécessité de bien préparer suffisamment tôt votre cession d’entreprise, je vais dans un instant vous expliquer ce qui va ce se passer si vous ne préparez pas votre transmission.

Souvent le chef d’entreprise que vous êtes ne voit plus de manière objective dans quel état se trouve son entreprise. Vous avez la tête dans le guidon et n’arrivez plus à prendre du recul. Vous ne voyez plus les faiblesses et menaces qui pèsent sur votre entreprise mais parfois vous ne voyez pas non plus les valeurs ajoutées, les forces, les opportunités de développement de l’entreprise.

Si vous ne voulez pas être victime de mauvaises surprises après la réalisation de la cession, vous devez avoir évalué les conséquences et les risques liés à l’opération tant au niveau du dirigeant (vous transmettez pour faire quoi après, quelles sont les conséquences financières, patrimoniales, fiscales de l’opération, acceptez-vous avec sérénité de redevenir un simple quidam ?)

Qu’au niveau aussi de l’entreprise : il faut se poser les bonnes questions : puis-je mettre facilement une autre personne dans mon fauteuil et quitter les manettes ? L’organigramme de l’entreprise est- –t il optimal pour un repreneur ? De même avez-vous mis en place un système informatique de suivi de la gestion de commerciale, production, sociale ou financière.

Mais aussi au niveau de l’opération : sans disposer d’un minimum d’outils tels qu’un diagnostic des forces et faiblesses, d’une évaluation financière et d’un dossier de présentation, vous serez désarmés en phase de discussions et négociations. Vous risquez d’être pris comme un véritable amateur par les repreneurs.

Comment très concrètement préparer l’opération de cession d’entreprise ?

En résumé et pour faire simple, il y a 3 choses à préparer :

. Le ou les dirigeants actionnaires partants

. L’entreprise

. L’opération elle-même de cession

Le 1er point de la préparation : le ou les dirigeants partants

Pour la plupart des propriétaires d’entreprises, la transmission d’une entreprise est un événement unique dans une vie, sans doute après la création de votre entreprise, l’un des évènements les plus importants de votre vie professionnelle.

Alors Prenez du recul et analyser objectivement votre état émotionnel qui est pour l’instant entièrement investi dans votre entreprise et comment demain votre vie va radicalement changer quand vous allez quitter votre entreprise. Serez-vous aussi heureux et comblé de faire quelque chose d’autre ?

Vous aurez également besoin de vous poser des questions difficiles au sujet de vos attentes financières. Avez-vous une idée de la vraie valeur de votre entreprise ? Quels sont vos objectifs financiers personnels ? Avez-vous besoin d’aide pour réaliser cette transaction et si oui acceptez-vous de rémunérer des conseillers ?

2e point de la préparation : l’entreprise.

Certains facteurs peuvent réduire la valeur de votre entreprise dans une transmission ou même empêchertotalement la transmission de se réaliser.

Par exemple : Avez-vous des contrats qui ne sont pas cessibles ? Avez-vous obtenu l’accord de la collectivité des actionnaires sur votre projet ? Votre clientèle est-elle concentrée sur quelques clients ?

Si vous avez répondu «oui» à l’une de ces questions vous pourriez avoir quelques problèmes sur la table à régler !

Ils peuvent sans doute être corrigés, mais cela prend du temps.

Donc il est important d’identifier les problèmes qui peuvent être repérés facilement par tout repreneur, corrigez les avant de transmettre et si ce n’est pas le cas, annoncez-les aux repreneurs potentiels ainsi que les solutions que vous avez commencées à mettre en place.

Une bonne technique est de se mettre à la place d’un repreneur qui va réaliser un audit : passez au crible votre gestion et enlever tous les cadavres des placards et nettoyer votre entreprise, pas seulement au sens propre vos bureaux ou installations mais aussi au sens figuré au niveau de son organisation, sa gestion, sa structure.

3e point de la préparation : Concernant l’opération de cession elle-même

Vous ne pouvez pas foncer tête baissée dans la recherche d’un repreneur sans disposer d’outils indispensables.

Au minimum j’en vois 3 dont vous devez disposer avant de déclencher l’opération et cela quelque soit la taille de votre entreprise, petite moyenne ou grande :

En premier lieu vous devez faire réaliser par expert, tel que Actoria par exemple, undiagnostic de votre entreprise

afin de mettre en avant la performance de l’entreprise sur au moins 3 années.

Il s’agit ici d’identifier les forces et faiblesses de votre entreprise mais aussi les menaces et opportunités.

Cette étape est essentielle car si vous ne connaissez pas bien les atouts, les valeurs ajoutées de votre entreprise vous ne pourrez justifier d’une valorisation élevée lors des négociations.

De même si vous ne connaissez pas les défauts, les faiblesses de votre entreprise, en phase de négociation vous serez désarmés face aux questions et critiques des repreneurs et vous ne serez pas en mesure d’apporter des éléments de réponse convaincants.

Une fois réalisé le diagnostic de l’entreprise, il est nécessaire de faire réaliser par un professionnel expérimenté, comme Actoria, une véritable expertise financière de votre entreprise afin de connaître sa valeur objective sur le marché.

Cette étape est très complémentaire du diagnostic car en effet on va donner ici la valeur de l’entreprise à un moment T par exemple le 31 décembre 2014 ou 30 juin 2015 alors que le diagnostic a pour objet l’analyse de la performance dans la durée en général sur une période de 3 à 5 ans.

Enfin vous devez disposer d’un véritable dossier de présentation

que vous allez remettre à des repreneurs potentiels.

Il n’est pas concevable de rechercher un repreneur sans disposer d’un dossier complet sur votre entreprise qui met en valeur son historique, son environnement géographique et économique, son positionnement sur son marché, une présentation de ses produits ou services, mais aussi de ses opportunités de développement et de croissance.

Aujourd’hui tous les repreneurs, quelque soit leur profil, un manager, une société en croissance externe ou un fonds d’investissement, demande un dossier de présentation.

Ce dossier présente par ailleurs de nombreux avantages : parfaite maitrise de l’information transmise. On peut même avoir plusieurs parties de dossier de présentation remises progressivement.

Un autre avantage est le gain de temps : un bon dossier doit répondre à 99% des questions que se pose un repreneur sur votre entreprise.

Si un repreneur confirme son intérêt et souhaite vous rencontrer après la lecture du dossier de présentation vous partez sur de bonnes bases et vous allez limiter les rendez-vous informatifs au cours desquels vous répondez toujours aux mêmes questions sur l’histoire de l’entreprise, son marché, ses concurrents, etc…Il vaut mieux garder votre énergie pour la phase de négociations et gagner du temps sur la mise en relation avec des repreneurs.

Enfin je dirais une dernière chose : n’oublions pas qu’un repreneur n’achète pas le présent encore moins le passé de l’entreprise, il parie sur l’avenir. Donc soyez convaincants sur le potentiel de croissance de l’entreprise dans votre dossier de présentation.

Peut-on réussir la cession d’une entreprise sans intermédiaire ?

ACTORIA

24, rue de Lisbonne
75008 Paris

Tél : 01 45 22 90 20

Contact (s) :
Fabrice LANGE


Tôt ou tard, si vous êtes propriétaire d’une entreprise vous serez confronté à la question de sa cession. Pour réussir une opération de cession d’une société ou d’ouverture de capital, les questions à réglées sont si nombreuses qu’il est légitime de se demander si on doit impérativement se faire accompagner par un professionnel. La réponse est dépendante de votre implication dans un processus qui doit respecter certaines règles et techniques incontournables.

Lorsqu’on est à la tête d’une entreprise depuis plusieurs années, il arrive un moment où l’on souhaite passer la main. Il y a ce concurrent qui vous appelle régulièrement pour vous demander de penser à lui en priorité si vous décidez de vendre. Ou l’entreprise voisine qui vous harcèle depuis plusieurs mois pour que vous vendiez afin de lui permettre de s’étendre.

Lorsque vous vous décidez finalement à vendre, il peut être tentant d’accepter cette première proposition et d’engager des négociations avec ce repreneur providentiel.
Le repreneur providentiel n’existe pas.

Le souci est qu’un repreneur providentiel n’existe pas et bien au contraire, il s’agit souvent d’un opportuniste qui attend de faire une bonne affaire et n’est pas si pressé que cela.

Le concurrent qui s’est manifesté, ne sera pratiquement jamais intéressé par vos stocks ou votre marque. Deux actifs l’intéresseront uniquement : votre emplacement et votre clientèle. Vous risquez donc d’être fort déçu de sa proposition.

Et ne parlons pas de l’entreprise voisine qui ne souhaite qu’étendre sa surface commerciale.

Ou encore du fonds d’investissement qui cherche à acheter votre entreprise à vil prix.

Il va donc falloir mouiller la chemise pour trouver un repreneur de qualité !!

Alors comment trouver un bon repreneur ?

Vous pouvez avoir recours à l’un de ces professionnels dits « intermédiaires » en cession de entreprises. Ils sont très nombreux, de compétences très inégales mais aussi de coûts variables.

Vous pouvez aussi décider de gérer seul la cession de votre entreprise.

En théorie, la cession d’une PME sans recourir à un intermédiaire est possible mais curieusement les chefs d’entreprise qui procèdent à une vente ou ouverture de capital à un partenaire financier et/ou industriel sans l’accompagnement d’un intermédiaire, ont pour la plupart rencontré des difficultés à un moment ou à un autre du processus.

Ces difficultés proviennent en grande partie d’un manque de méthodologie et d’un certain amateurisme.

C’est tout de même étonnant de voir que beaucoup de chefs d’entreprise se relâchent lorsqu’ils vendent et ne respectent plus leurs bons principes pourtant appliqués depuis la création et qui ont fait leur réussite.

Ils ont lancé leur activité sur la base d’un plan d’actions, d’un business-plan sérieux afin d’étudier leur marché, la valeur ajoutée de leurs produits par rapport à la concurrence ainsi que le positionnement des prix des produits vendus.

De même lorsqu’ils se sont développés ils ont mis en place de véritables stratégies de développement avec des plans d’actions souvent élaborés, constitué des dossiers de présentation sérieux de leurs besoins d’investissements qu’ils ont négociés auprès de leurs partenaires financiers.

Curieusement pour transmettre le fruit d’une vie de travail, ils se relâchent et ne définissent aucun plan d’actions, aucun plan de sorties.

Définir et mettre en place un plan d’actions

La première chose à respecter si vous voulez réussir la transmission de votre entreprise, c’est donc de définir et mettre en place un plan d’actions allant de la préparation jusqu’aux conséquences de l’opération de cession ou d’ouverture de capital.

Il y a quelques années, j’ai défini une méthodologie spécifiques aux chefs d’entreprise et artisans à partir de la méthodologie que j’appliquais sur des entreprises de taille moyenne à grande.

Cette méthodologie très rigoureuse a été allégée et simplifiée afin d’être utilisable par tout chef d’entreprise.

Une fois que vous avez un plan d’actions, vous ne devez pas vous dire que le travail est terminé.

Bien au contraire, il commence !

Votre plan d’actions fixe votre trame de transmission étape par étape. Pour réussir chaque étape vous devez disposer de techniques qui vont faire la différence.

Mais comment trouver les bonnes techniques vous allez me dire ?

C’est justement l’enjeu du blog « Reussir-sa-transmission.com » qui a pour ambition de révéler les principales recettes et techniques utilisées par les experts de la transmission tel que le spécialiste de la cession d’entreprises, Actoria, établi en Belgique (http://www.actoria.be), France(http://www.actoria.fr), Luxembourg (http://www.actoria.lu), Maroc (http://www.actoria.ma), Suisse (http://www.actoria.ch), Grande-Bretagne (http://www.actoria.co.uk), Canada (http://www.actoria.ca), et Allemagne (http://www.actoria.at).

Vous ne pourrez pas réussir seul la transmission de votre entreprise si vous ne connaissez pas les erreurs à ne pas commettre à chaque étape du processus, les méthodes qui vous permettront de donner plus de valeur à votre entreprise, les techniques qui vous permettent de choisir le bon repreneur ou encore les meilleures techniques de négociation des professionnels.

Donc oui vous pouvez faire l’économie d’un spécialiste en cession d’entreprises même du niveau d’Actoria (http://www.actoria.eu) si vous avez la ferme intention de mettre en place un véritable plan d’actions et suivre les techniques des professionnels pour réussir chaque étape de l’opération.

Pour en savoir plus : http://www.actoria.eu

Interventions auprès des CA lors des opérations de fusions et acquisitions

Avatar de Gouvernance des entreprises | Jacques GriséGouvernance | Jacques Grisé

Au début de septembre 2015, j’ai partagé avec vous un article intitulé Role of the Board in M&A d’Alexandra R. Lajoux, responsable du secteur de la gestion des connaissances à la National Association of Corporate Directors (NACD) qui portait sur les principaux enjeux relatifs à la gouvernance dans des situations de fusions et acquisitions, lesquelles sont de plus en plus importantes dans le monde des entreprises publiques ou privées.

Johanne Bouchard* qui agit assez régulièrement, à titre d’auteure invitée, sur mon blogue en gouvernance aborde un sujet qui est très négligé dans la littérature en gouvernance : le rôle que doit jouer un conseil d’administration lors des opérations de fusions et acquisitions (F&A) ainsi que les interventions requises pour la mise en œuvre d’un CA efficace, résultant des deux entités. L’article intitulé Advice for Effective Board Mergers, a d’abord été publié en anglais par Johanne Bouchard et Ken Smith.

J’ai œuvré à la réalisation de la…

Voir l’article original 4 026 mots de plus

Qu’est-ce qu’un effet de levier dans le cadre d’une holding ?

Un article de Guillaume Jankowski

Reprise d'entreprise et effet de levierIl arrive fréquemment qu’un ou plusieurs investisseurs désirent prendre le contrôle d’une société cible mais n’ont pas la capacité financière suffisante pour acquérir cette dernière.

Dans cette hypothèse, le montage consistant à faire acquérir la société cible par une holding de reprise peut apparaitre particulièrement intéressant puisqu’il confère un effet de levier. Le blog du dirigeant vous propose de revenir en détail sur cette notion.

En quoi consiste le montage ?

Le montage consiste à faire acquérir une société cible par une ou plusieurs holdings.

Illustration : une personne A dispose de 100 000 euros et souhaite acquérir une société cible valorisée à 530 000 euros. D’autres investisseurs sont intéressés par le projet et souhaite y investir 75 000 euros.

  • A créé une holding 1 et apporte 100 000 euros. D’autres investisseurs apportent 75 000 euros (soit 175 000 euros au total).
  • La holding 1 contracte un emprunt de 50 000 euros et apporte 225 000 euros à une nouvelle holding 2.
  • Cette holding 2 va pouvoir conclure, à son tour, un emprunt de 305 000 euros pour acquérir la société cible.
  • L’emprunt sera remboursé grâce aux dividendes versés par cette dernière.

Dans ce schéma, on constate qu’avec un investissement de 100 000 euros, A se retrouve majoritaire d’une société valorisée 530 000 euros.

Pour une acquisition directe de la société cible, il lui aurait fallu, en principe, investir au moins 265 000 euros pour bénéficier d’au moins la moitié du capital.

Qu’est-ce qu’un effet de levier ?

Pour comprendre la notion d’effet de levier, il convient de prendre en compte ses différentes composantes.

Le rachat d’une société par une ou plusieurs holdings de reprise génère en effet un effet de levier :

  • Sur le plan juridique
  • Sur le plan financier
  • Sur le plan fiscal
  • Sur le plan organisationnel

Ces différents effets de levier forment la notion générale.

Qu’est-ce qu’un effet de levier juridique ?

L’effet de levier juridique permet à un acquéreur de prendre le contrôle de la société cible par une ou plusieurs holdings intercalées.

Le montage tire profit des mécanismes du droit des sociétés pour optimiser cette prise de contrôle par :

création d'entreprise

  • Une rédaction d’un pacte d’associés
  • Une éventuelle émission d’actions de préférence

Cet effet de levier juridique permet également de préserver la responsabilité de la personne à la tête du groupe en cas de difficultés quant au remboursement de l’emprunt (excepté dans certaines hypothèses, comme pour une faute de gestion).

Remarque : le choix du statut juridique de la holding de reprise joue un rôle primordial pour le dirigeant. La SAS est ainsi souvent conseillée en raison de la protection accordée à son dirigeant et de la grande liberté statutaire qu’elle offre.

Il convient également de préciser que plus le montage comportera de holdings et plus la gestion du groupe sera lourde et coûteuse.

Qu’est-ce qu’un effet de levier financier ?

L’effet de levier financier consiste, pour la holding de reprise, à rembourser le montant de ses emprunts grâce aux dividendes perçus par la société cible.

Lorsque la société acquise comporte des actifs inutiles, il sera possible de procéder à leur cession dans l’optique de générer des dividendes supplémentaires pour rembourser l’emprunt au niveau de la holding.

Conseil Lbdd : la réussite d’un tel effet de levier financier n’est possible que si la société cible génère un résultat suffisant pour permettre une distribution régulière de dividendes. Ainsi, le rôle de l’audit est primordial pour évaluer la rentabilité future de la société cible antérieurement à l’acquisition.

Qu’est-ce qu’un effet de levier fiscal

L’effet de levier fiscal trouve sa consistance dans trois dispositifs qui peuvent être appliqués à un tel montage :

  • Le régime mère-fille : permet une quasi-exonération fiscale lors de la remontée des dividendes de la société cible vers la holding de reprise
  • La déduction fiscale des intérêts d’emprunt au niveau de la holding
  • Le régime de l’intégration fiscale : permet, en cas de détention de la société cible par la holding de reprise à plus de 95%, de rendre la société tête de groupe seule redevable de l’impôt. Ce régime permet également d’exonérer totalement la remontée des dividendes et de procéder à l’imputation des déficits du groupe.
Remarque : pour pouvoir bénéficier d’un tel effet de levier fiscal, la holding de reprise et la société cible doivent être soumises à l’impôt sur les sociétés.

Qu’est-ce qu’un effet de levier organisationnel

Le montage permet d’être majoritaire à la tête de la société cible. Cet effet de levier consiste donc :

  • A dicter la politique de la société cible en vue de maximiser le profit pour permettre le remboursement de l’emprunt
  • A conserver ou à modifier le dirigeant actuel de la société

La politique organisationnelle du groupe se doit d’être en adéquation avec l’intérêt de la holding de reprise pour permettre d’optimiser le montage.

Conclusion

L’effet de levier conféré par un tel montage ne peut être un succès que si de nombreuses analyses et simulations ont été réalisées en amont de l’opération. A ce titre, le choix d’un professionnel compétent (expert-comptable ou avocat) apparaît nécessaire pour offrir toutes les garanties du montage.

L’Alsace, Rhône-Alpes et la Bretagne en tête des régions où il fait bon entreprendre

entrepreneuriat

L’étude « Où entreprendre en France ? » menée par StarOfService, désigne l’Alsace, le Rhône-Alpes et la Bretagne comme les trois régions les plus favorables à l’entrepreneuriat.


La seconde édition de l’étude « Où entreprendre en France ? » réalisée StarOfService auprès de 22 510  dirigeants d’entreprises de PME de son réseau, désigne l’Alsace, le Rhône-Alpes et la Bretagne comme les grandes championnes de l’entrepreneuriat en France (vs la Basse Normandie, l’Alsace, la Franche Comté et l’Auvergne en 2014). En queue de peloton, ce sont les régions Limousin et Languedoc-Roussillon qui obtiennent les plus mauvais scores (vs Centre et Limousin en 2014).

L’ensemble des résultats peuvent être consultés sur cette carte.

Les chefs d’entreprises interrogés se sont exprimés sur l’attractivité, l’accueil, et l’environnement de leurs régions, de leurs départements et de leurs villes. Parmi les critères évalués, ont été pris en compte : le sentiment général exprimé de l’attrait d’un lieu, la facilité à la création d’une petite entreprise, la facilité d’embauche, l’environnement réglementaire général, la simplicité des réglementations (santé et sécurité, de l’emploi, la fiscalité, l’administration, l’urbanisme…), etc. Le tout donnant une note pouvant aller de A à F.

« Le nombre de chômeurs et de sous-employés ne cesse de s’élever en France, c’est pourquoi l’environnement réglementaire rencontré par les petites entreprises compte plus que jamais. De plus, la hausse de l’auto-emploi démontre l’importance d’un environnement d’affaires favorable à de nouvelles et petites entreprises. La recherche sur le taux de création d’affaires montre combien il est important pour les économies locales d’avoir des politiques qui sont accueillantes afin que les entrepreneurs aient un rempart contre les fluctuations du marché du travail », explique Lucas Lambertini, co-fondateur de StarOfService.

« Où entreprendre en France en 2015 ? » montre une amélioration générale des points de vue des PME et des auto-entrepreneurs français vis-à-vis de la France. Mais il reste beaucoup à faire pour fournir un environnement propice au développement des entreprises. Seul un quart des dirigeants d’entreprise sondés constatent une amélioration de la situation économique de leur région comparée à celle du pays. 46,7 % ne voit aucune différence entre l’économie régionale et l’économie nationale. Le reste, soit 27,6 % des répondants, pense que la situation économique de leur région s’est dégradée.

Pour un entrepreneur la 1ère motivation est de diriger et fédérer une équipe, un collectif

equipe entrepreneur

L’entrepreneuriat est indubitablement une tendance de plus en plus forte dans l’Hexagone. C’est pour cette raison que l’IFOP a souhaité réaliser une étude en partenariat avec Banque Populaire, pour tenter de tirer le portrait de ces entrepreneurs de demain. 500 dirigeants d’entreprise se sont ainsi prêtés au jeu pour tenter de dessiner les contours du monde économique de demain, en révélant leur vision de l’entrepreneuriat. Maddyness, partenaire de l’opération, revient sur les 3 tendances détectées au sein de cette étude.


« Entrepreneur pour moi, c’est comme une feuille vierge ! Le bonheur de pouvoir faire ce qu’on veut, de la manière qu’on le veut, avec le stress dû aux innombrables possibilités et la nécessité de garder le cap sans que personne ne nous donne d’indication… » résume Sébastien Caron, CEO de Mapstr.

1 – L’entrepreneuriat, une histoire de valeur et d’équipe

A l’heure actuelle, les jeunes diplômés sont de plus en plus enclins à monter leur entreprise, mais tous ne défendent pas les mêmes valeurs et n’ont pas les mêmes motivations. Plus de 30% des entrepreneurs interrogés aspirent être reconnus, à la fois par leurs pairs (« être une référence dans son secteur ») et par leurs salariés alors que seuls 14% d’entre eux citent la gestion des relations sociales comme étant leur ambition première.

« Seul on va plus vite ; ensemble on va plus loin ». L’adage est connu mais mérite d’être rappelé pour qualifier l’aventure entrepreneuriale d’humaine. L’entrepreneur de demain serait attaché à la défense de la notion de « collectif », ce qui aurait donc un impact sur les nouvelles formes de management et de hiérarchie. En effet, selon l’étude de Banque Populaire, 30% des entrepreneurs ont pour motivation première de diriger et fédérer une équipe, quand 17% des entrepreneurs placent la création de valeur en seconde position. Enfin, il est intéressant de noter que les notions de Liberté et d’Indépendance sont mentionnées à 14% comme la motivation première.

« Je suis libre et responsable, et donc tous les jours il faut trancher, sur des petits ou des grands sujets pour Pitchy, mais il faut prendre des décisions. L’entrepreneur est libre de ses choix, et il en est donc responsable. La liberté de l’entrepreneur n’a rien à voir avec le fait de ne pas avoir de chef au dessus et donc pas de contraintes, elle a à voir avec le fait de se sentir responsable de quelque chose, de quelqu’un, et quand l’entreprise grandit, de quelques uns », ajoute Lionel Chouraqui, cofondateur de Pitchy.

Le bien-être personnel passerait-il après l’épanouissement de l’équipe ?

2 – Des avantages généralement plus forts que les contraintes

Si la fiscalité semble être une préoccupation justifiée pour les entrepreneurs, ces derniers semblent avoir à coeur de faire évoluer le système juridique. En effet, seulement 9% des personnes interrogées ne jugent pas important l’impact juridique dans le développement de leur société. La très large majorité souhaiterait bénéficier d’une juridiction plus flexible à propos du contrat de travail (32%) ou de l’organisation du travail (30%).

Mais une prise de conscience commune semble avoir lieu sur la question de l’investissement en Recherche et Développement pour les 5 prochaines années. Un élément important et essentiel pour 75% des entrepreneurs, qui y voient une garantie de survie de leur activité.

 « Je perçois le métier d’entrepreneur comme d’une richesse inouïe. D’ailleurs ce n’est pas un métier c’est un style de vie, une expérience humaine : c’est des rencontres (d’utilisateurs, d’autres entrepreneurs), un apprentissage permanent, technique bien sur mais aussi et surtout sur soi.Depuis que je suis entrepreneur, mon horizon c’est élargit à un point incroyable : je gagne 100 fois moins qu’avant, mais je rencontre des gens extraordinaires de tout horizon, j’ai l’impression de participer à la construction de rêves, j’apprends chaque jour (parfois dans la douleur). Bref ma vie d’entrepreneur est d’une richesse inouïe » raconte Sébastien Caron, CEO de Mapstr.

3 – La place de l’Homme dans l’aventure

Et si ces entrepreneurs ne s’étaient pas lancés ? « Si je n’avais pas été entrepreneur, j’aurai surement rejoint une équipe d’entrepreneurs qui croient en leur projet et auquel je crois également. Que ce soit pour m’associer ou simplement pour être employé. Je pense qu’un des premiers critères d’épanouissement professionnel est lié à la vision de l’entreprise. Si on est en désaccord avec cela, un jour ou l’autre, on se réveille en se demandant ce que l’on fait là » annonce Edouard Petit, CEO de Bunkr, qui justifie par ces mots, la place de la vision et du projet montée par une équipe. L’entrepreneur de demain se doit d’être muni d’une feuille de route, permettant à d’autres personnes convaincues par cette vision, de le rejoindre.

Si certaines études tendent à démontrer que le salarié pourrait changer de forme dans les prochaines années, celui-ci permet toutefois à certains profils de s’épanouir dans une démarche d’intrapreneuriat.

 « Je trouve que ce qui émerge en ce moment autour de l’intrapreneuriat est assez intéressant. Le fait que les entreprises se posent la question de se réinventer est un bon point de départ ; si en plus elles donnent les moyens à des salariés en interne de pouvoir mener ces projets : pourquoi pas.Après je pense que ces projets doivent être pilotés directement avec les dirigeants des organisations, que ça soit une réelle volonté de leur part, pas uniquement « un nouveau truc à la mode »… » conclut Edouard Petit.

Franchise : les secteurs dynamiques

Choisir son secteur d’activité et son futur franchiseur, c’est sans doute ce qu’il y a de plus anxiogène pour un futur franchisé. Entre les concepts éphémères et les effets de mode, il s’agit de ne pas se tromper. Que sont devenus les bars à sourire, les boutiques d’achat d’or ? Comment va évoluer le marché de l’e-cigarette ? Entre les quelque 1 800 réseaux de franchise existants et les 100 à 150 nouveaux concepts de franchise qui se lancent chaque année, il faut choisir celui qui vous amènera sur le chemin de la réussite. L’Observatoire de la franchise a retenu quatre secteurs dynamiques et porteurs dont les perspectives sur le long terme sont pour le moins enthousiasmantes. Zoom sur quelques segments et enseignes à étudier de plus près.

Beauté / bien-être

Les parfumeries et instituts de beauté poursuivent leur développement dans l’Hexagone. Beauty Success continue ainsi de s’implanter en France et croît également à l’international. Passion Beauté regroupe, plus de 20 ans après sa création, quelque 170 parfumeries en France, dans les DOM TOM et à Madagascar et ouvre environ une quinzaine de nouvelles unités chaque année. Oïa Beauté se lance dans la franchise après un développement en propre, tout comme les instituts Bulle de Soins. Et le secteur a vu naître de nouveaux concepts prometteurs comme l’épilation définitive à la lumière pulsée avec des enseignes telles que Depil Tech ou Unlimited Epil. Les centres d’aquabiking, et depuis peu d’aquarunning, se sont également multipliés. Enfin, les concepts dédiés à l’amincissement comme Naturhouse, dietplus, BodySano mais aussi, dans un autre genre, LipoPerfect trouvent une clientèle…

franchise depiltech

Selon la Fédération française de la franchise, les réseaux de franchise du secteur de la coiffure et de l’esthétique a réalisé 1,9 milliard d’euros en 2014.

Retrouvez toutes les réseaux de franchise du secteur de l’esthétique et des produits debeauté/parfumerie/beauté/diététique .

Restauration rapide

On observe sur ce secteur une multiplication des concepts. Après les pizzas, les sushis, on a vu fleurir les enseignes de burger, de bagel et on observe désormais la croissance d’enseignes dédiées aux yaourts glacés ou encore aux tacos. Fortement concurrentiel, ce segment continue pourtant de se développer. Selon les estimations du cabinet Gira Conseil, le marché de la restauration rapide, ou Vente au Comptoir VAC, a progressé 2,56% en 2013 avec 7,236 milliards de repas servis et un chiffre d’affaires de 45,86 milliards d’euros. Selon la Fédération française de la franchise, les enseignes franchisées de restauration rapide ont réalisé un chiffre d’affaires de 4,21 milliards d’euros en 2014.

Pour réussir en restauration rapide, trois ingrédients sont fondamentaux : l’emplacement, la qualité et l’originalité du concept ainsi que le rapport qualité/prix. Des critères parfaitement maîtrisés par des enseignes telles que Manhattan Hot Dog, Bagel Corner, Quick, La Mie Câline ou encore Steack’n Shake

Retrouvez toutes les enseignes de restauration rapide qui se développent en franchise ici .

Aménagement de la maison/Habitat

L’environnement est devenu une préoccupation majeure pour beaucoup d’entre nous. Les franchiseurs ont saisi l’opportunité et exploitent ce filon porteur. Les constructeurs de maison à ossature bois comme Natilia ou Maisons Kozi tirent leur épingle du jeu sur un marché où les ventes ont triplé depuis 10 ans. Plus largement l’entretien et la rénovation de l’habitat sont en bonne forme avec des concepts qui se développement rapidement à l’instar de Repar’Stores, Attila Système ou encore Isocomble.

franchise natilia

Retrouvez tous les réseaux de franchise du secteur de l’habitat ici .

Services aux entreprises

Selon la Fédération française de la franchise (FFF), on dénombrait, en 2014, 106 réseaux de franchise dédiés aux services aux entreprises et plus de 2149 franchisés pour un chiffre d’affaires de 69 millions d’euros, contre 58 millions d’euros en 21013.

Les franchises BtoB sont en plein essor. En effet, de plus en plus d’entreprises décident d’externaliser une partie de leur activité à des prestataires extérieurs, offrant une multitude d’opportunités dans la franchise. Que ce soit sur le segment des RH avec des enseignes comme Temporis, Aquila ou Lynx RH, de la conciergerie avec Zen&Bien, du marketing digital avec Netin’Up ou encore de la formation, le marché des franchises BtoB  n’a donc  pas fini de grandir. L’année passée, le réseau Temporis a ouvert 16 nouvelles unités. Enseigne nationale d’agences d’experts en solutions digitales, Inwin démarre son déploiement en franchise avec l’objectif d’ouvrir quatre agences d’ici la fin 2015 et l’intégration de dix nouveaux franchisés chaque année à partir de 2016.  Mail Boxes Etc., après l’implantation de son siège social et de son unité pilote en France en 2012, regroupe déjà une quinzaine de points de vente. Il existe désormais, sur le secteur des franchises BtoB, des enseignes aussi spécialisées que Hydroparts Assistance dédiée à la maintenance des hayons élévateurs ou encore Guidae, spécialiste des voyages d’entreprise. Autant de marchés de niche avec lesquels les franchisés peuvent désormais composer.

Business plan : les 5 erreurs fatales

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Le business plan est l’arme fatale pour obtenir un prêt à la création d’entreprise. Il sert de fil conducteur, de base de dialogue avec les banques. Force est de constater que ces dernières ne sont pas toujours aussi enthousiastes que prévu…

Mais alors, qu’est-ce qui rebute nos banques à financer nos projets ? Le blog du dirigeant vous énonce les 5 erreurs les plus courantes qui compromettent un business plan.

1re erreur : privilégier les chiffres

Si le prévisionnel financier reste l’élément central du business plan, la présentation du projet et de ses atouts joue son rôle dans l’attribution d’un prêt. Séduire avec une série de chiffres ne suffit pas. D’ailleurs, comment justifier vos objectifs sans avancer une vision, une stratégie et une bonne connaissance de votre marché ? Approfondissez chaque étape de votre business plan. Elles sont toutes primordiales pour séduire la banque.

2e erreur : ne pas maitriser ses chiffres

Il ne suffit pas de montrer un prévisionnel parfait, encore faut-il le comprendre ! Les banques sauront vous piéger par des questions clés relatives à vos données chiffrées. Pour éviter les sueurs froides, sachez décortiquer vos coûts, justifier vos charges et expliquer en quoi les ratios que vous avez mis en avant sont pertinents !

3e erreur : présenter un business plan incohérent

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Vous sollicitez un prêt en totale inadéquation avec votre capacité d’apport personnel. Vous n’avez pas assez de garanties. Vos avantages concurrentiels ne s’accordent pas avec le profil de votre clientèle. Les ressources à mobiliser pour concrétiser votre stratégie commerciale coûtent beaucoup plus cher que le montant de votre plan de financement…

Un business plan peut rapidement regorger d’incohérences si on ne prête pas attention à chaque détail.

4e erreur : penser que l’executive summary est réservé aux business angels

L’executive summary est tout à la fois : une introduction et une conclusion de votre business plan. Il se rédige sur deux pages maximum et récapitule les éléments forts de votre business plan. Il donne envie de l’approfondir, ou non. Largement utilisé par les porteurs de projets en contact avec les réseaux d’investisseurs,il est complètement délaissé dans le cas d’une sollicitation de prêt. Pourtant, nos banquiers apprécient tout autant les qualités de l’executive summary !

5e erreur : négliger la présentation

Des fautes d’orthographe, une syntaxe à couper au couteau, des phrases incompréhensibles. Votre business plan est un pavé. Si, en plus, il est illisible… Eh bien, personne ne le lira !

business planPour susciter l’envie, commencez par aérer votre texte. Créez un sommaire et une pagination, rédigez des mini-résumés en encadré sous chaque paragraphe. Ces astuces permettent au lecteur de trouver rapidement l’information qui l’intéresse.

Enfin, uniformisez votre police d’écriture, insérez votre logo et les couleurs de votre entreprise tout au long du business plan. Ces éléments cassent l’aspect scolaire (et soporifique)

Les banques traquent la moindre incohérence. Votre business plan doit être logique. Vos prévisions financières doivent respecter votre stratégie. Votre stratégie doit respecter votre étude de marché et vos valeurs. Enfin, toutes les informations soumises doivent se compléter pour ne former qu’une seule et même vision : la vôtre !