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9 Techniques Pour Faire Bonne Impression En 10 Secondes

Faire Bonne Impression

Technique 1 : Le sourire

Sourire est l’une des 6 célèbres règles que Dale Carnegie décrivit déjà en 1936 dans son ouvrage « Comment Se Faire des Amis et Influencer les Autres». Ces règles ont été reprises depuis par pratiquement tous les gourous de la communication que ce soit dans leurs livres ou au cours de leurs séminaires.

sourire

Les personnes charismatiques travaillent leur sourire de sorte que lorsqu’elles en font usage, le monde entier sourit avec eux. Elles savent que leur sourire est l’une de leurs armes les plus puissantes et la peaufine pour lui donner un maximum d’impact.

Des chercheurs ont répertorié des dizaines de types de sourires différents — de la bande de caoutchouc serré du menteur piégé, au sourire doux et spongieux d’un enfant qu’on chatouille. Il y a des sourires chaleureux et des sourires froids. De vrais sourires et des sourires faux. Des sourires séducteurs, amusés, sociaux, amoureux, intéressés et embarrassés.

Alors, comment faire ?

Ne lancez pas immédiatement un sourire lorsque vous saluez quelqu’un, comme si chaque personne entrant dans votre ligne de mire en serait le bénéficiaire. Au lieu de cela, regardez l’autre pour une seconde, pausez et entrez ensuite en contact avec la personne. Laissez un grand et chaleureux sourire inonder votre visage jusqu’à le faire déborder au travers de vos yeux. Il engloutira son destinataire comme une vague de chaleur. La fraction de seconde que vous patienterez avant d’émettre votre sourire convaincra votre interlocuteur que votre sourire est authentique et rien que pour lui.

Technique 2 : Les yeux

Vos yeux sont comme des grenades qui ont le pouvoir de faire exploser des émotions chez les autres. Tout comme les maîtres d’arts martiaux considèrent leurs poings comme des armes, vous pouvez considérer vos yeux comme une arme psychologique lorsque vous maîtriserez cette technique.

yeux

En plus de créer des sentiments de respects et d’intérêts, maintenir un contact visuel fort vous fera paraître comme intelligent et imaginatif. Parce que les personnes qui possèdent beaucoup d’imagination intègrent les informations plus facilement que les autres, elles peuvent continuer à regarder dans les yeux même durant les moments de silences.

Alors, comment faire ?

Faites comme si vos yeux étaient collés à ceux de votre interlocuteur avec du caramel chaud et collant. Ne coupez pas le contact visuel même après que votre interlocuteur a fini de parler.Si vous devez regarder ailleurs, faites-le très lentement, à contrecœur, comme si vous étiriez le caramel gluant jusqu’à ce que le filet se rompe enfin.

Technique 3 : Le regard

Les chefs d’entreprises utilisent le regard pour évaluer leurs employés. Les enquêteurs de police l’utilisent également pour intimider de présumés criminels. Les grands séducteurs utilisent le regard pour séduire et rendre les femmes amoureuses.

regard

La technique du regard nécessite au moins trois individus — vous, votre cible, et une autre personne. Voici comment cela fonctionne : habituellement, lorsque vous parlez avec au moins deux autres personnes, vous regardez toujours la personne qui parle. La technique du regard suggère que vous vous concentrez plutôt sur l’auditeur — votre cible — plutôt que sur la personne qui parle. Ce qui désorientera légèrement votre cible. Elle se demandera pourquoi vous la regardez au lieu de regarder la personne qui parle et réalisera que vous êtes très intéressé par ses réactions.

Alors, comment faire ?

Cette technique envoi à l’autre personne des signaux qui montre votre intérêt et votre entière confiance en vous. Cette technique est extrêmement puissante, mais vous devez être prudent. Utilisez-la intelligemment ou vous pourriez apparaître comme une personne arrogante.

Regardez votre personne cible même si quelqu’un d’autre parle. Peu importe qui parle, continuez à regarder l’homme ou la femme pour qui vous voulez attirer l’attention.

Une version moins agressive, mais tout aussi efficace consiste à regarder la personne qui parle, mais laisser votre regard rebondir sur votre cible à chaque fois que l’orateur termine un point. De cette façon, M. ou Mme cible sentira toujours que vous êtes intrigué par ses réactions, mais sans créer un sentiment de mal aise.

Technique 4 : La posture

posture

Quand un énorme sentiment de bonheur vous submerge et que vous vous sentez comme un vainqueur, vos mouvements reflètent automatiquement votre état d’esprit et vous jetez vos épaules en arrière. Un sourire contourne vos lèvres et adoucit vos yeux.

C’est la posture des champions. Ils se tiennent avec assurance. Ils se déplacent avec confiance. Ils sourient chaleureusement avec fierté. Une bonne posture affirme que vous êtes un homme ou une femme déterminée et qui atteint ses objectifs. Une bonne posture est la première marque des champions.

Alors, comment faire ?

Visualisez un anneau de fer suspendu au-dessus de chaque porte que vous franchissez. Mordez fermement l’anneau de fer entre vos dents, laissez-vous tirer comme au sommet d’un chapiteau de cirque. Lorsque vous êtes suspendu par votre mâchoire, chacun de vos muscles sera étiré en position de posture parfaite. Vous serez alors prêt à pénétrer dans la pièce et à captiver la foule.

Technique 5 : Le cadeau émotionnel

Comme des avocats décidant s’ils veulent que vous jugez leur cas, toutes les personnes que vous rencontrez font un jugement subconscient pour déterminer si elles vous veulent dans leur vie. Elles fondent leur verdict en grande partie sur votre langage non corporel. Et ce sera dans les premiers instants que se décidera comment l’ensemble de la relation évoluera.

Alors, comment faire ?

Récompenser votre nouvelle connaissance à l’instant où vous serez face elle. Émettez un sourire chaleureux, tournez l’ensemble de votre corps, et portez attention à la personnecomme vous le ferriez pour un petit chien qui ramperait jusqu’à vos pieds. Pivotez en direction de l’autre et projetez un message non verbal — « Je pense que vous êtes très, très spécial ».

Technique 6 : La vieille connaissance

amis

Le secret pour faire en sorte que les gens vous apprécient, c’est de leur montrer combien vous les aimez. Votre corps est une station de radiodiffusion émettant vingt-quatre heures par jour, révélant aux autres comment vous vous sentez à un tout moment.

Chaque centimètre de votre corps, du sommet de votre crâne à la pointe de vos orteils, doit émettre un signal que votre interlocuteur doit interpréter comme une preuve que vous vous souciez de lui.

 

Alors, comment faire ?

Lorsque vous rencontrez quelqu’un, imaginez que cette personne soit un vieil ami, un ancien client, ou quelqu’un pour qui vous aviez beaucoup d’affection. Quelqu’un avec qui vous avez eu une relation merveilleuse pendant des années, mais avec qui vous avez perdu tout contact. Vous avez tenté par tous les moyens de la retrouver, mais elle ne se trouvait pas dans l’annuaire. Pas d’information à son sujet sur Internet. Et puis soudainement, quelle surprise ! Après toutes ces années, vous êtes à présent à nouveau réunis.

C’est ici que la simulation s’arrête. Car vous n’allez évidemment pas tenter de convaincre votre interlocuteur que vous êtes réellement de vieux amis.

Technique 7 : Les gestes qui trahissent

Un homme d’affaires qui par nature est plutôt à l’aise pourra perdre son calme simplement parce que la pièce dans laquelle il se trouve est trop chaude. Un politicien donnant discours à l’extérieur pourrait cligner excessivement des yeux à cause de la poussière. Même innocent,ces petits signaux émettent une sensation que quelque chose ne va pas ou que vous êtes en train de mentir. Les professionnels de la communication sont très attentifs à ce genre de petits détails.

Alors, comment faire ?

Ne vous grattez pas le nez et ne vous touchez pas le lobe de l’oreille lors d’une conversation importante. Et gardez par-dessus tout vos mains loin de votre visage. Des petits mouvements de mains trop proches de votre visage ainsi que tous ces autres micros mouvement peuvent indiquer à votre interlocuteur que quelque chose ne va pas.

Technique 8 : Analysez le comportement

Avez vous déjà tenté de regarder la télévision lorsque le téléphone se met à sonner ? Quelqu’un vous demande de couper le son de la télévision de manière à ce que cette personne puisse parler. Parce qu’il n’y a à présent plus de sons, vous regardez plus attentivement l’action qui se passe sur l’écran.

Vous percevez les acteurs sourire, renfrogner, plisser les yeux, et des dizaines d’autres expressions. Vous ne manquez pas un seul morceau de l’histoire, car, simplement par leurs expressions, vous pouvez comprendre ce qui se passe.

Alors, comment faire ?

Prenez l’habitude d’être sur deux pistes en même temps lorsque vous êtes en train de parler.Exprimez-vous, mais gardez un œil attentif sur comment votre interlocuteur réagit à vos propos. Planifiez ensuite votre comportement en conséquence. Les autres penseront de vous que vous êtes une personne attentive au moindre détail.

La plupart d’entre nous aperçoivent lorsque notre interlocuteur fait un pas en arrière ou détourne le regard — l’autre n’est pas intéressé par ce que vous dites. Lorsqu’il pense que vous êtes pénible à écouter, il se frotte le coup. Il joint les mains lorsqu’il se sent supérieur à vous.

Technique 9 : Observez la scène avant d’entrer en scène

visualiser

Avez-vous déjà observez des skieurs professionnels à la télévision ? L’athlète au sommet de la piste, tous ses muscles en éveils, attendant que le coup de pistolet le propulse vers la victoire. Regardez-le profondément dans les yeux et vous verrez qu’il est en train de vivre une expérience hors du corps.

Dans sa tête, le skieur s’imagine descendre la pente, passer entre les piquets, et glisser sur la ligne d’arrivée plus vite que ce que tout le monde pensait possible. Le champion visualise.

Alors, comment faire ?

La technique de visualisation fonctionne mieux lorsque vous êtes totalement relaxé. Dans un état d’esprit serein, vous arriverez à développer des images claires et vives. Visualisez dans le calme de votre maison ou de votre voiture avant de partir pour la fête, votre importante réunion ou tout autre évènement social. Visualisez entièrement la scène.

Imaginez la personne que vous voulez être. Visualisez vous marchant mettant en pratique les 8 autres techniques ci-dessus. Écoutez-vous parler aisément avec les autres. Ressentez le plaisir de savoir que vous êtes au sommet de votre forme et que le monde gravite autour de vous. Visualisez vous comme étant quelqu’un d’extraordinaire. Le reste se ferra tout seul.

Vous possédez maintenant les compétences nécessaires pour vous aider à démarrer de bon pied avec les nouvelles personnes qui entreront dans votre vie. Imaginez-vous à ce premier instant comme une fusée prête à décoller, la planète entière les yeux fixé sur vous, et vous serrez en bonne voie pour obtenir ce que vous voulez de pratiquement tout le monde.

Par Olivier Charles

LA VAGUE ET LA DIGUE

En 2015, les trendsetters explorent leurs aptitudes à faire “mieux et plus vite”, à faire “autrement“, en réponse à la crise. En 2016, ils bâtissent leurs digues pour ne pas se laisser emporter par les courants puissants, voire contraires de nos sociétés globalisées. Ils se fixent le cap d’accomplir leur mission de vie, qui si elle leur apporte du sens, fera sens auprès des autres. L’étude Trend Observer* d’Ipsos met au jour ce phénomène mondial naissant et analyse ses conséquences pour les marques.

 

vaguedigue

« Je veux donner un sens à ma vie, je redeviens maître de mon temps et je réinvestis le réel. » Des États-Unis au Japon, en passant par l’Europe, les trendsetters de l’étude Trend Observer 2016 expriment cette nouvelle aspiration à s’accomplir soi-même, malgré un environnement très chaotique.

Autrement dit, bâtir sa propre digue pour ne pas être submergé par les changements incessants, les courants contraires, les flots d’informations, les flux de populations… Bâtir sa propre digue pour naviguer dans un bain d’opportunités et éviter de dériver dans un océan de possibilités. Thibaut Nguyen, directeur Trends et Prospective France chez Ipsos Public Affairs, explique : « Les initiateurs de tendances que nous avons interviewés ouvrent la voie à une façon positive et entreprenante d’appréhender un monde de plus en plus complexe. Notre étude s’attache au versant solaire de la “digue”. Car il y a un versant sombre, la tentation du repli sur soi, la position défensive. »

Dans ce désordre frénétique, les trendsetters construisent leur digue. L’objectif est de se protéger, de reprendre son souffle et de suivre son cap. Leur boussole : la mission de vie qu’ils se choisissent pour donner du sens à leur existence, prouver leur utilité et laisser une trace.

« Je suis devant un cruel dilemme, mais je dois trancher, car le temps est compté, confie Keisuke au Japon. Est-ce que je poursuis ma vie de cadre au sein de ma banque, ou bien est-ce que je me lance dans le football à un niveau professionnel ? » Le “faire pour faire”, tendance 2015, cède le pas au “faire pour s’accomplir”. Les “makers” de l’Âge du Faire (édition Trend Observer 2015) coexistent désormais avec les “life-entrepreneurs” qui vont jusqu’au bout de leurs convictions pour trouver leur bonheur intérieur et pas seulement le succès extérieur.

Ces questions vont amener des comportements, qu’Ipsos a défini en 5 tendances marquantes de 2016 :

          
     

AUTONOMIE, AGILITÉ ET DÉPASSEMENT DE SOI

Les trendsetters attendent plus de consistance dans la mission même de la marque, son utilité, son story-telling. Ils exigent la qualité du produit et son supplément d’âme. Ils scrutent de près le fondateur de la marque, gage d’incarnation et de passion. « Aesop a bien cerné ces attentes, souligne Thibaut Nguyen. La firme cosmétique australienne se réfère à l’univers apothicaire, à l’artisanat, à l’humain. Son fondateur visionnaire, un Australien d’origine grecque, cite volontiers le conteur antique Esope, afin de donner du relief et du sens à ses produits simples. C’est cohérent de A à Z. »

Pour les life-entrepreneurs, trois qualités priment dans l’accomplissement de leur mission de vie : l’autonomie, l’agilité et le dépassement de soi. Ils décident et agissent par eux-mêmes loin de l’autorité et des normes limitatives. « Les trendsetters veulent garder toute la maîtrise de leur projet et choisir à qui il bénéficiera aussi, avance Thibaut Nguyen. C’est eux qui décident de la sphère collective où leur projet individuel aura un impact positif. »

Ces faiseurs de tendances valorisent également l’agilité pour se préparer au mouvement constant, et l’amélioration de leurs capacités physiques (entraînement sportif, alimentation saine).

NE PAS SATURER LE CONSOMMATEUR

Garder le cap implique de se protéger, de filtrer et de sélectionner. Plus question de se noyer dans la sphère numérique et de frôler l’épilepsie digitale décrite par le neurologue Lionel Naccache. Les trendsetters reprennent la main sur la gestion de leur rythme de vie, entre temps digital et temps “physique” non connecté.

Mais non sans une injonction paradoxale : en 2014, 66 % 1 des Français éprouvent le besoin de se connecter au moins une fois par jour, quand dans le même temps 32 % (1) d’entre eux ressentent l’envie de tout éteindre, soit +2 % par rapport à 2012.

Les trendsetters adoptent donc une stratégie multi canal réfléchie, tels des directeurs de communication. « J’ai mes stratégies sur Facebook, explique Solveiga qui vit aux USA. Je décide à chaque post si je le publie en mode privé ou public. »

Les lanceurs de tendances mettent aussi en place des ad blockers, renoncent à stocker toutes leurs conversations, réduisent leur navigation aléatoire en consultant par exemple, un seul site d’info comme Quartz. Certains diffèrent leur action digitale pour se donner le temps de la réflexion. « De plus en plus souvent, je vais sur un site de ventes privées, je remplis mon panier, mais j’attends le lendemain pour valider… ou non », confie Kieu en France.

Alors quelles leçons tirer pour les marques ? Less is more ! Surtout ne pas saturer les consommateurs. Et c’est encore mieux de s’insérer avec fluidité dans le tempo de chacun. Ainsi l’opticien américain en ligne Warby Parker propose aux internautes d’essayer à domicile cinq paires de lunettes durant cinq jours, afin de choisir dans les meilleures conditions.

ÉMOTIONS ET INSPIRATIONS POSITIVES

Le besoin de s’accorder plus de temps “physique” non connecté s’accompagne d’une recherche d’ancrage dans le réel. « J’adore aller au lounge de lecture de la librairie T-Site, avoue Ryoko, au Japon. Je m’y relaxe un moment avec des livres et des magazines à disposition. » Tout l’inverse d’un web café !

Le temps regagné sur la sphère digitale est dédié aux rencontres live vécues comme des moments VIP et répond à une demande croissante de réelle interaction humaine. En 2014, 73 % 1 des Français trouvent que les gens passent moins de temps ensemble du fait des nouvelles technologies, contre 54 % en 2006. L’émotion se place alors au cœur de l’échange. « Dans ce contexte de recherche de sens, exprimer ses émotions, ressentir celles de l’autre, sont des petits luxes », ajoute Thibaut Nguyen. Quelques marques ont déjà capté cette quête de réel et d’émotionnel. Elles accordent le plus grand soin à l’expérience client en point de vente. À l’ère du “phygital”, la dimension physique est déterminante !

Enfin, les trendsetters sont en demande d’inspirations positives. Ils veulent établir un rapport plus profond et intérieur entre eux-mêmes et leur environnement quotidien. Ils recherchent aussi des valeurs racines personnelles. « Mon grand-père m’inspire, confie Anna, une Française. Il sait s’émerveiller devant l’essentiel, devant une orange, par exemple. Ce sont des choses que je souhaite apprendre. »

C’EST À LA MARQUE DE TROUVER SA PLACE

Pour séduire les life-entrepreneurs, bâtisseurs de digues, les marques doivent optimiser la relation client : devenir l’allié du consommateur et contribuer à sa mission de vie. Proposer une expérience d’une grande intensité émotionnelle, proche d’une rencontre physique. Une expérience qui s’adapte à chaque flux personnel sans être intrusive ni chronophage.« Nous assistons à un renversement de plus dans la relation marque-client, analyse Thibaut Nguyen. Avec le consomm’acteur, elle s’équilibrait. Là, c’est à la marque de trouver sa place dans l’univers du client et de devenir son partenaire. Elle doit calquer sa stratégie sur la démarche des trendsetters : retrouver du sens, des valeurs fondamentales, se fixer un cap, pour proposer des produits plus consistants qui pourront alors émerger malgré la saturation de l’offre. »

Dès lors, c’est d’une certaine façon aux marques de se trouver des consommateurs aspirationnels auxquels elles doivent être fidèles, et non plus l’inverse. Ce nouveau type de consommateurs à séduire, derrière leurs digues, semble ne plus faire partie du BtoC, mais plutôt du BtoB. Après “l’homo consumeris”, voici “l’homo cliens” !

 

(1) Source : Ipsos les 4 500, 2014

Comment passer maître dans l’art de la présentation

presentationPlusieurs fois par an, un groupe de dirigeants de start-up fait une démonstration de 6 minutes pour présenter ses produits à des investisseurs en capital-risque, des analystes et des journalistes. Le nom de cet événement est donc, en toute logique, DEMO.

Il s’agit d’une grande opportunité, surtout si vous savez comment ça se passe : les entrepreneurs agissent comme s’ils n’avaient pas besoin d’investisseurs, et ces derniers comme s’ils n’avaient pas besoin d’entrepreneurs. (Ce qui reviendrait à prétendre que vous êtes au régime au salon du chocolat.)

Cette publication s’adresse à tous ceux qui doivent réaliser une présentation efficace, que ce soit lors d’une conférence DEMO ou ailleurs. Savoir réaliser une bonne  « prés » est une compétence essentielle pour lancer un produit, mobiliser des fonds, conclure une vente, réunir la presse et recruter des employés ; d’où l’importance de s’entraîner.

  • Créez un produit digne d’être présenté. Pour devenir un pro de la démo, commencez par créer un super produit à présenter. Les présentations constituent en effet une excellente opportunité en matière de relations publiques. Mais il faut s’en servir lorsque vous êtes prêts, et non lorsque l’opportunité s’offre à vous. Si votre produit est médiocre et que vous n’en faites pas la démo, vous serez le seul à savoir qu’il est quelconque. Si vous en faites la démo, le monde entier le saura.
  • Prenez vos précautions. En matière d’équipements électroniques, les doublons ne sont jamais de trop. Partez du principe que vos appareils vont tomber en panne la veille de votre démo. Prévoyez donc d’emmener deux, voire trois, ordinateurs, téléphones, clés USB. En bref, tout ce dont vous avez besoin pour réussir votre démo.
  • Organisez-vous en avance. Vous ne devez jamais avoir l’air dépassé (par exemple, en recherchant des dossiers et des fichiers sur votre disque dur). Vous avez des semaines pour préparer ces 6 minutes. Ne gâchez pas tout en ne vous y préparant pas à l’avance.
  • Écartez les facteurs que vous ne pouvez pas maîtriser. Aurez-vous accès à Internet pendant votre démo ? Oui, mais prévoyez une solution de secours au cas où. Bien sûr, l’hôtel dispose d’un accès Internet, mais que se passera-t-il si des centaines de personnes l’utilisent en même temps ? Mieux vaut simuler l’accès Internet à votre serveur. Vous n’êtes pas obligé de montrer le vrai système. Après tout, il ne s’agit que d’une démo.
  • Commencez dans « le choc et la stupeur ». J’ai emprunté cette formulation à mon ami Peter Cohan, auteur du livre « Great Demo!: How To Create And Execute Stunning Software Demonstrations« . D’après lui (et c’est aussi mon avis), vous disposez d’environ une minute pour captiver votre audience. Alors, n’attendez pas pour atteindre l’apogée de votre présentation. « Choc et stupeur » : voilà les émotions suprêmes que votre produit doit générer. Le but est d’impressionner votre audience dès les premières secondes.
  • Faites une croix sur les blagues. Vos blagues sont-elles drôles ? Réponse : non. Peu de personnes sont suffisamment drôles pour arriver à placer une blague. L’inconvénient d’une blague ratée (outre la perte de confiance et d’élan) est bien supérieur à l’avantage apporté par une blague réussie.
  • Faites cavalier seul. Un pro de la démo travaille seul. Peut-être pensez-vous qu’une présentation est plus efficace lorsqu’elle est réalisée par les deux co-fondateurs, et que ce sera l’occasion de montrer à tout le monde à quel point vous vous entendez bien. Mais l’exercice s’avère déjà assez difficile pour une personne seule. Alors, essayez de faire une présentation interactive à deux est quatre fois plus difficile. Si vous voulez faire un duo, allez au karaoké.
  • Exit le jargon. L’utilisation d’un langage simple et succinct est la clé du succès. Votre logiciel peut être le meilleur du monde, mais le client ou le partenaire logiciel de l’entreprise d’investissement de vos rêves se trouve dans l’audience. S’il ne comprend pas votre démo, il ne risque pas d’en parler à ses collègues de retour au bureau. L’audience doit être impressionnée par ce qu’elle voit, et non par ce qu’elle entend.
  • Gardez les questions pour la fin. À la conférence DEMO, il n’y a pas de temps pour les questions (heureusement). Dans tous les cas, vous devez toujours répondre aux questions à la fin car vous ne pouvez jamais savoir à l’avance ce qui va vous être demandé. Or elles peuvent faire capoter votre présentation.
  • Terminez en beauté. Démarrez sur une bonne note. Après les avoir impressionnés, revenez sur vos pas et montrez-leur comment procéder. Non seulement l’objet de votre démo est sensationnel, mais vos explications sur son mode d’utilisation le rendent accessible, même pour de simples mortels. Et finissez en beauté. C’était le tour de passe-passe fétiche de Steve Jobs ; il avait toujours « un petit truc en plus » en réserve.

J’ai donné ces conseils à des centaines de start-up, et des centaines de personnes les ont lus en ligne ; mais malgré cela, la plupart des démos ne sont toujours pas à la hauteur. En effet, ces personnes pensent que mes conseils s’adressent uniquement à la masse inculte qui n’a pas de produit en attente de brevet, scientifiquement révolutionnaire, ou encore innovant, contrairement à elles, et que cette masse n’est pas dotée de talents de présentateurs comme elles.

Vous vous comptez peut-être parmi ces personnes. Mais vous auriez tort. Apprendre à faire une présentation qui tue ne sera pas une partie de plaisir.

A propos de Guy Kawasaki : il est actuellement l' »évangéliste en chef » de Canva et l’ancien « évangéliste en chef » d’Apple . Il est l’auteur de treize ouvrages, dont The Art of Social Media: Power Tips for Power Users, APE: Author, Publisher, Entrepreneur — How to Publish a Book, What the Plus!, et Enchantment: The Art of Changing Hearts, Minds and Action. Il partage des bonnes pratiques sur les thèmes du marketing, des médias sociaux , de l’écriture, de l’auto-édition, de l’innovation et du capital-risque .

Cette publication est un court extrait du dernier livre de Guy Kawasaki : The Art of the Start 2.0.

Ce que pense un investisseur pendant un pitch, les erreurs à ne pas commettre

 

investisseur pendant un pitch

Une multitude d’articles sur le web nous informent et nous conseillent, nous, les entrepreneurs, sur la meilleure méthode pour réaliser un bon pitch et convaincre les investisseurs qui y assistent. Personnellement, je connais très bien le monde des Business Angels et leurs méthodes d’évaluation lors d’un pitch et je crois qu’il est important de prévenir les entrepreneurs des erreurs à ne pas commettre et des expressions à utiliser avec la plus grande parcimonie.

J’ai assisté trop de fois à des présentations de bons projets qui ne suscitaient pas d’intérêt de la part des investisseurs car une petite phrase ou incompréhension ne les poussaient pas à poursuivre l’étude.

Rappelons-nous que le principal critère d’investissement des Angels est l’équipe. Si l’entrepreneur ne donne pas une bonne image de lui et n’attire pas la confiance dès le premier contact, qui est souvent l’Elevator Pitch, il y a peu de chances de poursuivre l’aventure.

Je vais prendre quelques exemples et vous expliciter ce qu’un investisseur dans la salle pense en entendant ces expressions :

1. « On finance la force commerciale »

Trop souvent, les entreprises à un stade de développement très peu avancé invoquent comme raison du besoin de financement la création d’une force commerciale, et ce pour une partie très importante de la levée.

L’investisseur se demande ce que veut sincèrement dire cette expression souvent très peu explicitée par l’entrepreneur. Il sait également que le meilleur vendeur du produit est toujours un des fondateurs de la société et qu’au stade de la levée de fonds il n’est pas forcement nécessaire de lui adjoindre une flopée de commerciaux.

Donc un conseil : essayez de toujours détailler ce point lorsqu’il est une part importante de votre levée.

2. « Je trouvais ça pas pertinent de le mettre dans la présentation (par exemple : le montant recherché, la valo, le marché, le bilan prévisionnel…). »

Lorsque l’on pitche devant des investisseurs il est ESSENTIEL de présenter certains éléments et en particulier les éléments financiers. Un Business Angel investit sur des hommes mais aussi sur un projet et il veut avoir dès le premier contact une idée du prix, du potentiel.

Sincèrement, vous êtes là pour lever de l’argent alors il ne faut pas oublier de mentionner combien vous souhaitez. Et s’il vous plait ne dites pas que ce n’est pas pertinent de l’intégrer dans vos présentations parce que c’est toujours pertinent pour l’investisseur.

3. « Les forces sont quadruples, multiples, infinitésimales … »

Arrêtez d’exagérer, votre entreprise n’a que 6 mois et vous ne faites pas encore de chiffre d’affaires.

Vous avez sûrement un gros potentiel mais n’utilisez pas d’expressions ronflantes du type « nous serons dans 3 mois leader sur notre marché », « nos concurrents ne pourront pas réagir car nous avons une avance considérable ».

4. «Nous avons réalisé 1 000 000 de téléchargements ! »

Les investisseurs dans la salle sourient et sont satisfaits. Mais lorsqu’arrive le temps du bilan, ils s’aperçoivent que très peu de chiffre d’affaires a été réalisé.

L’explication est simple, la majorité de téléchargements sont gratuits et la commercialisation débute à peine. Ce n’est pas un problème mais il faut absolument le préciser lorsque vous parlez de votre nombre de téléchargements et faire la distinction entre les téléchargements payants et gratuits.

 

 

Les étapes d’une stratégie de communication réussie

reussir son plan de com

A l’heure du tout numérique, nul ne remet aujourd’hui en question la nécessité, pour une entreprise de communiquer. Communiquer pour faire connaître et vendre ses produits et services, développer son image, accroître son activité ou encore, créer et développer ses relations avec ses clients, fournisseurs, prestataires ou partenaires.

Cependant, face aux contraintes de temps et de budget, le premier reflexe du chef d’entreprise est souvent de penser aux moyens et outils de communication à mettre en œuvre, avant de définir sa stratégie de communication.

Or, une stratégie bien pensé permet de positionner sa communication au plus juste des besoins et attentes de ses potentiels clients, de véhiculer une image et un message qu’ils comprennent et qui les touchent. Mais aussi de faire les bons choix en termes d’outils et supports de communication afin d’éviter les dépenses superflues.

Plusieurs questions devront ainsi nécessairement intervenir en amont de chaque campagne de communication :

  • Quels sont les objectifs de communication ?
  • Quelle est la cible ?
  • Quel est le message ?
  • Quel est le positionnement de l’entreprise par rapport à ses concurrents ?
  • De quelle image bénéficie-t-elle ?

Toutes ces questions et, bien entendu, leurs réponses, permettent de définir un cadre précis à chaque campagne de communication envisagée.

Définir une stratégie de communication permet, également, de structurer et coordonner les différentes actions ou supports qui seront mis en œuvre et d’avoir, en amont, une vision globale de l’ensemble des actions déployées sur l’année (presse, publicité, site internet, e-marketing, événementiel etc…) afin d’en maitriser la périodicité, le budget et la réalisation.

Vous l’aurez compris, une communication réussie passe, avant tout, par une stratégie de communication bien définie.

Quelles sont alors les différentes étapes à respecter ?

Définir vos objectifs de communication

La première étape va consister à définir vos objectifs de communication.

  • S’agit-il de vous faire connaître ?
  • De prospecter ?
  • De séduire de nouveaux collaborateurs ?
  • De fidéliser vos clients ?

Plusieurs campagnes ou supports de communication pourront être nécessaires pour répondre à ces différents objectifs. Car se concentrer sur une seule problématique est bien souvent la règle d’une communication efficace. Cependant, une campagne bien faite pourra, a contrario, répondre à différents enjeux.

Identifier vos cibles

La communication est avant tout la transmission d’un message d’un émetteur (votre entreprise) vers un ou plusieurs récepteurs (vos clients, prospects, partenaires ou prescripteurs).
Communiquer consiste donc, pour vous, à identifier clairement vos cibles de communication. Afin de déployer des moyens de communication adaptés précisément à leurs attentes. Et de ne s’adresser qu’aux personnes potentiellement intéressées par votre marque, vos produits et services.

La cible d’une entreprise peut être multiple : ses clients, ses partenaires, ses fournisseurs…
Posez-vous bien la question.

  • Qui souhaitez-vous sensibiliser ? Vos clients ? Vos prescripteurs ? Vos partenaires ?

C’est en visant juste que l’on optimise son budget et que l’on peut définir des actions adaptées.
Mais définir sa cible n’est pas suffisant. Il faut également bien la connaître : connaître son profil sociologique (âge, sexe, profession, catégorie socio-professionnelle, secteur géographique), connaître ses besoins et habitudes (comportements, valeurs, aspirations, type de consommation, medias privilégiés)

Vous positionner dans votre environnement

  • Quel est votre environnement ?
  • Quels sont vos concurrents et comment communiquent-ils ?
  • Depuis combien de temps votre entreprise existe-t-elle ?
  • Quelle est son image ?
  • Comment souhaitez-vous positionner votre entreprise dans son environnement ?
  • Souhaitez-vous renforcer ou corriger l’image de votre entreprise ?
  • Quels sont vos avantages concurrentiels ?
  • Vos points forts ?
  • Vos points faibles ?

Autant de questions à se poser afin de bien définir le cadre de votre communication.

Une méthode simple et efficace consiste à appliquer la méthode SWOT (AFOM en français : atouts, faiblesses, opportunités, menaces). Elle permet de faire apparaître à chaque niveau, les forces et faiblesses, opportunités et menaces et fait ainsi émerger les variables décisives sur lesquelles il sera le plus pertinent et le plus efficace d’agir.

Formuler votre message

  • Quel message souhaitez-vous transmettre ?
  • Que souhaitez-vous dire et affirmer auprès de vos différentes cibles ?
  • Sur quel ton aimeriez-vous faire passer votre message ?

Dans ce cadre, une règle à retenir : un message clair véhiculant une seule idée forte sera le plus percutant.

Analyser les moyens humains et financiers de votre entreprise

Il est évidemment très important de ne pas oublier d’analyser quelles sont les possibilités de votre entreprise en termes de ressources humaines et de moyens financiers à mobiliser dans le cadre de votre stratégie de communication.

  • Avez-vous prévu un budget pour la réalisation de votre campagne de communication ?
  • Avez-vous une ou plusieurs personnes ressources mobilisables, en interne, pour coordonner votre communication et suivre le bon déroulé des actions ?
  • Avez-vous les moyens de déléguer votre campagne de communication à un prestataire externe ?

Autant de questions essentielles qui rentreront en ligne de compte au moment de définir les outils et actions à réaliser.

Définir les moyens de communication adaptés.

Une fois que vous aurez défini vos objectifs, votre cible, le contexte dans lequel vous évoluez, votre message et les axes de communication à développer, ainsi que les moyens dont vous disposez, vous pourrez penser aux outils les plus adaptés à votre stratégie de communication : des supports e-marketing plutôt que de l’affichage, un site internet plutôt qu’une plaquette institutionnelle etc…

Établir votre plan de communication

Dernière étape, le plan de communication liste et planifie les actions préconisées par la stratégie de communication.
Prenant la forme d’un planning, il vous permettra de répertorier les actions à réaliser, leur périodicité, le timing et la durée de réalisation de chaque action, les personnes ressources à mobiliser au sein de votre entreprise et/ou à l’extérieur (agence de communication, prestataire freelance, imprimeur…), le budget associé à chaque action.

Le plan de communication vous permettra ainsi, d’avoir une vue claire sur les différents outils. Les différentes étapes à mettre en place, le planning à respecter pour la mise en œuvre de votre stratégie de communication, mais aussi, le temps à y consacrer et les moyens humains et financiers à y associer.

N’oubliez pas, en dernier lieu, d’évaluer l’efficacité de votre communication et d’être attentif aux retours provenant de vos commerciaux, clients, fournisseurs, mais aussi des medias sociaux, blogs ou forums. Ces retours vous permettront, en effet, d’ajuster votre stratégie et vos messages lors de vos prochaines campagnes de communication.

 

Pour affirmer votre leadership, soignez votre façon d’entrer dans une pièce

BillKevinWebPendant plus de vingt ans, un cadre supérieur employé dans le secteur aérien a eu l’habitude d’être régulièrement promu pour ses performances reconnues dans la gestion de crise. Quand toute l’équipe avait tendance à paniquer, lui au contraire restait calme, efficace et ferme. Mais ce cadre se retrouve désormais en charge d’une grande partie de l’entreprise – et donc d’un grand nombre de salariés. Et la Direction l’investit d’une nouvelle mission : motiver les équipes. A cette fin, il doit pouvoir montrer qu’il a lui aussi des émotions – c’est-à-dire montrer aux salariés qu’il s’intéresse à eux, comportement qu’il a tenu caché pendant plus de vingt ans. Comment doit-il s’y prendre ? Comment peut-on à la fois asseoir sa propre autorité et manifester de l’empathie envers les autres ? Tout commence en réalité par la façon dont vous entrez dans une pièce.

Soyez conscient des signaux que vous envoyez. Lorsque vous vous tenez simplement debout, occupez-vous tout l’espace ou bien avez-vous tendance à vous rapetisser ? Est-ce que vous marchez avec confiance, ou bien d’un pas mal assuré ? Lorsque vous vous trouvez seul en position assise, êtes-vous plutôt tassé ou vous tenez-vous bien droit ? Lorsque j’ai commencé à travailler avec ce cadre supérieur travaillant dans le secteur aérien, j’ai remarqué qu’il avait tendance à entrer dans la pièce en essayant d’être le plus transparent possible. Ses épaules tombaient, ses yeux étaient rivés vers le bas. Lors de nos discussions, il s’est avéré qu’il avait été tyrannisé pendant cinq ans environ quand il était adolescent. Depuis, son corps portait la trace de ces maltraitances. Et il n’avait même pas conscience que cette posture lui coûtait cher encore aujourd’hui, y compris dans sa vie quotidienne au travail. Ses peurs l’empêchaient de se relier aux autres. En revanche, il parvenait lors de situations de crise à maîtriser ses angoisses et à se concentrer sur les tâches à accomplir. Il y a ici deux points essentiels à retenir. Le premier est que vous laissez toujours transparaître vos intentions et émotions, et ceci est vrai pour tout un chacun. Le second point est que la plupart du temps, vous n’êtes pas consciemment réceptifs à tous ces signaux, qu’il s’agisse de ceux que vous émettez ou bien de ceux que les autres vous envoient. C’est votre inconscient qui prend alors le relais. Il joue un rôle fondamental dans un très grand nombre d’interactions que vous avez avec les autres, ainsi que sur l’ascendant que vous pouvez avoir sur eux. Il est donc essentiel de parvenir à contrôler ces signaux inconscients. Une fois que vous vous serez forgé une image de vous-même, soit au travers d’une prise de conscience de la réalité, soit dans l’idée d’améliorer les choses, vous serez prêt à passer à l’étape suivante.

Recentrez-vous sur un type particulier d’émotion. Pensez au charisme d’un acteur comme Kevin Spacey. Quel est son secret ? La plupart des gens pensent que le charisme est un trait inné, mais en réalité nous avons tous du charisme, à certains moments. Remémorez-vous une occasion où vous avez participé à une réunion, ou avez retrouvé votre compagne ou compagnon après un événement important, et que l’on vous a demandé, sans préambule : « Que s’est-il passé ? » Vous vous êtes alors mis à parler à flot, que ce soit pour diffuser une bonne ou une mauvaise nouvelle. Vous étiez dans un état d’excitation, de désarroi ou de réussite, peu importe : on vous écoutait. C’est cela, le charisme. C’est réussir à parler d’un sujet précis de façon authentique, et être écouté.

Vous devez interroger vos émotions avant chaque réunion, conversation ou chaque présentation. Pour beaucoup d’entre nous, notre esprit est assailli d’une multitude de pensée, toute la journée – ce que les bouddhistes traduisent par la nécessité de « dompter l’esprit singe » ; nous pensons à une chose, puis à une autre, un peu comme une succession de balles de flippers tirées dans l’une de ces vieilles machines. Cela est le contraire du charisme, et n’attire en aucune façon l’attention vers vous. En revanche, les personnes qui parviennent à se libérer de toutes leurs pensées encombrantes, sans intérêt, et à se concentrer sur un type particulier d’émotion, constatent qu’elles réussissent alors à attirer l’attention vers elles. Nous sommes connectés aux émotions fortes que ressentent les personnes autour de nous. Nous avons des neurones miroirs qui s’activent (sans que nous en ayons conscience) lorsque nous voyons quelqu’un dans un état de grande excitation, de colère, ou de joie. Ces émotions déteignent sur nous, elles nous contaminent, en quelque sorte. Et c’est ainsi que ces personnes réussissent à capter l’attention d’une salle toute entière.

Enfin, ayez des choses intéressantes à dire. Si vous voulez exercer une certaine autorité, vous devez savoir sur quels domaines elle portera. Je vous conseille d’arriver bien préparé, car une fois que tous les regards seront rivés sur vous, votre auditoire s’attendra à ce que vous ayez quelque chose de marquant à lui dire.

Voici donc, pour résumer, mes trois conseils pour construire et asseoir votre autorité. Premièrement, analysez la façon dont vous vous présentez habituellement au reste du monde, et modifiez votre position si nécessaire. Deuxièmement, concentrez-vous sur une émotion particulière pour chaque réunion importante. Enfin, et c’est là où le bât blesse le plus, en général – préparez votre discours, ayez quelque chose d’intéressant et de pertinent à dire. Mais oubliez les grandes phrases et les concepts compliqués. Les dirigeants font souvent la part belle à l’intellect, sous l’influence de réflexes conscients. Or, c’est par le biais de l’inconscient, en réalité, qu’une relation s’amorce, ou ne s’amorce pas.

Freelance, comment trouver de nouveaux clients ?

 

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Une question importante est présente chez tous les freelances qui démarrent : comment trouver des clients ? Je vous propose 20 conseils pour vous aider à trouver vos prochaines missions. Freelance junior ou senior, j’espère qu’ils vous aideront à démarrer et développer votre activité.

S’il est facile de devenir freelance, le plus dur reste l’acquisition d’une clientèle ! Dans cet article, nous vous avions donné toutes les clés pour assurer une présence on et offline, afin d’élargir votre notoriété pour trouver des clients.

Cependant, il ne suffit pas d’être actif pour espérer vendre ses produits et services. Il est essentiel d’analyser son environnement, les besoins des clients et les concurrents pour se positionner au mieux et faire en sorte que sa stratégie d’acquisition fonctionne pleinement.

Nous avons donc mis à jour cet article pour le rendre encore plus complet. Mise à jour : 7 Octobre 2015.

Sommaire :

Proposer des offres adaptées aux besoins du marché

Proposer une offre qui répond aux attentes du consommateur est primordial pour dénicher de nouveaux clients. Après avoir identifié votre clientèle cible, soyez certain que vos produits et services répondent bien à leurs objectifs et problématiques.

En plus de bien choisir les prestations à proposer, vous devrez avoir un œil sur leur qualité et le prix idéal. Renseignez-vous toujours sur la grille tarifaire de votre secteur, afin de proposer des prix correspondant à ce que vous offrez.

N’essayez pas d’être moins cher que les concurrents, mais veillez à mettre en place un prix psychologique. En effet, si des prix trop hauts font fuir vos prospects, des prix trop bas peuvent aussi induire une notion de mauvaise qualité dans l’esprit des clients et les pousser à voir ailleurs.

Prenez le temps de bien sonder ce que les clients attendent et n’oubliez pas aussi de voir de quel service supplémentaire ils peuvent avoir besoin et que les concurrents ne proposent pas !

Prendre en compte les avis clients

Peu importe votre activité, attendez-vous à recevoir des commentaires positifs ou négatifs de la part des clients.

Les demandes et les revendications de vos clients peuvent vous aider à améliorer sensiblement la qualité de vos offres.

Par conséquent, il est nécessaire d’écouter et de prendre chaque avis en considération, afin de déceler leurs attentes réelles.

Savoir transformer ses prospects en clients

L’acquisition client passe forcément par la conversion des prospects obtenus grâce à votre présence digitale : followers, inscrits à la newsletter, visiteurs ayant téléchargé un ebook… Mais aussi par ceux rencontrés sur des événements.

Cela implique donc la mise en place d’une stratégie de prospection personnalisée, en fonction de vos discussions préalables ou des actions effectuées sur votre site internet.

Contactez chacun de ses prospects « chaud » par téléphone ou par email pour faire une offre adaptée à leurs besoins ou prendre rendez-vous pour les rencontrer.

Analyser ses concurrents

L’environnement concurrentiel de votre marché comprend une mine d’informations à exploiter pour améliorer vos prestations et acquérir de nouveaux clients.

Le marché étant très évolutif, surtout pour les freelances du web, il faut toujours analyser les tendances, afin d’ajuster vos offres et votre stratégie aux nouvelles attentes des consommateurs.

Pour cela, gardez l’œil sur vos concurrents et inspirez-vous des bonnes pratiques des entreprises leaders de votre secteur. Veillez aussi sur leurs évolutions, ils sont souvent précurseurs de nouvelles pratiques, en lien avec les futurs besoins de votre marché.

Faire preuve de persévérance

« Tout vient à point à qui sait attendre » dit le proverbe. Cela est aussi valable lorsque vous êtes freelance !

En effet, l’acquisition des premiers clients est souvent l’étape la plus difficile, mais une fois qu’elle est franchie avec brio, ils viendront naturellement. Il faut juste patienter le temps que les premiers clients vous fassent confiance et recommandent vos services.

Bien entendu, il faut aussi attendre que le référencement de votre site internet et votre présence sur les réseaux sociaux portent leurs fruits. Mais si votre stratégie est performante, les résultats arriveront rapidement !

En tant que freelance, vous devez régulièrement scruter votre environnement pour dénicher des tendances, adapter vos offres et améliorer votre stratégie. C’est grâce à cette veille sectorielle régulière que vous serez en mesure d’acquérir de nouveaux clients et de renforcer leur fidélité.

 

Le kit de démarrage pour trouver des clients

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Afin d’assurer efficacement la promotion et la communication de votre entreprise auprès de vos futurs clients, je vous recommande la mise en place des supports suivants pour bien commencer.

Cartes de visites

Ce support vous permettra de tisser un lien avec vos prospects. Appliquez-vous et renseignez-vous correctement pour créer une carte de visite efficace et originale, afin d’utiliser au mieux sa puissance et sa portée.

Site internet

Indispensable, il sera votre vitrine jour et nuit, 24 heures sur 24. Voici quelques recommandations pour la mise en ligne de votre site internet :

  • Utilisez un nom de domaine simple à retenir et à écrire ;
  • Soyez précis sur votre activité et vos compétences ;
  • Affichez vos coordonnées dans le header du site ;
  • Rassurez vos visiteurs en affichant des commentaires clients ;
  • Ajoutez votre site sur tous les sites internet ou vous disposez d’un profil ;
  • Ajoutez un module pour sauvegarder les mails de vos visiteurs ;
  • Optimisez le référencement naturel de votre site (si vous ne savez pas faire, demandez un devis sur codeur.com).

Profil Linkedin

Un profil Linkedin est aussi important qu’un site internet (si vous en avez déjà un, ajoutez-moi 😉 ).

Pour optimiser votre profil Linkedin, je vous conseille :

  • De renseigner les compétences qui correspondent à votre expertise ;
  • D’inclure un maximum d’informations pour prouver votre savoir-faire ;
  • De soigner votre description et votre photo de profil ;
  • D’ajouter des mots-clés intéressants pour le référencement dans le résumé et dans l’url de votre profil ;
  • D’insérer un lien vers votre site.

Vous voilà désormais équipé des 3 principaux supports pour démarrer votre recherche de clients potentiels. Voyons ensemble comment assurer votre présence en ligne pour générer des contacts qualifiés.

Assurez une présence en ligne

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L’idée est de bien vous organiser et de travailler sur votre présence en ligne en temps limité. Si vous ne vous fixez pas de durée pour réaliser cette tâche, vous risquez de perdre du temps à naviguer sur internet sans but précis.

Inscrivez-vous sur Codeur.com

S’inscrire sur Codeur.com pour trouver des clients

Vous inscrire sur notre place de marché vous assurera une présence en ligne auprès de prospects « chauds », c’est à dire avec un besoin réel et défini. L’avantage est de gagner du temps dans la recherche de prospects qualifiés.

Vos compétences, vos coordonnées et votre site internet, seront directement présentés au prospect qui pourra alors choisir. Même si la concurrence s’avère un peu plus importante, les prospects ont des critères de sélection (localisation, disponibilité, expérience, budget, qualité de la prestation, recommandation, etc.) qui peuvent correspondre à votre profil.

Un véritable gain de temps pour trouver des clients !

Captez des signaux

Vous pouvez essayer de capter des signaux envoyés sur la toile. Par exemple, utiliser des outils de veille pour recevoir dans votre boite mail les meilleurs résultats pour la recherche « Recherche Développeur Freelance ».

Exemples d’outils pour capter des signaux :

Envoyez des mails

Le mail est un outil puissant ! Récoltez et tenez à jour une base de données contenant les mails des personnes avec qui vous êtes entré en contact à des soirées ou sur les réseaux sociaux.

Je partage sur mon blog personnel une astuce pour extraire les mails de vos contacts Linkedin.

Utilisez des outils comme Mailjet ou Mailchimp pour envoyer régulièrement des mails événementiels à cette base de contacts. Partagez les mises à jour de votre site, vos nouvelles réalisations, vos promotions, vos nouveaux partenariats, vos vœux, vos conseils pour préparer la rentrée ou les soldes d’hiver, etc…

Pensez également à soigner la signature de vos mails. Elle doit contenir au minimum les informations suivantes :

  • Vos nom et prénom ;
  • La baseline contenant votre valeur ajoutée, votre savoir faire ;
  • Un lien vers le site de votre entreprise et votre fonction ;
  • Téléphone, adresse et réseaux sociaux.

Vous pouvez utiliser des applications comme Rapportive pour ajouter votre profil Linkedin à votre messagerie Gmail. Une fois ajouté sur Linkedin, votre interlocuteur pourra vous recommander ou partager votre activité sur cette plateforme regorgeant de professionnels.

Créez du contenu

Vous avez surement remarqué que je ne vous encourage pas à faire un blog pour commencer la promotion de votre entreprise.

En effet, pour moi, cette activité chronophage ne présente pas forcément d’intérêt dans l’apport de clients. Je vous conseillerais plutôt le guest blogging.

Ne perdez pas de temps à créer du contenu de qualité sur le blog de votre société (sauf pour des petites actualités propres à votre entreprise visant à rassurer vos clients).

Pour le reste, il faudra passer autant de temps à écrire ou créer un contenu de bonne qualité, qu’à le faire connaître.

Profitez des blogs qui ont déjà une bonne notoriété dans votre milieu et postez du contenu sur leurs supports, avec une mise en avant de votre profil. Vous drainerez bien plus rapidement beaucoup de visites sur votre site et sur vos profils sociaux.

Voici des exemples de contenus à créer et partager sur des sites reconnus :

  • CV original ;
  • Cartes de visite originales ;
  • Infographie ;
  • Articles de fond et tutoriels ;
  • Etudes de cas ;
  • Dessins / BD humoristiques.

Vous pouvez également mettre en ligne un concept de site (explicatif ou humoristique) dans le cadre de votre activité. Vous aurez peut-être la chance de drainer un peu de trafic et d’avoir un peu de popularité sur votre site d’entreprise.

Inscrivez-vous sur les réseaux sociaux

Votre présence en ligne passera également par la création de profils sociaux.

Je vous conseille de ne pas trop vous disperser. Choisissez soigneusement les réseaux sociaux les plus pertinents pour votre activité, en fonction de vos cibles. Utilisez notre guides pour utiliser correctement les réseaux sociaux.

Pensez à rejoindre des groupes de pros sur ces plateformes. Nous avons par exemple un groupe Linkedin et un groupe viadeo pour Codeur.com. Nous ajoutons des discussions régulièrement. Participer à ces discussions ou en ajouter à votre tour, vous permettra d’obtenir un peu plus de visibilité sur votre profil.

Utilisez des forums

Trouvez des forums qui pourraient comporter des prospects pour votre activité.

Vous vendez des sites internet, écumez les sites d’entrepreneurs, de commerçants ou d’e-commerçants et apportez votre aide. Encore une fois, je ne vous conseille pas la quantité, mais plutôt la qualité. Discutez avec les membres, faites-vous connaître, rendez-vous utile et affichez clairement vos compétences à travers la signature de votre profil.

Faites des recherches sur les posts pour savoir si certains membres rencontrent des problèmes que vous pouvez régler et contactez-les directement par messages privés pour amorcer la discussion. Important : évitez de déterrer des sujets postés il y a plusieurs années !

Pour bien choisir son forum :

  • Il doit posséder des cibles qui correspondent à votre activité ;
  • Vous devrez être capable d’apporter une valeur ajoutée ;
  • Il doit avoir une activité régulière. Si le dernier message date de quelques semaines, laissez tomber.
  • Il doit posséder un nombre de vues intéressant. Si le message le plus lu contient 200 vues, passez votre chemin.
  • Vérifiez qu’il tolère la présence de liens dans la signature. (Regardez si les anciens membres ont un lien.)

N’hésitez pas à venir nous saluer sur le forum des freelances.

Créez un échange de visibilité

N’hésitez pas à créer une page partenaire sur le site de votre entreprise pour mettre en avant les freelances avec qui vous travaillez.

Montrez que vous n’êtes pas seul à assurer l’intégralité d’une mission qui requiert des compétences très diverses, afin de rassurer votre client. Offrez également un peu de visibilité sur l’activité et les compétences complémentaires de vos partenaires. Encouragez-les à faire de même pour avoir des synergies positives dans le temps.

Utilisez Google Adwords

Je ne vous le recommande pas forcément dès le départ, car il y a déjà tellement à faire avant de commencer à acheter du trafic sur votre site.

Si vous êtes cependant décidé à utiliser Adwords pour drainer du trafic payant sur votre site d’entreprise, je vous conseille la lecture des liens suivants, afin d’optimiser un minimum vos campagnes et vos pages d’atterrissage.

Ne vous amusez pas à lancer une campagne qui pointe directement sur votre home. Renseignez-vous un minimum avant. Comprendre les grandes lignes vous demandera deux à trois soirées de lecture, mais vous aidera à économiser sur le long terme ! Pour une sensibilisation rapide au SEA, je vous recommande :

 

Assurez une présence hors ligne

presence-hors-ligne

Votre présence hors ligne sera aussi importante que votre présence en ligne. Elle vous permet de diversifier vos sources d’apports d’affaires, de rencontrer des prospects ou amis de prospects, des partenaires et d’apprendre à mieux connaître les besoins de vos cibles.

Avec la présence hors ligne, vous pouvez espérer marquer des points grâce à votre amabilité, au feeling que vous aurez avec votre interlocuteur, à la pertinence de vos connaissances sur une problématique et ainsi, proposer un accompagnement rassurant, pour vous démarquer de vos concurrents.

Pour démarrer, voici les conseils qui m’ont été utiles pour lancer mon ancienne entreprise.

Utilisez le téléphone

Un outil peu coûteux qui peut vous permettre de décrocher rapidement vos premiers rendez-vous. Avant de commencer votre prospection téléphonique, je vous encourage vivement à élaborer un petit scénario pour standardiser vos appels. Ainsi, vous éviterez de bafouiller, de poser des questions qui pourront vous bloquer, ou encore oublier des informations importantes. En construisant ce scénario au préalable, cela vous permettra également d’anticiper les réactions négatives de vos clients et de préparer vos contre-arguments.

Participez à des rencontres près de chez vous

Essayez de trouver les conférences autour de votre activité, les apéros web comme les twapéros, pour venir présenter votre personnalité et vos compétences aux internautes avec qui vous avez l’habitude d’échanger sur les réseaux sociaux. Cela pourra favoriser ensuite les recommandations, lorsque des missions pouvant vous concerner, passeront sous le nez de vos amis sur Twitter par exemple.

Trouvez des groupements près de chez vous

Les supports ne manquent pas :

  • CCI,
  • associations de ville ou de village,
  • association de commerçants,
  • clubs business, etc.

Recherchez des groupements d’entrepreneurs ou de confrères, pour présenter votre activité à des prospects potentiels. Cela vous aidera à développer votre réseau et à récolter des mails et des cartes de visites.

Utilisez la recommandation

Envoyez un court email expliquant vos compétences et les problématiques que vous pouvez aider à résoudre.

Avertissez ainsi vos contacts, vos amis, votre famille, vos anciens collègues de bureau, vos anciens employeurs et vos anciens professeurs ! Demandez-leur de partager l’adresse de votre site et votre profil sur les réseaux sociaux. Faites-vous recommander sur Linkedin.

N’hésitez pas à leur demander également les coordonnées des personnes que vous pourriez contacter, afin de mettre en place d’éventuelles synergies.

La recommandation marche également avec vos clients ! Une fois la prestation terminée avec celui-ci, récoltez son avis et demandez-lui l’autorisation de l’afficher sur votre site.

Demandez également à votre client s’il n’a pas des connaissances professionnelles qui auraient besoin de vos services. Vous récolterez, quelques fois, un numéro de téléphone à démarcher.

Conclusion

Démarrer une activité de freelance n’est pas chose facile. Je vous recommande d’appliquer ces conseils quelques mois avant le démarrage de votre activité. Cela vous permettra d’amorcer le bouche-à-oreille et d’obtenir de premiers contacts.

Merci d’avoir lu cet article. J’espère que ces conseils vous aideront à démarrer ou booster un peu votre activité de freelance.

Le hashtag,un petit symbole au grand pouvoir

Le hashtag est ce petit signe typographique en croisillon « # », aussi appelé « dièse » en français. Aujourd’hui en cliquant sur un hashtag, vous pouvez suivre un fil de discussion associé au sujet et même l’actualité en direct. Découvrez en une infographie les pouvoirs de ce petit marqueur.

Infographie-Hashtag

 

5 TACTIQUES SEO QUE VOUS DEVRIEZ COMMENCER À APPLIQUER IMMEDIATEMENT !

seo techniques optimisation pour les moteurs de recherche

Le référencement n’est pas le sujet favori de tout le monde, je sais. Mais si vous voulez que votre contenu soit bien classé sur les moteurs de recherche, travailler le SEO de votre site web est une incontournable nécessité.

Pour rendre le processus d’optimisation de votre contenu un peu plus facile, je vous ai concocté cette liste de : cinq tactiques SEO que vous devriez commencer à appliquer immédiatement !

1. UTILISEZ LES BALISES « HEADING TAGS » POUR PRÉSENTER VOTRE CONTENU

Cela peut sembler compliqué, mais croyez-moi – ça ne l’est pas. Les balises heading tags sont tout simplement des titres utilisés pour indiquer à Google et à vos lecteurs de quoi parle votre contenu. Présentes au nombre de six, elles permettent de mieux hiérarchiser vos contenus en indiquant les titres, les sous-titres, les rubriques, les axes d’argumentation, Etc.

Dans le code HTML de votre page, les balises heading tags vont ressembler à quelque chose comme ceci : <h1> Ceci est mon titre </ h1>. Si vous voulez que votre contenu soit bien classé sur les moteurs de recherche, je vous recommande fortement d’utiliser des titres uniques et non dupliqués.

Voici un rapide aperçu de comment utiliser les heading tags pour obtenir un bon classement de votre contenu :

Balise de titre H1 : Chaque page doit avoir un titre H1. Ce sera généralement le titre de votre page ou de votre article de blogue et il est important à la fois pour le positionnement sur les moteurs de recherche et pour l’expérience de l’utilisateur.

Balise de titre H2 : ce sont en général des sous-titres qui vont servir a diviser votre texte en blocs d’information distincts ou en paragraphes. Ils aident vos lecteurs à comprendre la progression logique de votre contenu et permettent aux moteurs de moteurs de comprendre les principaux thèmes de votre page.

Balise de titre H3, H4, Etc. : Il s’agit en fait des sous-rubriques. D’une manière générale, les balises H1 et H2 sont celles sur lesquelles vous devriez vous concentrer le plus. Toutefois, des articles plus longs peuvent bénéficier de l’utilisation de ces sous-titres pour mieux structurer et aérer le texte.

2. RÉDIGEZ UN CONTENU PLUS LONG

Avant, il était possible d’écrire un texte court (moins de 400 mots), autour du mot-clé cible et obtenir un bon classement sur les moteurs de recherche. Mais de plus en plus, Google montre une nette préférence pour un contenu textuel plus long, susceptible de couvrir un sujet plus en profondeur.

Selon une récente étude SEO & référencement de Searchmetrics, le nombre moyen de mots des pages bien classées est d’environ 1285. Donc, si vous voulez que votre contenu soit bien positionné sur les moteurs de recherche, assurez-vous qu’il couvre bien le sujet traité.

Ne vous attardez pas trop sur atteindre un nombre de mots précis, assurez-vous juste d’offrir des informations de qualité et des points de vues uniques.

seo et referencement etude de serchmetrics

3. ASSUREZ-VOUS D’UTILISER UNE VARIÉTÉ DE MOTS-CLÉS ET D’EXPRESSIONS PERTINENTES DANS VOTRE CONTENU

Au cours des dernières années, nous avons vu un énorme changement s’opérer dans la manière d’utiliser les mots-clés. Tandis que l’utilisation de mots-clés dans les balises meta, dans les balises de titres et dans le corps du texte reste importante, Google veut maintenant voir que vous utilisez une grande variété de termes et d’expressions connexes, en lien avec le sujet que vous traitez.

D’ailleurs, Searchmetrics a constaté lors de sa dernière étude SEO & référencement que ce point est de plus en plus important pour bien se positionner sur les résultats de recherche Google. Par termes et expressions connexes, je désigne des mots qui seront naturellement inclus si vous couvrez un sujet en profondeur. Par exemple, si vous écrivez sur le web design, vous allez naturellement inclure des mots comme Internet, site web et design.

Si vous avez besoin d’une aide supplémentaire pour vous assurer d’inclure différentes expressions et termes liés, je vous recommande d’utiliser l’outil de suggestion de mots-clés basé sur Google Suggest. Cet outil vous propose en temps réel pendant que vous tapez votre requête une liste de 10 mots ou expressions se rapprochant de votre recherche ; à vous ensuite de sélectionner dans la liste ce qui vous intéresse le plus.

Voici l’exemple d’une recherche sur Google Suggest, effectuée avec le mot-clé « référencement » :

outil google suggest mots-cles referencement naturel

4. ASSUREZ-VOUS QUE VOTRE SITE S’ADAPTE AUX APPAREILS MOBILES

Vous avez probablement entendu parler de la récente décision de Google qui a fait de l’adaptabilité mobile un facteur de classement sur son moteur de recherche. Cette mise à jour de l’algorithme Google a été désignée par certains par le terme ‘Mobilegeddon‘. Pour l’expliquer simplement, depuis avril 2015, les sites non adaptés à l’affichage sur tablettes et smartphones auront, beaucoup de mal à atteindre un bon classement dans la recherche mobile !

Pas sûr si votre site est mobile-friendly ? Utilisez le test de compatibilité mobile de Google. S’il s’avère que votre site n’est pas en design adaptatif, envisagez de passer à une conception de site qui l’est. Si vous avez un site WordPress, il est possible d’utiliser un plugin gratuit comme Jetpack pour convertir instantanément votre thème à une conception adaptative !

sites en web design adaptatif outil verificationde google

5. UTILISEZ DES LISTES ET DES ÉLÉMENTS INTERACTIFS POUR STRUCTURER VOTRE CONTENU

Nous savons depuis longtemps que le fait d’avoir des textes aérés, bien structurés et faciles à lire améliore grandement l’expérience des utilisateurs. N’hésitez pas à y intégrer des éléments multi-médias tels que des images de démonstrations ou des vidéos quand cela s’avère utile ou nécessaire.

Gardez à l’esprit que beaucoup de vos visiteurs vont consulter votre site web sur leur appareil mobile, l’utilisation des images, des liens, des boutons et des listes peut rendre votre contenu plus agréable visuellement et plus facile à lire !

J’espère que cet article va vous aider à mieux optimiser votre site en SEO pour les moteurs de recherche. Avant toute chose, concentrez sur la rédaction d’un contenu de qualité, qui répond parfaitement bien aux besoins, aux attentes ou aux questions que peut se poser votre audience et surtout, prenez le temps de bien soigner votre mise en page etstructurer votre contenu d’une manière qui a du sens pour vos lecteurs.

Ce sont des éléments clés pour obtenir un bon référencement naturel et un bon classement sur les moteurs de recherche!