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Franchise : avantages et inconvénients, identifiez les contreparties !

franchise avantages

À écouter les têtes de réseaux, par exemple au cours de conférences sur des événements professionnels, la franchise n’aurait que des avantages pour les futurs partenaires. Pour autant, si toutes ces enseignes sont présentes chaque année sur Franchise expo Paris, c’est bien qu’elles ont besoin de nouveaux talents afin de se développer, mais aussi de partager les coûts liés à ce développement. Le système est fait de contreparties et d’engagements consentis tantôt par le franchisé, tantôt par le franchiseur. Ainsi les avantages pour les uns peuvent représenter des inconvénients pour les autres. L’essentiel étant de parvenir à une certaine forme d’équilibre afin d’assurer une collaboration harmonieuse.

Si la franchise présente des avantages pour de nombreux candidats souhaitant lancer une entreprise, comme tout système elle comporte également quelques inconvénients. Même si, en la matière, tout est une question de point de vue.“Il s’agit d’une problématique intéressante, mais polémique dans un monde de la franchise où le système est sacralisé, remarque François Peltier, directeur associé du cabinet Actas consultants, membre du Collège des experts de Fédération française de la franchise (FFF). Il est pourtant primordial de rappeler certains points de vigilance.”

 

Des règles à respecter

En premier lieu, selon ce spécialiste, il est important d’avoir en tête que le statut de franchisé est assez paradoxal dans la mesure où il présuppose une indépendance juridique du chef d’entreprise, mais une dépendance contractuelle vis-à-vis du franchiseur. “Ce qui parfois peut être une source de déception et de révolte, selon les psychologies, remarque François Peltier.Bien souvent, les candidats à la franchise s’engagent avec un réseau afin de s’émanciper de toute hiérarchie qui décide à leur place. La déception peut se faire sentir quand ils vont prendre conscience de cette interdépendance.”Dans le cadre d’un contrat de franchise, il y a des règles à respecter et certains nouveaux chefs d’entreprise peuvent avoir tout simplement du mal à être freinés dans leur prise d’initiatives concernant leur point de vente.
Car si juridiquement le franchisé est le seul responsable des performances de son unité, ce lien rend difficile un fonctionnement totalement libre. Ce n’est pas lui qui choisit les produits qu’il va vendre (en tout cas son choix est limité), ni sous quel référentiel d’image, encore une fois, cela peut être une source de déception.
Quand on rejoint un réseau de franchise, il faut également ne pas s’attendre “à devenir riche tout de suite, glisse François Peltier. De nombreux partenaires ne se paient pas pendant plusieurs mois et la rémunération moyenne d’un franchisé débutant est souvent plus basse que ce qu’il percevait auparavant.” Un élément à prendre en compte d’autant que la franchise n’exclut pas les sacrifices à consentir dans le cadre de toute création d’entreprise et notamment l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Une situation qui peut être psychologiquement difficile à vivre.

 

S’appuyer sur un concept rodé

Dans cette perspective, le versement des redevances, même s’il a été obligatoirement consenti par le franchisé, peut être considéré comme un inconvénient de la franchise. “Le paiement de cette redevance doit impérativement se faire en contrepartie d’avantages sinon il est difficile d’adhérer au système”, avertit Hélène Helwaser, avocat au sein du cabinet Guizard & associés et membre du Collège des experts de la Fédération française de la franchise (FFF).
Pour autant, il est indéniable que le système présente également des avantages et notamment le poids et la reconnaissance des enseignes qui renforcent la notoriété du point de vente. “J’ai en tête une étude réalisée par un concept de fleurs coupées en self-service, expose François Peltier. Les résultats ont montré que lorsqu’un magasin sous enseigne change de propriétaire pour devenir indépendant avec le même emplacement, les mêmes produits et le même exploitant, les chiffres d’affaires baissent de 20 à 30 %.” Par ailleurs, pour de nombreux franchisés, la création d’entreprise correspond à un besoin de s’impliquer autour d’une marque commune, d’appartenir à une collectivité et surtout ne pas être seul. Autre avantage, l’aspect patrimonial de la franchise. Dans la création d’un point de vente, la notoriété de l’enseigne accroît sa valeur. “Il ne faut pas non plus oublier que les concepts de franchise sont connus, ont été rodés, et ont une antériorité,ajoute Hélène Helwaser. Ils permettent aux jeunes chefs d’entreprise de ne pas partir dans l’inconnu.” Sécurité supplémentaire pour le franchisé, la possibilité d’aller voir dans les points de vente du réseau si les affaires fonctionnent. “Le contenu du document d’information précontractuelle (DIP) est également un indicateur sécurisant, explique Hélène Helwaser. De plus, la loi exige que les informations soient précises, claires et sincères. Cela sécurise quand même la décision.”
Entre avantages et inconvénients, tout est question de perception et d’expérience individuelle. Pour bien vivre sa vie de franchisé, il est essentiel d’équilibrer la balance entre le pour et le contre et ce, dès les premiers mois d’activité.

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Marie Roques
Journaliste pour L’Officiel de la Franchise

Levée de fonds et relation start-up

A l’occasion du Web2day, nous avons pu assister à une table ronde sur les relations entre VC et start-up. Un moment très intéressant puisque c’était l’occasion d’en savoir un peu plus sur le fonctionnement des VC et des levées de fonds. Un moment important dans la vie de nombreuses start-up qui change leur identité et leurs objectifs. Pour nous éclaire sur ce sujet, le panel était complet puisqu’il comprenait Marc Rougier, entrepreneur (Scopp-it)et VC (Elaia), Alexandre Chartier qui a fondé Ornicar avant de se faire remercier, Jemery Uzan (Alven) et Pascal Mercier (Ader Finance). Voici quelques éléments importants de cet échange sur le fonctionnement des levées de fonds.

web2day

Pourquoi lever des fonds ?

Marc Rougier : Le déclencheur d’une levée de fonds est un grand dilemme entre 2 valeurs conflictuelles : le contrôle et la vitesse. En tant que VC je leurs dis qu’ils doivent choisir. Il faut du capital pour aller vite que ce soit pour la R&D ou l’acquisition. Mais en levant des fonds, on lâche du contrôle sur la société pour accélérer, vers le succès ou l’échec.

Alexandre Chartier : Lever des fonds c’est extraordinaire. On travaillait de chez soi, là on peut recruter de super profils. C’est utile. Il y a 6 mois j’ai été révoqué de ma propre entreprise Ornicar. Mais quand on lève des fonds, on perd le contrôle sur son projet. A l’instant où on lève des fonds, l’objectif c’est de revendre sa boite. L’objectif du fonds, c’est de sortir. Mon but n’était pas de revendre ma boîte, ce qui complique la relation avec les VC.

Qu’est ce qu’on vend aux VC pour les approcher et les séduire ?

Jeremy Uzan : Question complexe car ça dépend du degré de maturité de la société. Dans l’investissement, il y a une part importante d’humain. Mon job c’est détecter un “quelquechose” qui permettra de développer une société. Ce n’est pas vraiment analytique, ça tient de l’humain et de l’intuition.

Marc Rougier : On voit rarement des gens aller au bout de leur business plan. C’est bien, mais ce qu’on cherche c’est de l’exception chez les entrepreneurs. Il faut être prêt à aller loin dans la souffrance, et ça ne se lit pas dans une feuille Excel.

Dans vos métiers d’investisseurs, on est rémunéré au succès, sur quoi se base la sélection ?

Pascal Mercier : On cherche des projets qui aient du sens ainsi qu’une alchimie dans les équipes. Pour savoir si une société est éligibles à une levée de fonds, il faut qu’elle veuille avoir de la croissance et grossir. Une bonne start-up doit être bâtie pour faire de la croissance. Les plus gros succès sont parfois aussi des coups de folie, des projets non consensuels. Les entreprises qui ont le plus de mal à lever sont les plus gros succès. Quand on a investit dans Capitaine Train, c’était un projet fou : concurrencer la SNCF. Mais c’est le genre de challenges qui nous intéresse.

Est-ce que la dimension humaine peut bloquer un investissement ?

Jeremy Uzan : Quand on lève des fonds, on fait rentrer un nouvel associé dans la boucle: le VC. Et c’est une histoire commune qui va durer plusieurs années. Il faut se demander si on est prêt à vivre cette aventure ensemble dans la durée. Le coefficient humain donne de la force au dossier, ou le plombe. Si j’ai un doute humainement, je ne peux pas investir dans un projet.

Pascal Mercier : C’est devenu trop à la mode de devenir entrepreneur. Tout le monde veut devenir entrepreneur mais certains sont des imposteurs.

Alexandre : Je me suis fait virer de ma propre boite pour 2 raisons. J’étais trop transparent et j’allais par exemple faire du kite-surf l’après midi dans la semaine. C’est un élément qui m’a été reproché, je ne pouvais pas faire ça. Quand on va voir un VC, on a un vrai problème générationnel. La seconde raison est qu’on m’a demandé des prévisionnels de développement produit sur 6 mois / 1 an, et j’ai refusé de le faire. J’aurai pu le faire mais pour moi le but d’une start-up est d’être agile et je ne croyais pas à l’intérêt de ces projections et reportings. Et j’ai refusé car c’est une perte de temps.

La part de bluff est-elle importante dans ce lien VC / start-up ?

Marc Rougier : La mécanique du capital risque c’est que la majorité des boites dans lesquelles on investit seront des échecs. Ce qu’on essaie de voir c’est si on partage un rêve commun. Un investissement c’est une relation.

Jeremy Uzan : Mon job est justement de voir plus loin que cette part de bluff et cette danse du ventre et ces jolis slides. Il faut que je vois la vérité de ce que pense l’entrepreneur. J’ai besoin de voir la crédibilité d’un business plan sur 5 ans. Même si ce n’est jamais tenable, ça montre un système de pensée. Chaque individu va produire un business plan de manière différente. Le business plan permet de voir comment se projette un entrepreneur. Cela me permet de voir plus loin que cette part de bluff ou de séduction.

Une levée de fonds est-elle un accomplissement ?

Marc Rougier : Les médias aiment montrer le levée comme une fin en soi et un aboutissement. Mais ce n’est que le début. Pour certains entrepreneurs c’est un soulagement car sans fonds l’entreprise meurt. Mais la vraie levée de fonds offensive, c’est un moyen de pouvoir travailler et aller au bout de son projet.

Comment on vit l’accompagnement ?

Pascal : On est proche d’eux en tant que VC et on partage leurs angoisses. On a le même stress. Un entrepreneur il est tout seul, c’est particulièrement difficile, et c’est à nous de les accompagner.

Marc : C’est anxiogène évidemment, mais c’est aussi une belle aventure qui naît. Quand un entrepreneur va voir un VC, il trouve quelqu’un qui l’aide à mettre son rêve en marche et croit en son idée.

Comment vit-on la levée de fonds ?

Jérémy Uzan : Le jour de la signature d’un deal il se passe des choses différentes. Une levée de fonds c’est un projet en soi quand on est un leveur de fonds. Au moment du closing le job est fait côté leveur de fonds. Côté entrepreneur il y a une dualité. Les fonds sont levés mais il y a un projet énorme à assurer. Côté investisseur on vient de dépenser plusieurs millions d’euros, et on ne sait pas si on vient de les perdre ou si on va les faire fructifier. Il nous faudra des années pour avoir si on les fera fructifier. Le champagne c’est un réflexe d’avocats. C’est gênant car cette levée des fonds n’est pas une fin en soi.

Comment se passent les sorties ?

Jérémy Uzan : La sortie d’une start-up c’est le moment le plus fort et le plus difficile à vivre. Ce qui est compliqué pour l’entrepreneur c’est qu’il n’est plus le chef de file de son projet. Il y a une vraie douleur quand il vend sa société. Quand il y a de dizaines ou centaines de millions d’euros sur la table, c’est un moment complexe.

Marc Rougier : C’est un sentiment d’accomplissement, mais aussi le deuil de la fin d’une tranche de vie. C’est difficile à vivre et il y a une vraie culpabilité “d’abandonner” ses équipes. On quitte l’humain et on rentre dans une logique capitalistique. Il est aussi difficile de décider que c’est le bon moment pour sortir.

Alexandre Chartier : Ma sortie a été un peu pus complexe. En tant que patron d’entreprise on n’a pas le droit au chômage. Je suis parti avec 50 000 euros en tout et pour tout. Une exit ce n’est pas toujours un gros chèque. Ils ont investi 1 million pour une idée mais moi je suis reparti avec 50 000 euros.

d’après le Blog du modérateur

Vous avez un projet de start-up ? Voici les solutions pour démarrer !

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Laurent Queige, le délégué général du Welcome City Lab, a livré de précieux conseils pour s’y retrouver dans les nombreux réseaux qui accompagnent le lancement d’une entreprise, lors de la conférence « Entreprendre et innover dans le tourisme 2016 », à Paris, le 7 juin 2016. Des initiatives qui prouvent que la France n’est pas si mal lotie pour ceux qui ont des idées et l’envie de s’investir dans leur projet.

 


Le Welcome City Lab, lieu emblématique des jeunes pousses du tourisme à Paris. DR Welcome City Lab

Le Welcome City Lab, lieu emblématique des jeunes pousses du tourisme à Paris. DR Welcome City Lab
Assister à une conférence donnée par Laurent Queige, le délégué général du Welcome City Lab,met forcément de bonne humeur.

Dynamique et enthousiaste, l’homme s’est exprimé pendant l’événement« Entreprendre et innover dans le tourisme », organisé mardi 7 juin 2016, par la DGE.

Il a donné de précieux conseils à tous ceux qui cherchent des soutiens pour créer leur entreprise dans le tourisme.

« N’écoutez pas les médias. Nous vivons dans une période très créative, idéale pour entreprendre ».

Un discours positif qui permet d’oublier un instant la morosité qui fait la une de la presse ces jours derniers.

Il existe en effet de nombreux réseaux d’accompagnement des entreprises à choisir en fonction du degré de maturité de son projet.


Etudier la faisabilité de son idée

Laurent Queige a commencé par ceux qui ont besoin d’aide pour étudier la faisabilité de leur idée.

Ils peuvent se tourner vers quatre grands organismes : le conservatoire national des arts et métiers, l’INFA, l’AFPA et les junior entreprises.

Une fois le projet défini, direction la couveuse, également appelée boutique de gestion.

Il s’agit d’organismes privés ou associatifs soutenus par les municipalités à retrouver sur le site de l’union des couveuses. et bge.asso.fr

Les conseils régionaux sont également très pertinents en matière d’innovation, sans oublier les chambres de commerce et d’industrie.


Pépinière, incubateurs et autres lieux de co-working

Une fois la phase d’amorçage enclenchée, il faut passer aux incubateurs.

Des lieux physiques où les entreprises sont accompagnées lors d’une période de un à trois ans par des mentors.

Ils permettent de s’inscrire au cœur d’un vaste écosystème et d’un réseau d’individus confrontés aux mêmes problématiques.

Il en existe plusieurs à Paris et en France.

Laurent Queige a notamment cité le Nüba,The Family,Paris Pionnières,Darwin à Bordeaux et Crealys à Lyon.

Sans oublier tout le réseau Prêt-à-Partir.


Création d’un réseau en France et dans le monde

Pour donner un coup d’accélérateur à son projet, il existe des programmes d’accompagnement intenses sur 5 mois, où les participants évitent de compter leurs heures de sommeil.

Un coach venant du monde de l’entreprise leur donne les clés pour changer d’échelle, passer d’un projet local à une dimension plus internationale.

Deux exemples : The Bridge à Avignon ou encore 33 entrepreneurs à Bordeaux.

A l’échelle nationale, plusieurs réseaux s’activent pour coacher les jeunes entrepreneurs, comme le réseau Entreprendre, le Moovjee spécialisé sur les moins de 25 ans ainsi qu’Initiative France.

Cette fédération s’occupe de finaliser les demandes de financement et le business plan des jeunes pousses avant de le présenter à des investisseurs.

Laurent Queige a également cité l’Esthua Angers qui fait partie du Tourisme Innovation Lab, ayant pour but de décloisonner le monde de la recherche et celui de l’entreprise.


L’expérimentation, un secteur où la France est en retard

Reste en revanche un secteur où la France est en retard : l’expérimentation. Seul le Welcome City Lab propose des services pour trouver un territoire d’expérience afin d’aider les entrepreneurs à tester le produit en situation réelle.

Mais l’environnement reste très riche et foisonne de possibilités pour ceux qui ont des idées et l’envie de les développer.

Le Welcome City Lab travaille d’ailleurs au lancement d’un réseau d’incubateurs touristiques dans plusieurs villes françaises, pour échanger les start-ups et les compétences.

Il a déjà enclenché la création d’un réseau international avec comme première étape l’université de Montréal. Paul Arseneault, titulaire de la chaire de tourisme et directeur du réseau de veille en tourisme, avait d’ailleurs fait le déplacement.

« Au Québec, nous vous envions, car nous n’avons pas de système d’accompagnement aussi important ».

Vous n’avez plus aucune excuse pour vous lancer !

Rédigé par Laury-Anne CHOLEZ

La stratégie de la gratitude

La rude concurrence sur le marché a favorisé l’émergence de nouveaux modèles économiques, sans pour autant révoquer totalement les anciennes méthodes. Le bouche-à-oreille et les relations gagnantes-gagnantes rattrapent du terrain.

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Ces bonnes recettes d’autrefois ont juste changé de nom et se font maintenant appelé « Thank You Economy » ou stratégie de la gratitude.

 

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Définition de la stratégie de la gratitude

Le « Thank You Economy » est un concept qui repose sur deux notions principales : la gratuité et l’échange gagnant-gagnant entre les partenaires.

En clair, elle promeut le partage de contenus web nécessaires à la construction d’une communauté d’internautes engagés autour de son entreprise.

La stratégie de la gratitude n’est pas un concept nouveau en soi. Mais, elle a été réinventée et mise en avant par l’entrepreneur Gary Vaynerchuk. Dans son livre intitulé « The Thank You Economy », l’auteur a voulu replacer le marketing relationnel au cœur du processus de vente sur internet, comme pour le marché physique.

Ce qu’elle apporte à l’entreprise… et aux clients

Si internet est souvent perçu comme une passerelle déshumanisante, la « Thank You economy » veut justement rétablir cette humanité. Elle entend remettre la relation humaine au cœur de la stratégie digitale.

L’idée maîtresse du concept consiste à donner quelque chose, par altruisme, afin d’en recevoir de la part des autres. Elle met ainsi un point d’honneur sur l’écoute et l’appréciation.

À travers cette notion, le consommateur a désormais la possibilité de faire connaître ses préoccupations. Ce qui lui permet d’apprendre de nouvelles choses à travers un échange désintéressé.

Pour l’entreprise et les marques, la stratégie de la gratitude est un excellent moyen d’accroître la satisfaction des prospects via des échanges riches et intéressants. Ce qui, au final, va les convertir plus facilement en client.

Que la « Thank You economy  soit utilisée par une PME ou une grosse structure, cette stratégie sert de levier pour construire une communauté sociale dynamique. Vous aurez donc compris que la stratégie de la gratitude n’est pas fondée sur un critère économique, mais plutôt culturel. Ce qui permet à l’entreprise d’échanger facilement sur tous les sujets avec sa communauté (clients, partenaires BtoB, etc.) et de s’humaniser. En effet, la spontanéité des échanges entre les différents acteurs crée un système de partage sans attente réciproque immédiate entre les interlocuteurs.

Comment mettre en œuvre la « Thank You Economy »

Plusieurs moyens sont nécessaires pour mettre en œuvre la « Thank You Economy ». Mais avant tout, gardez à l’esprit que le marketing relationnel passe inévitablement par l’échange !

Par exemple, si vous tenez un e-commerce, il va falloir intégrer le chat dans votre stratégie de communication. Cela permet d’échanger en live avec vos clients, d’avoir leurs avis en temps réel sur divers sujets, de les guider dans votre tunnel d’achat ou pour répondre à leurs besoins spécifiques dans les meilleurs délais.

La construction d’une communauté active sur les réseaux sociaux constitue aussi un préalable à la mise en œuvre de la « Thank You Economy ». Par ailleurs, l’utilisation de vidéo ou podcast valorise également la dimension humaine dans la relation commerciale par l’échange. Et surtout, n’oubliez pas de publier des contenus qualitatifs et utiles pour les consommateurs, sans rien demander en retour !

C’est une marque de confiance qui permet de nourrir votre stratégie de la gratitude.

La « Thank You Economy » entend (re)centrer la relation humaine dans la stratégie digitale globale. C’est une méthode qui profite à tout le monde, car vous pouvez aussi apprendre de nouvelles choses sur vos clients ou votre environnement.

Alors, prêt à adopter la stratégie de la gratitude ?

d’après Fabien de Codeur.com

Quels arguments devez-vous utiliser pour convaincre les franchiseurs ?

Pour un franchiseur qui cherche à développer son réseau, le recrutement est une étape capitale.

Savoir convaincre un franchiseurPour un franchiseur qui cherche à développer son réseau, le recrutement est une étape capitale. Si les entrepreneurs sont en quête d’un réseau pour les accueillir, les franchiseurs eux aussi sont sélectifs et cherchent la perle rare, le profil idéal qui permettra une rentabilité rapide et un développement fort. Comment séduire son franchiseur ? Voici quelques pistes à suivre.

Le rapport franchiseur et franchisé, une sélection mutuelle

Vous qui cherchez un réseau de franchise à rejoindre, ne perdez jamais de vue qu’en face de vous, les franchiseurs eux aussi sont dans une démarche proactive afin de recruter les meilleurs candidats. La signature d’un contrat de franchise est donc comparable à l’aboutissement d’un processus de sélection mutuelle. Cette phase de sélection, c’est un peu une parade nuptiale. Il faut vérifier votre compatibilité réciproque, penser au début de la relation mais également avoir une vision sur le moyen et le long terme. En clair, tout bon franchiseur aura ses propres règles afin de retenir les meilleurs candidats. La solidité du réseau en dépend. Le casting doit donc être parfait.

Tout commence par un premier contact. Celui-ci peut se faire sur un salon dédié à la franchise, mais aussi par téléphone ou via l’envoi d’un message sur le site Internet. Ne loupez pas ce premier contact. Il est capital, car il va lancer tout le processus de recrutement. Si le franchiseur accroche à votre candidature, il y a fort à parier que le premier échange essentiel se fera par téléphone. Plusieurs franchiseurs n’hésitent pas ainsi à caler des rendez-vous de 30 à 45 minutes avec les candidats. L’objectif est de bien vérifier que ces derniers savent où ils veulent aller, sont bien conscients des opportunités mais aussi des risques qui incombent à l’entreprenariat en franchise. Si votre décision de vous lancer avec la franchise est claire, vous n’aurez pas de mal à passer ce premier filtre. Ensuite, le franchiseur pourra vous faire suivre une plaquette complète de présentation de son enseigne, ainsi qu’un dossier de mise en relation à compléter. Il pourra aussi vous expliquer la suite de son parcours de sélection : entretien, tests, etc… vous comprenez bien avec cette énumération des étapes que le recrutement est un véritable cheminement, et qu’il demande du temps ! Vous n’allez pas devenir franchisé du jour au lendemain, mais bien en plusieurs mois !

Les critères qui séduisent les franchiseurs

Faut-il obligatoirement avoir déjà créé une entreprise avant de se lancer en franchise ? Faut-il être un touche-à-tout, avec beaucoup de diplômes et de solides expériences ? Est-il indispensable d’avoir déjà travaillé dans le domaine du franchiseur ? L’âge moyen des franchisés à l’ouverture de leur premier point de vente est de 36 ans en 2015 selon les données de l’Enquête annuelle de la franchise réalisée par la Fédération Française de la Franchise (FFF). Auparavant, 75% des franchisés exerçaient une activité professionnelle salariée, et seulement 17% étaient à leur compte (commerçant indépendant, chef d’entreprise). La franchise est ouverte à tous, hommes et femmes. 40% des franchisés sont des franchisées. Enfin, côté études, si les profils avec un Bac +2/+3 constituent une grande partie des franchisés (41%), les franchisés issus d’une filière professionnelle diplômés d’un BEP, un CAP, ou un Bac pro représentent 30%. Tout le monde peut entreprendre en franchise, ne pensez pas qu’un diplôme (ou une absence de diplôme) sera automatiquement bloquante.

Retenez qu’il n’existe pas un profil type de franchisé, ni même une liste définitive de caractéristiques à posséder afin d’être le candidat idéal. Selon les réseaux, leur taille mais aussi leurs perspectives de développement, les critères surveillés ne seront pas les mêmes. Il existe toutefois quelques « traceurs » qui permettent de définir un bon franchisé :

  • Les candidats qui disposent d’un bon sens commercial sont naturellement plébiscités. La première compétence requise, c’est de savoir vendre. Et même savoir « se vendre ». De l’aveu même de certains gestionnaires de réseaux, ce n’est pas la connaissance du métier qui est recherchée en premier, mais bien cette aptitude à être tourné vers le client. Elle se travaille, mais si elle n’est pas présente d’emblée, les franchiseurs auront tendance à se tourner vers une autre personne que vous ;
  • Deuxième compétence dont vous devez disposer afin d’être un candidat intéressant : l’autonomie. Être autonome est indispensable lorsque vous entreprenez en franchise, car bien que vous soyez guidés par votre franchiseur, il ne sera pas à vos côtés 24/24 et 7 jours sur 7. Les profils « débrouillards » seront ainsi souvent préférés à des profils peut être plus complets mais qui nécessitent beaucoup trop d’accompagnement ;
  • Troisième caractéristique que vous devez posséder : la capacité de faire jouer le sens du collectif. Cela peut paraître contradictoire avec le point précédent, mais il s’agit en fait d’une caractéristique complémentaire. Travailler en équipe, c’est savoir accepter les ordres venus du franchiseur, mais aussi réaliser une véritable remontée d’informations et collaborer avec les autres membres du réseau pour avancer ensemble. Si vous rejoignez une franchise, c’est en partie pour la sécurité qu’apporte ce mode d’entreprise. Alors les profils qui ont tendance à rester dans leur coin et à « la jouer perso » ne sont pas compatibles. La franchise, c’est avant tout de l’échange et du partage ;
  • Faut-il également disposer de bonnes capacités financières ? Selon les réseaux, l’enveloppe dont vous disposez sera un critère plus ou moins important. Devenir franchisé entraîne des dépenses importantes. Si vous n’avez pas les capacités financières nécessaires afin de réaliser les premiers investissements, vous risquez de vous voir poliment remercié… Abordez ce point rapidement. Il devrait être évoqué par votre franchiseur très vite, car c’est un point de blocage fréquent.

Les nouvelles compétences que les franchiseurs recherchent

Les compétences que nous venons de lister, la plupart des chefs d’entreprise, qu’ils travaillent en franchise ou non, les recherchent lors de leur recrutement. Mais en franchise, il existe d’autres compétences que les candidats doivent posséder. Des compétences propres à la fonction de franchisé. Ainsi, il faut être doté d’un bon sens de la gestion. En devenant votre propre patron, vous allez devoir mettre la main à la pâte et gérer tant les aspects comptables, logistiques, commerciaux ou encore RH de votre point de vente. Il faut donc être prêt à découvrir de nouveaux métiers et à sortir de sa zone de confort. Cela ne se fera qu’à condition d’être un bon gestionnaire ! Si vous avez déjà tendance à vous laisser dépasser par quelques papiers qui traînent à la maison, travaillez sur ce point.

L’évolution technologique et la montée en puissance du digital poussent désormais les franchiseurs à rechercher des profils à l’aise avec les nouvelles technologies. Parce que la franchise repose notamment sur l’utilisation d’outils de suivi de la performance, de gestion des stocks, et que l’animation en point de vente a tendance à se digitaliser, il ne faut pas être réfractaire à cette vague numérique. Bien entendu, un franchiseur n’exigera pas de vous la maîtrise parfaite d’un logiciel en particulier ! La formation initiale, mais aussi l’accompagnement dans le temps sont là pour vous aider à monter en compétence.

Six façons de préserver sa vie personnelle

  • Marion Forest Divonne, coach professionnelle certifiée, praticienne programmation neuro-linguistique (PNL)

    Marion de la Forest Divonne, coach professionnelle certifiée, praticienne en programmation neuro-linguistique (PNL) – D.R

Lorsqu’on est entrepreneur, il faut savoir aussi réserver du temps pour soi. Voici les conseils de la coach Marion de la Forest Divonne pour y arriver …

 

Comme tout entrepreneur, vous souhaitez par dessus tout que votre société prospère, et vous avez tendance à ne pas vous imposer de limites. Vous travaillez le soir, le week-end… Vous menez une vie passionnante, certes, mais qui laisse peu de place à la sphère privée. Pourtant, savoir préserver celle-ci est tout aussi essentiel que de faire prospérer son business – c’est même un facteur de réussite essentiel dans ce domaine. Comment s’autoriser à déconnecter ? Voici quelques conseils de Marion de la Forest Divonne, coach professionnelle certifiée, praticienne en programmation neuro-linguistique (PNL), qui devraient vous permettre de mettre enfin de l’ordre dans votre planning hebdomadaire.

#1 Définissez précisément le temps à consacrer à chaque tâche

Imposez-vous des horaires de travail en les notant dans votre agenda. « Il est important de formaliser cette démarche par écrit. Cela donne un cadre », suggère Marion de la Forest Divonne. L’astuce : pour tenir le temps fixé, utilisez un minuteur. En procédant ainsi, vous rationalisez votre temps, vous êtes plus efficace et vous définissez vos priorités.

#2 Préservez votre vie sociale

En vous enfermant dans votre vie d’entrepreneur, vous ne voyez pas votre vie sociale s’étioler. Il est temps de lever le nez du guidon et de vous aérer la tête en consacrant du temps à vos proches … « Transformez ces moments en habitude et notez-les clairement dans vote agenda », poursuit la coach. Faites-en un rituel ! Par exemple, chaque semaine, réservez le même soir pour une sortie avec votre conjoint (cinéma, théâtre, dîner…), passer des moments avec vos amis en proposant des soirées thématiques (pizza, jeux…) où vous parlerez d’autre chose que de travail. « Soyez à l’origine des initiatives. Il vous sera plus difficile de revenir dessus alors que vous avez convié tout le monde », conseille notre professionnelle. C’est là encore une question d’engagement … comme le business !

#3 Faites une pause sans Internet

Comme tous les entrepreneurs, avec votre ordinateur et votre smartphone, vous êtes branché en permanence sur Internet : mails, réseaux sociaux …  Ce qui sollicite sans cesse votre cerveau et finit par le fatiguer. Mettez de temps en temps votre mental au repos. « Fixez-vous des règles en vous “débranchant” à des horaires précis », conseille Marion de la Forest Divonne. Par exemple, interdisez-vous de consulter vos mails entre 21 heures et 8 heures du matin. Si c’est trop dur, faites-le par étape : planifiez une heure puis augmentez petit à petit votre temps de déconnexion. « Cette politique du pas à pas permet de ne pas changer son mode de fonctionnement du jour au lendemain et d’ancrer cette nouvelle pratique dans le temps. Jusqu’à ce que cela devienne une habitude », ajoute-t-elle.

#4 Autorisez-vous à vous reposer

Il est indispensable de prendre du temps pour vous, pour vous faire plaisir et … vous reposer. C’est pour mieux repartir ! Tout est envisageable : un après-midi pour vous promener ou visiter une exposition, un week-end prolongé, quelques vacances…. En votre absence, déléguez à votre équipe. « Et si vous devez vraiment travailler, imposez-vous des règles, comme de regarder votre boîte mail pas plus d’une heure par jour », insiste la coach.

#5 Apprenez à dire « non, mais … »

Lorsque vous travaillez à votre compte, vous voulez que tout soit parfait. Toutes les raisons sont valables : satisfaire les clients, se montrer à 100 % disponible… « En acceptant tout, vous vous épuisez ! » prévient Marion de la Forest Divonne. Apprenez à négocier votre “non”, en proposant systématiquement une alternative à vos interlocuteurs : une heure précise pour les contacter, une date pour boucler un dossier… « Cette posture est gage de crédibilité. Cela prouve que vous savez filtrer et gérer vos priorités », affirme la coach. Et vos clients vous en sauront gré : vous prendrez le temps nécessaire pour eux… simplement, à un autre moment !

#6 Faites du sport !

Oui, sa pratique sera hautement profitable à votre business ! L’activité sportive produit de l’endorphine et génère du bien-être. Vous pourrez ainsi vous vider la tête et vous ressourcer.« C’est même parfois dans ces moments-là que surgissent les solutions aux problèmes et qu’arrivent de nouvelles idées », assure Marion de la Forest Divonne. A chacun son sport ! Prenez le temps d’identifier le vôtre, en fonction de vos besoins et de votre tempérament. Avez-vous besoin de vous détendre, avec du yoga, ou de vous défouler, dans une discipline plus dynamique ? « Ensuite, faites-en un événement récurrent en l’inscrivant dans votre agenda, histoire de le transformer en bonne habitude », précise Marion de la Forest Divonne. Allez, c’est parti !

MARINA AL RUBAEE

 

Pépinière, couveuse, accélérateur, incubateur : choisir la bonne structure pour entreprendre

risques à éviter

Durant votre parcours d’entrepreneur, vous entendrez parler de plusieurs types de structures à même de vous accueillir pour vous aider à créer ou vous accompagner dans vos premiers pas de dirigeant.

Couveuse, incubateur, accélérateur ou pépinière : à chaque structure sa particularité et c’est à vous de décider laquelle sera la plus proche de vos besoins !

Le blog du dirigeant zoome sur les différents hébergements destinés aux créateurs ou jeunes entreprises.

La couveuse d’entreprise : le bon plan pour testePépinière d'entreprise Lille 2r son activité

La couveuse n’est pas un hébergement physique pour les nouvelles entreprises, mais unhébergement juridique. Plus concrètement, la couveuse prête son numéro de SIREN au « couvé » pour qu’il puisse émettre des factures légalement, sans passer par l’immatriculation légale de son activité.

Ce dispositif, appelé contrat CAPE, est destiné aux créateurs d’entreprise qui souhaitent tester leur activité avant de faire le grand saut, en général lorsqu’ils ont un premier client (et encore trop peu de visibilité) ou lorsqu’ils ont besoin d’une existence légale pour prospecter, réaliser un prototype auprès d’un sous-traitant…

Les couvés bénéficient en outre de conseils individuels, de formations gratuites et d’événements autour de la thématique de la création et la gestion d’entreprise.

Attention, pour intégrer la couveuse, vous devez être bénéficiaire des indemnités Pôle Emploi, de certaines allocations type RSA ou travailler à temps partiel.En effet, n’ayant pas d’existence juridique propre, le chiffre d’affaires réalisé est bloqué sur un compte couveuse et vous ne pourrez pas le récupérer avant votre sortie (sous forme de versement de salaire), sauf sur présentation d’un justificatif pour frais professionnels. Ne pouvant compter sur l’argent de la couveuse pendant votre « séjour », vous devrez donc gagner votre vie en parallèle ! Sur le même principe d’absence d’entité juridique propre, vous ne pouvez pas intégrer la couveuse si vous signez un bail commercial.

Pour intégrer une couveuse : vous devez présenter un dossier soumis à un comité de sélection. Certaines couveuses sont spécialisées (couveuse mode, couveuse innovation…)Les tarifs : les tarifs sont variables selon les couveuses. En général, vous versez un montant mensuel fixe majoré d’un variable selon votre chiffre d’affaires.

Tester mon activité : pourquoi la couveuse et pas l’auto-entreprise ? L’entrepreneur en herbe ne change pas de statut social pendant son séjour en couveuse. Il perçoit ses indemnités chômage à taux plein, contrairement à l’auto-entrepreneur qui devient officiellement chef d’entreprise et qui voit ses indemnités recalculées.

L’incubateur : le bon plan pour créer des synergies

pépinièreUn incubateur est un hébergement physique destiné aux entrepreneurs en phase de création ou de développement jusqu’à 3 ans après l’immatriculation. Les incubateurs sont spécialisés par secteur (environnement, santé, sciences et vie, nouvelles technologies…).

Ils permettent donc la rencontre de nombreux acteurs autour d’un même marché ; d’autant qu’ils sont en général en lien avec des industries et des universités, favorisant ainsi la synergie des compétences et l’innovation.

Dans un incubateur, vous aurez accès à du matériel, des conseils personnalisés, des formations, mais surtout à un appui dans votre recherche de financements (réalisation du business plan, identification des financeurs) et d’une mise en relation avec les bons acteurs. Vous bénéficierez aussi d’un coup de pouce dans vos démarches administratives, juridiques et fiscales.

Pour intégrer un incubateur : vous devez présenter un dossier soumis à un comité de sélection.Attention à choisir la structure adaptée à votre profil. Il existe des incubateurs publics, reliés à de grandes écoles ou à des entreprises.Les tarifs : les tarifs varient en moyenne de 150 à 500 euros par mois pour disposer d’un bureau et les prestations de conseil, d’accompagnement et de mise en réseau vont de 500 à 5 000 euros par mois selon l’incubateur, son niveau de prestige et son carnet d’adresses.

L’accélérateur de startup : le bon plan pour pitcher et lever des fonds

strategie-d-entrepriseUn accélérateur se destine à l’accompagnement des projets de startups. Par startup, entendez un modèle économique qui permet une croissance non linéaire, importante et rapide. Les accélérateurs évoluent en général par « promotion » ; soit une formation intensive d’un petit groupe de personnes pendant quelques semaines à quelques mois. Durant ce laps de temps, les startupers évoluent ensemble, apprennent à pitcher et se font accompagner dans la réalisation de leur business plan et leur stratégie de levée de fonds. Cela fonctionne comme un tremplin.

Pour intégrer un accélérateur à startups : vous devez présenter un dossier soumis à un comité de sélection.Les tarifs : les tarifs varient selon l’accélérateur. Certaines structures sont gratuites en échange de participations financières au capital social de la startup (en général entre 8 et 15 % du capital social).

Pour en savoir plus sur le modèle économique d’une startup, rendez-vous sur notre article : qu’est-ce qu’une startup ?

La pépinière d’entreprise : le bon plan pour rencontrer des entrepreneurs

La pépinière est un lieu d’hébergement pour les créateurs d’entreprise en phase de démarrage ou pour les dirigeants de moins de 3 ans. La pépinière est un lieu de travail, mais elle se différencie d’un espace de coworking (bureaux partagés entre petites entreprises) par son service de conseil et d’accompagnement au développement des projets (avant ou après l’immatriculation).

Pour intégrer une pépinière : vous devez présenter un dossier soumis à un comité de sélection.Les tarifs : les tarifs varient d’une pépinière à l’autre et peuvent aller de 300 à 500 euros (souvent, les pépinières fixent un coût au mètre carré utilisé).

Comme vous pouvez le constater, il existe toutes sortes de structures d’accueil pour les entrepreneurs ; le tout étant d’identifier celle qui sera la plus proche de vos besoins. N’hésitez pas à franchir le pas dès la phase amont de la création d’entreprise ! Plus vous serez entourés de vos pairs, plus vous bénéficierez de conseils, plus vous augmenterez vos chances de réussite. Bonne création à vous !

d’après le blog du dirigeant

6 conseils pour réussir votre campagne de crowdfunding

 

On ne se lève pas un matin en se disant « tiens, je vais lancer une campagne de financement participatif pour mon business ! ». Ce genre de décision se réfléchit, se mûrit et se prépare.

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Codeur.com vous dévoile 6 éléments à anticiper avant de se lancer dans l’aventure du crowdfunding.

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Anticiper le coût d’une telle campagne

Tout d’abord, ne croyez pas que l’organisation d’une campagne de crowdfunding est gratuite. Comme nous le verrons plus en détails ci-dessous, vous devez déjà préparer des récompenses. Ces goodies ou cadeaux ont bien souvent un coût de production.

Vous devrez également vous payer une vidéo et des supports avec un rendu professionnel pour convaincre un maximum de personne à investir dans votre projet.

Vous devez aussi penser à la commission que prend la plateforme au passage (aux alentours de 8% pour les sites les plus connus comme Ulule ou KissKissBankBank).

Enfin, pour que votre opération soit un succès, vous devez la promouvoir largement. Or, cela va vous prendre du temps (donc de l’argent). Mais il est possible que vous deviez aussi allouer un budget pour des publications sponsorisées sur les réseaux sociaux, des partenariats avec des influenceurs…

Autrement dit, pour pouvoir récolter de l’argent, il faut d’abord en investir !

Préparer les récompenses

Qu’allez-vous offrir comme récompense aux donateurs ? Cette question paraît simple, mais il faut trouver des lots à la fois attractifs et peu chers. Sur ces plateformes, les internautes ne viennent pas chercher un cadeau, mais ils apprécient tout de même le geste.

Essayez de trouver des contreparties originales et authentiques qui soient en accord avec la cible de donateurs visés.

Réfléchir longuement à la présentation de votre projet

C’est la présentation du projet qui va décider les donateurs. Vous devez réaliser un argumentaire détaillé, pertinent et illustré. Vous devez être clair dans vos explications et développer étape par étape ce que l’argent récolté permettra de faire.

Vous devez même aller plus loin en détaillant votre vision d’avenir et comment vous voyez votre activité dans 3, 5 voire 10 ans.

Pour que la présentation capte l’attention des visiteurs, offrez du contenu dynamique pour appuyer vos explications : vidéos, infographies interactives…

Sélectionner la meilleure plateforme

La sélection de la plateforme de crowdfunding est cruciale. Evidemment, vous serez tenté de vous inscrire sur une des plus connues comme Ulule, Kickstarter ou KissKissBankBank. Mais conviennent-elles réellement à vos besoins ? Il existe des sites thématiques où le nombre de visiteurs est plus restreint, mais aussi mieux ciblé.

Par exemple, vous trouverez Bulb in Town qui s’adresse aux commerces de proximité, Fundovinodédié aux acteurs du vin, Lymo consacré aux projets immobiliers, MyMajorCompany pour les artistes, etc.

Il est important de recenser tous les sites qui proposent un financement participatif sur votre secteur et d’étudier leurs conditions d’inscription, les commissions ou encore le taux de réussite des projets inscrits.

Déterminer la durée de votre campagne

Votre campagne de crowdfunding peut durer quelques jours, comme plusieurs mois. Votre décision va dépendre de votre communauté et du montant demandé. Si vous souhaitez récolter 2 000 € et que vous avez déjà des milliers d’abonnés sur les réseaux sociaux, une dizaine de jours devraient suffire.

Mais si vous voulez 100 000 €, alors que vous n’avez qu’une centaine de membres dans vos diverses communautés, il va falloir allonger le délai, le temps que vos opérations de communication génèrent des retombées.

Faire un maximum de promotion

Pour faire connaître votre projet à un maximum d’internautes intéressés et récolter les fonds dans les délais impartis, affûtez vos outils de communication !

Toutes les techniques webmarketing seront utiles à votre succès.

Cependant, pour attirer le public intéressé par votre projet, pensez à construire une stratégie adaptée, à développer vos valeurs et surtout, à maîtriser parfaitement votre e-réputation.

Les internautes doivent adhérer au projet, autant qu’au porteur du projet ! C’est la proximité avec vous, votre sincérité et votre disponibilité qui les pousseront à mettre la main au portefeuille.

Avant de lancer votre campagne de crowdfunding, vous devez anticiper toutes les étapes. Calculez le budget nécessaire pour sa réussite, faites une étude de toutes les plateformes existantes, élaborez votre stratégie de communication et vous êtes sûr de remplir la jauge de votre objectif.

Fabien Berthoux

Candidats à la franchise : réfléchissez avant de vous lancer !

L’entrepreneuriat en franchise est une décision engageante pour vous et vos proches, tant sur le plan financier qu’humain. Souvent source de stress, l’étape du choix de l’enseigne mérite une réflexion approfondie, loin de tout a priori. Les conseils de Théodore Gitakos, président du cabinet Epac International.

Candidats à la franchise

Le mythe du « profil idéal » en franchise

Jeune ou expérimenté, seul ou en couple, néophyte ou familier du secteur, diplômé ou non… Beaucoup de candidats à la franchise se mettent en tête que les réseaux recherchent des profils précis, quitte à s’arrêter sur une liste de critères pour recruter leurs franchisés. Certes, les enseignes procèdent généralement à un premier filtre, souvent via internet, en écartant par exemple les personnes dont l’apport personnel est insuffisant, mais le recrutement est aussi une histoire de feeling. « Il n’existe pas vraiment de profil idéal », rassure Théodore Gitakos, président d’Epac International, un cabinet spécialisé dans le recrutement de franchisés et le conseil aux franchiseurs. « Et ce, tout simplement parce que chaque réseau recherche des candidats qui correspondent à leurs valeurs et à l’esprit de l’enseigne, n’étant pas les mêmes d’une marque à l’autre », poursuit l’expert.

En revanche, certains critères communs à tout chef d’entreprise sont très recherchés. Les franchiseurs contrôlent, par exemple,  « la volonté et l’envie d’entreprendre, les ressources financières mais surtout humaines, et que le franchisé est à l’aise avec le réseau et leconcept », énumère Théodore Gitakos. Des qualités de gestionnaire et manager, dans le cas où vous seriez amené à diriger un ou plusieurs collaborateurs, sont des atouts également indispensables pour vous lancer.

Une séduction mutuelle

Sans oublier que le recrutement d’un nouveau franchisé est avant tout une affaire de séduction : « La franchise, c’est comme le mariage : chacun choisit l’autre pour s’unir », rappelle le président d’Epac International. Lorsque le candidat rencontre un franchiseur, son seul curriculum vitae ne suffira pas à convaincre : ses savoir-être comptent pour beaucoup dans la décision finale de l’enseigne. Réciproquement, et cela est parfois oublié pendant la phase de recrutement, le candidat aussi doit être séduit. Car il a généralement le choix entre plusieurs enseignes positionnées sur un même secteur, et peut donc évaluer le franchiseur, ses promesses et le feeling qu’il a avec lui avant de décider de rejoindre son réseau.

Pour en apprendre plus, ne vous contentez pas du discours tenu par le franchiseur.Contactez les autres franchisés, renseignez-vous directement auprès d’eux pour jauger l’ambiance qui règne dans le réseau et savoir si le franchiseur respecte ses devoirs d’assistance et d’accompagnement.

Dernières précautions avant de se lancer

Puisque la décision d’entreprendre en franchise est lourde de conséquence – l’engagement contractuel auprès d’un réseau dure en moyenne 7 ans et nécessite un investissement personnel souvent supérieur à 100 000 euros – elle doit être réfléchie. « Avant de se lancer, il faut bien vérifier que l’on est prêt », avertit Théodore Gitakos. « Car quand on est patron, on ne compte pas ses heures, parfois on est payé moins bien, surtout au démarrage, on prend des risques personnels, en donnant notamment des cautions sur des crédits professionnels… Il faut donc être motivé pour entreprendre ». Pour ces mêmes raisons, il convient de choisir un secteur d’activité non pas uniquement pour son attrait financier, mais parce qu’il vous plaît. Idem pour le concept et l’enseigne que vous déciderez de retenir. « Le but étant, bien évidemment, d’être heureux de se lever le matin pour aller travailler ».

Propos recueillis par Widoobiz lors du Salon des Entrepreneurs de Paris (février 2016)

5 conseils pour trouver ses premiers business angels

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Souvent indispensables pour les premiers financements d’une start-up, les business angels sont très courtisés. Toutefois, dans un contexte où de nouvelles entreprises ne cessent de voir le jour chaque semaine, les entrepreneurs ne sont pas tous logés à la même enseigne. En 2015, les business angels ont investi plus de 41 millions d’euros dans l’Internet français, selon le baromètre FIBAMY.

Stéphanie Hospital, la fondatrice du fonds One Ragtime, et Mounia Rkha, Seed Club Manager chez ISAI Gestion, partagent leurs conseils pour trouver ses premiers business angels.

 

Stéphanie Hospital1- Développer son réseau : ce n’est un secret pour personne. Pour boucler une levée de fonds, décrocher un sponsor ou trouver un business angel, tout commence par le biais du réseau à sa disposition. Cela commence par le réseau proche (famille, amis, collègues, etc.) pour progressivement trouver les bonnes personnes, celles qui permettront d’accélérer le développement de la société.«Idéalement, un angel, c’est quelqu’un qui comprend le business, qui est positif, qui apporte une expertise et qui peut l’accélérer par son réseau d’expérience», note Stéphanie Hospital. ll est essentiel de bien s’entourer car ce sont des personnes qui accompagnent le projet pendant 5 à 7 ans. «C’est un mariage», ajoute la fondatrice de One Ragtime.

2- Avoir un mentor : créer des relations avec un mentor peut se révéler très astucieux et efficace. En lui demandant des conseils pour se lancer, il sera sensible à cette demande. Le jour venu pour lever des fonds, il est utile d’en parler à son mentor. «Ce dernier sera tenté d’investir et emmènera ses copains dans son sillage», commente Mounia Rkha, Seed Club Manager chez ISAI Gestion. Il faut prendre le temps d’échanger avec les business angels sur le long terme, ils seront contents de vous voir évoluer.

3- Ne pas s’associer trop vite : avant même de convaincre un quelconque investisseur, le succès futur de la start-up réside dans l’équipe qui la compose. Il est important pour un entrepreneur d’avoir cette capacité de choisir. Une très forte équipe se distingue par un binôme marketing business. Pour être crédible, l’équipe doit établir un plan financier solide et une feuille de route claire pour atteindre ses objectifs. Se précipiter ne va pas accélérer le développement de la start-up. Bien au contraire. Une levée de fonds mal ficelée au départ renvoie une mauvaise image du projet. «Une levée de fonds n’est pas une fin en soi, c’est développer un business», explique Stéphanie Hospital.

 

Mounia-Rkha-Une-credit-Olivier-Ezratty4- Bien préparer son dossier : c’est une étape primordiale pour convaincre un business angel. Le dossier présenté constitue le premier contact concret avec le projet pour l’investisseur. Ainsi, il est impératif de veiller à la cohérence du projet et à l’intérêt que peut voir l’angel dans l’aventure. Il faut garder en tête que les business angels sont des investisseurs qui vont miser sur la tête de l’entrepreneur. Il est donc indispensable pour ce dernier de connaître parfaitement son marché et la concurrence qui en découle. Ces deux points doivent transparaître dans le dossier.De plus, il est plus facile de vendre un dossier à un business angel qui gravite dans la sphère dans laquelle se trouve la start-up en question. «Si vous prenez un business angel qui n’est pas du tout de votre secteur, ce sera compliqué de lui vendre votre vision. Il sera plus rassuré avec un dossier plus classique», confie Mounia Rkha, Seed Club Manager au sein d’ISAI. Les dossiers trop sophistiqués sont déconseillés, tout comme mentionner l’idée de revendre la boîte deux ans après.

5- Se faire recommander : c’est une option à ne surtout pas négliger. Se faire recommander peut mettre des business angels dans un contexte favorable pour une start-up en quête de financements. «J’ai une règle d’or : quand on m’envoie un dossier provenant de quelqu’un de mon réseau, je rencontre systématiquement les projets qui me sont recommandés», confie Mounia Rkha. Un business angel qui reçoit des entrepreneurs qu’on lui a recommandés sera plus susceptible de les écouter et de les aiguiller pour détecter leur potentiel.

Par Maxence Fabrion