L’oracle d’Omaha a une définition très personnelle du succès, dans laquelle le regard des autres n’a que peu d’importance.
À 25 ans, Warren Buffett était déjà à la tête d’une fortune de 2 millions de dollars en valeur actuelle.
Il avait réalisé son rêve d’enfant d’atteindre l’indépendance financière.
Il a expliqué, lors d’une conférence à la Ivey Business School fin février, que tout ce qui lui était arrivé par la suite « avait été du bonus ».
Aujourd’hui âgé de 84 ans, il est la troisième personne la plus riche du monde, avec une fortune nette estimée à plus de 70 milliards de dollars, et il s’est imposé comme l’un des plus grands investisseurs de l’histoire.
Au cours de cette conférence, Buffett a été interrogé sur sa définition personnelle du succès. Il a expliqué avoir été motivé par son désir d’être fier de son travail et d’améliorer continuellement son entreprise, c’est-à-dire le conglomérat Berkshire Hathaway depuis 1970.
« Le véritable succès consiste à travailler pour un but plus grand que son propre bien-être »
« Les gens disent que le succès, c’est obtenir ce que vous voulez, et que le bonheur, c’est vouloir ce que vous avez », a-t-il dit. « Pour moi, le bonheur est plus important. »
Buffett conseille de ne pas se juger, ni de juger ses performances, à l’aune de ce que pensent les autres.
« Tout au long de votre carrière vous voudrez toujours examiner votre bilan personnel – comment vous vous sentez par rapport à votre propre performance et votre réussite » a-t-il déclaré. « Vous devriezdavantage vous préoccuper de votre rendement que de la façon dont le reste du monde perçoit votre performance. »
Buffett a assuré avoir toujours placé la réussite de son entreprise avant la sienne en termes de retombées financières, ce qui explique peut-être pourquoi la priorité de son équipe de direction est de « protéger avec zèle la réputation de Berkshire« .
Selon Buffett, le véritable succès consiste à travailler pour un but plus grand que son propre bien-être.
« Le plus important, c’est que vous devez toujours essayer d’être quelqu’un de bien, » a-t-il affirmé.
Article de Richard Feloni. Traduction par Manon Franconville, JDN.