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Salarié ou entrepreneur, qui a le plus d’avantages ?

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Qui de l’entrepreneur ou du salarié a le plus d’avantages ?

Quels sont les avantages et les inconvénients des salariés et des entrepreneurs ? C’est la question à laquelle a tenté de répondre le groupe Hiscox dans une infographie, réalisée à l’aide de l’INSEE et de travail-gouv.fr.

Depuis plusieurs mois, l’entrepreneuriat semble avoir le vent en poupe en France. Plusieurs études annoncent ainsi un véritable intérêt des Français pour le statut d’indépendant, dont la liberté semble faire rêver.

Mais la vie d’un entrepreneur est-elle aussi simple qu’en apparence ? Si Emmanuel Macron déclarait en janvier dernier qu’elle était “plus dure” que celle d’un salarié, s’attirant les foudres des internautes, le groupe international Hiscox s’est de son côté également penché sur le sujet, en évaluant les différences entre le statut d’entrepreneur et celui de salarié. Protection, salaires, durée de travail… Découvrez les chiffres obtenus avec le concours de l’INSEE.

Des difficultés quotidiennes pour les entrepreneurs

La première différence mise en lumière par cette infographie est l’écart dans la durée du travail. Un salarié travaille en moyenne 37,5 heures contre 47 heures pour un entrepreneur. Hiscox met également en avant l’absence de proportionnalité des congés et de la durée de travail. Ainsi, un entrepreneur disposera de six jours de congés de moins par an qu’un salarié, et ne sera pas rémunéré durant cette période de repos.

Quant à la protection sociale, l’équilibre n’est toujours pas au rendez-vous.  En effet, le statut d’entrepreneur ampute tout droit au chômage et au minimum retraite. L’indépendant paye également plus de cotisations sociales, à hauteur de 48,54% contre 34,18% pour un salarié moyen. Sur ce point, les auto-entrepreneurs s’entendent pour appeler à la réforme : 81% d’entre eux souhaitent une convergence des protections sociales des salariés et des indépendants.

Des inconvénients pour les entrepreneurs qui semblent contre-balancés par un salaire en moyenne plus avantageux que celui d’un salarié, avec près de 500 euros mensuels supplémentaires, mais également par un optimiste concernant leur avenir. Ainsi, plus de 40% d’entre eux disent avoir confiance en l’avenir alors que seulement 5% des salariés français se sentent pleinement satisfaits de leur entreprise.

L’entrepreneuriat, d’abord pour la liberté

Pour 66% des français l’avenir de l’emploi est dans l’entrepreneuriat. Parmi ceux qui ont décidé de créer leur entreprise, 61% déclarent l’avoir fait avant tout pour devenir plus indépendant. Malgré une différence de salaire en faveur des indépendants, moins de 30% ont eu cette considération financière en tête lors de la création de leur société. C’est, à 44%, le goût d’entreprendre qui fut un moteur.

Cette infographie traduit aussi une tendance à l’évolution du travail. On compte ainsi désormais16% de slashers, ces actifs qui exercent deux métiers.

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la méthode qui plante 93 start-up sur 100

la méthode qui plante 93 start-up sur 100

Il y a de nombreux présupposés qui sont admis sans discussion dans l’écosystème des start-up, des concepts et des phrases répétées à l’envi, qui tournent souvent «à vide» et qui dans les faits n’ont pas d’effets vraiment concluants. L’univers des start-up s’est doté ces dernières années de méthodes et d’outils très séduisants et unanimement adoptés. Pourtant, la plupart des start-up continuent de se planter lamentablement…

Dans un contexte économique sérieux, les professionnels se poseraient certainement des questions quant à leurs méthodes et leurs outils. Mais l’écosystème des start-up pense qu’il est normal et rationnel d’encourager et d’organiser le plantage de 97% des projets. L’idée étant que des 3% de «survivants» émergeront sans doute les Google ou les Facebook de demain.

Il serait intéressant mais sans doute cruel d’analyser le parcours des 3% de survivants pour déterminer la part de ceux qui sont partis poursuivre leur aventure aux États-Unis ou ceux qui ont fini dans l’escarcelle d’un grand groupe. Je n’ai rien à redire à ces trajectoires… à part peut-être qu’elles ont toutes deux été financées par de l’argent public.

Les start-up sont soumises autant que les autres créations d’entreprises à des lois simples du business: laisser imaginer qu’elles échapperaient à l’attraction terrestre par je ne sais quel mystérieux phénomène lié à Internet explique la plupart des plantages.

Je vous propose un petit tour des mythes de l’univers des start-up qu’il faudrait démonter pour que tout le monde, entrepreneurs, incubateurs et investisseurs, reparte du bon pied, avec des taux de succès décents.

Le business model

Il y a cette idée qu’une start-up peut commencer sans modèle économique : elle le découvrira en cours de route par le jeu d’essais et d’erreurs. Cette approche serait parfaite si les entrepreneurs avaient un crédit temps illimité. Or ce n’est pas le cas ! Vous pouvez compter tout d’abord sur la «malédiction des 6 mois» : 6 mois, c’est la durée empirique au-delà de laquelle l’équipe d’un projet commence à se déliter si aucun résultat probant n’est en vue.

Vous avez ensuite la malédiction des «1 an et demi» : l’équipe voyant arriver la fin de ses indemnités chômage commence à préparer sa survie alimentaire. Les associés commencent à accepter des missions de conseil par-ci par-là, la start-up se transforme en web agency classique (d’ailleurs, en commençant par là, elle aurait gagné du temps). Partir sans business model est un handicap totalement inutile. L’outil communément utilisé par l’écosystème est le Business Model Canvas qui permet de représenter de manière visuelle et synthétique le modèle économique de la start-up. Chaque aspect du modèle économique étant compris dans un bloc : avec un bloc pour l’offre, un bloc pour les partenaires, un pour les canaux de distribution, etc. Cet outil est parfait pour expliquer comment fonctionne une start-up qui «marche» déjà, pas pour jouer aux business models.

Il faut créer un business à partir de blocs que l’on possède déjà (et s’il n’en fallait qu’un, je dirais qu’il faut mieux posséder déjà le canal de distribution), et non pas à partir d’un canvas vide !

Pour résumer : «un canvas vide = ne monte pas de start-up».

Enfin, il n’y a pas plus d’une bonne vingtaine de modèles économiques, et si les technologies numériques les ont souvent effectivement impactés, ces modèles restent les mêmes que du temps des Phéniciens. L’exploration des modèles économiques devrait être restreinte aux modèles qui sont maîtrisés et compris par l’équipe. Chaque modèle nécessite des compétences et des savoir-faire techniques qui ne s’improvisent pas. Si vous connaissez le fonctionnement d’un négoce ou d’une assurance, restez sur ces modèles !

Lean Startup

Il s’agit d’une méthode de démarrage d’activité, fondée sur la validation des concepts auprès des futurs clients par une démarche itérative : l’idée étant d’obtenir un produit ou un service parfaitement adapté au marché. Il s’agit en somme de partir à l’exploration de la clientèle. Cette approche est très bonne pour mener des tests et améliorer un produit. Utilisée seule, elle donne les mêmes résultats qu’une mission d’exploration au XVe siècle : ou bien vous trouvez l’Amérique en partant chercher l’Inde… ou bien vous vous perdez en mer.

Utilisez cette méthode pour améliorer ou compléter une offre que vous êtes déjà capable de vendre, ou pour valoriser un actif solide que vous possédez déjà. Si cette démarche s’appuie uniquement sur une simple idée que vous voulez valider auprès d’un segment de clients supposé, vous êtes dans la démarche critiquée plus haut : votre canvas est vide !

Le Growth Hacking

Le Growth Hacking est l’idée de coupler une bonne connaissance du marketing à un esprit «hacker» pour inventer des solutions intelligentes et petit budget pour promouvoir votre offre. Cela est super, mais les compétences techniques pointues à la mise en œuvre de ces techniques nécessaires font défaut à la plupart des équipes de start-up. Ne sous-estimez pas le temps nécessaire à piger comment tirer parti de solutions que vous utilisez déjà pourtant au quotidien, comme Facebook ou Twitter. Je dirais que deux ans d’apprentissage dans la douleur est une bonne estimation du temps qu’il faut pour commencer à obtenir de bons résultats avec régularité.

Produire des solutions digitales et des applications est relativement simple, les distribuer aussi. Faire connaître votre solution reste le vrai challenge. Pensez à tous ces studios indépendants de jeu vidéo qui ont sorti un succès à 1 million de téléchargements, qui ont recruté, puis produit la suite du jeu dont ils ont vendu 7 000 exemplaires à peine (ou moins). Si vous n’avez pas une brute du marketing dans l’équipe (et j’ai bien dit une brute, pas un copain qui «touche un peu»), vos résultats seront aussi aléatoires que ces studios indépendants.

La petite matrice qui va bien pour tout comprendre

Voici une petite matrice pour vous expliquer le chemin que doivent parcourir les start-up et comment elles peuvent pondre l’innovation de rupture qui nous fait tous tant rêver.

Axe horizontal (représente l’équipe) : vous êtes à gauche si vous êtes un pro, à droite si vous êtes un amateur (si vous vous lancez dans un métier que vous ne connaissez pas).

Axe vertical : vous êtes en haut si vous êtes dans une activité mesurable, où les variables sont connues (en gros, vous êtes capables de dire combien peut rapporter une heure de travail ou un euro investi). Vous êtes en bas si vous n’êtes pas capable de faire apparaître une relation claire entre vos efforts et vos résultats (vous êtes un artiste, ou vous n’avez pas de modèle économique).

La plupart des start-up commencent avec des amateurs et un modèle économique flou :

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Le plan consiste à passer en moins de 6 mois avec une démarche Lean Startup à une activité « mesurable et organisable », avec un business model qui fonctionne.

Il faut ensuite affiner tout ça et améliorer le système (passer « pro » en somme). Il faut compter au moins deux ans avant de « passer pro ».

Les start-up intelligentes commencent sur un métier et un environnement qu’elles maîtrisent. Elles comprennent suffisamment bien leur modèle économique pour essayer de le transformer.

Il y a quelques beaux exemples de réussites françaises ayant commencé avec un métier, comme Ventes Privées (grossistes) ou encore Le Bon Coin (petites annonces).

Saviez-vous que même Jeff Bezos a pris des cours pour apprendre à gérer une librairie avant de créer Amazon ?

 

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La conclusion est simple : quitte à faire un tour d’horloge de développement de start-up : commencez dans le domaine que vous maîtrisez et où vous disposez déjà d’actifs.

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Thomas Guyon est un vétéran de l’écosystème de la création d’entreprise en Ile de France. Il a notamment dirigé l’incubateur de la Cité des 4000 à la Courneuve durant plus de 7 ans. Il intervient sur les thématiques de l’économie de la débrouille et de l’économie numérique aussi bien en France qu’à l’international. Thomas Guyon est aussi auteur et créateur de jeux vidéos à ses heures.

Par Thomas Guyon, ancien directeur d’incubateur et entrepreneur

 

C’est scientifique, on vous juge selon deux critères

Selon un chercheur d’Harvard, deux qualités sont recherchées par les personnes qui vous rencontrent. Et l’une est plus importante que l’autre…

Les gens vous jugent en quelques secondes, mais qu’évaluent-ils exactement ?

Amy Cuddy, professeur à Harvard étudie les premières impressions depuis plus de 15 ans. Son travail réalisé en collaboration avec ses confrères psychologues Susan Fiske et Peter Glick montre que les mêmes schémas se reproduisent souvent.

Dans son nouveau livre « Presence », Cuddy explique que les gens répondent rapidement à deux questions quand ils vous rencontrent pour la première fois :

  • Puis-je faire confiance à cette personne ?
  • Puis-je respecter cette personne ?

Les psychologues parlent à la fois de chaleur et de compétence.Idéalement, il faut combiner ces deux qualités.

Cuddy affirme que la plupart des gens pensent que la compétence est le facteur le plus important, en particulier dans un contexte professionnel. Après tout, ils veulent prouver qu’ils sont suffisamment intelligents et talentueux pour gérer le travail qui leur est confié.

Mais prudence. Il semblerait que la chaleur ou la fiabilité soit le facteur le plus important lorsque l’on vous évalue.

« Dans une perspective évolutive, il est plus important pour notre survie de savoir si une personne mérite notre confiance », déclare Cuddy.

Cela semble logique quand on pense qu’à l’époque des hommes préhistoriques, il était plus important de savoir si votre semblable allait vous tuer et voler tout ce que vous possédez que s’il était assez compétent pour allumer un bon feu.

Bien que l’on accorde beaucoup d’importance à la compétence, Cuddy affirme que celle-ci n’est évaluée qu’après que la confiance soit établie. De plus, trop vouloir montrer votre force peut se retourner contre vous.

Elle explique que les étudiants en MBA sont souvent si soucieux de paraître intelligents et compétents qu’ils en arrivent à manquer des événements sociaux, à ne jamais demander d’aide et finissent par sembler inapprochables.

Ces personnes perfectionnistes risquent d’être très désagréablement surprises de ne se voir proposer aucun poste. Qu’elles ne tombent pas des nues. Personne n’a pu apprendre à les connaître et à leur faire confiance.

Cuddy déclare la chose suivante : « si une personne que vous essayez d’influencer ne vous fait pas confiance, vous n’irez pas loin. En fait, vous susciterez même de la suspicion car vous paraîtrez manipulateur. Une personne chaleureuse, fiable et forte suscite de l’admiration. Mais c’est seulement après que la confiance a été établie que votre force sera perçue comme un avantage et non comme une menace ».

 

Article de Jenna Goudreau. Traduction de Soraya Bouznada, JDN.

Voir l’article original : « A Harvard psychologist says people judge you based on 2 criteria when they first meet you« .

Savoir convaincre en 7 étapes

convaincre méthodeNous sommes tous, de temps en temps, contraints de conduire des entretiens délicats, qu’ils soient d’ordre privés ou professionnels. Ce sont des circonstances au cours desquelles nous cherchons à nous montrer à la fois plus persuasif et plus convaincant.

Eric Barker, un bloggeur américain a eu l’idée d’interviewer Chris Ross, l’un des meilleurs négociateursdu FBI, spécialiste des prises d’otages. Son style de négociation se fonde, tout entier, sur l’émotion et sa méthode se décline en 7 étapes.

1. Ne soyez pas direct

La droiture et l’honnêteté sont des qualités éminentes, mais si vous êtes trop direct à l’ouverture d’une négociation, vous apparaîtrez comme brutal et susciterez une réaction d’auto-défense qui interrompra le dialogue. Il vaut mieux vous montrer souriant, manifester de l’empathie et vous enquérir de l’état d’esprit de votre vis-à-vis avant de vous engager dans quelque échange que ce soit.

2. N’essayez pas d’obtenir rapidement un consentement formel

Oubliez les conseils qui vous recommandent d’obtenir autant de « oui » que possible pour arriver finalement à vos fins. Car dire « non » est souvent une protection élémentaire, alors que dire « oui » constitue un engagement difficile à rompre ensuite, ce qui explique qu’il soit si délicat à obtenir. Dire « non » n’engage à rien et ceux qui savent prononcer ce mot restent plus détendus. C’est pourquoi Chris Ross utilise toujours des phrases inversées pour obtenir un « non » qui lui permette de progresser : « serait-ce une mauvaise idée de…. ? », « Avez abandonné ce projet… ? ». C’est un moyen puissant, dans une négociation, pour maintenir le dialogue sans provoquer de blocage.

3. Acceptez, suscitez même les reproches

« Vous n’écoutez pas…. », « Vous êtes injuste…. ». Laissez se dévider les reproches sans broncher et ne tentez surtout pas de les contrer car vous heurteriez alors les convictions de votre interlocuteur et perdriez tout crédit à ses yeux. Le chemin le plus rapide et le plus efficace vers la conclusion de votre négociation est de les accepter. N’ayez pas peur de passer pour un faible. Seul le résultat compte.

4. Laissez- le se sentir dominant

Il n’y a aucun inconvénient à donner à votre interlocuteur le sentiment qu’il domine l’échange car se sentir aux commandes lui évitera de perdre son sang-froid. « Vous voulez définir l’agenda ? Allez-y ». Ne posez que des questions ouvertes. Entrez dans un échange collaboratif et poursuivez-le avec des « comment ? », « pourquoi ? », « quoi ? ».

5. Les deux mots magiques

« C’est vrai ». Quand votre interlocuteur les a prononcés, vous savez qu’il ressent que vous le comprenez. Maintenant, l’émotion est à votre service. Vous devinez que vous êtes entré dans la phase de collaboration qui va permettre de résoudre le problème. Vous n’êtes plus en bagarre.

6. Ecoutez, un vrai levier

Il arrive que vous ne trouviez pas le bon levier tout de suite ; pourtant, il y en a toujours un. Le seul moyen est alors de poser des questions, des questions et des questions ; et d’écouter attentivement. La négociation n’est pas un combat. C’est un processus de découverte. En prenant connaissance de ses vrais besoins et des vraies raisons pour lesquelles votre interlocuteur vous est opposé, vous allez être en mesure de résoudre le problème.

7. Comment faire ?

Jouer les naïfs paye. En transférant la recherche de la solution de votre problème à votre interlocuteur il est probable qu’il le résoudra de façon satisfaisante pour tous les deux. « Comment devrais-je faire pour… ? », « A ma place, comment feriez-vous… ? », « Comment présenteriez-vous cette proposition à mon comité…. ? ».

Il est vrai que ces conseils, fruits d’une expérience de négociations ayant pour but de sauver des vies humaines, exigent de renoncer à tout égo. Mais l’éternelle question, pour chacun de nous est toujours : Voulons-nous avoir raison ou voulons-nous gagner ?

Alain Goetzmann

Entrepreneurs, travaillez votre personal branding !

personal-branding-720x405Entrepreneurs, ne négligez pas votre personal branding

Je suis étonné de rencontrer dans mes activités de coach en image et personal branding des entrepreneurs qui prévoient un budget communication et marketing lors de la réalisation de leur business plan et m’assurent que le succès de leur projet dépend de ce poste d’investissement, et je ne comprends pas qu’ils oublient un élément essentiel dans la réussite ou l’échec : la prise en considération de leur propre marketing et la gestion de leur communication avec stratégie.

J’ai analysé les grandes réussites entrepreneuriales depuis 20 ans et toutes ont un point commun. Le succès s’associe toujours avec la relation  entreprise et un homme, le dirigeant souvent. Difficile de penser à Google sans penser à ses deux fondateurs, de parler de Wikileaks sans penser à Julien Assange, de penser à Apple en oubliant Steve Jobs. Tous  ont travaillé leur communication pour que chaque fait et geste, chaque mot servent l’intérêt de leur société.

Avant d’être un nouveau Zuckerberg ou Jobs, il y a des étapes à franchir. Obtenir son premier financement, démarcher des partenaires, fournisseurs qui ne nous prennent pas forcément au sérieux.

Pourquoi se marketer ?

Parce que tout simplement les meilleures idées ne sont pas celles qui se vendent le plus.  Le personal branding (ou le marketing de soi) part du principe que vous êtes comme un produit, que vous avez une image, une réputation qui peut vous servir ou desservir et que tout ce que vous faîtes peut-être interprété. Cette interprétation est d’ailleurs différente selon l’interlocuteur et la situation.

Pour quels bénéfices ?

  • Inspirer confiance en vous et donc dans votre produit ou service.
  • Renforcer votre charisme naturel.
  • Gagner du temps dans le développement de votre réseau.
  • Mieux exploiter votre réseau en travaillant le message que vous souhaitez diffuser.
  • Maîtriser votre communication pour mieux gérer les imprévus et challenges à venir.

Il vise donc à faciliter les étapes vers le succès et à renforcer le message que sert votre projet, car tout part de vous.

Trois étapes pour se marketer :

La première étape du marketing de soi est de faire un audit de son image actuelle pour arriver à définir un style.  Il doit refléter votre personnalité, votre identité profonde. Creusez pour chercher les caractéristiques qui vous définissent et qui seront utiles dans votre activité. Que vous soyez gentil, par exemple, n’est pas perçu dans le business comme une qualité indispensable à mettre en avant. Cela peut être votre sens de l’innovation.

La seconde étape est de construire votre plan marketing et communication tel que vous le feriez pour un produit. Identifiez vos cibles, les canaux de communication sur lesquels vous souhaitez communiquer avec un planning des actions précis.

Dernière étape : il faut diffuser le message pour qu’un maximum de personnes dans votre secteur vous connaissent et vous reconnaissent comme un fort potentiel ou une personne influente dans le secteur.  C’est cette étape qui demande le plus de temps mais elle se fait petit à petit.

En résumé, travailler votre marque personnelle d’entrepreneur c’est réfléchir à quels aspects de vous sont des atouts pour votre projet et comment les faire connaître aux bonnes personnes. Travailler votre réseau est essentiel, mais il faut songer à votre apparence, votre gestuelle et de nombreux paramètres verbaux ou non verbaux, offline et online.

par François Thibault (FT Conseil)

Sept exercices simples pour retrouver un mental de gagnant

  • Profitez l‘instant présent. Ces petits moments plaisir bénéfiques mental.

    Profitez de l‘instant présent. Ces petits moments de plaisir sont très bénéfiques pour le mental. –

Dirigeants de start-up ou patrons de PME, votre mental d’acier est votre meilleure arme. Voici quelques astuces inspirées des sportifs de haut niveau pour le retrouver.

 

La vie d’entrepreneur n’est pas un long fleuve tranquille. Dans les périodes difficiles, le mental a tendance à se fissurer. Pour garder le moral, quelles que soient les circonstances, Nicolas Dugay (*), directeur associé de Booster Academy (formation à la vente), a développé une méthode inspirée des pratiques de sportifs de haut niveau. En sept chapitres, il propose quelques exercices simples à mettre en œuvre pour avoir un mental performant.

# Plaisir

Décidez quelles sont les trois actions plaisir que vous avez prévues de faire dans les 4 prochains jours. Il s’agit d’activités très courtes réalisées en dehors de votre sphère professionnelle à mettre au programme sur votre agenda : la visite d’un musée, une séance de ciné, un trajet en vélo … A chaque fois, profitez de l‘instant présent. Cumulés sur la semaine, ces petits moments de plaisir seront bénéfiques pour le mental. Quand vous y repenserez, les images reviendront très vite et vous feront du bien. Le fait même de visualiser ce qui vous a fait plaisir libère des endorphines qui ont pour effet de baisser le stress.

# Raison d’être

Notez les trois ou quatre centres d’intérêt qui vous tiennent à cœur en les résumant chacun en une phrase : « je veux que mes enfants soient heureux » ou « je veux développer mon entreprise pour la revendre dans trois ans », par exemple. Pour chaque centre d’intérêt, évaluez vos chances de succès de 1 à 10 et construisez un plan d’action progressif, par étapes, à court, à moyen et à long terme.

# Exigence

Votre cerveau a besoin de se fixer des exigences. Sans exigences, aucune raison de faire ce qu’il faut pour retrouver un mental de gagnant. Votre plan de route consistera à atteindre tous vos objectifs, à 5 ans, 1 an et 1 mois sur la partie professionnelle et la partie personnelle.

# Forme

La forme physique repose sur une alimentation équilibrée, de l’exercice régulier mais aussi un sommeil suffisant. Pour ceux qui ont des difficultés à s’endormir, ménagez-vous plusieurs petites pauses dans la journée. Six mini breaks de moins d’une minute par jour (méditation, exercice sur le souffle ….) suffisent pour récupérer. Ainsi, vous résisterez mieux à la fatigue et serez moins tendu en rentrant chez vous. Autre astuce facile à mettre en œuvre pour faire baisser les tensions qui s’accumulent : trois fois par jour, assis sur une chaise, contractez tous les muscles pendant quelques secondes puis relâchez complétement.

# Echange

Evitez les personnalités toxiques de votre entourage. A l’inverse, organisez-vous pour échanger régulièrement avec des personnes que vous appréciez. Mieux encore, via les réseaux sociaux, reprenez contact avec d’anciens amis ou ex collègues perdus de vue mais dont vous aimeriez avoir des nouvelles. Des contacts qui font plaisir, toujours bons pour le moral.

# Réussite

Quel élément essentiel vous semble-t-il idéal pour réussir ? Quand vous avez réussi quelque chose, dans quel état émotionnel étiez-vous ? Par exemple, le jour où vous avez le mieux négocié, c’était un lundi et la veille vous étiez allé faire un jogging dans la forêt. Le but de la démarche est de repérer les actions qui ont agi positivement sur votre mental et de les répéter dans le temps.

# Amour de soi

Demandez à vos proches et à vos amis, cinq personnes différentes, de vous donner vos trois principales qualités. Ces croyances positives peuvent devenir des slogans qui vous motivent, vous encouragent, vous donnent confiance. Ensuite, pensez à ce que vous détesteriez qu’on dise de vous. Imaginez alors quelques bonnes actions à déclencher pour faire en sorte qu’on ne vous le dise plus.

* Auteur de « La préparation mentale – se mettre en posture de gagnant », Editions Jouvence

BRUNO ASKENAZI

 

Savoir déléguer : tout un art !

  • Le déléguer tâches importantes valorise collaborateurs crée climat confiance.

    Mettre les formes, vérifier, communiquer… Savoir bien déléguer n’est pas chose simple. Il faut un savant mélange d’expérience, de lâcher-prise et de confiance.

 

Ludivine Duranton n’aimait pas déléguer, mais son nouveau poste de directrice des opérations au sein d’une agence événementielle parisienne a changé la donne : « Je n’ai plus le choix, je ne peux plus être sur tous les événements à la fois et je n’ai plus le temps de tout faire moi-même. Du coup, il faut installer un climat de confiance avec les équipes ». Voici quelques conseils pour que cette opération délicate – mais valorisante pour vos collaborateurs, qui vous en seront reconnaissants – soit couronnée de succès.

#1 Acceptez l’idée que chacun s’y prenne comme il l’entend

« Le fait de savoir déléguer est lié aux traits de caractère de chacun, estime Simon T., gérant d’une brasserie parisienne. Il faut accepter que les personnes ne fassent pas exactement comme on l’entend. J’ai du mal avec ça, ce n’est pas forcément facile à accepter … Du coup, j’y consacre beaucoup de temps parce que je cherche à obtenir de la personne qu’elle se calque exactement sur ma façon de faire. Alors que c’est uniquement le résultat qui importe ! »

#2 Prenez le temps de former vos troupes pour les rendre autonomes

« Pour les événements que je gérais moi-même jusqu’à maintenant, j’ai délégué à des chefs de projet. Cette année, je les accompagne beaucoup, je suis avec eux sur le terrain, comme si je les formais en quelque sorte. Pour l’instant, je suis là pour donner des consignes et je les laisse prendre confiance. L’objectif étant qu’ils soient autonomes l’année prochaine », raconte Ludivine Duranton. « Je délègue tout en restant impliquée, renchérit Carine Currit, Account Manager chez Elan-Edelman, ce qui est préjudiciable pour mon emploi du temps ». De son côté, Simon prône la lenteur : « Je pense qu’il faut y aller petit à petit en y mettant les formes. Prendre le temps d’expliquer les choses, et ne surtout pas agir à la va-vite ».

#3 Soyez clair sur les priorités, les objectifs et la deadline

Vos collaborateurs doivent savoir ce que vous attendez d’eux exactement. Si vous leur imposez pas sans cesse de nouvelles tâches à traiter en urgence, il y a de bonnes chances que rien ne soit fait correctement et dans les temps.

#4 Apprenez à lâcher prise

« C’est une discussion que j’ai beaucoup en interne avec mes managers, la notion de « lâcher prise » revient à chacune de nos discussions, expose Carine Currit. Je suis une perfectionniste, c’est une qualité dans certains cas mais sur le long terme et notamment pour le management, c’est un boulet que tu traînes. Mais paradoxe, je fais confiance très rapidement. » Car « lâcher prise » va forcément avec « confiance », clé de voûte de l’art de déléguer. « Déléguer, c’est une preuve de confiance, renchérit Caroline Rostang, co-propriétaire de six restaurants familiaux. Cela valorise le personnel et permet d’avancer ensemble ».

#5 N’oubliez pas de rester vigilant

« La confiance n’exclut pas le contrôle, nuance Caroline Rostang. Je ne contrôle pas forcément tout le temps, juste au début et en cours de route ». Un avis que rejoint de Ludivine Duranton, laquelle tâche de tout « bétonner » dès le départ.  « L’objectif est que, le moment venu, je n’ai plus rien à contrôler, que tout roule. Il faut tout « backuper » en amont pour éviter les accidents de dernière minute sur place. »  « Il faut trouver un équilibre entre déléguer, laisser de l’autonomie et travailler sur un mode collaboratif, » conclut Carine Currit. Un subtil dosage!

JULIE FALCOZ

 

Les 10 compétences-clés du monde de demain

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Aucun doute, le futur nous intéresse. Et comme le dit Woody Allen, nous avons plutôt intérêt… puisque c’est là que nous allons passer le reste de notre vie. Le Peoplesphere de février 2016 vous emmène dans les méandres des impacts de l’évolution socio-démographique sur nos organisations à l’horizon 2030. Le Forum Economique Mondial quant à lui a publié ce 10 mars un article particulièrement intéressant sur les compétences-clés dans le monde de demain. Les conclusions résultent de l’analyse de 213 enquêtes sur les nouveaux modes d’apprentissage des étudiants et de la mise en perspective avec les enseignements du dernier Forum Economique de Davos qui a eu lieu en janvier 2016. Morceaux choisis.

 

L’approche socio-émotionnelle érigée au rang de condition de succès

Vous le savez, les robots, la technologies, l’intelligence artificielle, les algorithmes vont traiter des milliards d’informations beaucoup plus vite, beaucoup mieux, beaucoup plus précisément que nous, pauvres humains. Pour faire face à cette déferlante technologique qui va réduire à néant 45% des jobs actuels d’ici 2025 (enquête Oxford 2013), il nous restera comme arme de guerre notre incroyable capacité à nous connecter les uns aux autres et à créer des émotions. Nous sommes en route au pas cadencé vers cette économie de l’Emotion.

Le Forum Economique Mondial a synthétisé les compétences critiques dans le schéma suivant :

20160319_Compétences du monde de demainSOURCE : WORLD ECONOMIC FORUM – REPORT : NEW VISION FOR EDUCATION: FOSTERING SOCIAL AND EMOTIONAL LEARNING THROUGH TECHNOLOGY

Le monde académique semble donc prendre lentement conscience que nos têtes blondes auront besoin d’autres compétences que celles que nous avons eues la chance d’apprendre et surtout d’autres façons d’apprendre.

L’approche socio-émotionnelle contribue factuellement au succès.

Selon le Forum Mondial Economique (WEF), les compétences qui sont jugées comme critiques pour réussir professionnellement (voire humainement) dans le monde de demain sont principalement développées par des méthodologies dites SEL : Social – Emotional Learning. Les experts du WEF se sont penchés sur les méthodes probantes d’apprentissage scolaire et ont parcourus les études qui observaient les étudiants utilisant la technologie pour développer leurs aptitudes à interagir socialement et émotionnellement. Par technologie on entend notamment l’usage des plateformes collaboratives, des media sociaux, des MOOC – SPOC – COOC, du blended learning, … Mais la technologie n’est pas tout, encore faut-il y mettre les bons usages.

Les compétences annoncées ci-dessus sont celles détectées dans les projections des emplois de demain et ramenées au niveau des étudiants d’aujourd’hui. Ce qui est intéressant, c’est de se rendre compte que les mêmes compétences sont déjà critiques actuellement dans nos organisations. Les modes d’apprentissages ne diffèrent finalement en rien de ce qui s’organise dans les écoles et universités.

UNE VARIÉTÉ DE SOURCE D’APPRENTISSAGE DES COMPÉTENCES SOCIO-ÉMOTIONNELLES

20160319_apprentissage des compétences de demain

SOURCE : WORLD ECONOMIC FORUM – REPORT : NEW VISION FOR EDUCATION: FOSTERING SOCIAL AND EMOTIONAL LEARNING THROUGH TECHNOLOGY

En sachant que les étudiants qui favorisent des approches “socio-émotionnelles” d’apprentissage ont un taux de succès qui les positionnent à 11 points des étudiants qui suivent un apprentissage classique, nous pourrions nous permettre d’entrevoir les mêmes garanties de succès pour nos collaborateurs si nous les mettions dans les mêmes conditions de développement. A nous de jouer, donc !

Quels jobs pour demain ? 

A l’occasion du dernier forum économique de Davos portant sur l’émergence de la 4ème révolution industrielle (la révolution digitale), le WEF a également édité un rapport sur les “Emplois du Futur”, élaboré avec la contribution d’experts académiques, professionnels ainsi que de CEO et CHROs de 371 organisations de référence sur leurs marchés, représentant 13 millions de collaborateurs à travers 9 secteurs d’activités et 15 régions économiques majeures ou émergentes.

Tous s’accordent à dire que notre monde VUCA (Volatile Uncertain Complex Ambiguous) a d’ores et déjà des impacts majeurs sur nos organisations.

65% des enfants qui sont en primaire aujourd’hui travailleront dans des emplois qui n’existent pas encore.

Les projections en terme d’emploi sont impressionnantes : 7,1 millions de jobs d’employés administratifs devraient disparaître entre 2015 et 2020, conséquence de cette 4ème révolution industrielle… avec un gain de 2 millions d’emplois dans le secteur STEM (Sciences, Technologie, Ingénierie et Maths). Les secteurs de l’Energie, de l’Information, des Media, de la NanoBioTech et de l’Entertainement sont les secteurs dont la progression s’annonce la plus florissante. Les 2 métiers dont la pénurie s’annonce déjà sont les data analysts qui donneront du sens à la masse de données traitées et les commerciaux qui seront en capacité de créer une réelle connexion humaine avec les clients. Notez le bien, on vous aura prévenus : l’économie de l’Emotion est en route…

53% des DRH interrogés s’estiment confiants dans la capacité de leur organisation à s’adapter. Cela fait 1 sur 2… C’est plutôt inquiétant. Et 50% pensent que cette adaptation viendra de l’interne (plan de développement) et seulement 20% par du recrutement externe. Il est donc urgent de se mettre au travail !!

Quelles compétences pour demain ? 

Donc, en projetant les compétences et traits de personnalités critiques sur les projections d’emplois à 2020 (il est relativement compliqué d’aller plus loin compte tenu justement de la nature VUCA de notre monde), le WEF a identifié l’évolution suivante dans la criticité de ces compétences :

20160319_top 10 des compétences de demainSOURCE : WORLD ECONOMIC FORUM – REPORT : FUTURE OF JOBS

 

Nous voyons émerger l’urgence de comprendre le monde qui nous entoure (résolution de problèmes complexes, développement de la pensée critique, capacité de jugement et de décision), de nous adapter (créativité, flexibilité cognitive) et surtout de nous connecter (people management, négociation, orientation service, intelligence émotionnelle, se coordonner avec les autres, …).

Sans aligner esprit et coeur, il sera très compliqué de réussir dans le monde de demain. Sans courage et sincérité, cette mutation sera douloureuse et inefficiente.
Sans collégialité et émulation, nos organisations seront vides de sens.
Sans regard pour notre Monde et nos Communautés, nos actions seront inutiles.

“Don’t Manage. Love”. “Don’t work. Have Fun”.
Dans le monde de demain, le Bonheur au Travail sera plus vrai que jamais.
Des collaborateurs heureux sont 55% plus créatifs… Des collaborateurs heureux sont 31% plus productifs. Des collaborateurs heureux font des clients heureux qui font à leur tour des actionnaires heureux. Il est possible de passer d’un monde VUCA à un monde collaboratif et agile. Il est possible de renverser le cercle vicieux pour passer dans une spirale vertueuse. Et de cela, nous en avons terriblement besoin pour construire un meilleur monde du travail, qui puise son sens dans le Bonheur de ses collaborateurs comme source de performance durable… Si vous en doutez, je suis prête à parier avec vous !

(Ecrit le 20 mars 2016, 4ème journée internationale du Bonheur – Happy Happiness Day !).

Le secret de tous les entrepreneurs qui réussissent

secret entrepreneurs reussissent

La réussite d’une entreprise n’est pas le résultat d’une recette miracle. Néanmoins, certains ingrédients sont indispensables pour parvenir au succès qui est la conséquence de plusieurs facteurs. Mais l’un d’entre eux fait LA différence.

Les fausses idées reçues

Lorsque l’on pense à « créer une entreprise », la première idée qui vient à l’esprit est « investissement », que ce dernier prenne la forme de capitaux personnels injectés ou d’un emprunt bancaire conséquent, donc de dettes à régler.

La seconde idée qui saisit est la notion d’expérience, maladroitement confondu avec l’âge ; particulièrement en France où l’âge moyen des personnes occupant des fonctions de cadres, est de 45 ans.

La troisième idée, particulièrement en France encore une fois, résulte des 2 premières. Elle est véhiculée par une sorte de pessimisme ambiant, qui consiste à penser que prendre l’initiative de créer sa propre entreprise est un très grand risque qui peut nuire à sa vie sociale et personnelle.

Et pourtant… L’histoire nous démontre que des personnes ayant des capitaux conséquents ont vu leur entreprise faire faillite ; alors des entrepreneurs partis de rien sont aujourd’hui à la tête de multinationales.

Plusieurs millionnaires actuels ont moins de 30 ans, ayant su proposer des projets innovants et puiser dans leurs savoirs-faire ; pour certains, n’ayant qu’un bureau, un ordinateur et une idée de départ, sans capitaux ni emprunts.

La gestion fait partie intégrante de l’aventure, qui peut être d’ailleurs une décision familiale et riche pour le couple ;pourquoi envisager les problèmes éventuels au lieu de se fixer sur l’essence et la stimulation du projet ?

Les ingrédients de base

« Gestion » et « décision » sont les deux piliers sur lesquels reposent la vie d’une entreprise et donc, une partie des raisons de sa réussite.

Dans la gestion, il est bien évidement question de la comptabilité ; mais en amont, elle est également une notion d’organisation d’un point de vue structurel : gérer les priorités, savoir refuser un marché si ce dernier peut nuire à la qualité du service ou du travail déjà en cours. Ce qui nous conduit à la notion de décision où tempérance et pragmatisme sont de rigueur. Prendre une décision entend engager sa responsabilité, sa crédibilité. Elles ne doivent pas être mis en jeu sur le coup des émotions.

Ceci étant, il est important de se faire confiance et de suivre parfois ses intuitions.

LE secret des entrepreneurs qui réussissent

Un élément est commun à tout entrepreneur connaissant le succès. Certains appelleront ce principe « l’audace ». En réalité, l’audace est le signe extérieur DU secret sans lequel elle ne s’apparenterait qu’à un coup de folie, à un bluff.

Ce qui nourrit et façonne l’audace, ce qui crée le fait d’oser aller où les autres ne se risquent pas, c’est la notion de »confiance en soi ».

3 mots simples à écrire, et pourtant si peu ont cette mesure qui permet d’accéder au succès. La réussite, c’est une part de calcul et une part d’inconnu appelée « chance » ou « destin ». La première permet de mener à bien une entreprise, sans prendre de risques inconsidérés ; la seconde crée le succès.

De grands hommes confessent avoir fait leur fortune sur une intuition. Certains se vantent même de prendre les plus grandes décisions dans les 15 premières secondes de leurs analyses de dossier. C’est ce que l’on nomme l’intelligence intuitive. Pour l’exercer, il est indispensable de se faire confiance, suffisamment pour ne pas craindre l’échec et plutôt le considérer comme un élément stimulant.

En définitive…

En France, la peur de l’échec occupe la pensée et prédomine dans le monde de l’entrepreneuriat. Outre-atlantique, l’échec est vécu comme une expérience forcément enrichissante, à tel point qu’une personne n’ayant jamais connu l’échec a moins de chance d’obtenir un poste à responsabilité que celle qui l’a côtoyé.

« Se faire confiance » et « osez suivre ses idées », voilà la mentalité commune à tous ces entrepreneurs qui se sont vus couronnés de succès.

 

7 clés pour diriger une dream team

diriger-une-dream-team

Sur le papier comme dans votre tête, vous disposez de la meilleure équipe du monde et pourtant, ça ne colle pas tout à fait. Vous avez bien la sensation d’avoir embarqué les personnes adéquates dans le bon bus mais ce bus semble n’aller nulle part. Que faire alors ?

D’abord, sachez que vous êtes loin d’être le seul. Ce dilemme est bien connu. Des tonnes de livres, d’études et de séminaires y ont été consacrés.

Même Google s’y est intéressé. Dans une étude appelée « Projet Aristote », plusieurs centaines de leurs équipes ont été analysées pour déterminer quels étaient les facteurs qui permettaient à certaines de réussir tandis que d’autres échouaient. Cette étude démarrée, il y a de nombreuses années, se poursuit d’ailleurs toujours, mais ses premières conclusions sont loin d’être disruptives. Elles traduisent ce que nombre de chefs d’entreprises savent déjà : les meilleures équipes sont composées de femmes et d’hommes qui s’écoutent les uns les autres et manifestent une vraie sensibilité à leurs sentiments et à leurs besoins respectifs.

La question, alors, est, bien sûr : quels sont les pré-requis qui permettent aux membres des équipes qui se constituent de développer cette écoute et cette sensibilité ? La réponse tient en 7 points :

1. Ils doivent penser par eux-mêmes

Ne faites pas de vos proches collaborateurs des toutous bien dressés qui suivent aveuglément chacune de vos instructions. Exigez d’eux qu’ils expriment leur opinion ouvertement et sincèrement. N’hésitez pas à les défier pour qu’ils se battent pour leurs propres idées, sans tabou.

2. Ils doivent avoir une vue d’ensemble

Ne les laissez pas dans l’ignorance de vos objectifs stratégiques ou du détail de l’information financière disponible sous prétexte « qu’ils ont suffisamment de souci comme cela avec leur responsabilité propre sans avoir les vôtres, en plus ». Une information transparente donne le sentiment à chacun d’être intégré.

3. Ils doivent agir

Pour cela, vous devez lâcher la bonde de votre domaine réservé. Permettez-leur de prendre leurs responsabilités, individuellement ou collectivement. Avec la responsabilité vient aussi l’autorité – l’autorité de compétence, la vraie -.

4. Ils doivent interagir

Un leader fait en sorte que les membres de son équipe se parlent entre eux, plus encore qu’avec lui. C’est en dynamitant les organisations en silo que vous y arriverez.

5. Ils doivent s’exprimer sans retenue

Au cours des réunions d’équipes, moins vous parlerez et plus vous les laisserez s’exprimer, mieux ce sera. Vous emmagasinerez une information exhaustive qui vous permettra d’être un facilitateur dans l’action de chacun, au sein de l’équipe.

6. Ils doivent échouer

Les erreurs sont formatrices. Laissez-les faire leurs faux-pas. Acceptez-les, avant d’intervenir, tant qu’ils ne remettent pas en cause l’essentiel. C’est un service que vous leur rendez et que vous vous rendez à vous aussi car, comme ils savent devoir travailler le plus souvent sans filet, ils assument la responsabilité de leurs actes.

7. Ils doivent diriger

C’est peut-être le plus difficile pour vous ; laisser la conduite des affaires aux membres de votre équipe. Mais vous y gagnez le don d’ubiquité. C’est lorsqu’ils auront l’impression de ne plus avoir besoin de vous que vous aurez abouti. Formidable ! Vous pourrez enfin consacrer l’essentiel de votre temps à l’avenir et à la réflexion stratégique au lieu de gérer au jour le jour.

Concevoir le futur est le vrai travail d’un dirigeant ; ce n’est certainement pas l’agitation quotidienne.

Pensez-y en formant votre dream team !

par Alain Goetzmann