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7 clés pour mieux argumenter et convaincre, le pouvoir des métaphores

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Dans une équipe ou lors d’une soirée réseau, vous cherchez à présenter votre activité de façon plus impactante, à valoriser une idée ou rendre votre argument plus convaincant… Le langage imagé est un puissant levier de communication. En plus, vous verrez, vos contacts adorent ça !  

Le langage imagé, qu’est- ce que c’est, comment ça marche ?

 Il vous est sans doute déjà arrivé de sortir perplexe d’une réunion de travail avec le sentiment désagréable d’être saturé d’informations, d’analyses et d’arguments contradictoires. Pour utiliser une image, vous avez la tête comme une bouteille que vous remplissez avec un jet d’eau très puissant: la bouteille finit par déborder sous la pression avant même d’être pleine. Notre cerveau gauche, siège de l’analyse, peut traiter au plus de 7 éléments d’information à la fois. Une bonne raison selon Arnaud de Staël, coach et hypothérapeute, « de solliciter son cerveau droit, siège des émotions et de la créativité, lequel fonctionne de façon globale, permanente et sans limite. Pour utiliser une autre image, imaginez votre cerveau gauche devant un arbre, il l’observe, l’analyse, puis passe à l’autre arbre à côté et recommence son étude et ainsi de suite. Tandis que votre cerveau droit qui passait lui aussi par là s’émerveille : « Oh, la belle forêt ! ». Vous l’avez compris le langage imagé, par ses symboles, ses analogies, ses métaphores, ses histoires, parle au cerveau droit, et peut ainsi établir une communication plus riche, plus immédiate et à un niveau également plus profond.

Les 7 bénéfices du langage imagé.

Les Indiens d’Amérique avec leur culture chamanique n’ont pas attendu la science occidentale pour comprendre le fonctionnement du cerveau dans ses deux dimensions et l’importance du cerveau droit pour donner du sens et favoriser les apprentissages. Jugez plutôt…

Bénéfice #1 : Donner du sens.

Gérard Caron, fondateur de l’agence de design Carré Noir nous rapporte une belle histoire qui illustre comment l’approche symbolique l’a fait avancer dans la compréhension de son métier.
« C’était lors d’un voyage de formation aux États-Unis. Un jour, un de mes enseignants, un Indien New Yorkais me montre un autre homme, visiblement de la même origine.
– Que voyez-vous ?
– Et bien… Un homme.
– Vous, vous ne savez pas regarder. C’est un Indien. Et il n’est pas tout seul.
À côté de lui, il y a un Classique.
– Un Classique ???
– Oui, un Indien est toujours accompagné par son Classique, sinon, très vite, il
est perdu. De même, on ne voit jamais un Classique sans son Indien, sinon,
très vite, il devient fou. »

Son image m’a d’abord frappé, puis intrigué. J’ai mis un temps à réaliser qu’il m’avait donné une clé applicable tant au niveau professionnel que personnel. L’Indien et son Classique, c’était moi et tout-un-chacun ! Dans la pratique de mon métier, je cherche depuis à faire dialoguer la partie émotionnelle et la partie rationnelle.

Bénéfice #2 : Mieux se faire comprendre.

Une métaphore permet de sortir du cadre strict d’un échange et crée ainsi un intérêt plus vif, une curiosité quasi-enfantine. L’impact est d’autant plus fort que l’image est inattendue, tout en se rattachant à une expérience commune.
Marcel Botton, fondateur Nomen, la première agence de création de noms de marques doit souvent répondre à cette objection :
« Les études qualitatives effectuées sur quelques personnes ne sont pas représentatives de la population générale ».
Il procède alors par analogie et compare ces focus-groupes à la radiographie :
« à l’intérieur du corps on découvre des tas de choses qui n’étaient pas observables avant, comme par exemple, la forme des organes, leur position asymétrique. Quelques observations suffisent. En revanche, on peut rapprocher les études quantitatives à la toise de la visite médicale : il faut un grand nombre de mesures pour constater l’augmentation de la taille des Français d’une génération sur l’autre ».

Bénéfice #3 : L’appropriation du message.

Lorsque vous employez une histoire ou une métaphore pour exprimer une idée, vous n’expliquez rien et donc laissez le soin à votre interlocuteur de comprendre et décrypter lui-même vos propos, comme son professeur avait incité Gérard Caron à le faire. Cette démarche active lui permet alors de s’approprier d’autant plus un message qu’il a contribué à le formuler et à lui donner un sens. Pour cette raison, la formatrice Marine Cousin-Bernard incite ses stagiaires par des questions ouvertes de traduire leurs problèmes et leurs besoins par des images. Ainsi à l’un à l’un d’entre eux qui hésitait à créer son entreprise, elle lui demande d’imaginer à quoi ressemblent ses freins. Celui-ci se met alors à créer un vaste paysage de montagnes dans lequel il trouve lui-même la réponse : la plus haute montagne qui bloque la route, symbolise son frein principal : les démarches administratives. À l’aide d’éléments symboliques de son paysage, il se représente les actions concrètes et réalisables pour surmonter l’obstacle.

« Le langage imagé marche d’autant mieux, renchérit Arnaud de Staël, coach et hypnothérapeute, quand vous développez votre métaphore sans marquer d’intention, sans insistance particulière, comme à l’improviste car votre interlocuteur a d’autant plus le sentiment de découvrir par lui-même le sens de vos propos. »

Bénéfice #4 : Gagner du temps.

Le langage imagé créé des raccourcis qui permettent à vos interlocuteurs de comprendre quasi instantanément des idées ou des notions qui demanderaient de longs développements dans un langage analytique. Ainsi Gérard Caron, pour répondre à une aussi vaste question que « Une identité visuelle, qu’est-ce que c’est ? », répond simplement en montrant une affiche de Coluche où tout est le nez rouge, la salopette, les croquenots jaunes, tout… sauf lui.

Autre gain de temps : l’effet coupe-file. 
Dans une soirée réseau, vous avez rejoint un groupe où la discussion est très animée. Difficile d’en placer une ? Faites ce test : commencez votre phrase par « A propos, vous connaissez l’histoire du gars qui… ». Tout le monde s’arrête pour vous écouter. Vos contacts sont comme Bernard Sananès, coach t formateur quand il déclare : « L’abstraction le fatigue. Le visuel rend votre propos plus concret et donc plus immédiat. En rendant vos propos très imagés, c’est comme si vos interlocuteurs arrêtaient d’écouter la radio et se retrouvaient au cinéma et s’immerger dans un film. Vous donnez à voir, là où un discours abstrait et conceptuel donne à penser ».
Ceci dit, maintenant que tout le monde vous écoute, à vous d’assurer !

Bénéfice #5 : Dégager un consensus.

Une image, par son immédiateté présente aussi l’intérêt de déclencher une réaction spontanée, qu’elle soit d’adhésion ou de rejet. Marine Cousin-Bernard propose aux participants à ses formations de découper des images dans les journaux les plus en résonance avec leur objectif de stage et de se concerter pour n’en retenir qu’une, à partir de laquelle un consensus pourra plus rapidement s’opérer pour définir les moyens d’atteindre l’objectif.
A contrario, reprend notre formatrice, pour définir la future campagne de communication d’une entreprise, il arrive que les participants qui s’étaient pourtant mis d’accord lors d’une réunion préparatoire, soient déconcertés par le résultat, par exemple une annonce publicitaire « qu’ils ne la voyaient pas comme ça ».

Bénéfice #6 : La proximité.

Les métaphores, qu’elles soient tirées de contes anciens, de faits d’actualité, d’observations scientifiques, d’histoires ou d’expériences personnelles, renvoient toutes à un savoir, à un imaginaire et un vécu communs. Elles brisent ainsi plus facilement la glace, rapprochent, crée des connivences. Marcel Botton se souvient encore de sa rencontre à 18 ans avec son voisin de Ville d’Avray : Jean Rostand. Le voyant intimidé, le fameux naturaliste et moraliste, lui explique que la différence entre eux est microscopique et tient à une simple séquence d’ADN.

Bénéfice #7 : La mémorisation.

Ce dernier bénéfice se déduit des précédents. L’impact, la rapidité, l’émotion sensible, la surprise, le recours à des référents communs, l’investissement psychologique de votre interlocuteur dans le décodage des images, toutes ces qualités conduisent naturellement le langage imagé à graver dans l’esprit de vos contacts la teneur de vos propos.

3 conseils pratiques pour vous y mettre.

Tous, nous émaillons déjà naturellement et sans difficulté nos propos d’images et de symboles : un tel est d’accord pour « se jeter à l’eau », un autre « prend la clé des champs » même s’il lui reste « du pain sur la planche », etc. Le problème, c’est que ces expressions en tombant dans le langage commun, se sont dévitalisées : les images sont devenues des clichés. Il s’agit donc d’inventer vos propres images ou d’en puiser dans un stock d’histoires en sachant les raconter à propos. Gérard Szymanski, formateur en PNL et auteur de La métaphore, voix royale de la communication, vous livre quelques clés pour vous débarrasser de vos préjugés et aller de l’avant.

Premier préjugé : je ne retiens pas les histoires.

Mais vous êtes capables de retenir le nom d’une personne importante ? Si une histoire l’est pour vous, ce sera pareil. Observez ceux qui enchaînent les histoires drôles dans un dîner Comment font-ils ? Dès qu’ils ont fait une trouvaille, ils la racontent plusieurs fois dans des cercles différents : famille, amis, collègues, etc. Au bout du compte, non seulement ils l’auront mémorisée, mais ils lui auront donné leur propre style.

Deuxième préjugé : je ne sais pas raconter.

Imaginez qu’il s’agit d’une langue étrangère et que vous avez très envie de visiter le pays où elle est parlée. Plus généralement interroge Gérard Szymanski, « A quel âge avez-vous décidé de devenir vieux et de ne plus vous développer ? »

Je risque de ne pas être pris au sérieux. 
C’est vrai qu’il faut oser. Mais plutôt que de parler de risque, il vaut mieux parler de chance ! La chance note Gérard Szymanski « de créer une rupture et le changement de ton qui réveille un auditoire, tandis que le robinet d’eau tiède d’un discours monotone, fût-il de haute précision, a des effets hypnogènes garantis ».

 

5 Signs From Childhood That You Were Destined to Be an Entrepreneur

5 Signs From Childhood That You Were Destined to Be an Entrepreneur

Some entrepreneurs are made, while others are born. If you have innate skills driving you down the entrepreneurial path, there were probably signs even when you were a kid. Were you the teacher’s pet who always turned in assignments ahead of time complete with extra credit? Were you always picked first in gym class, or were you the bookish type who was reading at levels beyond your age?

Think back to your early years and you just might spot signs of a great entrepreneur in the making.

1. You excelled at group projects

“Partner up!” was music to your ears and you still enjoy group projects as an adult. As a leader, you could take charge without dominating the group, match up everyone’s skills with tasks at which they excelled and you weren’t satisfied unless your group was the clear winner. Maybe you’ve reined in those micromanaging tendencies since third grade, which has made you the group leader to best all group leaders.

 

2. Your GPA hovered at 3.5

Getting all A’s isn’t necessarily the sign of a genius or total dedication—it might be a sign that a kid is playing it too safe. However, a high GPA with a little wiggle room for failure bodes well for an entrepreneur. Maybe you gave that advanced math class a shot even if it wasn’t your forte, and it brought down your GPA. You’re not a straight-A student anymore, but you learned more from the tough classes than you ever would taking it easy. That’s the making of a fantastic entrepreneur.

Over the past 6 months I’ve been hiring for my startup. I have found that the majority of people I hire who are entrepreneurial don’t have perfect GPAs. Most have between 3.2 and 3.6 GPAs. I was never a perfect student and always got « good » grades but never perfect. It’s shaped a lot of how I am today. I do everything « good. » It’s not always perfect, but it’s consistently good and above average!

3. You dominated at selling cookies

No matter what type of organizations you were involved with, if you had to sell something you were in paradise. Be it cookies, popcorn or collecting the most non-perishable food items, it kicked your young entrepreneurial spirit into overdrive. You may not have realized it at the time, but that was your first entrepreneur success story — if only selling software or your latest line of luxury soaps as an adult was so easy.

 

4. You got creative with your allowance

Some kids used their allowance to splurge on chocolate milk every day, but entrepreneurial-minded kids don’t go with the obvious investments. Maybe you stuck with the cheapest options day after day, scrimping and saving to buy your first CD player. Maybe you negotiated with your parents for a “raise” based on better grades or more chores. Whatever it was, you knew making money and spending it came with options, and you were committed to finding the path that worked in your favor.

When I was a child I got very creative with the money I earned. I was never personally given an allowance or paid for chores. I had a paper route and worked ever day. I then invested that money into buying candy, to sell to other children for a profit.

5. You saw the cafeteria as the power grid it was

This doesn’t necessarily mean you sat at the cool table. However, you knew the lay of the land and positioned yourself where you could shine. Perhaps it was with the drama geeks, the jocks or the AP crowd. Wherever you sat, you didn’t settle. You probably switched things up regularly to stay relevant in numerous crowds.

When I was younger, I wasn’t originally with the cool kids, but I worked my way up. A true entrepreneur can spot success and tends to aligns himself with it. It may not happen right now, but it will eventually.

You’re all grown up now, but maybe you’ve noticed some of these tell-tale signs in your own kids. How can you encourage their entrepreneurial spirit to fly?

by Taboola

Les 7 gestes à éviter lorsque l’on est entrepreneur

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Le rôle d’entrepreneur est compliqué car l’on doit s’adapter à nos interlocuteurs qui sont souvent différents : prospects, clients, notre banquier, la presse… La gestuelle est un des paramètres importants à ne pas négliger. Le ressenti de votre interlocuteur est aussi lié à votre posture et vos gestes. Voici 7 erreurs à éviter.

1. Une poignée de main molle ou trop ferme

Une bonne poignée de main ne doit pas se sentir, elle doit passer inaperçue. Trop ferme et on peut se dire que vous souhaitez en imposer et surjouer. Trop molle, que vous manquez de charisme et que vous incarnez mal votre projet.

2. Des gestes manquant d’ouverture

Bras croisés, jambes croisées, cela paraît évident que cela ne facilite pas l’ouverture vers une discussion franche, mais véhicule au contraire la défense, un manque de naturel.

3. Un regard fuyant

Il ne s’agit pas de regarder en permanence dans les yeux, mais pour convaincre votre interlocuteur, lui parler en le regardant est une preuve de franchise qui rassure quant à l’honnêteté des propos.

4. Des expressions du visage négatives

Comme froncer les sourcils vers le haut, ce qui signifie l’étonnement et peut être interprété comme un manque de préparation, ou vers le bas, qui signifie l’inquiétude.

5. Une mauvaise posture sur la chaise

Être avachi. Il faut se tenir droit, pouvoir être mobile sur sa chaise en fonction de la conversation et mettre le buste en avant pour convaincre, en arrière en position d’écoute.

6. Des mains et poignets serrés ou baladeurs

Savoir que faire de ses mains est très important, les mains ouvertes plutôt que fermées respirent une attitude positive. Sans en faire trop, parler avec ses mains appui positivement vos propos.

7. Les gestes qui parasitent vos mots

Ils peuvent être nombreux : main dans les cheveux, grattage du cou ou du nez, les jambes qui bougent, il faut éviter de distraire l’attention de votre interlocuteur par ces gestes qui manifestent une situation de mal-être.

par François Thibault,

Pitch perfect : comment réaliser le pitch parfait ?

Le pitch et sa version sur-vitaminée, l’elevator pitch, sont des prises de parole déterminantes pour le succès de tout projet entrepreneurial. En quelques secondes, l’entrepreneur doit exposer clairement et simplement l’objet de sa start-up pour un objectif bien déterminé : lever des fonds auprès d’investisseurs, convaincre un talent de rejoindre l’aventure, persuader un journaliste d’écrire un article…

Réussir ces pitchs requiert ainsi des compétences solides en prise de parole en public. Voici 5 conseils qui pourront vous aider à perfectionner vos présentations.

Faire simple !

Le principal objectif d’un pitch est de transmettre en quelques mots l’essence de votre projet. Pour cela vos explications doivent être aisées à comprendre ; ainsi forcez-vous à simplifier votre message au maximum, comme si vous vous adressiez à des enfants. Tout doit être très clair dans l’esprit de votre audience de sorte que les questions qui subsistent soient des questions d’approfondissement plus que de vérification de ce que vous avez dit.

Acquérir cette pédagogie demande de construire des phrases courtes, sansbuzzwords, mots techniques ou jargon.

N’exprimez pas plus de 3 idées clés…et répétez les

En moyenne, l’audience retient un nombre (très) limité d’informations (d’autant plus si vous êtes le dixième entrepreneur à présenter votre projet). Ainsi, il est essentiel de bien structurer son intervention avec un maximum de trois idées principales ; les écrire en amont peut vous aider à les mémoriser et ne jamais les perdre de vue – tel des jalons à franchir – qu’importe la configuration de votre prise de parole.

Chaque idée importante et structurante doit idéalement être répétée 3 fois :

  • Les annoncer en introduction pour les présenter brièvement
  • Les développer dans le cœur de votre introduction
  • Les résumer en conclusion pour marquer les esprits

 

Soyez concret

Décrire l’activité d’une entreprise avec des mots peut être complexe et abstrait. Ainsi, rien de plus efficace que d’évoquer un problème concret que nous rencontrons tous et que votre entreprise est à même de résoudre. Pour que votre message reste graver dans les mémoires de l’audience, il doit directement toucher la vie quotidienne de votre audience révélant alors l’utilité de votre projet.

Pour cela, les récits – le storytelling – est une technique très efficace car à travers une histoire captivante vous partager votre activité, vos valeurs et même vos ambitions.

Perfectionnez votre posture

Pour que votre pitch ait le plus d’impact, il est important que la manière dont vous l’énoncez soit la meilleure possible. Ainsi, tenez-vous toujours droit, les bras toujours disponible le long du corps permettant à vos mains d’appuyer vos arguments si besoin, regardez vos interlocuteurs dans les yeux et variez votre voix pour toujours maintenir l’attention.

Répétez, répétez, répétez

Les répétitions sont primordiales pour détecter vos tics de langage et améliorer la fluidité de votre démonstration en peaufinant à chaque fois vos arguments et exemples. N’hésitez pas à utiliser un dictaphone ou même une caméra pour vous enregistrer et ainsi corriger ses défauts. Rappelez-vous que Steve Jobs préparait des semaines à l’avance ses keynotes où il présentait les dernières innovations d’Apple tels des pitchs.

Néanmoins, l’important est que vous vous sentiez le plus à l’aise et confiant possibleen trouvant votre style et en ne copiant pas celui d’un autre orateur.

Adrien RIVIERRE

La pensée positive : 8 clés pour rayonner en réseau.

 

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Et si le verre à moitié vide, vous pouviez le voir presque plein ? Qu’est-ce que cela changerait pour vous et pour les autres ? Cela tient souvent à peu de chose et tout le monde en est capable. Alors passez à la pratique…Les 3 fondamentaux de la pensée positive.

L’optimisme est-il une qualité innée ou fait-il l’objet d’un apprentissage ? Peut-on s’entraîner pour devenir optimiste, comme pour la pratique d’un sport par exemple ? L’optimisme (ou le pessimisme) sont-ils contagieux ? À ces questions, la pensée positive répond par l’affirmative. Le tout est de ne pas dévoyer cette méthode en l’édulcorant. Nous avons tous rencontré des interlocuteurs se réclamant de la pensée positive et dont les conseils nous laissaient sceptiques parce qu’ils enfonçaient des portes ouvertes, du type : « riez souvent », « ayez confiance en la vie », « dormez bien », etc. Comme si on n’y avait pas déjà pensé ! Alors, comment bien aborder la pensée positive pour qu’elle soit autre chose que des vœux pieux et devienne un outil véritablement efficace dans vos relations ? Pour y parvenir, voici 3 fondamentaux à connaître et 5 exercices simples à pratiquer régulièrement.

 

La pensée positive a été développée par Émile Coué au début du XXème siècle. Nul n’est prophète en son pays, le succès international de sa fameuse méthode notamment outre Atlantique n’a pas fait école en France où on la réduit trop facilement à quelques aspects folkloriques. Moyennant quoi, nous pouvons nous enorgueillir d’être les n°1 mondiaux pour la consommation d’antidépresseurs !

 

Fondement #1 : Prendre conscience des pensées négatives et positives.

Par cette simple observation quotidienne, vous allez mieux mesurer leur pouvoir et leur aspect contagieux. Vous constaterez que nous sommes le plus souvent exposés aux pensées négatives : regarder le 20h sur TF1 et sa dose de catastrophes nous assure déjà notre pitance quotidienne. Un seul mot peut suffire pour nous influencer. Que Monsieur Météo prévoie une « canicule » plutôt qu’une « chaleur estivale » et c’est tout un peuple qui est plombé !

Fondement #2 : Profiter des opportunités offertes par votre réseau.

Un réseau relationnel est par définition conçu autour des notions d’entraide, de communauté et de partage. C’est donc le terrain idéal pour s’essayer à la pensée positive et mettre en sourdine la pensée négative dans la mesure où a priori tous les membres ont conclu un contrat tacite pour cela !

Fondement #3 : La pensée positive prend sa source dans l’imagination et non dans la volonté.

Ce principe constitue la condition essentielle de votre succès. Il contredit l’injonction : « Quand on veut on peut !», associé à tort par certain à la pensée positive. Tout bon insomniaque sait bien qu’il veut dormir et que se le répéter en boucle ne va pas lui faciliter la tâche, bien au contraire. Faire fonctionner son imaginaire, partir dans des rêveries éloignées de ses préoccupations habituelles lui sera bien plus bénéfique.

 

5 exercices pratiques de pensée positive.

Exercice #1 : Traduisez votre négatif en positif.

Dès qu’une pensée négative vous traverse l’esprit, détectez-la et entraînez-vous à formuler la même idée de façon positive. Cette discipline qui s’apparente à l’apprentissage d’une langue étrangère va vous en apprendre beaucoup sur vous-même. En trois semaines (le temps qu’il faut pour ancrer une nouvelle habitude), le travail s’effectuera de lui-même, sans effort de traduction: vous aurez fait de la pensée positive votre première langue.

Exemple : 
Pensée négative :

  • Je ne serai jamais en forme pour cette soirée réseau et je vais faire mauvaise impression.

Pensée positive :

  • Ce soir il y aura sûrement des entrepreneurs fatigués comme moi et on aura tous envie de décompresser. C’est parfait.

Exercice #2 : Faites vos choix.

Cet exercice a une vertu essentielle : il vous force à vous déterminer. Face à un verre rempli d’une certaine manière, vous devez choisir et décider s’il est à moitié vide ou à moitié plein. Cette simple détermination personnelle peut changer votre perception et vous faire basculer dans le positif. L’effet produit est à l’image de ces offres promotionnelles qui nous suggèrent de cocher une de ces deux cases :

  • Oui, je souhaite recevoir en cadeau et sans engagement de ma part, les fabuleuses aventures de…
  • Non, je ne souhaite pas saisir cette opportunité exceptionnelle de découvrir les fabuleuses aventures de…

Le matin en vous levant, vous pouvez choisir d’être ou non de bonne humeur. Lorsqu’il vous arrive une contrariété, vous pouvez choisir de vous ériger en victime ou d’en faire une occasion d’apprendre et de progresser. Si vous croisez un râleur, vous pouvez choisir d’accepter de porter son fardeau ou bien de le mettre sur une voie positive. Vous allez découvrir comment raisonner en terme de choix sur les événements, les sensations, les idées, les expériences peut vous faire changer d’avis positivement.

Exemple :
Je ne connais pas cette personne, jamais elle ne s’intéressera à ce que je fais.
Je choisis de rencontrer cette personne pour savoir ce qu’elle pense de ce que je fais.

Exercice #3 : Posez des questions.

C’est le b-a-ba de la communication en réseau. C’est aussi le signe le plus évident que vous vous intéressez à votre interlocuteur et donc le meilleur moyen de le mettre en confiance et dans de bonnes dispositions à votre égard. Si votre contact est positif, le jeu des questions va être aussitôt réciproque et vous allez partager un très bon moment. Si votre interlocuteur est négatif, il sera souvent vague. Vos questions de plus en plus précises (voir le New Code de la PNL) peuvent l’amener à réviser sa perception.

Exemple :

  • En ce moment, c’est pas terrible !
  • Ah bon ? Qu’est-ce qui cloche ?
  • Ben, le business en général !
  • Tiens ? Mais vous, en particulier, vous avez quand même dû faire des affaires ces derniers temps ?
  • La semaine dernière, oui, j’ai même signé un beau contrat.
  • Et comment avez-vous fait pour réussir ça avec une telle conjoncture ?

Exercice #4 : Entourez-vous de gens positifs !

Il existe malheureusement des personnes qui ne savent pas vivre sans trimballer leur poisse et en faire copieusement profiter leur entourage. Dans la critique ou la déploration permanente, ils créent malheureusement eux-mêmes le vide autour d’eux ou deviennent des pots-de-colle (toxique) pour la bonne âme qui accepte de les écouter. N’oubliez pas que la pensée négative est elle aussi très contagieuse !

Exercice #5 : Éprouvez pleinement vos pensées positives.

Vous l’avez compris la pensée positive a beaucoup à voir avec l’auto-suggestion. C’est votre imagination qui est à l’œuvre et qui fait que ça marche. Quand vous vous projetez positivement avec vos qualités dans un événement heureux, vous lui donnez de bonnes chances de se réaliser vraiment.

Exemple : 
vous travaillez en équipe sur un appel d’offres. Il va de soi que tout le monde veut l’emporter. Mais la volonté ne fait pas tout. Imaginez ensemble votre succès, visualisez précisément où et quand cela se passe, avec qui, dans quelles conditions vous apprenez que vous êtes retenus par le client… Vous serez meilleur que jamais.
NB : si malgré tout votre équipe ne gagne pas, revenez à l’exercice #2 et faites votre choix pour apprécier la situation telle qu’elle est !

 

 

11 règles d’or pour briller en repas d’affaire !

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Que l’on soit PDG ou commercial, qu’il s’agisse de négocier, d’entamer une nouvelle collaboration ou seulement de cultiver son réseau. Mener à bien un repas d’affaire relève quasiment de l’art. Des liens peuvent se nouer et des relations de confiances peuvent s’établir plus facilement qu’on ne le croit lors de ce moment de convivialité. Á condition de rester naturel et de respecter quelques règles de base.

 

11 règles d’or pour briller en repas d’affaire !

Bien choisir le restaurant.

En effet, le restaurant doit être adapté à la fois à l’interlocuteur que vous invitez et à l’objectif du repas. Mieux vaut savoir au préalable si le repas doit vous permettre d’entamer doucement des négociations sur un contrat important, ou si le seul but est d’entretenir votre réseau. Dans tous les cas, optez pour un endroit calme et convivial où il sera possible de parler sans avoir à élever la voix et de manière détendue. Afin d’éviter toute mauvaise surprise en terme de confort, d’accueil et de service, il est préférable de connaître l’endroit, ou au moins de s’être renseigner sur l’établissement.

Pour être sûr de ne pas vous tromper, commencez par vous renseigner sur les habitudes gastronomiques de votre invité. Si vous n’avez pas l’occasion d’échanger avec lui à ce sujet, ou s’il n’a pas d’assistant pouvant vous renseigner, optez pour un établissement au menu assez diversifié (s’il est végétalien ou intolérant au gluten, il aura surement pensé à vous le dire en acceptant l’invitation).

 

Le repas d’affaire est un rendez-vous professionnel, qui doit être préparé et abordé comme tel  !

La veille du rendez vous, il est conseillé d’envoyer un e-mail de confirmation rappelant l’heure et l’endroit. Profitez de ce mail pour glisser certains documents sur votre entreprise ou sur le contrat dont il est question (afin d’éviter les piles de documents entre les assiettes), avec une petite note précisant quel sera le sujet engagé lors du rendez vous. Cela vous permettra une entrée en matière plus facile lors du repas, mais aussi, évitera à votre invité de se sentir piégé lorsque vous aborderez le sujet en question.

Il est primordial d’arriver avant son invité (si vous êtes l’invité n’arrivez pas plus de 10 minutes en avance) pour pouvoir l’accueillir, le mettre à l’aise et montrer l’attention que vous lui portez. Maintenant, c’est à vous de prendre les choses en main, prenez les devant pour vous installer, votre invité fera de même.

Avant de vous asseoir, veillez à présenter les personnes qui ne se connaissent pas, en effet, les poignées de mains s’accordent toujours debout. Veillez à présenter les individus avec courtoisie en détaillant les fonctions de chacun. On commence toujours par présenter les personnes les moins “importante” pour finir avec les individus les plus haut placés dans la hiérarchie. N’oubliez pas que l’on présente toujours ses collaborateurs à ses clients, et non l’inverse !

 

Être prévenant et galant.

Pensez toujours à laisser les places les plus confortables aux femmes (la banquette plutôt que la chaise par exemple) ou la place avec une vue dégagée sur la salle ou l’extérieur. Pour éviter tout confusion, prenez soin de désigner à chaque convive sa place autour de la table en alternant hommes et femmes, et en réservant la place face à vous à votre principal interlocuteur. N’oubliez pas d’éteindre complètement votre téléphone afin de ne pas être distrait par une sonnerie ou une vibration, car ce genre de repas exige une concentration totale.

 

Se tenir correctement.

Il s’agit là des règles de base de bonne tenue : ne mettez pas vos coudes sur la table et tenez-vous droit. Ne vous avachissez pas sur votre siège, laissez vos mains visibles (ne les mettez pas sur vos genoux ou sous la table) et n’allongez pas vos jambes. La serviette doit rester sur vos genoux ou sur votre chaise si vous quittez la table. Elle ne doit pas apparaître autour du cou ou sur la table. Evitez par ailleurs de saucer l’assiette avec du pain. Si ces règles semblent basiques, l’inattention, le stress ou au contraire une trop grande décontraction peuvent parfois vous pousser à les transgresser, et cela peut être une faute éliminatoire… Ce serait dommage.

 

Qu’est ce qu’on mange ?

En choisissant un Menu (plutôt que des plats à la carte), vous êtes assuré que toute la table sera servie au même rythme et que le repas ne s’éternisera pas trop. Suggérez donc un Menu, tout en laissant une marge de manœuvre à votre interlocuteur et en approuvant ses choix afin de le mettre à l’aise. Le conseil est de ne rien manger de trop lourd ou trop gras, pour toujours se sentir à l’aise. Bien évidemment, on évitera les plats en sauce et les autres mets compliqués à manger (volaille, spaghetti, fruits de mer difficiles à décortiquer…). Si vous invitez, c’est à vous de choisir le vin, tout en prenant soin de demander l’accord de toute la table. C’est ensuite à vous de remplir les verres à chaque fois qu’ils sont vides. Si vous n’êtes pas amateur de vin, demandez conseil subtilement à votre invité et servez vous une petite quantité de vin dans votre verre, quitte à ne pas la boire (un verre plein n’étant pas à remplir, cela vous évite de refuser du vin si vous êtes l’invité).

 

On trinque ?

L’usage veut que l’on ne trinque pas lors d’un repas d’affaires. Mais vous pouvez vous contenter de lever légèrement votre verre et de regarder vos invités en les saluant.

 

Être le chef d’orchestre.

Une fois tout le monde servi, c’est à vous de commencer votre assiette, il peut être assez mal vu de lancé un “Bon appétit” aussi joyeux soit-il.

 

Parler affaires.

Selon l’importance du sujet que vous désirez aborder, l’usage veut que l’on attende plus ou moins longtemps. Si votre convive est déjà au courant du sujet que vous souhaitez aborder, une douce et sobre introduction dudit sujet peut se faire dès la fin du plat principal, en effet, inutile d’attendre trop longtemps pour entamer le sujet qui vous a réuni autour de cette table. Engagez toujours la conversation avec tact et délicatesse, en regardant votre interlocuteur dans les yeux, le visage détendu et en vous tenant droit. Si vous comptez aborder un sujet plus sérieux contenant certains enjeux et que vous n’avez encore jamais échangé à ce propos avec votre interlocuteur, il est préférable d’attendre le moment du café, ou la table est moins encombré et que tout le monde est à l’aise. Le repas d’affaire est le moment idéal pour proposer un projet ou une collaboration, il permet de nouer des liens entre les individus, cependant il ne faut absolument pas vouloir tenter de conclure une affaire lors d’un repas, votre invité se sentirait pris au piège et cela dégraderait l’ambiance.

 

L’addition s’il vous plaît.

Pour régler la note, l’idéal est de quitter la table au moment du café pour aller régler l’addition discrètement. Autre solution : vous faire envoyer la note au bureau. Dans tous les cas, évitez qu’elle soit vue par vos invités.

 

Quitter le restaurant.

Une fois le repas et le café terminés, remercier chaleureusement vos invités de vous avoir accordé du temps et levez-vous lentement de table. Vos invités vous suivrons.

 

Remercier une seconde fois.

Prenez soin de remercier une seconde fois vos invités après les avoir quittés (dans l’après midi). Soit par mail, soit par SMS et prévoyez si besoin une prochaine rencontre.

 

Création d’entreprise : 3 phases – 3 états émotionnels

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De l’émergence de projet jusqu’au rythme de croisière de votre entreprise ; de l’introspection des débuts à l’ascenseur émotionnel du démarrage, quels sont les trois états esprits de la création d’entreprise ? Comment les aborder ?

 

I. De l’émergence de projet à la décision de créer : un moment d’introspection

D’une idée de longue date à une opportunité qui vous tombe sous le nez en passant par un moment d’inactivité où vous songez à créer votre propre emploi. L’aventure entrepreneuriale peut débuter sous diverses formes et suite à de nombreuses situations.

Aucune ne vaut plus qu’une autre, mais, quel que soit l’élément déclencheur, certaines questions existentielles sont à élucider dès l’arrivée d’un embryon de volonté d’entreprendre.

Avez-vous la personnalité d’un dirigeant ? À savoir l’envie de toucher à tout, au-delà même de votre cœur de métier ? De suivre votre trésorerie, prendre des décisions de gestion, de prospecter, fidéliser, anticiper… D’être sans cesse sur le terrain, de peaufiner votre réseau ?

Prenez également le temps de valider avec vos proches ce changement de vie et de rapport à l’argent :moment introspection création d'entreprise

  • quel budget pouvez-vous investir au démarrage de votre entreprise ? 
  • avez-vous de l’argent de côté ?
  • quelle sera votre rémunération minimum à tirer de votre activité pour pouvoir vivre ?
  • Combien de temps vous donnez-vous à « essayer » votre projet avant de devoir changer de cap ?
  • Quel est votre plan B ?

Une création d’entreprise est un changement radical de rythme de vie, de façon de penser… Pour réussir, vous devez vous sentir prêt psychologiquement, mais aussi financièrement.

De même, vous devrez valider un minima votre projet de création d’entreprise, surtout si vous vous lancez dans un secteur d’activité et /ou un métier que vous connaissez très peu.

Vous souhaitez ouvrir un restaurant, mais vous ne disposez d’aucune expérience dans ce domaine ?Pourquoi ne pas chercher un stage de quelques semaines pour mettre la main à la pâte et vérifier que ce quotidien vous plaira ? De même, n’hésitez pas à interviewer des professionnels, à retracer leurs tâches de chaque jour…

L’objectif étant de vous projeter dans cette nouvelle vie, sans fantasme ni vision sublimée de la réalité.

II. Je créé mon entreprise : gare à l’ascenseur émotionnel !

Votre décision est prise : vous créez votre entreprise !

De nombreuses démarches vous attendent et nous vous recommandons de suivre une méthodologie stricte.

De l’étude de marché à la réalisation du business plan, en passant par les prévisions financières, le choix du statut juridique, les formalités d’immatriculation… Sachez que toutes ces étapes vont vous entraîner dans un quotidien haletant fait de doutes, de réflexions intenses et de moments d’actions

Vous allez engager vos premiers investissements, chercher des professionnels pour vous aider,découvrir vos points forts et vos points faibles, mais aussi certains aspects de votre projet que vous n’aviez pas encore envisagé ; revoir votre offre des dizaines de fois !

Vous allez nouer vos premiers partenariats commerciaux et rencontrer des financeurs,développer votre réseau. Certains vous approuveront, d’autres vous mépriserontDe grandes joies et mini victoires aux grands moments de solitudes, de remises en question, voire de démotivation totale…

Tous les entrepreneurs sont d’accord, la phase de création d’entreprise et du démarrage de l’activité sont des moments propices à un ascenseur émotionnel de haute voltige. Il va falloir apprendre à gérer vos émotions.

ascenceur émotionnel D’abord, l’entrepreneuriat est un marathon. Prenez donc le temps de souffler pour repartir du bon pied. Apprenez à lâcher prise, à vous poser les bonnes questions, à accepter les échecs et à en tirer des leçons.

Si votre plan de route a bien été ficelé dans la première phase d’émergence de votre projet, vous saurez jusqu’où vous pourrez aller (financièrement, en matière de temps et de prise de retard).

Enfin, parce que petit à petit, l’oiseau fait son nid, n’oubliez pas de fêter chaque mini-avancée (vos formalités finalisées, votre site internet mis en ligne…). Grande ou petite, chacune de ces étapes vous rapproche de votre objectif !

 

III. Phase 3 : le rythme de croisière, je consolide avant de repartir de plus belle

Votre activité est mise sur les rails, vos premiers clients fidélisés et vous atteignez enfin votre rythme de croisière en matière de gestion du temps, du stress, de vos finances. Tout va bien, mais,ne vous endormez pas sur vos lauriers !

Sachez anticiper les catastrophes ! Ce peut être l’arrivée d’un concurrent, une évolution de réglementation relative à votre cœur de métier… La phase de consolidation est le bon moment pour revoir (ou mettre en place si cela n’est pas déjà fait) un système de veille de votre secteur.

Vous pouvez aussi faire le point sur vos outils, logiciels et tableaux de bord de gestion. Sont-ils appropriés ? Faut-il revoir certains aspects de votre entreprise ? Peut-être que votre site internet, monté avec peu de moyens, mériterait un petit coup de peigne afin d’augmenter en professionnalisme. Peut-être que vous ne maîtrisez toujours pas le calcul de votre seuil de rentabilité et qu’une formation courte serait la bienvenue, que vos plaquettes de prospection pourraient être perfectionnées, votre discours commercial peaufiné…

Eh oui, bien souvent, les premiers deniers gagnés sont immédiatement réinvestis dans le fonds de roulement de l’entreprise.consolider son entreprise

Profitez de ce premier temps de stabilité pour faire deux points :

  • Les fameux réajustements évoqués ci-dessus
  • Mais aussi la mise en place d’une vision stratégique à long terme ou la reformulation de vos objectifs, peut-être un peu oubliés durant la phase haletante de création. Quelles seront les prochaines étapes ? Quel chemin souhaitez-vous emprunter pour développer votre activité ?

Oui, il est temps de lever le pied, mais ne perdez pas de vue vos ambitions de développement et profitez du « calme » pour mettre en place votre prochaine stratégie.

De plus, le quotidien d’un dirigeant étant bien rempli, des breaks réguliers sont nécessaires pour ne pas tomber dans un stress permanent et dangereux pour la pérennité de votre entreprise !

D’ailleurs, la communauté entrepreneurs ne cesse de le rappeler : « la troisième vie » (pour activité professionnelle – activité en famille – activité de loisir) est salvatrice pour le moral des troupes et une gestion harmonieuse de son entreprise.

À bon entendeur… nous vous souhaitons une belle aventure entrepreneuriale !

d’après le blog du dirigeant

 

Au bureau comme à la maison, les Français sont des champions de la procrastination !

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87% des sondés confessent remettre certaines activités à plus tard

Remplir sa déclaration d’impôts, faire ses emplettes de Noël ou simplement la corvée de repassage… Autant de tâches que tout un chacun tend, plus ou moins facilement, à reporter au lendemain. Blackline et OpinionWay se sont interrogés sur cette propension française à procrastiner et ont dressé un portrait des habitudes des Français.

La plateforme cloud d’optimisation du contrôle financier Blackline et l’institut OpinionWay ont mené une étude sur la procrastination chez les Français sur un échantillon de 1 004 personnes. Le résultat est sans appel : 87% des sondés confessent remettre certaines activités à plus tard. 58% d’entre eux déclarent le faire “de temps en temps” et 22% “souvent”. Ils ne sont que 12% à ne jamais procrastiner.

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Les Français plus fainéants dans la vie privée

Si 24% des personnes interrogées affirment repousser les actions longues à effectuer et 27% les actions répétitives, ils ne sont pas moins de 49% à procrastiner les tâches qu’ils jugent sans intérêt.

Qu’il s’agisse de la sphère privée ou du monde professionnel, l’activité que les Français remettent au lendemain est similaire : 49% admettent ajourner la corvée de ménage chez eux et 54% le classement et rangement au bureau. Ce sont ensuite les tâches administratives qui arrivent en seconde position : dans ce domaine, ils sont 33% à vouloir éviter les démarches administratives personnelles. Se chevauchent ensuite les rendez-vous médicaux, les appels à la famille, les déclarations d’impôts. Les Français semblent plus enclin à reporter leurs activités personnelles que professionnelles. Mais cette habitude ne peut-elle pas devenir délétère au quotidien ?

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Des opportunités manquées à force de procrastiner

L’étude indique que 48% des procrastinateurs affirment avoir manqué une opportunité. Près d’un quart déclare avoir connu cette situation durant leur carrière professionnelle : 22% des personnes interrogées auraient ainsi manqué une promotion et 16% un entretien d’embauche. Côté vie privée, le bilan n’est pas plus glorieux : 34% des sondés ont raté des moments de loisirs. Près de 30% disent même avoir manqué des opportunités estudiantines ou amoureuses !

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Pour palier ce mal bien connu, les personnes interrogées utilisent quelques astuces : la majorité, (48%) fixe une limite horaire à l’exécution d’une tâche. Ils sont à peu près autant (46%) à définir leur planning en avance. Mais pour certains, c’est la pression qui fonctionne comme catalyseur : ainsi, 12% attendent de ressentir une pression de leur conjoint alors que 9% se ressaisissent après un coup de sang de leur patron.

Une vie meilleure sans procrastination

S’ils confessent leur caractère procrastinateur, les Français n’en restent pas moins pragmatique. La majorité estiment que la procrastination est un facteur de stress, de manque d’efficacité. Ils sont 52% à penser que leur vie serait plus équilibrée s’ils honoraient leur devoir en temps et en heure. Enfin, près de 50% estiment que leur vie serait simplement plus heureuse sans procrastination.

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Pour retrouver l’infographie, cliquez ici

Enquête réalisée en ligne du 27 au 28 avril 2016 sur la base d’un questionnaire rédigé par BlackLine et Opinion Way. Echantillon sondé : 1004 personnes, dont 60% issus de la population active.

par Farid Khedri

Mûrir son projet : un bilan de soi pour trouver sa voie

  • Vincent Avanzi, conférencier poète d'entreprise, propose méthode faire mûrir projet trouver voie.

    Vincent Avanzi, conférencier et poète d’entreprise, vous propose sa méthode pour faire mûrir votre projet et trouver votre voie. – shutterstock.com

L’été est propice aux remises en questions… Et si vous profitiez de l’été pour faire un petit bila, pour vous assurer que vous êtes sur la bonne voie dans votre projet entrepreneurial ?

 

Je suis aujourd’hui conférencier et poète d’entreprise. J’ai mis dix ans à trouver ma voie. Comment ? En explorant des voies pour trouver enfin la mienne, celle qui me correspond, celle qui me ressemble, celle qui réunit au final tout moi « moi ». Le parcours est parfois long et sinueux mais il est rempli de belles découvertes, rencontres et apprentissages. Alors voici une technique pour, vous aussi, trouver ou même créer votre voie.

Au début, tout part du rêve. Walt Disney disait que « tout ce qui peut être imaginé est réel » et William Blake que« l’homme est imagination ». Et comme le rêve fait intrinsèquement partie de la vie, commencez par vous octroyer le droit de rêver. Rêver de votre vie d’avenir, de votre idéal, dans le champ des possibles, pour voir l’horizon infini s’ouvrir à vous, sans aucune barrière mentale.  Pour cela, rien de tel que vous projeter dans l’avenir, en vous visualisant à horizon d’un an, trois ans, cinq ans, dix ans, vingt ans… On verra ensuite si cela est réellement envisageable et quand.

Ensuite, au-delà du rêve in vitro, je vous propose l’exercice suivant : plus qu’un bilan de compétences classique, un bilan de soi, à faire dès aujourd’hui pour entrevoir des voies possibles d’entrepreneuriat. Sur une feuille, dessinez trois colonnes : vos savoir-faire, vos savoir-être et vos envies. ensuite nous ferons la somme des trois pour envisager un plan d’action.

#1 Vos savoir-faire = vos compétences

Vos compétences sont à la fois professionnelles et personnelles: ce que vous savez faire, ce que vous pouvez apporter à une organisation, à un marché ou au monde. Toutes les « skills » sur lesquelles vous pourrez bâtir votre avenir, par exemple : les langues que vous maitrisez, les différentes fonctions que vous avez occupées en entreprise ou dans une organisation, votre formation, votre art si vous en pratiquez un, les hobbies qui vous occupent, etc.

Faites une liste et trouvez en au moins dix ! Soyez patient, en creusant, vous en trouverez forcément plus. N’hésitez pas à demander à un proche. Il s’agit de tout ce que vous savez faire, non pas seulement de ce qui peut être utile, mais bien ce que vous savez faire. Et si vous identifiez en même temps des compétences que vous souhaiteriez acquérir, et qui vous semblent essentielles, alors notez-les d’ores et déjà dans la colonne des « envies ».

#2 Vos savoir-être = vos talents

Ce sont vos dons, vos qualités, vos talents… qui vous êtes réellement, à la fois intrinsèquement et en relation avec les autres. Vous en possédez plein… c’est certain! Pour vous aider, pensez à la manière dont les autres vous décriraient. D’ailleurs, n’hésitez pas à leur demander. Voici quelques exemples de forces et de « soft skills » : le relationnel, le leadership, l’optimisme, l’humilité, l’écoute active, la créativité, le travail en équipe, le sens du détail, l’empathie, le goût de l’aventure, l’apprentissage, la spiritualité, la persuasion, la négociation, la planification, le courage, l’ouverture d’esprit, l’adaptabilité, la communication, l’humour, la reconnaissance, l’envie d’amélioration, le passage à l’action, la stratégie, l’innovation, l’autonomie, l’authenticité, la résilience, la recherche de solutions, le pardon, l’éthique de travail, la gentillesse, etc.

#3 Vos envies = vos rêves

Ce sont vos désirs de réalisation, vos rêves, vos souhaits pour l’avenir, tout ce dont vous avez envie pour préparer votre avenir.  Cela peut être à court, moyen ou long terme. Quelques exemples : une formation, un voyage, un secteur d’activité, une reconversion de métier, un nouveau secteur d’activité à explorer, une levée de fonds pour un projet, un lieu d’habitation différent, une envie d’avoir un impact sur telle ou telle chose, etc. Faites-vous plaisir, c’est votre journal intime et vos rêves à venir. Veillez toutefois à ce que certains de vos envies restent accessibles et nouvelles dans votre vie.

#4 La réunion des trois = votre voie

Maintenant, vous avez trois colonnes bien remplies. Relisez-tout, prenez le temps d’apprécier. Puis, commencez à connecter chaque ligne pertinente avec d’autres, afin de voir ce qu’il en ressort. Quand vous allez faire la somme du tout, vous obtiendrez sans doute de nouvelles voies possibles à explorer. L’avenir commencera alors à s’éclaircir vers un chemin à prendre soit pour ajouter des talents ou des compétences dans votre activité actuelle, soit pour envisager une autre voie qui vous correspond davantage, soit pour commencer dès maintenant à agir pour réaliser vos rêves. Bienvenue dans l’alignement de vos planètes, vous pouvez entreprendre votre vie et votre projet d’avenir dès aujourd’hui.

#5 Votre horizon = votre plan d’action

Enfin, il est venu le temps de tracer votre plan d’action à l’horizon de plusieurs années. Une reconversion, une nouvelle entreprise, une levée de fonds, un pivotage de votre start-up, une rencontre, une expatriation. A vous de définir votre projet et les différentes actions à mener dans les prochains jours, semaines, mois, années pour y parvenir. Prenez le temps de la réflexion et de la digestion. Et surtout, prenez l’engagement de commencer ces actions ! Rome ne s’est pas faite en un jour, votre avenir entrepreneurial non plus. Alors patience et persévérance dans la co-errance.

Bon voyage dans votre avenir et dans votre voie ! N’hésitez pas aussi à tenter des choses, à tester des chemins de traverse. Il faut parfois explorer des voies différentes pour trouver véritablement la sienne au bout du « conte ». C’est le premier jour du reste de votre vie, alors faites le premier pas dès aujourd’hui, quel qu’il soit, petit et accessible, soyez en chemin. C’est quand vous sortez de votre zone de confort que la magie opère, alors laissez cette magie vous envahir. Une nouvelle entreprise est née. Enfin, vous pouvez à partir de là définir votre nouvelle mission de vie, une phrase, un horizon, un verbe d’action. Ce sera votre cap qui guidera le sens de votre parcours à venir, la raison d’être et de faire.

L’auteur
Vincent Avanzi est développeur de richesses humaines, poète d’entreprise et fondateur de La Plume Du Futur. Auteur des livresSur la route de soi et Le Bien-Etre Plan des entrepreneurs, il accompagne les entreprises au travers de coaching et de conférences poétiques sur l’éveil des talents créatifs et l’intelligence collective.

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5 étapes pour prendre une décision difficile

La vie d’entrepreneur est remplie de choix et décisions. Parfois, il n’y a pas à réfléchir tant la solution semble évidente ! Mais dans d’autres cas, la décision risque d’avoir un impact durable sur votre vie et vous cause beaucoup plus de soucis…

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Alors, comment être sûr de faire le meilleur choix ? Comment éviter de céder à la précipitation ?

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Prenez le temps d’absorber la nouvelle

Agir sous le coup de l’émotion, a fortiori lorsqu’il s’agit d’une émotion négative, implique que vous vous laissez submerger par un état d’esprit qui inhibe vos réelles capacités décisionnelles.

Une décision prise à chaud est généralement synonyme de mauvais choix :

  • Vous  n’avez eu aucune réflexion sérieuse et encore moins anticipé les conséquences.
  • Vous vous contentez de régler un problème sans même vous interroger sur la direction que vous prenez.
  • Vous oubliez de réfléchir à la décision dans sa globalité.

Reprenez votre souffle et faites le vide dans votre tête. Puis continuez les 4 étapes suivantes pour vous assurer de prendre une décision optimale.

Épurez l’information et concentrez-vous sur les données essentielles

La surabondance d’informations diminue votre capacité de concentration. Plus vous disposez de données aussi variées les unes que les autres, plus vous vous éloignez de l’essentiel.

Vous ne parvenez plus à hiérarchiser les éléments importants de ceux accessoires.

Vous devez donc vous efforcer de vous concentrer sur les éléments clés du choix. Quelles sont les conséquences importantes de votre réponse ?

Dressez une liste exhaustive des pour et des contre

Chaque décision que vous êtes susceptible de prendre comporte des avantages, des inconvénients et/ou des risques. Vous devez donc parvenir à quantifier de manière transparente et pragmatique les éléments positifs et ceux négatifs pour vous décider.

Préparez-vous un tableau de réflexion. Sur une feuille blanche, tracez deux colonnes : pour et contre.

Listez les éléments qui interviennent dans votre prise de décision, puis attribuez une valeur à chacun d’eux. Faites ensuite les totaux.

Laissez-vous plusieurs jours de réflexion

La réflexion prend du temps et requiert une lente maturation. Accordez-vous le temps de mettre chaque pour et contre à sa place. Votre esprit a besoin de flexibilité et de disponibilité pour prendre une décision aussi difficile soit-elle.

Prenez également des pauses durant ce délai pour passer du temps avec votre famille, vous aérer l’esprit et en discuter avec vos proches. Leur vision extérieure peut s’avérer très utile dans votre choix.

Arrêtez de croire qu’il y a un bon et un mauvais choix

Prendre une décision difficile devient particulièrement stressant dès lors que vous vous imaginez qu’il n’y a qu’un seul choix parfait. En réalité, il arrive souvent que les options qui se présentent à vous disposent chacune de bons et de mauvais côtés.

Quelle que soit la décision que vous prenez, vous pouvez ressentir une sorte de tristesse et de regret. Cela ne signifie absolument pas que vous avez fait le mauvais choix. Vous devez accepter qu’il puisse ne pas y avoir de décision parfaite et vous verrez que la solution apparaîtra bien plus clairement.

Face à une décision difficile, prenez du temps pour vous et réfléchissez aux points positifs et négatifs. N’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre entourage et vous verrez que la solution s’imposera d’elle-même.

Quelle est votre technique pour prendre une décision difficile ? Partagez vos conseils en commentaire !

d’après Fabien Berthoux