
Monthly Archives: juin 2016
Savoir convaincre en 7 étapes
Nous sommes tous, de temps en temps, contraints de conduire des entretiens délicats, qu’ils soient d’ordre privés ou professionnels. Ce sont des circonstances au cours desquelles nous cherchons à nous montrer à la fois plus persuasif et plus convaincant.
Eric Barker, un bloggeur américain a eu l’idée d’interviewer Chris Ross, l’un des meilleurs négociateursdu FBI, spécialiste des prises d’otages. Son style de négociation se fonde, tout entier, sur l’émotion et sa méthode se décline en 7 étapes.
1. Ne soyez pas direct
La droiture et l’honnêteté sont des qualités éminentes, mais si vous êtes trop direct à l’ouverture d’une négociation, vous apparaîtrez comme brutal et susciterez une réaction d’auto-défense qui interrompra le dialogue. Il vaut mieux vous montrer souriant, manifester de l’empathie et vous enquérir de l’état d’esprit de votre vis-à-vis avant de vous engager dans quelque échange que ce soit.
2. N’essayez pas d’obtenir rapidement un consentement formel
Oubliez les conseils qui vous recommandent d’obtenir autant de « oui » que possible pour arriver finalement à vos fins. Car dire « non » est souvent une protection élémentaire, alors que dire « oui » constitue un engagement difficile à rompre ensuite, ce qui explique qu’il soit si délicat à obtenir. Dire « non » n’engage à rien et ceux qui savent prononcer ce mot restent plus détendus. C’est pourquoi Chris Ross utilise toujours des phrases inversées pour obtenir un « non » qui lui permette de progresser : « serait-ce une mauvaise idée de…. ? », « Avez abandonné ce projet… ? ». C’est un moyen puissant, dans une négociation, pour maintenir le dialogue sans provoquer de blocage.
3. Acceptez, suscitez même les reproches
« Vous n’écoutez pas…. », « Vous êtes injuste…. ». Laissez se dévider les reproches sans broncher et ne tentez surtout pas de les contrer car vous heurteriez alors les convictions de votre interlocuteur et perdriez tout crédit à ses yeux. Le chemin le plus rapide et le plus efficace vers la conclusion de votre négociation est de les accepter. N’ayez pas peur de passer pour un faible. Seul le résultat compte.
4. Laissez- le se sentir dominant
Il n’y a aucun inconvénient à donner à votre interlocuteur le sentiment qu’il domine l’échange car se sentir aux commandes lui évitera de perdre son sang-froid. « Vous voulez définir l’agenda ? Allez-y ». Ne posez que des questions ouvertes. Entrez dans un échange collaboratif et poursuivez-le avec des « comment ? », « pourquoi ? », « quoi ? ».
5. Les deux mots magiques
« C’est vrai ». Quand votre interlocuteur les a prononcés, vous savez qu’il ressent que vous le comprenez. Maintenant, l’émotion est à votre service. Vous devinez que vous êtes entré dans la phase de collaboration qui va permettre de résoudre le problème. Vous n’êtes plus en bagarre.
6. Ecoutez, un vrai levier
Il arrive que vous ne trouviez pas le bon levier tout de suite ; pourtant, il y en a toujours un. Le seul moyen est alors de poser des questions, des questions et des questions ; et d’écouter attentivement. La négociation n’est pas un combat. C’est un processus de découverte. En prenant connaissance de ses vrais besoins et des vraies raisons pour lesquelles votre interlocuteur vous est opposé, vous allez être en mesure de résoudre le problème.
7. Comment faire ?
Jouer les naïfs paye. En transférant la recherche de la solution de votre problème à votre interlocuteur il est probable qu’il le résoudra de façon satisfaisante pour tous les deux. « Comment devrais-je faire pour… ? », « A ma place, comment feriez-vous… ? », « Comment présenteriez-vous cette proposition à mon comité…. ? ».
Il est vrai que ces conseils, fruits d’une expérience de négociations ayant pour but de sauver des vies humaines, exigent de renoncer à tout égo. Mais l’éternelle question, pour chacun de nous est toujours : Voulons-nous avoir raison ou voulons-nous gagner ?
Alain Goetzmann
Création d’entreprise : 8 formes d’ intelligence pour réussir
De nombreuses personnes pensent qu’un QI élevé permet de réussir dans la vie et aussi lorsque l’on décide de créer une entreprise. Pourtant aucune étude ne l’a démontré. Au contraire, certains entrepreneurs ont abandonné leurs études tôt, ont misé sur la « débrouillardise » et leurs entreprises ont fonctionné et sont devenues prospères. Ils ont développé plusieurs formes d’ intelligence. Un entrepreneur doit posséder un large éventail de toutes ces intelligences. Mais quelles sont les intelligences qui peuvent contribuer à la réussite d’un entrepreneur ?
L’ intelligence logico-mathématique
Elle démontre une capacité à calculer, analyser, observer et réfléchir de manière logique. L’entrepreneur qui dispose de cette forme d’intelligence aime résoudre des problèmes et travailler avec les chiffres. Il explore des modèles différents et des possibilités, fait des hypothèses et sait quantifier.
Grâce à sa manière d’analyser et de structurer, il peut élaborer et apporter des solutions précises selon le marché et les moyens de l’entreprise.
L’ intelligence verbale
Elle démontre une facilité à utiliser le langage et différentes langues. Elle permet à un entrepreneur de lire, écrire et s’exprimer plus aisément. Il sait aussi comment transmettre ses idées et comprendre ceux qui l’entourent.
Ces facultés lui permettent de convaincre des clients ou des financeurs, diriger une équiper ou écrire un business plan attrayant et convaincant.
L’intelligence intra personnelle
C’est l’aptitude à faire de l’introspection. L’entrepreneur doté de cette intelligence est capabled’identifier et de comprendre avec de plus grandes facilités ses forces et ses faiblesses ainsi que ses motivations, ses rêves et ses désirs.
Grâce à ces capacités, il peut optimiser la stratégie et la mise en œuvre de ses projets. Il est également capable de s’entourer de personnes ayant des compétences complémentaires et qui compensent ses faiblesses et ses zones d’inconfort.
L’intelligence sociale
Elle permet l’empathie, la tolérance et la coopération. Une grande intelligence sociale permet à l’entrepreneur de savoir comment réagir avec ceux qui l’entourent de manière efficace et d‘être capable de deviner les tempéraments, les caractères et les motivations de ses interlocuteurs.
Il est ainsi un bon négociateur et peut apporter des solutions aux divers problèmes de ses collaborateurs. L’intelligence sociale est caractéristique des leaders.
L’intelligence spatiale
Elle comprend la faculté de visualiser le monde mentalement et penser en trois dimensions. L’entrepreneur qui possède cette forme d’intelligence est capable de traiter l’information sous forme de graphiques et de schémas et imaginer des produits par exemple.
En marketing, cela permet d’inventer l’image de marque d’une entreprise ou d’un produit.
L’intelligence kinesthésique
C’est la capacité d’utiliser son corps pour communiquer ou s’exprimer. L’entrepreneur qui dispose de cette intelligence préfère plus s’exprimer par action que par les mots et a le sens du timing. Il possède une bonne coordination de ses gestes et aime la mise en scène.
Grâce à cet atout, il peut créer des campagnes pour de nouveaux produits et devenir un leader en combinant une théâtralité et une facilité à parler en public.
L’intelligence naturaliste
Elle permet une compréhension de l’environnement, de ses complexités et de tout ce que cela implique. L’entrepreneur ayant une intelligence naturaliste peut ainsi identifier de nouveaux marchés, anticiper les tendances et classifier les éléments d’une situation.
Il comprend l’environnement dans lequel il vit et est sensible aux évolutions qui l’entourent.
L’intelligence musicale
C’est la capacité de reconnaitre des musiques et d’être sensible à la musicalité des mots et des phrases. Cela permet à l’entrepreneur détenant cette intelligence de ressentir le rythme des événements et d’apprécier les sons ou le timbre de voix venant d’une personne. Il se fie à ce qu’il ressent.
Ces facultés peuvent lui permettre de bien écouter les personnes qui l’entourent et de mettre en place des événements.
Conclusion
L’intelligence logico-mathématiques et l’intelligence verbale sont utilisées pour calculer le QI. Pourtant il ne faut pas négliger les autres formes d’intelligence qui sont autant utiles. Il est important également d’être prêt à relever des défis, à apprendre de ses échecs et à surmonter les obstacles grâce au travail et à la persévérance. Un bel état d’esprit, une motivation et le plus large éventail des formes d’intelligence vous donneront les clés pour être un bon entrepreneur.
N’oubliez pas de vous entourer de personnes ayant des capacités complémentaires aux vôtres. Vous disposez de plusieurs intelligences mais pas de toutes. Alors embauchez un salarié ou prenez un associé ayant des intelligences complémentaires, vos chances de réussir seront d’autant plus grandes.
Innovation : où est passé notre esprit pionnier ?
La bienveillance avec laquelle la Singularity University a été accueillie en France n’est pas sans nous interroger sur notre esprit pionnier. Cette université, qui n’en porte que le nom (pas d’étudiants mais des auditeurs, pas de professeurs mais des intervenants, pas de programmes mais des conférences) est connue pour au moins deux choses : son but, promouvoir le transhumanisme, et son financement, largement pris en charge par Alphabet (Google).
Autrement dit, nous accueillons à bras ouverts une organisation dont l’essence est d’encourager les recherches sur l’instant de rupture où l’intelligence artificielle dépassera l’intelligence humaine, de contrôler l’ensemble des informations sur notre planète, de contrôler notre ADN (23andMe), de contrôler le futur de nos déplacements (Google Car).
Les ambitions d’Alphabet, bien que démesurées, ne sont pas condamnables : le désir transhumaniste est aussi vieux que notre monde, toutes les entreprises veillent à trouver sans cesse des relais de croissance, le Big Data est au cœur de toutes les stratégies. Ce n’est pas là que le bât blesse. Le problème est notre attitude face à ce géant qui vient, comme le cheval de Troie, s’infiltrer pour nous montrer comment il faut penser, avec quels outils il faut travailler, grâce à quelle méthode il faut agir.
S’il ne fait plus de doute que l’avenir de l’humanité se dessine avec l’intégration de la pensée et des techniques transhumanistes, est-ce pour autant le bon choix que de s’en référer à un acteur aussi puissant et partial que Google ? Avons-nous, en Europe, une recherche sur le développement de l’homme et de l’humanité si faible qu’elle doit nous venir d’ailleurs ? N’avons-nous pas, par le passé, eu des attitudes plus volontaristes que celles d’aujourd’hui ?
La France ou la Silicon Valley du passé
Il y a un siècle, la France était l’équivalent de la Silicon Valley et regardée comme telle. C’était l’époque de grands scientifiques, Pasteur, Pierre et Marie Curie, Poincaré ; de grands inventeurs comme Adler ou les frères Lumière ; de grands entrepreneurs, Michelin, Renault ou Citroën.
La France était le terrain d’avancées politiques inédites, notamment avec la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État. La pensée intellectuelle n’est pas en reste, puisque c’est l’époque de Bergson, de Wahl, d’Alain ou encore de Bachelard. Toutes ces personnalités concentrent une trentaine d’années de toute la richesse française. Et, à l’échelle de l’Europe, la puissance intellectuelle et scientifique est d’autant plus importante si l’on y associe Einstein, Freud ou Nietzsche parmi tant d’autres.
À l’heure d’une Europe où les pays sont censés mieux travailler ensemble, qu’en est-il de l’audace qui semblait nous caractériser ? N’avons-nous plus d’entrepreneurs ? D’inventeurs ? De philosophes qui marqueraient cet esprit pionnier ? Tout laisse à penser le contraire. Dans l’ensemble des domaines, nous avons en France comme en Europe un grand nombre d’écoles, d’universités, d’instituts peuplés des plus grands chercheurs. Non, ce n’était pas mieux avant. Il n’y a aucune raison pour que notre créativité, notre imagination et notre soif d’entreprendre aient disparu.
La fin de notre esprit pionnier
L’audace et l’esprit pionnier qui nous caractérisaient semblent cependant s’être soumis à un impérialisme américain, à une puissance asiatique en devenir. Et l’exemple de la Singularity University n’est qu’un symptôme de notre attitude. La volonté de puissance nietzschéenne qui, d’une certaine manière, reflétait l’esprit européen de son peuple, voilà ce qui semble nous avoir quittés. La technocratie des gouvernements, la prudence législative, mais également tous ceux qui ne s’engagent pas à refuser le monde bipolaire qui est en train de se construire ont leur part de responsabilité.
Nous avons encore le choix d’exister, encore l’opportunité, non pas de refuser ni de résister, car il ne s’agit pas d’agir contre, mais d’offrir une pensée alternative : nous développer par nous-mêmes sans être dépendant d’une autre façon de penser, d’une autre façon d’être que la nôtre. Il nous faut redevenir cet incontournable continent de savoirs et de propositions que nous étions si l’on veut encore espérer rester libre.
Par Xavier Pavie.
Six façons de préserver sa vie personnelle
Lorsqu’on est entrepreneur, il faut savoir aussi réserver du temps pour soi. Voici les conseils de la coach Marion de la Forest Divonne pour y arriver …
Comme tout entrepreneur, vous souhaitez par dessus tout que votre société prospère, et vous avez tendance à ne pas vous imposer de limites. Vous travaillez le soir, le week-end… Vous menez une vie passionnante, certes, mais qui laisse peu de place à la sphère privée. Pourtant, savoir préserver celle-ci est tout aussi essentiel que de faire prospérer son business – c’est même un facteur de réussite essentiel dans ce domaine. Comment s’autoriser à déconnecter ? Voici quelques conseils de Marion de la Forest Divonne, coach professionnelle certifiée, praticienne en programmation neuro-linguistique (PNL), qui devraient vous permettre de mettre enfin de l’ordre dans votre planning hebdomadaire.
#1 Définissez précisément le temps à consacrer à chaque tâche
Imposez-vous des horaires de travail en les notant dans votre agenda. « Il est important de formaliser cette démarche par écrit. Cela donne un cadre », suggère Marion de la Forest Divonne. L’astuce : pour tenir le temps fixé, utilisez un minuteur. En procédant ainsi, vous rationalisez votre temps, vous êtes plus efficace et vous définissez vos priorités.
#2 Préservez votre vie sociale
En vous enfermant dans votre vie d’entrepreneur, vous ne voyez pas votre vie sociale s’étioler. Il est temps de lever le nez du guidon et de vous aérer la tête en consacrant du temps à vos proches … « Transformez ces moments en habitude et notez-les clairement dans vote agenda », poursuit la coach. Faites-en un rituel ! Par exemple, chaque semaine, réservez le même soir pour une sortie avec votre conjoint (cinéma, théâtre, dîner…), passer des moments avec vos amis en proposant des soirées thématiques (pizza, jeux…) où vous parlerez d’autre chose que de travail. « Soyez à l’origine des initiatives. Il vous sera plus difficile de revenir dessus alors que vous avez convié tout le monde », conseille notre professionnelle. C’est là encore une question d’engagement … comme le business !
#3 Faites une pause sans Internet
Comme tous les entrepreneurs, avec votre ordinateur et votre smartphone, vous êtes branché en permanence sur Internet : mails, réseaux sociaux … Ce qui sollicite sans cesse votre cerveau et finit par le fatiguer. Mettez de temps en temps votre mental au repos. « Fixez-vous des règles en vous “débranchant” à des horaires précis », conseille Marion de la Forest Divonne. Par exemple, interdisez-vous de consulter vos mails entre 21 heures et 8 heures du matin. Si c’est trop dur, faites-le par étape : planifiez une heure puis augmentez petit à petit votre temps de déconnexion. « Cette politique du pas à pas permet de ne pas changer son mode de fonctionnement du jour au lendemain et d’ancrer cette nouvelle pratique dans le temps. Jusqu’à ce que cela devienne une habitude », ajoute-t-elle.
#4 Autorisez-vous à vous reposer
Il est indispensable de prendre du temps pour vous, pour vous faire plaisir et … vous reposer. C’est pour mieux repartir ! Tout est envisageable : un après-midi pour vous promener ou visiter une exposition, un week-end prolongé, quelques vacances…. En votre absence, déléguez à votre équipe. « Et si vous devez vraiment travailler, imposez-vous des règles, comme de regarder votre boîte mail pas plus d’une heure par jour », insiste la coach.
#5 Apprenez à dire « non, mais … »
Lorsque vous travaillez à votre compte, vous voulez que tout soit parfait. Toutes les raisons sont valables : satisfaire les clients, se montrer à 100 % disponible… « En acceptant tout, vous vous épuisez ! » prévient Marion de la Forest Divonne. Apprenez à négocier votre “non”, en proposant systématiquement une alternative à vos interlocuteurs : une heure précise pour les contacter, une date pour boucler un dossier… « Cette posture est gage de crédibilité. Cela prouve que vous savez filtrer et gérer vos priorités », affirme la coach. Et vos clients vous en sauront gré : vous prendrez le temps nécessaire pour eux… simplement, à un autre moment !
#6 Faites du sport !
Oui, sa pratique sera hautement profitable à votre business ! L’activité sportive produit de l’endorphine et génère du bien-être. Vous pourrez ainsi vous vider la tête et vous ressourcer.« C’est même parfois dans ces moments-là que surgissent les solutions aux problèmes et qu’arrivent de nouvelles idées », assure Marion de la Forest Divonne. A chacun son sport ! Prenez le temps d’identifier le vôtre, en fonction de vos besoins et de votre tempérament. Avez-vous besoin de vous détendre, avec du yoga, ou de vous défouler, dans une discipline plus dynamique ? « Ensuite, faites-en un événement récurrent en l’inscrivant dans votre agenda, histoire de le transformer en bonne habitude », précise Marion de la Forest Divonne. Allez, c’est parti !
Entrepreneurs, travaillez votre personal branding !
Entrepreneurs, ne négligez pas votre personal brandingJe suis étonné de rencontrer dans mes activités de coach en image et personal branding des entrepreneurs qui prévoient un budget communication et marketing lors de la réalisation de leur business plan et m’assurent que le succès de leur projet dépend de ce poste d’investissement, et je ne comprends pas qu’ils oublient un élément essentiel dans la réussite ou l’échec : la prise en considération de leur propre marketing et la gestion de leur communication avec stratégie.
J’ai analysé les grandes réussites entrepreneuriales depuis 20 ans et toutes ont un point commun. Le succès s’associe toujours avec la relation entreprise et un homme, le dirigeant souvent. Difficile de penser à Google sans penser à ses deux fondateurs, de parler de Wikileaks sans penser à Julien Assange, de penser à Apple en oubliant Steve Jobs. Tous ont travaillé leur communication pour que chaque fait et geste, chaque mot servent l’intérêt de leur société.
Avant d’être un nouveau Zuckerberg ou Jobs, il y a des étapes à franchir. Obtenir son premier financement, démarcher des partenaires, fournisseurs qui ne nous prennent pas forcément au sérieux.
Pourquoi se marketer ?
Parce que tout simplement les meilleures idées ne sont pas celles qui se vendent le plus. Le personal branding (ou le marketing de soi) part du principe que vous êtes comme un produit, que vous avez une image, une réputation qui peut vous servir ou desservir et que tout ce que vous faîtes peut-être interprété. Cette interprétation est d’ailleurs différente selon l’interlocuteur et la situation.
Pour quels bénéfices ?
- Inspirer confiance en vous et donc dans votre produit ou service.
- Renforcer votre charisme naturel.
- Gagner du temps dans le développement de votre réseau.
- Mieux exploiter votre réseau en travaillant le message que vous souhaitez diffuser.
- Maîtriser votre communication pour mieux gérer les imprévus et challenges à venir.
Il vise donc à faciliter les étapes vers le succès et à renforcer le message que sert votre projet, car tout part de vous.
Trois étapes pour se marketer :
La première étape du marketing de soi est de faire un audit de son image actuelle pour arriver à définir un style. Il doit refléter votre personnalité, votre identité profonde. Creusez pour chercher les caractéristiques qui vous définissent et qui seront utiles dans votre activité. Que vous soyez gentil, par exemple, n’est pas perçu dans le business comme une qualité indispensable à mettre en avant. Cela peut être votre sens de l’innovation.
La seconde étape est de construire votre plan marketing et communication tel que vous le feriez pour un produit. Identifiez vos cibles, les canaux de communication sur lesquels vous souhaitez communiquer avec un planning des actions précis.
Dernière étape : il faut diffuser le message pour qu’un maximum de personnes dans votre secteur vous connaissent et vous reconnaissent comme un fort potentiel ou une personne influente dans le secteur. C’est cette étape qui demande le plus de temps mais elle se fait petit à petit.
En résumé, travailler votre marque personnelle d’entrepreneur c’est réfléchir à quels aspects de vous sont des atouts pour votre projet et comment les faire connaître aux bonnes personnes. Travailler votre réseau est essentiel, mais il faut songer à votre apparence, votre gestuelle et de nombreux paramètres verbaux ou non verbaux, offline et online.
par François Thibault (FT Conseil)
Sept exercices simples pour retrouver un mental de gagnant
Dirigeants de start-up ou patrons de PME, votre mental d’acier est votre meilleure arme. Voici quelques astuces inspirées des sportifs de haut niveau pour le retrouver.
La vie d’entrepreneur n’est pas un long fleuve tranquille. Dans les périodes difficiles, le mental a tendance à se fissurer. Pour garder le moral, quelles que soient les circonstances, Nicolas Dugay (*), directeur associé de Booster Academy (formation à la vente), a développé une méthode inspirée des pratiques de sportifs de haut niveau. En sept chapitres, il propose quelques exercices simples à mettre en œuvre pour avoir un mental performant.
# Plaisir
Décidez quelles sont les trois actions plaisir que vous avez prévues de faire dans les 4 prochains jours. Il s’agit d’activités très courtes réalisées en dehors de votre sphère professionnelle à mettre au programme sur votre agenda : la visite d’un musée, une séance de ciné, un trajet en vélo … A chaque fois, profitez de l‘instant présent. Cumulés sur la semaine, ces petits moments de plaisir seront bénéfiques pour le mental. Quand vous y repenserez, les images reviendront très vite et vous feront du bien. Le fait même de visualiser ce qui vous a fait plaisir libère des endorphines qui ont pour effet de baisser le stress.
# Raison d’être
Notez les trois ou quatre centres d’intérêt qui vous tiennent à cœur en les résumant chacun en une phrase : « je veux que mes enfants soient heureux » ou « je veux développer mon entreprise pour la revendre dans trois ans », par exemple. Pour chaque centre d’intérêt, évaluez vos chances de succès de 1 à 10 et construisez un plan d’action progressif, par étapes, à court, à moyen et à long terme.
# Exigence
Votre cerveau a besoin de se fixer des exigences. Sans exigences, aucune raison de faire ce qu’il faut pour retrouver un mental de gagnant. Votre plan de route consistera à atteindre tous vos objectifs, à 5 ans, 1 an et 1 mois sur la partie professionnelle et la partie personnelle.
La forme physique repose sur une alimentation équilibrée, de l’exercice régulier mais aussi un sommeil suffisant. Pour ceux qui ont des difficultés à s’endormir, ménagez-vous plusieurs petites pauses dans la journée. Six mini breaks de moins d’une minute par jour (méditation, exercice sur le souffle ….) suffisent pour récupérer. Ainsi, vous résisterez mieux à la fatigue et serez moins tendu en rentrant chez vous. Autre astuce facile à mettre en œuvre pour faire baisser les tensions qui s’accumulent : trois fois par jour, assis sur une chaise, contractez tous les muscles pendant quelques secondes puis relâchez complétement.
# Echange
Evitez les personnalités toxiques de votre entourage. A l’inverse, organisez-vous pour échanger régulièrement avec des personnes que vous appréciez. Mieux encore, via les réseaux sociaux, reprenez contact avec d’anciens amis ou ex collègues perdus de vue mais dont vous aimeriez avoir des nouvelles. Des contacts qui font plaisir, toujours bons pour le moral.
# Réussite
Quel élément essentiel vous semble-t-il idéal pour réussir ? Quand vous avez réussi quelque chose, dans quel état émotionnel étiez-vous ? Par exemple, le jour où vous avez le mieux négocié, c’était un lundi et la veille vous étiez allé faire un jogging dans la forêt. Le but de la démarche est de repérer les actions qui ont agi positivement sur votre mental et de les répéter dans le temps.
# Amour de soi
Demandez à vos proches et à vos amis, cinq personnes différentes, de vous donner vos trois principales qualités. Ces croyances positives peuvent devenir des slogans qui vous motivent, vous encouragent, vous donnent confiance. Ensuite, pensez à ce que vous détesteriez qu’on dise de vous. Imaginez alors quelques bonnes actions à déclencher pour faire en sorte qu’on ne vous le dise plus.
* Auteur de « La préparation mentale – se mettre en posture de gagnant », Editions Jouvence
BRUNO ASKENAZI
Pépinière, couveuse, accélérateur, incubateur : choisir la bonne structure pour entreprendre
Durant votre parcours d’entrepreneur, vous entendrez parler de plusieurs types de structures à même de vous accueillir pour vous aider à créer ou vous accompagner dans vos premiers pas de dirigeant.
Couveuse, incubateur, accélérateur ou pépinière : à chaque structure sa particularité et c’est à vous de décider laquelle sera la plus proche de vos besoins !
Le blog du dirigeant zoome sur les différents hébergements destinés aux créateurs ou jeunes entreprises.
La couveuse d’entreprise : le bon plan pour teste
r son activité
La couveuse n’est pas un hébergement physique pour les nouvelles entreprises, mais unhébergement juridique. Plus concrètement, la couveuse prête son numéro de SIREN au « couvé » pour qu’il puisse émettre des factures légalement, sans passer par l’immatriculation légale de son activité.
Ce dispositif, appelé contrat CAPE, est destiné aux créateurs d’entreprise qui souhaitent tester leur activité avant de faire le grand saut, en général lorsqu’ils ont un premier client (et encore trop peu de visibilité) ou lorsqu’ils ont besoin d’une existence légale pour prospecter, réaliser un prototype auprès d’un sous-traitant…
Les couvés bénéficient en outre de conseils individuels, de formations gratuites et d’événements autour de la thématique de la création et la gestion d’entreprise.
Tester mon activité : pourquoi la couveuse et pas l’auto-entreprise ? L’entrepreneur en herbe ne change pas de statut social pendant son séjour en couveuse. Il perçoit ses indemnités chômage à taux plein, contrairement à l’auto-entrepreneur qui devient officiellement chef d’entreprise et qui voit ses indemnités recalculées.
L’incubateur : le bon plan pour créer des synergies
Un incubateur est un hébergement physique destiné aux entrepreneurs en phase de création ou de développement jusqu’à 3 ans après l’immatriculation. Les incubateurs sont spécialisés par secteur (environnement, santé, sciences et vie, nouvelles technologies…).
Ils permettent donc la rencontre de nombreux acteurs autour d’un même marché ; d’autant qu’ils sont en général en lien avec des industries et des universités, favorisant ainsi la synergie des compétences et l’innovation.
Dans un incubateur, vous aurez accès à du matériel, des conseils personnalisés, des formations, mais surtout à un appui dans votre recherche de financements (réalisation du business plan, identification des financeurs) et d’une mise en relation avec les bons acteurs. Vous bénéficierez aussi d’un coup de pouce dans vos démarches administratives, juridiques et fiscales.
L’accélérateur de startup : le bon plan pour pitcher et lever des fonds
Un accélérateur se destine à l’accompagnement des projets de startups. Par startup, entendez un modèle économique qui permet une croissance non linéaire, importante et rapide. Les accélérateurs évoluent en général par « promotion » ; soit une formation intensive d’un petit groupe de personnes pendant quelques semaines à quelques mois. Durant ce laps de temps, les startupers évoluent ensemble, apprennent à pitcher et se font accompagner dans la réalisation de leur business plan et leur stratégie de levée de fonds. Cela fonctionne comme un tremplin.
Pour en savoir plus sur le modèle économique d’une startup, rendez-vous sur notre article : qu’est-ce qu’une startup ?
La pépinière d’entreprise : le bon plan pour rencontrer des entrepreneurs
La pépinière est un lieu d’hébergement pour les créateurs d’entreprise en phase de démarrage ou pour les dirigeants de moins de 3 ans. La pépinière est un lieu de travail, mais elle se différencie d’un espace de coworking (bureaux partagés entre petites entreprises) par son service de conseil et d’accompagnement au développement des projets (avant ou après l’immatriculation).
Comme vous pouvez le constater, il existe toutes sortes de structures d’accueil pour les entrepreneurs ; le tout étant d’identifier celle qui sera la plus proche de vos besoins. N’hésitez pas à franchir le pas dès la phase amont de la création d’entreprise ! Plus vous serez entourés de vos pairs, plus vous bénéficierez de conseils, plus vous augmenterez vos chances de réussite. Bonne création à vous !
d’après le blog du dirigeant





