Entre contrats abusifs, mensonges caractérisés ou savoir-faire inexistant, voici ici les clés pour vous aider à repérer les arnaques.
Choisir la franchise pour entreprendre, c’est faire le choix d’une certaine sécurité. En effet, en intégrant un réseau de franchisés, vous bénéficiez d’un accompagnement, de la transmission d’un savoir-faire, mais aussi de l’appui d’une marque, dont le concept est déjà éprouvé. Attention toutefois à ne pas prendre tout ce que l’on vous raconte pour une vérité absolue. Parce que la franchise est un modèle qui attire toujours plus d’entrepreneurs, il existe quelques personnes malintentionnées qui tentent d’en profiter. Entre contrats abusifs, mensonges caractérisés ou savoir-faire inexistant, voici ici les clés pour vous aider à repérer (et éviter) les arnaques.
Apprenez à connaître votre franchiseur
La première étape est la même dans tous les projets. Vous devez faire une sélection des franchises avec lesquelles vous envisagez de vous lancer. Dès cette première phase, vous allez rencontrer des animateurs de terrain et échanger avec des responsables. Alors profitez-en pour récupérer le maximum d’informations. Vous ne devez pas vous arrêter aux informations chiffrées regroupées dans la plaquette de présentation. Parce que devenir franchisé est un véritable projet de vie, un engagement, vous devez être certain de vous engager avec le bon partenaire. Posez des questions au sujet de l’origine du concept, sa genèse. Questionnez également vos interlocuteurs sur la situation actuelle du réseau, le développement escompté et notamment le nombre d’ouvertures prévues.
Vous devez avoir le réflexe de ne pas vous focaliser uniquement sur le concept et les produits proposés par la franchise. S’ils constituent le cœur du projet, ils ne seront efficaces qu’à la condition que la tête du réseau possède une excellente vision stratégique. Exigez une vision, une réflexion sur l’avenir. Mais attention aux franchiseurs malveillants qui gonfleront leurs comptes prévisionnels et vous feront miroiter une rentabilité dès la première année. Si l’équation financière semble trop belle, il y a sans doute un piège. Le document d’information précontractuel (DIP) regroupe un certain nombre d’informations légales, mais ne suffit pas à disposer d’une vision globale. A vous donc d’aller fouiller dans le passé de la franchise via les sites spécialisés, les revues dédiées au domaine. N’hésitez pas non plus à aller rencontrer les franchisés actuels sur le terrain pour comprendre comment se déroule leur quotidien.
Demandez une vraie relation de franchise
La tentation pour les entrepreneurs à succès de décliner ensuite avec la franchise leur idée est forte… et parfois même présente dès le départ ! Oui, certains « pondent » des idées rapides, sans réel savoir-faire, et vendent le tout sous forme de contrat de franchise, alors qu’il ne s’agit en fait que d’un vague partenariat.
- Méfiez-vous des enseignes qui monnaient un savoir-faire à prix d’or ! Le prix élevé peut vous faire penser que ce concept est recherché, mais la déception est souvent proportionnelle au chèque. Ce type de configuration se présente parfois dans les franchises de conseil ;
- Attention aux franchises qui ne vous parlent que de matériel et d’équipement. Certains n’hésitent pas à valoriser un savoir-faire lié à des machines qu’il faudra acheter, mais ne dispensent pas de véritable accompagnement et ne disposent pas d’avantage concurrentiel réel ;
- Certains franchiseurs malhonnêtes utilisent les droits d’entrée comme une manne financière afin de soigner leurs fonds propres ! Si vous savez que le réseau essuie quelques difficultés, et que le ticket d’entrée n’est pas du tout négociable, c’est que votre argent sera utilisé pour combler un déficit ;
- En cherchant à maximiser les profits et à générer du cash avec les droits d’entrée, un réseau sera moins regardant sur les critères de sélection. Alors, dans ce cas, le réseau sera construit hâtivement, avec une répartition par zone géographique peu réfléchie. Si votre franchiseur ne pense qu’à vous faire signer vite, et balaye les détails rapidement, c’est qu’il est clairement engagé dans cette course aux droits d’entrée.
Ultime conseil pour éviter les arnaques et les mauvaises intentions, si votre franchiseur est passé au travers de toutes ces étapes, accordez une très grande importante à la lecture de votre contrat. Vous devez comprendre les documents que vous signez, et au besoin amender le contrat, ou renégocier des points clés. Gare aux clauses abusives comme la fausse exclusivité territoriale. Le franchiseur vous accorde une zone d’exclusivité, mais se réserve le droit de vendre ses produits via d’autres circuits (GMS par exemple). Attention aussi aux clauses de sortie du contrat, qui peuvent parfois vous empêcher de travailler dans le même secteur. Pour éviter les surprises, entourez-vous de spécialistes pour décrypter le contrat, et mener une analyse approfondie en amont.
La Rédaction, Toute la Franchise ©



Une mission dont les contours ne sont pas suffisamment précis engendre des conséquences négatives, tant pour le collaborateur concerné que pour l’entreprise et ses clients.
Pour synthétiser, votre collaborateur doit savoir :
Développer un outil de reporting pour récolter et analyser les différentes données, pour valider que votre collaborateur répond aux objectifs intermédiaires dans les délais, puis qu’il atteint son objectif final
Mounia Rkha, Seed Club Manager chez ISAI Gestion: Pour être un bon investisseur en amorçage il faut être clair sur ses objectifs, sa stratégie et y coller. Si on schématise, il y a deux types d’investisseurs en amorçage. Le premier met des tickets dans un maximum de projets et joue la statistique pour avoir quelques «homeruns». Dans ce cas, le jeu consiste à faire un maximum de deals, être partout et à industrialiser le processus d’investissement.
Romain Lavault, General Partner de Partech Ventures: Les critères de l’amorçage en France sont assez bien définis (notamment via le programme FNA de BPIFrance) : être une entreprise de petite taille, récente, innovante (JEI ou budget de R&D conséquent) et avoir un chiffre d’affaires en général nul ou ne dépassant pas quelques centaines de milliers d’euros. En général, le produit existe à l’état de démonstrateur et illustre la vision, tout en donnant une idée de l’adoption par les premiers utilisateurs.
Paul Degueuse (a droite), Partner, et Emanuele Levi (à gauche), General Partner de 360 Capital Partners: 360 Capital Partners soutient des fondateurs passionnés, ambitieux, et des équipes dotées d’un leadership solide, d’une expertise produit/tech confirmée et d’un produit initial à montrer et/ou tester sur le marché.
Historiquement, 360 Capital Partners a eu une approche diversifiée tant en matiere de catégories de business digitaux que de phase ou taille des startups. Le portefeuille comprend des sociétés diverses allant de l’e-commerce, la FinTech à l’Internet of Things, en passant par le Digital Media et le Gaming. 360 Capital Partners a recemment developpé une expertise sur les sujets «On Demand Economy».


Le Dalaï-Lama ne dirige pas une multinationale, mais son enseignement s’applique à tous, dans toute sorte de situations. Aux États-Unis, les dirigeants n’hésitent pas à évoquer leurs échecs et passes difficiles lorsqu’ils racontent la genèse de leur entreprise. Ces moments cuisants sont presque plébiscités par les investisseurs qui y voient un signe de maturité et de force d’esprit pour ces entrepreneurs qui les ont traversés, les assument et sont toujours debout. À New York City, un spectacle est d’ailleurs consacré aux entrepreneurs : Stand Up for Passion, des soirées durant lesquelles des chefs d’entreprise disposent de quelques minutes face au public pour raconter le fil de leur vie, leurs galères et leurs apprentissages, sur le mode du one man show.
Etre le plus riche, n’allons pas jusque là, mais il est difficile d’enlever toute aspiration financière lorsque, tête dans le guidon, nous cherchons simplement à faire tourner notre petite entreprise et nourrir notre famille. Et si nous profitions des bonnes résolutions pour prendre de la hauteur, nous souvenir de nos ambitions initiales, réfléchir à ce que nous voulons vraiment devenir, au-delà de toute considération financière ? Une mise au point sur nos valeurs nous aidera certainement à nous recentrer et redéfinir les objectifs pour notre entreprise en 2016. Entreprendre pour changer les codes de son secteur, entreprendre, mais développer un modèle économique plus humain, entreprendre, mais respecter la planète… Et vous, quelle est votre vision de l’entrepreneuriat ?
Steve jobs (encore) est effectivement le roi des citations puisqu’il avait pour habitude d’en mentionner une à l’issue de chacune de ses conférences. « Think Different », pour « Pensez différemment », est d’abord le slogan publicitaire d’Apple ; la phrase est aussi une belle inspiration pour tous ceux qui cherchent à développer leur créativité. Rien de tel que de nouvelles approches pour résoudre les problématiques du quotidien. Pensez différemment donc, regardez les choses sous un autre angle, travaillez les analogies. Comment ? Voyageons, regardons le monde qui nous entoure, inspirons-vous des innovations de nos voisins… Plus pragmatiquement, si nous commencions par dresser une liste d’objectifs simples, comme lire au moins deux articles d’analyse de presse par semaine, nous adonner au
Si vous ne croyez pas en vous, qui le fera ? Pour inspirer confiance, séduire vos partenaires commerciaux ou investisseurs, vous devez croire en votre projet, croire en la
Parce qu’un avis négatif aura un impact beaucoup plus fort qu’un message positif, nous devrons toujours soigner nos clients. Au-delà de la citation, qui nous rappelle que le client est roi, n’oublions pas que le travail bien fait rend heureux. N’acceptons pas une opportunité de business si nous sentons que l’offre ne correspond pas à notre niveau de standing. Ne faisons pas miroiter un niveau de qualité qui n’est pas le nôtre… Aimons ce que nous vendons, restons intransigeants et honnêtes avec nos clients.